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    Festen
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    295 critiques spectateurs

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    Parkko
    Parkko

    134 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 février 2012
    Premier film style Dogme que je vois il me semble. Franchement je suis pas fan de la mise en scène. Certes y a un côté réaliste mais bon ça ressemble à du grand n'importe quoi niveau cadrage, enfin bon y a des moments on se demande quand même pourquoi il fou sa caméra à cette endroit et pourquoi il ne la tient pas droite, car là c'est quand même un peu pénible parfois.
    Bon, malgré ça j'ai trouvé que la mise en scène avait le mérite de vraiment donner un côté réaliste à l'histoire et de vraiment permettre au scénario d'être assez crédible du coup. Je trouve qu'il y a une montée dans l'hystérie et dans l'horreur qui est maitrisée dans Festen, elle n'arrive pas n'importe comment, ni tout d'un coup, elle est latente, puis elle prend forme et explose. Du coup pour ma part j'ai trouvé que c'était assez crédible et j'ai aimé ça. J'ai vu pas mal de films de ce genre, et Festen est souvent montré un peu comme un des précurseurs du genre, et je comprends pourquoi, je le trouve plus réussi que les autres films du genre que j'ai pu voir.
    BeatJunky
    BeatJunky

    121 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 mai 2015
    Excellent, une belle claque que je ne suis pas prêt d'oublier! La mise en scène est certes spéciale mais ne perturbe pas plus que ça, elle va de paire avec le gentil bordel de cette soirée d'anniversaire qui tourne au règlement de compte! Je m'attendais à un humour spécial mais pas si noir, si on peut encore appeler ça de l'humour d'ailleurs! Parce que ce qui se joue devant nos yeux, c'est un drame qui est loin de faire rire! S'apercevoir du mal engendré par ce père dégueulasse imperturbable et cette mère muette sur la vie de ses enfants, du moins celui qui reste m'a mis mal à l'aise comme si j'assistais à ce dîner! A côté de ça, il y a quelques situations décalées qui, malgré le drame, m'ont fait sourire. Quand on regarde ça de haut, ce massacre fait marrer: Quelle soirée catastrophique!!! Côté interprétation, c'est vraiment niquel comme souvent avec les films que j'ai pu voir du Nord. Tout ça réuni donne une oeuvre décalée qui aura largement mérité son prix à Cannes à mon avis. Un film spécial mais qui mérite le coup d'oeil indiscutablement.
    Scorcm83
    Scorcm83

    88 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2015
    Il faut adhérer au style et à la mise en scène de ce film, ça c'est sûr. Estampillé Dogme 45, Festen prend très au sérieux le style dont il se revendique initiateur, et le tout donne une impression d'amateurisme et surtout de réalisme plutôt intéressants. Les angles et les mouvements de caméra sont pour le moins audacieux, et passé le premier quart d'heure, on n'y fait presque plus attention parce qu'on est pris dans l'histoire. Ce qui me permet d'embrayer sur le scénario, qui se veut limite théâtral de par l'unité de lieu et de temps et se base sur la tradition des secrets de familles dévoilés durant de grands repas ou événements. Il faut avouer que les situations sont bien amenées et Vinterberg arrive à construire et entretenir une tension tout au long de son film. La plus grande force de celui ci sont ses personnages. Tous bien écrits et extrêmement bien interprétés, on prend plaisir à les suivre tout au long de cette soirée d'anniversaire. Les révélations ne sont pas vraiment originales mais, encore une fois, suffisamment bien amenées pour que l'intensité dramatique reste au plus haut.

    Impossible de parler de la bande son étant donné que l'un des préceptes du dogme et de ne pas utiliser de musiques extradiégétiques, nous sommes dans une économie de moyens et un minimalisme au niveau des effets qui font que l'on est obligé de se concentrer sur une seule chose, l'histoire.

    Je m'attendais néanmoins à quelque chose de plus poussé, j'ai l'impression que le film a finalement du mal à décoller une fois la première révélation faîte, de plus, le comportement des invités semble quand même assez léthargique au vu des événements qu'ils ont sous les yeux.

    En clair, le film est à voir car sa mise en scène est extrêmement intéressante, les acteurs sont bons, et le scnario suffisamment bien écrit pour nous garder dans le film tout le long. Pas un chef d'oeuvre, mais à voir !
    Flying_Dutch
    Flying_Dutch

    62 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2012
    Ce n'est pas tant l'utilisation du Dogme95 par Vinterberg qui nous intéresse ici mais bien la façon dont le danois met en scène ce drame familial. Bien sûr, sa manière de filmer nous transporte tout droit dans ce dîner de fête mais le montage nous confère une place bien plus distante des évènements. La force de Festen réside surtout dans son récit, épouvantable, qui nous fait voir toutes les relations tomber en décrépitude et laisse flotter un perpétuel sentiment de malaise. En s'appuyant sur la sincérité tout ce qu'il y a de plus brut, Festen marque les mémoires grâce à ses interprètes qui vivent ce cauchemar avec force et nous laisse nous spectateurs vidés de nos tripes et pantois et impuissant face à tout ce chaos.
    matt240490
    matt240490

    70 abonnés 1 059 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 août 2016
    Mis en scène par un certain Thomas Vinterberg, à qui l'on doit également le récent Loin de la foule déchaînée, Festen est ce que l'on appelle un métrage atypique. Car à la manière du Prénom, il se complaît à transformer le calme en tempête, sous ses airs de huis-clos, avouant pour le coup un plaisir coupable à voir le monde brûler. Drame familial par excellence, le métrage sorti fin des années 90 suscite rapidement l'intérêt, entre une mise en scène pragmatique, le jeu d'acteur (notamment Ulrich Thomsen, moins jeune dans Banshee) voire l'enchevêtrement inextricable des situations toujours plus tordues. Un spectacle des plus délectables...
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    73 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2020
    Premier film labellisé « Dogme 95 », du nom du mouvement lancé au milieu des années 90 par Lars von Trier et Thomas Vinterberg, Festen prend la forme d’un jeu de massacre qui ne laisse aucun répit au spectateur, médusé par les secrets de famille qui vont être révélés au cours de ce sombre festin. Outrancier et foisonnant, ce long-métrage danois filmé caméra à l’épaule, de manière faussement amateur, est un pilonnage en règle de la bourgeoise, de son endogamie, de ses fausses politesses et de son hypocrisie constante. À la fois éprouvant et jouissif.
    Tendax_montpel
    Tendax_montpel

    23 abonnés 631 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 novembre 2010
    Scénario intéressant qui aborde les secrets de famille, l'esprit tribal et sa progressive érosion. La réalisation nous propulse dans l'intimité de ces intrigues, elle veut sûrement souligner l'aspect dérangeant du film, mais d'après moi elle passe à côté, créant des longueurs dont on se serait bien passé.
    Plume231
    Plume231

    3 477 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juillet 2012
    Depuis les années 80, une tendance très énervante est apparue au cinéma : le sacrifice du fond au profit de la forme. Eh ben, "Festen" arrive brillamment à se distinguer par l'inverse. Le "Dogme95" est intéressant en théorie, sur le papier mais en pratique on ne peut pas dire que la forme hideuse de l'ensemble aide le spectateur à se laisser prendre par l'intrigue. Et pourtant grâce à la force et la profondeur de celle-ci, on finit par s'intéresser à l'histoire, à son lot de situations, ou plutôt de révélations abominables, et à ses personnages crédibles. Le point d'orgue se trouve dans les dernières scènes qui ne peuvent pas laisser indifférent. Ah fichu dogme, sans cela on aurait pu avoir un grand film.
    7eme critique
    7eme critique

    459 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mars 2015
    C'est vraiment jouissif ces repas de famille qui partent en vrille ! Je ne sais pas si c'est notre coté voyeur ou malsain (ou sûrement les deux) qui nous amènent à apprécier ce genre de scénario, mais le plaisir de voir s'effondrer une famille autour d'un bon repas, par des secrets révélés ou autres éléments perturbateurs à esprits dérangés, est bel et bien présent (gnaha). Avec une mise en scène immersive et des acteurs crédibles, "Festen" capte l'attention d'un bout à l'autre. Le ton monte, les limites se franchissent, le doute s'installe...à la manière d'un bon festin, le film se déguste, avant d'en ressortir pleinement rassasié.
    Sylvain P
    Sylvain P

    299 abonnés 1 330 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2006
    Le Dogme, c’est en fait la possibilité de devenir réalisateur pour tout un chacun… Il suffit d’avoir un appareil photo numérique. Mais alors pourquoi Festen est un bon film ? Sûrement pas grâce à ses cadrages ridicules, son absence de lumière, ses flous « artistiques », non… Il y surtout des acteurs et des dialogues. Renoncer au dogme mais garder ses deux éléments aurait pû mener au chef d’œuvre.
    Jonathan M
    Jonathan M

    111 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2016
    Repas dominical qui tourne au vinaigre, "Festen" est devenu la référence de la cellule familiale qui part en sucette. Thomas Vinterberg nous propose une immersion dans ce qui sera une bombe à retardement, une famille borderline, plus vraiment en odeur de sainteté avec la délicatesse, pour un grand déballage entre grandes personnes. Pour cela, le cinéaste danois utilise une caméra adéquate, entre film d'événementiel tourné par le photographe du coin et vidéo de surveillance. C'est malsain jusque dans la forme, ce qui en fait un récit à part.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 mai 2019
    J’ai vu Festen en toute ignorance qu’il constituait le début pratique du mouvement Dogme95 lancé par Vinterberg et Von Trier pour revenir à un cinéma nu et vrai. C’est un angle presque cruel qui s’explique bien par leur manifeste mais auquel on n’est pas forcément préparé.

    C’est plein d’une énergie étrange pour un drame plus que prosaïque, d’une brutalité sociale presque dérangeante dont émane pourtant une tendance à la simultanéité des actions qui nous fait planer au-dessus d’elle : effectivement, il y a un résultat dans le dénuement. Les souvenirs se dessinent allégrement depuis le septième principe de Dogme95 : le film se déroule ici et maintenant.

    Je comprends pourquoi j’y ai perçu la même aura que dans le Full Frontal de Soderbergh : lui était retourné aux sources et aux contraintes, substituant un contrat au manifeste pour prêcher le vrai, la caméra à la main et la main à la pâte. Il est assez plaisant de voir des facettes du malsain bouillies et touillées, suivant une direction qui n’est opaque que sous le verre de l’expérimentation. Mais il est aussi très fatigant de devoir habituer nos yeux à suivre une image capturée parfois par les acteurs eux-mêmes, surtout quand c’est celle d’une gire sociale oppressante et angoissante à tout instant – phobiques sociaux s’abstenir.

    Il faut s’accrocher pour qu’enfin l’hypocrisie se craquèle sous les assauts de la violence verbale. Un mot allemand me vient pour qualifier mon sentiment : unheimlich : étrange et sinistre à la fois.

    septiemeartetdemi.com
    lhdlynch
    lhdlynch

    52 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2013
    Humour noir parfaitement mené, acteurs choisis à la perfection, scénario gorgé de rebondissements. On se délecte avec un plaisir presque pervers à voir cette famille se déchirer. Répliques cultes, cinglantes... tout y est pour rendre cette comédie noire irrésistible, qui n'a d'ailleurs rien à envier au Cinéma d'un certain Lars Von Trier.
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 août 2019
    Le Dogme est à mon avis une mode, un tic cinématographique, mais ceci n'enlève rien à la valeur de Festen, une oeuvre majeure de 1998. C'est un film important car il atteint profondément le spectateur tout en le faisant rire de temps à autre, sans que ce dernier ne s'accompagne de honte (ce qui n'est pas évident au départ), seule un légère gêne. Cependant, la violence émotionnelle du film est omniprésente. Evidement influencé par Ingmar Bergman, Festen m'a également beaucoup fait pensé à Jean Renoir dans La règle du jeu lorsque apparaissent (dans des situations à chaque fois cocasses et ambivalentes) les servants et autres cuisiniers. La violence inouie alterne avec de drôles de moments d'un faux calme apparent. Tout ce petit monde entretient ainsi des relations très ambigües avec leurs « maîtres » qu'ils observent, conseillent et manipulent en même temps. D'une certaine façon, ils sont plus que des catalyseurs mais des acteurs de l'histoire. La scène allusive aux relationsincestueuses que le père entretenait avec ses enfants est un des moments les plus impressionnants qu'il m'était permis de voir au cinéma. L'interprétation de tous les acteurs et actrices est excellente. Un grand film qui aurait mérité la palme d'or à Cannes cette année là.
    Min S
    Min S

    49 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2018
    L’histoire et excellente, chocante, réaliste. La mise en scène affreuse mais on lui pardonne tellement le fond du film est bon. Dommage qu’il a mal vieilli .
    Je surkiffe Thomas V, il à énormément évolué au fil de temps, ses films sont de grande qualité, 🤩✔�
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