Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
JardinZen
12 abonnés
22 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 18 mai 2013
Choquant, touchant, pathétique, magnifique !
Résumé : Un prêteur sur gages est assassiné, plusieurs personnes sont suspectées mais l'affaire reste irrésolue et est finalement classée. 14 ans plus tard, une enquête du Détective Jo Min-woo sur autre meurtre fait finalement rouvrir l'enquête et découvrir les secrets de Yo-han et de Jia qui étaient de jeunes adolescents au moment du premier homicide...
Issu d'un roman japonais écrit par Keigo Higashino, un thriller psychologique mêlé à une romance, le titre anglais de ce film coréen est "White Night" ou encore "Into The White Night", son titre coréen est 백야행 : 하얀 어둠 속을 걷다 (Baekyahaeng), sa 1ère diffusion date de 2009.
Il est très dommage que les fiches d'allociné soient si souvent restreintes en informations lorsqu'il n'y a pas eu de diffusion en France ! Aucun résumé, nom d'acteur, pas même le nom du réalisateur ! Pourtant il s'agit là d'un magnifique film de Shin-woo Park. (Si ce film est un jour repris en occident sa fiche sera peut-être alors complétée à ce moment là).
Comme souvent dans le ciné sud-coréen, ce film n'est pas à mettre en tous les yeux, personnes sensibles s'abstenir. Ce film contient des scènes choquantes, sans qu'aucune scène violente ne soit montrée gratuitement.
L'histoire, qui se passe sur 15 années d'enquête policière, en est une romance puissante, une puissante histoire d'amour et de dépendance affective. Les personnages vont du sordide au plus touchant. Sur cette base, l'on constate dès les premières scènes que le thème principal en est la pédophilie, ce film traite des conséquences désastreuses, des ravages que les traumatismes entraînent chez la victime et son entourage proche lorsque aucune thérapie n'est entreprise... Insensibilité, pulsions agressives, dépendance, manipulation etc... tout un ensemble de systèmes de protections psychiques. Et concernant la psychologie des traumatismes, les sud-coréens sont parmi les champions.
La photographie est superbe, Shin-woo Park sait vraiment faire ressortir la beauté dans le sordide. De plus l'on apprends à comprendre les personnages en les découvrant et à les aimer de plus en plus au fil de cette histoire tellement pathétique.