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    Twixt
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    312 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 avril 2012
    la meilleure raison d'aller voir le dernier film de coppola, ne serait-ce pas cette incroyable opportunité qui nous est offerte si généreusement et si humblement, d'une rencontre profondément émouvante avec nos démons et nos fantômes, notre mémoire et notre histoire ?
    je vous recommande une immersion dans ce film visuellement et fondamentalement bouleversant, le matin, au sortir des rêves qui ont peuplé votre nuit...
    les songes de l'écrivain (génial de retrouver val kilmer !) et les vôtres, intimement intriqués dans un poétique et quelque peu hallucinant voyage vers l'au-delà... avec, excusez du peu, beaudelaire et allan poe pour compagnons de route...
    bon voyage à tous ceux qui aiment à lorgner de l'autre côté du mur des apparences...
    valentino527
    valentino527

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 avril 2012
    Un film très beau, très bien réussi.
    Coppola a réussi à me transporter dans son film, j'ai eu l'impression d'être dans son film.
    Acteurs très bons qui ont bien réussi à donner beaucoup de charme.
    La réalisation est très belle, le passage de la couleur à l'effet de Sin City est juste génial.
    On retrouve bien l'univers de Coppola, j'ai passé un bon moment, j'adore!!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 avril 2012
    Superbe film, une vraie expérience, pour tout ceux qui aiment le cinéma, à ne manquer sous aucun prétexte. INOUBLIABLE
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 juillet 2014
    Superbe film surréaliste. un "petit" chef d'oeuvre. Val kilmer époustouflant, mais ce n'est pas plus un scoop que de dire de Coppola que c'est un excellent réalisateur, un auteur, un artiste.
    Akamaru
    Akamaru

    2 805 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 mars 2013
    Depuis quelques films,Francis Ford Coppola semble retomber en enfance,et se remettre à expérimenter les formes kafaïennes et oniriques qu'il affectionne tant. Mais son "Twixt" confine à l'abstraction. Image kitsch de spuermarché,références littéraires pataudes et plombantes,imagerie rassis de la vierge,du prêtre et du vampire et un Val Kilmer plus ridicule que jamais en écrivain bouffi et sans talent,sauf celui d'être un racontard. Le film est un immense foutoir,qui accuse de surcroît un rythme cahin-caha. Que dire de plus si ce n'est qu'il est consternant de voir FFC perdre son temps(il ne lui en reste plus tellement)et son talent dans ces âneries absconses et fermées à double tour.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    519 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 avril 2012
    Faut-il donc le répéter: le cinéma est le grand art populaire et comme le football il peut côtoyer le sublime ou sombrer dans la pire des médiocrités. Mais si au football cette médiocrité ne se cache jamais, au cinéma elle peut facilement se dissimuler derrières de belles photographies et quelques esbroufes à la Picasso en fin de vie. Heureusement le grand public ne s'y trompe jamais et si le snobisme du moment permet aux adeptes d'en propager le bruit de sortie, le temps qui passe remet les choses en place. Coppola peut se permettre de filmer ses cauchemars, qu'il prévienne alors et si certains aiment cela: ''why not?'' mais les imposer de cette manière au spectateur comblé du Parrain 1 ou de Dracula n'est pas respectable. Mélanger ainsi pèle mêle les rêves, la réalité, les fantasmes, les désirs, les regrets, les mythes sans qu'on ait la moindre chance de comprendre ou de s'attacher à toutes les marionnettes qui défilent, c'est vraiment très proche du mépris. En plus choisir Val Kilmer inexpressif et douloureux à regarder, Bruce Dern l'assassin de ''John Wayne'' des ''Cow-boys'' sans jamais le diriger, le tout cautionné par Edgar Poe sans sa permission et pour cause; trop c'est trop. Sept millions de dollars perdus alors que tant de jeunes réalisateurs qui ont tant à offrir ne peuvent même pas tourner un court métrage, je sors vraiment mécontent de mon petit cinéma de quartier.
    Cluny
    Cluny

    65 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 octobre 2012
    En reprenant la réalisation en 2006 avec "L'Homme sans âge" après un arrêt de 8 ans, Francis Ford Coppola s’imposa trois règles : il devait lui-même écrire le scénario ; le film devait nécessairement avoir un écho personnel - un aspect de lui-même ou de sa vie qu’il n’aurait pas compris - et devait être autofinancé afin d’en limiter le budget et de garder le contrôle absolu de sa liberté artistique. Plus encore que dans les deux premiers films de sa nouvelle carrière, ces trois conditions sont scrupuleusement respectées : le scénario est entièrement orginal, contrairement à "L'Homme sans âge" qui était adapté d'un roman de Micea Eliade ; le point nodal de l'histoire de "Twixt" est la culpabilité de Hall Baltimore qui n'a pas su empêcher l'accident de speed boat où a péri sa fille, exactement dans les mêmes conditions que celles de la mort de Gian Carlo Coppola en 1986 ; et enfin, le budget de 7 millions de dollars a permis un total contrôle du réalisateur sur tout le processus de création, et ça se voit.
    "Twixt" signifie entre deux, et c'est exactement de ça dont il s'agit. Tout le film se situe entre deux choses, l'une et son contraire : entre deux temporalités, entre deux niveaux de réalité, entre la beauté revendiquée et un kitsch tranquillement assumé, entre l'hyper-référence littéraire et l'exorcisme des fractures intimes, entre Meliès et 3D. Le film se présente sous la forme d'un labyrinthe où se perd très vite le héros, et avec lui le spectateur. Ouvert sur le ton du conte "Once upon a time..." par un narrateur qui n'est autre que Tom Waits, il nous montre d'abord la banalité légèrement inquiétante d'un petite bourgade américaine, où l'épicerie vend quelques livres et où le motel ressemble à celui de "Psychose" ; le shériff fabrique aussi des nichoirs à oiseaux et se pique de prétentions littéraires. L'écrivain forcément en panne d'inspiration, forcément sur le déclin et forcément porté sur la bouteille va se laisser entraîner dans une forme de somnambulisme, avec une opposition d'abord marquée entre ce qu'il vit (couleurs chaudes) et ce qu'il rêve (nuit américaine avec quelques taches de couleur comme les rumble fishs de "Rusty James").
    Il se trouve vite confronté à un double défi : démêler en quoi le passé, à savoir le massacre d'une dizaine d'enfants dans les années cinquante, explique le présent, c'est-à-dire la découverte du corps d'une jeune fille transpercé par un pieu, mais aussi parvenir à écrire une histoire. Dans cette quête, il va progressivement découvrir que la solution à ces deux difficultés se trouve autant dans sa propre histoire que dans les outils de la création qu'Edgar Poe en personne lui propose dans ses séquences rêvées. Coppola a raconté que le point de départ de son scénario est un rêve qu'il a fait à Istanbul en 2009, et qu'il a noté comme Fellini dessinait les siens. Ayant lu récemment les oeuvres complètes d'Edgar Poe, il ne s'étonna pas de le voir apparaître dans son rêve : "Je me suis demandé s’il y avait un point commun entre ma vie et celle de Poe. Manifestement nous étions tous deux hantés par un fantôme. J’ai rapidement compris que pour Poe il s’agissait de sa femme Virginia, disparue jeune, et je m’interrogeais : qui était donc le mien ?»
    Edgar Poe est donc présent sous les traits de Ben Chaplin, mais aussi par de nombnreux autres indices : le nom de Baltimore, qui est celui de la ville où vécut et mourut l'auteur des "Histoires extraordinaires", le nom du pasteur, Allan Floyd, le poème de Beaudelaire, Spleen, déclamé phonétiquement en français par Alden Erhenreich qui joue Flamingo, mais encore le prénom du spectre de la jeune fille jouée par Elle Fanning, Victoria, prénom de sa femme épousée à 13 ans et morte à 25, et qui prit dans son oeuvre les traits de Lenore, Annabel Lee ou Ligeia. Edgar Poe guide donc Hall Baltimore pour la construction narrative de son livre, mais nul besoin à Coppola de mentor pour son écriture filmique. Il assume là encore le twixt, la contradiction entre la simplicité ("J’ai décidé d’arrêter presque entièrement de faire des mouvements de caméra. Dans Twixt, elle ne bouge pratiquement pas, sauf pour cinq panoramiques. J’utilise une technique visuelle où la scène s’élabore à partir d’unités de construction filmique en partant du principe que les spectateurs ne s’intéressent pas particulièrement à la mise en scène") et la complexité, voire la surcharge, multipliant les effets comme ce ciel où on distingue le mouvement des étoiles, comme quand on le photographie avec un long temps de pose. Il y a d'ailleurs beaucoup de choses autour du temps, dont un des personnages dit qu'il s'écoule autrement : le clocher de l'église avec ses sept horloges, qui indiquent toutes une heure différente, la cohabitation d'Edgar Poe, des personnages du massacre de 1955 et de Hall Baltimore, ou l'Hotel abandonné qui revit comme l'Hôtel Overlook.
    Il est intéressant de noter le grand écart entre les avis des différents critiques, du "merveilleux état de grâce" des Cahiers à la "plaisanterie de carabin indigne du cinéaste" de l'Express, Télérama publiant bien sûr un pour (Jacques Morice) et un contre (Cécile Mury). Intéressant, et pas étonnant, car c'est le résultat de la démarche de Coppola, qui s'en contrefiche totalement de plaire, à la différence de tous les films de studios. C'est cette liberté absolue, perceptible à tout instant, qui donne toute sa valeur à "Twixt" et qui en justifie les excès et les boursouflures, offrant à ce film d'étudiant réalisé à 70 ans une place légitime dans la très belle filmographie du réalisateur aux six oscars et aux deux palmes d'or.
    http://www.critiquesclunysiennes.com/
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 013 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juillet 2012
    Drôle de sensation à la fin de la projection. Partagé entre l'échec cuisant d'un réalisateur en fin de carrière et le coup de génie d'un être décidément surprenant, se faire un avis n'a jamais été aussi tortueux. Bizarre cette sensation d’indifférence qui se dessine dès lors au sein de notre esprit.
     Kurosawa
    Kurosawa

    517 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 février 2017
    L'émotion qui traverse "Twixt" de bout en bout vient assurément du geste de Coppola, immense cinéaste connu pour ses fresques ambitieuses, qui réalise ici un "petit" film (dans son budget), dont le fond tragique est extrêmement confidentiel : la mort de son fils, Gian-Carlo, décédé en 1986 dans un accident de speedboat. La prouesse du film est d'aborder de front cet événement, rejoué dans une scène déchirante dans la dernière partie, en substituant au lien entre le cinéaste et son fils celui d'un écrivain raté à sa fille, mais de savoir dépasser la question du deuil par une drôlerie irrésistible et un ludisme incarné dans les multiples expérimentations formelles avec, entre autres, un superbe travail sur la distinction entre noir et blanc et couleur qui permet également celle entre le rêve et le réel. Sans se prendre au sérieux, l'air de rien, le film livre une magnifique méditation sur les affres de la création littéraire et un hommage à la littérature fantastique d'Edgar Allan Poe, nourri par les discussions entre ce dernier et Hall Baltimore (excellent Val Kilmer). Même s'il rate quelques scènes et qu'on aurait aimé voir certaines pistes plus élaborées (le personnage de Flamingo), le film réjouit par son audace et sa liberté, sa capacité à mêler comédie, conte macabre et thriller tout en gardant une cohérence d'ensemble. C'est aussi un modèle d'écriture dans la mesure où il n'essaye jamais de "faire récit" mais préfère avancer en ruptures et en nuances, jusqu'à une fin abrupte qui rend bien compte de ce qu'est "Twixt" : une oeuvre certes imparfaite, mais légère et surprenante, portée par ses acteurs, Val Kilmer bien sûr mais aussi le déroutant Bruce Dern et la jeune Elle Fanning, meilleure actrice de sa génération.
    Dawasta
    Dawasta

    45 abonnés 635 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 février 2014
    Francis Ford Coppola est capable du meilleur comme du pire. Et j'ai rarement vu pire que les images/cadrages de cette série B fauchée, en particulier ces horribles séquences en (faux) noir et blanc qui abusent des incrustations numériques comme Val Kilmer avec l'alcool. Du "Sin City au rabais". Ici un écrivain en manque d'inspiration se ballade dans le passé quand sonne minuit... Tiens, exactement comme dans "Minuit à Paris" sorti un an plus tôt... (Très mauvais)
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 mai 2013
    bien sure c'est loin d'être le meilleur Coppola mais j'ai adorer l’ambiance flippante de ce twixt, le scénario accrochent et la mise en scène. Pour moi c'est un très bon film d’épouvante (comme il y en a assé peu dans le monde) a voir même si vous ne supporter pas les films d’épouvantes.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    94 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2012
    Comment, mais comment fait-il ??? Même au royaume du film d'horreur kitsch, Coppola parvient à trouver la couronne du génie ! Si les défauts du film sont nombreux (il scinde l'écran en deux lors des conversations téléphoniques : vice suprême du Cinéma contemporain !!! Et les citations de Poe et de son frère Baudelaire sont magnifiques mais restent si superficiellement attachées au film qu'elles s'en décollent), s'ils sont nombreux donc, le génie est en effet incontestable. Coppola est arrivé à une maturité dans la mise en scène qu'il n'avait même pas dans Le Parrain (qui est pourtant, rappelons-le une fois encore, l’Everest du Cinéma). La séquence d'introduction est cousine de celles des films de Cronenberg (les plans fixes qui alternent avec des travellings latéraux, une agglomération déserte, seul le vent dans les arbres confirment la réalité). L'esthétique des scènes diurnes évoque aussi les frères Coen, dont Coppola est un admirateur. Les scènes nocturnes, quant à elle, d'un noir et blanc macabre, nous plonge dans un onirisme quasi-éveillé, plus révélateur que le jour et d'un grotesque au sens d'un Tim Burton. Car il y a, comme dans Tetro, une séparation entre le passé, que l'on traverse dans la nuit, et le présent attaché au jour. C'est comme si Coppola cherchait des références dans le présent pour revenir dans le passé, il cherche encore de nouvelles techniques, de nouvelles méthodes pour construire l'univers de ses films. C'est un cinéaste passionné et passionnant, et Twixt nous emmène dans cet univers de mystère et d'enchantement.
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    93 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 avril 2012
    Pour moi c'est une déception. La bande annonce m'avait intrigué mais le film n'est pas à la hauteur: scénario confus, clichés, manque d'énergie et final bâclé. Dommage car on sent que Coppola s'est pas mal investi dans ce projet, pour des raisons personnelles, et qu'il a souhaité réaliser un film libre, avec moins de contraintes qu'une grosse production. Une série B d'auteur. Il a choisi de mêler le rêve et la réalité, ainsi que les obsessions d'un écrivain (un sous-Stephen King) embrumé par l'alcool, ce qui brouille davantage les pistes. L'ambiance à la Twin Peaks, la rencontre avec Edgar Allan Poe, la beauté diaphane d'Elle Fanning et les expérimentations visuelles (même si Coppola a fait mieux) sauvent "Twixt" du ratage, mais pour un film à l'ambiance noire et gothique c'est un peu trop propre, trop lisse, sans doute à cause de l'abus d'effets numériques. Et ce n'est pas effrayant, et pas vraiment émouvant non plus. Contrairement aux barres chocolatés du presque même nom, "Twixt" m'a laissé sur ma faim.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 avril 2012
    Après l'Homme sans âge et Tetro, Francis Ford Coppola termine sa trilogie de films personnels avec Twixt. Caractérisé à tort de film de genre, Twixt est au contraire un film unique qui mélange tous les styles : thriller, fantastique, horreur, mélo-drame (de plus le film ne manque pas d'humour)... C'est un film très étonnant et boulversant, entre rêve et réalité, qui sert surtout de décor pour exprimer la culpabilité du réalisateur lors de la mort de son fils (qui s'est tué dans un accident de bâteau) notamment pendant une scène déchirante à la fin. Le film est de plus extrêmement esthétique grâce à ses plans magnifiques, son montage, et nous fait voyager pendant 1h30 avec sa sublime ambiance. Bref, un petit chef d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 avril 2012
    C'est certainement le film le plus étrange que j'ai jamais vu... Et pourtant je dirais que c'est un véritable chef d'œuvre à la Francis Coppola dans un registre dans lequel on l'attendait pas forcément...
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