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    Twixt
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    312 critiques spectateurs

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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 138 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 août 2012
    Oh ! Un film ! En cette année morose de 2012, j'en serais presque surpris. Et pour être honnête, c'est peu dire que je ne l'attendais pas venant de Coppola, un auteur dont la vieillesse était jusqu'alors pour moi synonyme d’égarements... Bah oui, c'est quand plus je n'étais même pas fan de ce que le maître produisait ces derniers temps : "L’homme sans âge" m'avait séduit pour l'idée mais totalement laissé sur le côté dans sa façon de s'éparpiller à droite à gauche en oubliant l'essentiel ; quant à "Tetro", j'ai tout simplement été assommé par la vacuité de la démarche, purement formaliste mais sans aucun fond. Mais au moins, dès à présent, ne pourrais-je jamais reprocher à Coppola d'être un jusqu’au-boutiste, car si je reste parfois totalement en dehors de ses trips, il m'arrive comme c'est le cas pour ce "Twixt" d'être en totale synchronisation avec la démarche du bonhomme et là – ouahou ! – quel pied ! Le pire, c’est qu'il était arrivé ces derniers mois de me demander si je venais d'une autre planète face à la forme que prenaient les dernières productions du moment. Or, face à "Twixt", tout est apparu si évident. Bah oui, quand on assume son univers de bout en bout ; qu'on y met de la délicatesse dans la réalisation ; quand on sait tirer parti des arts numériques pour offrir une œuvre équilibrée, et surtout quand on a quelque-chose à dire, eh bien on a un film qui n'ennuie pas une seconde. Du moins, me concernant, ce film ne m'a pas fait regarder un seul instant ma montre. Il était d'une telle densité ! Chaque scène se justifie, apporte son ingrédient qui enrichit l'œuvre. Jamais on ne perd de temps inutilement. Bref, la maîtrise du rythme est parfaite. Même si Coppola brasse du grand classique, son exceptionnel talent pour la narration filmique et sa grande sensibilité d'artiste font que cet univers m'est apparu totalement unique, et qu'à chaque instant je voulais en découvrir davantage. Ainsi, de simplement curieux lors de la première demi-heure, j'en suis devenu totalement subjugué pour le final. L'écran de fin était-il à peine apparu que je criais « encore ! » Franchement, vieillir comme ça pour un artiste, c'est beau. Burton devrait prendre des leçons en terme de construction d'atmosphère et de renouvellement des thèmes. De même, Scorsese pourrait aussi s'inspirer d'autant de pureté et de simplicité pour un auteur qui a pourtant déjà tout fait et tout connu. Et pour tous les autres, qu'ils voient "Twixt" et qu'ils comprennent enfin ce que c'est de marier délicatement les opposés, de jouer d'ironie, ou bien encore d'assimiler pleinement les nouvelles technologies au service de sa propre expression. Alors – c'est sûr – il ne plaira pas à tous ce "Twixt" ; il risque même fort de diviser la population en deux catégories distinctes sans intermédiaire : ceux qui adorent et ceux qui détestent. Mais franchement on s’en fout, du moins moi je m’en fous royalement. Je préfère de loin voir trois films à la Coppola où un seul me transcende pendant que les deux autres me passent au travers plutôt que d'avoir à me coltiner que ces productions monotones qui remplissent actuellement les salles. En somme, heureusement que des artistes sont encore présents sur cette Terre. En d'autres termes : « Putain ! Merci Francis d’être encore vivant ! »
    shmifmuf
    shmifmuf

    155 abonnés 1 761 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 avril 2013
    Ce film d'épouvante aux forts relents autobiographiques est à tour de rôle intimiste et flamboyant.
    Les frères Coen ont connu la consécration cannoise avec "Barton Fink", film obscur et génial sur le processus de création.
    Francis Ford Coppola dans le même registre nous offre "Twixt" et nous montre ainsi qu'un grand réalisateur n'est jamais à l'abri d'engendrer une pépite, même tardivement.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 088 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mars 2015
    Depuis son retour derrière la caméra en 2007, Coppola affiche une liberté totale par rapport aux studios avec lesquels il aura bataillé tout au long de ses meilleures années créatives. A plus de 70 ans c’est désormais à une introspection que se livre le réalisateur à travers ses films. Comme toujours chez Coppola l'italien d'origine, c’est la famille qui sert de guide à la création artistique. Il va ici très loin dans l'exposition de ses blessures intimes, évoquant de manière explicite dans une scène onirique en présence de la figure tutélaire d'Edgar Allan Poe, la mort de son fils Gian-Carlo en 1986 dans un accident de speed boat. Par Val Kilmer interposé il semble se repentir de sa trop grande implication à l'époque dans son travail qui l'a certainement empêché d’apporter la présence affective nécessaire à son fils aîné. Cette douleur pressentie dès l'entame du film à travers les rapports de Hall Baltimore (allusion à la ville ou Poe à longtemps vécu et a trouvé la mort en 1849) avec sa femme, met plus des deux tiers du film pour se révéler. En convoquant Edgar Allan Poe auprès de l'écrivain de seconde zone qu'est Hall Baltimore, Coppola se confronte aux affres de la création et à l'énorme don de soi qu'elle exige. Baltimore est en panne d'inspiration et Edgar Allan Poe lui montre par l'exemple que c'est en allant puiser dans la grande douleur de sa vie (sa femme Virginia morte à 25 ans) qu'il a dressé le portrait de ses héroïnes célèbres (Ligeia, Lenore) et écrit son poème le plus reconnu (The Raven). Coppola qui selon ses propres dires a failli devenir fou sur le tournage d' "Apocalypse Now" connaît bien les conséquences néfastes d'une implication extrême. Il intègre ses réflexions à un univers fantastique balisé par les pérégrinations oniriques d’un Hall Baltimore cornaqué par le shérif du village (Bruce Dern démoniaque) qui entend profiter de la présence inespérée de l’écrivain en mal d’inspiration pour que celui-ci lui serve de marchepied vers la reconnaissance publique de l’acte insensé qu’il vient de commettre. Le réalisateur qui filme magnifiquement (en numérique) les rêves de Baltimore, parsème son film de références à ses travaux passés comme « Outsiders », « Rusty James » ou « Dracula ». C’est sûr, les partis pris radicaux de Coppola et l’aspect un peu déstructuré de son récit ont dû en rebuter plus d’un y compris parmi ses plus fidèles admirateurs qui n'ont sans doute pas compris depuis quelques années les chemins de traverse empruntés par l’ancien enfant chéri d’Hollywood. Mais qui peut vraiment reprocher à un homme de 70 ans de s’octroyer une liberté totale quitte à livrer des films imparfaits aux moyens forcément limités, conséquence consubstantielle désormais à cette liberté recherchée et retrouvée ? « Twixt » film quelquefois un peu déroutant voire pompeux à certains moments réserve quelques très bonnes surprises comme la renaissance d’un Val Kilmer que l’on avait pas vu depuis longtemps à pareil fête ou la voix-off si particulière d’un Tom Waits parfait pour donner en introduction le ton mystérieux utile à Coppola pour emporter notre adhésion à une suite un peu chaotique qui aboutira à une fin brutale qui nous arrive en pleine face comme si après avoir bien travaillé Coppola nous plantait là pour aller se boire une bonne bouteille issue des vignes qu’il cultive amoureusement depuis plus de trente ans.
    conrad7893
    conrad7893

    258 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 janvier 2013
    j'attendai mieux en ayant lu le sujet
    je me suis un peu perdu comme le personnage principal
    entre les moments de rêves et de réalité
    l'histoire est séduisante mais il manque un je ne sais quoi
    B-Lyndon
    B-Lyndon

    68 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2012
    Il est définitivement très beau de voir Monsieur Francis Ford Coppola, 73 ans, derrière lui la trilogie sans doute la plus emblématique que le cinéma a fait et une pléiade d'autres monuments, faire ce si grand petit film ci, revenir à ses premiers amours perdus le temps d'un film drôle et étrange, qui ne se prend jamais au sérieux, sur ce qui s'est envolé à jamais. Coppola le peut, et le fait : sans soussous ou presque, il fait de son Twixt ce qui s'appelle une merveille, et s'autorise tout : grotesque, ridicule, premier, second, sixième degrés, décrochages, ruptures de style, de ton, couleurs vives qui explosent, changement d'univers en une dizaine de secondes, d'intrigues et de propos. Twixt ne pourrait être que le délire d'un vieux gâteux à qui le plaisir manque, si la plus belle des questions d'un artiste ne venait s'y poser la, tout près : cette question de la beauté tragique, de la tragédie de la beauté, de ces rêves inquiétants qui scrutent tapis dans l'ombre la silhouette des artistes que la réalité bloque, cette question si belle et si étrangement posée, cette question que n'a pas finit et ne finira jamais de se poursuivre, de films en films, d'esprits en esprits, de poètes en poètes, de fantômes en fantômes. Twixt, œuvre imparfaite, celle d'un père en deuil doublé de l'artiste qui a peur, à tout d'un objet de cinéma qui ne plaira pas à tout le monde, c'est de là que sort tout sa beauté, son désespoir, son inquiétude polie.
    ffred
    ffred

    1 490 abonnés 3 966 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 avril 2012
    Contre toute attente donc, j'ai adoré. Coppola nous offre là toute la maestria et la magie de sa mise en scène. Le scénario, bien plus complexe qu'il n'y paraît, nous emmène aux confins de la réalité, du fantastique, du rêve et du fantasme. Mêlant pêle-mêle polar, histoires de fantômes, de sorcières, de vampires et drame familial, celui d'un homme rongé par la culpabilité et l'alcool. Perdu au milieu de nulle part, ce dernier va croiser toute une galerie de personnages aussi étranges et effrayants qu'attachants. Tour à tour, on pense à Stephen King, David Lynch ou même Tim Burton. Tout cela en ayant tout de même une identité propre et une ambiance bien particulière, emprunt d'une belle nostalgie. Plusieurs thèmes sont abordés de façon plus ludique et distrayante que morbide et glauque. Cela part un peu dans tous les sens, mais ce n'est vraiment pas un problème...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-twixt-103235856.html
    Terreurvision
    Terreurvision

    185 abonnés 505 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 août 2012
    Œuvre singulière, codée, éthérée, barrée et poétique, le dernier Coppola a le pouvoir hypnotique d'emporter une partie du public dans ses délires, au risque d'en laisser une autre à quai. Nous on était dans le train ! Notre critique complète sur le site Terreurvision !
    BMWC
    BMWC

    74 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juin 2012
    La nostalgie de Coppola est autant douloureuse qu'artistiquement salvatrice. "Twixt" en devient un chef-d'oeuvre mélancolique sur la création.
    belo28
    belo28

    62 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 avril 2012
    Francis Ford Coppola revient en grande forme avec ce petit film plein d'envie qui rappelle le début de sa carrière chez Roger Corman et l'économie des moyens! Un trip visuel accompagné par une voix off glaçante qui donne une forte impression de lente agonie. Une psychologie pour Coppola mais aussi un cauchemar perpétuel pour les spectateurs! Jouant de toutes les forces de sa filmographie (le temps, la création, la famille...) Coppola irrigue littéralement son dernier film en la personne de Val Kilmer qui vit ici peut être son second souffle. Ellen Fanning continue, quand à elle de prouver qu'elle est l'enfant star de cette décennie avec Chloé Moretz ! Un Bruce Dern qui fait froid dans le dos et un scénario entortiller, complexe et surtout qui s'axe autour de l'oeuvre d'Edgar Allan Poe (sobrement interprété par Ben Chaplin). Bref, un grand moment de cinéma indépendant qui prouve enfin que le rêve du Nouvel Hollywood pouvait arriver à termes!
    romano31
    romano31

    243 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2012
    Twixt marque le retour de Francis Ford Coppola au fantastique aprés son excellentissime Dracula. Et autant le dire de suite, ce retour est tout bonnement réussi. Twixt est un film sombre où l'on alterne habilement entre rêve et réalité. Le film est porté par un super Val Kilmer et une magnifique Elle Fanning. L'histoire est subtilement écrite et la réalisation de Coppola est superbe, en particulier la partie des rêves où il n'y a que quelques teintes de couleur pour sublimer ce monde sombre et froid qui sent la mort à plein nez. Il y a encore pleins d'autres choses à découvrir dans ce superbe film mais je vous laisse les découvrir par vous même. Twixt est un film à part qui vaut le détour, vraiment, et qui est d'une beauté rare. Un petit bijou.
    landofshit0
    landofshit0

    247 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 septembre 2012
    Coppola est un cinéaste a l'agonie,réalisant un film a l'image,la lumiere,au scénario,et aux cadrages de série b.Et quant aux effets spéciaux ils sont aussi mauvais que ceux présent dans les clips des pays de l'est.Cette production ressemble a ce que l'on peut trouver dans les bacs des hypermarchés a 2€.Ça n'a aucun intérêt,ni artistique ni scénaristique.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    22 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2012
    Il y a quelque chose d'injuste dans l'industrie mondiale du cinéma. Sous prétexte qu'un cinéaste ne souhaite plus faire des monuments qui ont bâti petit à petit sa renommée, on décide d'oublier la place qu'a ce cinéaste dans l'histoire du cinéma. Francis Ford Coppola fut un titan, et il restera toujours un titan, en déplaise à ceux qui aimeraient le voir pondre un Parrain 4. On a permis à Martin Scorsese de s'amuser avec son Hugo Cabret, à Steven Spielberg avec ses Aventures de Tintin. Pourquoi ne pourrait-on pas laisser Coppola s'amuser avec Twixt, un film qui, à l'instar de prédécesseur Tetro, entretient un lien assez important avec la vie de son créateur. Car en plus d'être le fruit d'un rêve de Coppola, ce dernier partage le même fantôme que le personnage principal de l'intrigue. À savoir, le deuil d'un enfant décédé lors d'un accident de hors-bord. Ainsi, comme Tetro, Twixt est une des œuvres les plus personnelles du grand Coppola. Sans se prendre réellement au sérieux (en témoignent les nombreuses blagues de potache, pleines de dérision et souvent très drôles), le long-métrage s'apparenterait à un film de vampires et même, peut-être, un hommage aux séries B horrifiques qui sont nombreuses dans la filmographie du maître. Dans une ville assez morbide, un « Stephen King au rabais » devient sujet de rêves pour le moins étranges qui se révèleront par la suite être une véritable source d'inspiration pour un éventuel roman qui serait alors co-écrit avec le shérif du village, sorte de clown au tempérament plus ou moins patient. L'écrivain, interprété par un Val Kilmer aux frontières de l'obésité, part donc dans les sentiers sombres de la bourgade dans le but de trouver une réponse à cette énigme. Aidé d'Edgar Allan Poe (rien que ça !), l'homme va peu à peu faire le lien entre le meurtre des douze enfants et son propre passé, puis sera contraint d'affronter ses démons intérieurs afin de trouver une bullet proof à son roman. C'est ainsi que le spectateur se rend compte qu'il a à faire à un scénario bien plus complexe qu'il n'y paraît, propulsé dans les méandres d'un subconscient tourmenté. Depuis Tetro, il semblerait que Coppola soit en quête d'une perfection esthétique qu'il n'a de cesse de parfaire au fil de séquences plus sublimes les unes que les autres. Aux scènes n&b au filtre bleuté succèdent les images hautes en couleurs qui font ainsi le lien entre le monde des rêves et la réalité, jusqu'à un mélange final qui laisse réfléchir aux différentes interprétations que l'on(...) La critique complète est disponible sur : http://alex-torrance.over-blog.com/article-twixt-103343231.html
    ER  9395
    ER 9395

    72 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 mars 2013
    Un exercice de style aussi surprenant qu'intriguant de la part de Coppola , des bonnes idées de scénario
    mais la confusion générale nous plonge dans un profond ennui .
    keating
    keating

    49 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 avril 2012
    Avec "Twixt", Francis Ford Coppola continue sa nouvelle carrière entreprise depuis "l'homme sans age" : des films indépendants, à petit budget, plus simple et sans doute plus personnels. Le réalisateur se fait plaisir, et m'a fait plaisir aussi. Il nous offre ici une sorte de conte gothique original, à la fois drôle et émouvant, tout en proposant une mise en scène assez expérimentale. Le fantastique s'insère petit à petit dans l'histoire jusqu'à brouiller les frontières entre rêve et réalité. Le film voit alors défiler une fantasmagorie originale, revisitant des figures telles que le vampire ou le fantôme. Le tout sur fond de noir et blanc numérique très travaillé, ponctué de petites taches de couleur rouge (ce qui pourrait être un rappel de "Rusty James", même si j'ai surtout repensé à "Sin City" de Rodriguez). Il réussit en tout cas à créer une ambiance unique, et de nombreuses images fascinantes.
    Mais le plus fort du film ne se trouve pas là, selon moi. En parallèle à cette fantasmagorie expérimentale, Coppola crée un personnage d'écrivain qui va être influencé par cette ambiance onirique. Ce qui permet une mise en abyme fascinante, une réflexion sur l'acte de création. Un questionnement sur le rapport entre créateur et création, ou la création comme révélateur des fantômes qui hantent le créateur. Idée magnifiquement illustrée par la rencontre avec Edgar Poe, jusqu'à la révélation finale bouleversante. "Twixt" offre donc à la fois de la forme et du fond, de l'humour et de la gravité. Comme le dirait le personnage de l'éditeur, ce film, c'est du béton armé!
    cinono1
    cinono1

    253 abonnés 1 981 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 avril 2012
    Twixt a tout du "grand film malade" nom qu'on aime à donner à ces films bancals, traversée de moments mémorables et de maladresses, et éminements personnels. Twixt imprime la rétine par la beauté de ses images et marque l'esprit par la douleur qui émane de certaines séquences et les symboles convoqués (nuit, forêt, errance, innocence, satanisme, enfance, sang...),. Démarrant comme une série B dans une petite bourgade étrange à l'ambiance Lynchienne, l'histoire suit un écrivain dans la résolution d'un crime horrible, enquête qui va réveiller dans l'esprit de l'écrivain le trauma de la mort de sa fille, d'ou une interaction entre les rêves et la réalités qui débouchera sur une vérité enfouie. Bien que parfois nébuleux comme "une brume au dessus d'un lac", Coppola exprime par la force des images un drame personnel et n'a pas fin de nous étonner et nous interpeller, ce qui est, après tout, la qualité premiere d'une oeuvre d'Art. Marquant.
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