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    Festen
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    295 critiques spectateurs

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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 438 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 avril 2021
    La famille se réunit pour le 60éme anniversaire de papa. Les toasts incluent un récit détaillé des abus sexuels de papa sur ses enfants. Le reste de la famille se bat, fornique et s'agite en discutant pour savoir qui est le plus fou et qui dit la vérité. Je soupçonne la sœur jumelle d'être la seule à être saine d'esprit car elle a eu la décence de se suicider avant le début de cette histoire. Le jeu des acteurs est vraiment mauvais car quel talent faut-il pour s'engueuler pendant deux heures. La réalisation et la photographie sont suffisantes pour vous faire vomir. Voila la formule choisir un sujet juteux et essayer de choquer le public mais tout cela ne fait pas un bon film. Il n'y a pas un seul moment de rédemption sociale dans cette célébration du dysfonctionnement familial...
    Jules Rousseau
    Jules Rousseau

    2 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mars 2021
    Troublant, choquant, immersif tout autant de qualificatifs qui correspondent parfaitement à festen. Sur ce film Thomas Vinterberg Réalise un carton plein, avec sa caméra épaule il nous transporte au sein de cette fête pas comme les autres. Les acteurs sont bons et leurs personnages bien écris qui évoluent tout au long du film. Je ne raconte pas plus pour ne pas vous spoiler le film.
    Foncez le regarder vous ne serez pas décus.
    Don Diego de Las Vega
    Don Diego de Las Vega

    4 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 février 2021
    Le film le plus violent que j'ai vu de ma vie. Une telle violence des propos, qui sont crus et dur psychologiquement, allant jusqu'à se ressentir physiquement
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    478 abonnés 924 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2021
    En 1998, Festen offrit à Cannes ce qu'on appellera un véritable coup de tête. Mise en orbite du réalisateur danois Thomas Vinterberg, choc émotionnel de première grandeur et manifeste cinématographique. Oui, l'œuvre fut le représentant officiel du Dogme95, mouvement artistique dont la "table de lois" intimait l'ordre de se débarrasser de tout artifices, pour revenir à un "cinéma vrai". Pour la faire courte : ouste aux effets visuels, lumière naturelle uniquement, et caméra à la main s'il vous plait. Pas la peine de s'étendre, le film ne le fait pas non plus. Accrochez-vous à votre fauteuil, parce que ça part à toute berzingue.
    L'objectif semble instable, imparfait (caméra numérique oblige, les pixels remplacent le grain) mais totalement libre, comme s'il s'était glissé par infraction dans le manoir et à fortiori dans la vie des personnages. Le rendu évoque un mix entre la caméra cachée et les vieilles cassettes de famille. Choix idéal pour Festen, puisque le point de départ se situe justement dans une réunion familiale qui va partir en sucette. Jouant à merveille de ce sentiment d'instantanéité et de spontanéité offert par son substrat formel, Vinterberg s'amuse à provoquer le rire, le malaise puis la sidération.
    On gobe avec grand plaisir cette galerie de protagonistes pour la plupart décalés voire limites (la palme à Thomas Bo Larsen, simultanément drôle et répugnant). Si la première partie marche sur des braises avec prudence, la seconde y va à pieds joints. Si le sujet reste dur, voir la mécanique patriarcale se disloquer progressivement a cela de cathartique que chacun en prend pour son grade.En parallèle des secrets trop vites balayés sous le tapis qui refont surface, ce sont les graines d'un mal insidieux et générationnel qui est pointé du doigt. spoiler: Celui d'un règne dégénéré et primitif qui se révèle au détour d'une remarque grivoise de la part d'un aïeul, derrière le regard mortifié du père ou le comportement grossier du fils.

    Faire autant en un seul film, c'est très fort. Et ce n'est que le deuxième de Vinterberg Certes, le parti pris radical peut trouver certaines limites (surtout d'ordre technique), mais compte tenu de son statut de pionnier, Festen mérite un peu d'indulgence sur ce point.
    Artriste
    Artriste

    84 abonnés 1 827 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 novembre 2020
    Premier film labellisé Dogme95, Festen souffre des règles auxquelles il a du se soumettre et ça se ressent fortement de part sa qualité toute relative. Pourtant le synopsis est tentant mais le résultat n'est pas à la hauteur. Déjà le film à du mal à commencer mais heureusement il arrive au fil des minutes, à partir des premières vérités assénées à décoller. Pour autant c'est très inégal d'une scène à l'autre. En ce qui concerne les personnages j'ai apprécié le père et Christian mais celui que j'ai préféré c'est Michael car il évolue au cours de l'histoire. Il a un tempérament ultra nerveux et il est assez détestable au début mais il devient touchant en voulant bien faire et en essayant de devenir meilleur. Les autres membres de la famille eux ne servent vraiment pas à grand chose et une très grosse partie des personnages ne sont pas assez exploités. Côté casting on ne peut pas dire que les prestations soient grandioses mais les trois principaux que j'ai cité plus haut s'en sortent plutôt bien je dois l'admettre. Les dialogues eux sont en dent de scie et la b.o. absente hormis quelques chansons d'anniversaire étant donné que c'est une règle du Dogme95. Mais la ou ce label fait que le film sombre totalement c'est dans la réalisation digne d'un amateur et tout simplement immonde. La caméra bouge constamment sans savoir ou elle va. Les angles n'ont aucun sens et aucune cohérence. C'est clairement le gros point noir de ce long-métrage et qui plombe tout le reste. Que c'est mal réalisé. La fin pour sa part ne m'a pas satisfait et c'est vraiment dommage car il y avait vraiment mieux à faire avec cette histoire. Au final j'ai du mal à comprendre les si bonnes critiques sur Festen que j'ai trouvé bâclé sur de nombreux points et qui s'avère vraiment pas terrible.
    Fredo
    Fredo

    5 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2020
    Tout de suite ce film a quelquechose de différent , sûrement du a cette caméra qui nous place comme un acteur du film
    Ce film est dérangeant, il laisse une trace
    Ricco92
    Ricco92

    178 abonnés 2 087 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 octobre 2020
    Famille, je vous hais pourrait être le sous-titre de Festen : Fête de famille. En effet, Thomas Vinterberg donne ici un véritable coup de pied dans la fourmilière en dénonçant, à une époque où cela ne faisait pas encore beaucoup, l’hypocrisie entourant l’inceste (et le racisme) dans de nombreuses familles prétendument respectables. On y découvre la manière dont les membres de cette famille refusent de voir ce qui se passe réellement à l’intérieur de celle-ci et dénigrent les victimes ou les personnes sortant un peu de leur cadre spoiler: (le fiancé noir d’Hélène)
    . Vinterberg met en lumière ce qui se cache sous les faux-semblants.
    D’un point de vue formel, le réalisateur adopte les règles du Dogme95 même s’il ne les respecte pas totalement spoiler: (on y trouve un effet de ralenti, quelques caméras zénithales et un travelling depuis un de ces axes inexécutables à la main)
    . Le résultat est une œuvre à l’image volontairement laide (tournée en MiniDv) et mal cadrée. Le format 4/3 permet également de souligner le refus du grand spectacle, typique de ce courant cinématographique. Alors qu’on aurait pu penser que ces choix stylistiques auraient pu rebuter le spectateur, ils renforcent au contraire la puissance de son récit en donnant l’impression d’être pris sur le vif et que le spectateur se trouve face à un film familial qui aurait mal tourné. Le sentiment de réalisme, renforcé par un panel de comédiens absolument géniaux, est ainsi total.
    Premier film du Dogme95 (bien que sorti après Les Idiots en France), Festen : Fête de famille est donc une œuvre d’une très grande puissance transcendée par des choix stylistiques qui auraient pu être très risqués (on peut d’ailleurs noter qu’il est, avec Les Idiots, le seul parmi les 50 films de ce mouvement à avoir réellement fait parler de lui). Un chef-d’œuvre révélant ce que beaucoup préféreraient cacher.
    xxLaurent
    xxLaurent

    6 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2020
    Parfait, direct dans le ton mais pas larmoyant. Règlement de compte mondain. Le secret de famille et la difficulté à le soulever est ultra réaliste. Pour avoir connu la même histoire, ce film m'a fait un bien fou chaque fois que je l'ai vu.
    Fabien S.
    Fabien S.

    459 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 octobre 2020
    Un très bon film. Un petit bijou du cinéma scandinave et suédois. Un très bon scénario. De bons rebondissements.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    75 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2020
    Premier film labellisé « Dogme 95 », du nom du mouvement lancé au milieu des années 90 par Lars von Trier et Thomas Vinterberg, Festen prend la forme d’un jeu de massacre qui ne laisse aucun répit au spectateur, médusé par les secrets de famille qui vont être révélés au cours de ce sombre festin. Outrancier et foisonnant, ce long-métrage danois filmé caméra à l’épaule, de manière faussement amateur, est un pilonnage en règle de la bourgeoise, de son endogamie, de ses fausses politesses et de son hypocrisie constante. À la fois éprouvant et jouissif.
    Charlotte28
    Charlotte28

    93 abonnés 1 742 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2020
    Au-delà de son parti pris "esthétique" emblématique d'une certaine pensée cinématographique, la mise en scène déroute voire repousse à première vue mais se justifie ensuite à la fois par son aspect film de famille ainsi que par sa laideur brute qui symbolise parfaitement l'indignité morale de cette famille engluée dans l'hypocrisie et le mensonge. Ce portrait quasiment caricatural de l'aveuglement collectif fait pourtant surgir une violente vérité, difficile à assumer et donc à regarder; ainsi les excès, les humiliations, les harcèlements dépeints (à outrance?) forcent à ressentir la douleur extrême de ces personnages, notamment Christian incarné par un bouleversant Ulrich Thomsen. Eprouvant.
    Jérémie
    Jérémie

    130 abonnés 746 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 mai 2020
    Difficile d'être objectif sur ce film. Sur la forme, c'est vraiment laid. Une image moche, un son horrible, le tout (très mal) filmé sur un caméscope...
    Si on arrive à passer l'obstacle de la forme, sur le fond, l'histoire est poignante, puissante et bien ficelée.
    Cette histoire de famille particulière, où chacun des enfants fait face à ses propres démons, nous laisse perplexe, entre le malsain et la frustration.

    Ces personnages sont très bien travaillés et ça donne du concret, de l'empathie et nous donne envie de découvrir les lourds secrets qui s'y cachent. Mais la manière dont c'est filmé casse toute cette dynamique. Certains crieront au génie avec un choix artistique fort, moi ça m'a complètement détaché.

    Un film intéressant, pour son histoire dérangeante.
    Mia Wallace
    Mia Wallace

    11 abonnés 507 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 mars 2020
    Une découverte impressionnante.
    Voilà un film dont j'ai entendu parler récemment et qui a éveillé ma curiosité. Et bien je n'ai pas du tout été déçue, au contraire.
    Le scénario est prenant (Malgré la VF qui laisse à désirer), le réalisateur ne veut pas en faire trop, tout est bien dosé, les acteurs sont efficaces.
    La thématique est très bien abordée, agrémenté de scènes psychologiquement choquantes, ce film m'a beaucoup marqué.
    Avec une fin juste épatante, ce long-métrage est un film à voir pour les amateurs du genre!
    Clarraa
    Clarraa

    3 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 mars 2020
    Il ne faut pas le voir comme un film vieilli, mais le prendre tel qu'il est, avec la chartre du Dogme et dans son époque. La scène du discours est magistrale. Impossible de ne pas s'interroger sur nos propres réactions, à de multiples reprises. Les cris sont peut-être de trop, mais la folie est inévitable.
    Remi S.
    Remi S.

    13 abonnés 135 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 janvier 2020
    Festival de Cannes 1998, deux films danois imprégnés du Dogme 95 sont présentés en compétition officiel : *Les Idiots* de Lars von Trier avec cette épopée excentrique d'un groupe d'amis qui poussent à questionner l'acceptable et à sortir de notre zone de confort. Et enfin un film encore bien plus percutant, *Festen* de Thomas Vinterberg. Un tremblement de terre qui va toucher un père et sa famille richissime, dans une fête d’anniversaire brusquée par des révélations censés rester secrètes.

    Rien ne pourrait déranger cette grande retrouvaille familiale pour fêter les 60 ans de Helge. Au cœur d'un somptueux château, frères, sœurs, fils, cousins et amis sont conviés à ''perpétuer la tradition'' de la famille Klingenfeldt. Non pas que l'on tombent dans une secte, mais presque ! Invités au sein d'une classe sociale bien élevée, le racisme, la misogynie et l'alcool rythment ce grand repas où tout le monde ne jurent que par la figure paternel mythifiée de Helge. Nul ne le contredit et tous le respectent. Comme dans une sorte de société dictatoriale où les hauts placés ne peuvent remettre en cause le chef, à moins qu'une révolution éclate.

    C'est sur les épaules de Christian (Ulrich Thomsen), le fils aîné de Helge, que repose le pouvoir de tout détruire et de casser le mythe. Les souvenirs incestueux sous la domination de son père refont surface et l'incite à tout dévoiler au cours du repas. Sans compter sur le suicide mystérieux de sa sœur quelques mois plus tôt, qui s'approprie l’atmosphère dans une sorte d'ombre planante. Les secrets pourtant bien cachés, refont surface surement au mauvais moments pour père.
    Inévitablement, l'assemblée est choquée, perturbée et les ''sbires'' de Helge se voient dans l'obligation d'extrader Christian. La figure du père est attaquée, au cœur de cette fête absurde et fausse. Mais la révolution de ne peut être mise à mal et Christian, bientôt rejoint par sa sœur Hélène, se voit continuer le combat jusqu’à la chute du répugnant dictateur familiale. Personne ne peut quitter le château, et tous doivent assister à cette choquante dérogation et ce malaise palpable.

    Thomas Vinterberg, en tant que bon initiateur de ce mouvement en compagnie de Lars von Trier, s'affranchie des obligations du Dogme 95 dans une nécessité incroyable. Le grand angle omniprésent est comme témoin de l'absurdité de cette classe dominante, mais qui en vérité est incroyablement faible. Tout comme il l'a fait 14 ans plus tard avec *La Chasse*, Vinterberg filme la chute d'un homme entouré des regards incrédules et profondément gênés. La nature humaine face à l’impensable.
    Dans une volonté réaliste très intéressante et typique du Dogme, nous sommes conviés au sein de cette danse en carton, où le repas censé être festif et dans la bienveillance, va tomber dans un cauchemar de révélations pour le père. **La chute de la figure forte et indiscutable de la famille. La mise à mort d'un père.**
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