Avis : Ouija - Page 6

plein de cliché.... encore et encore... trop de jump scare mal placé... bref on passe pourtant l'idée était bonne.

"Ouija" regroupe tout ce qu'il ne faut pas faire, ou plutôt il regroupe tous les trucs du film d'horreur. Une vraie collection de clichés et de poncifs, sorte d'exemple parfait du manque d'audace et d'originalité tant le cahier des charges est suivi à la lettre. On comprend vite que le scénario est une succession de JumpScare qu'on voit venir à chaque fois. Un film d'horreur pas si mauvais, mais ça aurait pu largement attendre un direct-to DVD, au mieux pour un soir sans projet au pire pour être oublié.

Parfois il faut peut-être arrêter de prendre les spectateurs pour des imbéciles. « Ouija », énième remake à cinq millions de dollars, est réalisé par Stiles White, qui a eu ses plus grands succès en tant que coordinateur de production (ou celui qui s’assure à ce que l’argent monte bien jusqu’à la banque budgétaire du film), qui parvient à filmer l’actrice principale en train de rire dans une scène qui serait censée contenir une tension palpable, avant qu’elle ne sorte du cadre et entre dans le hors-champ. Alors s’ensuit une « aventure » complètement loufoque, aussi drôle qu’épouvantable, qui provoque le rire plutôt que d’effrayer. Mais est-ce possible de se rater à ce point? White prouve bien que oui, avec sa manière de mettre en scène une suite de plans qui se concentreraient normalement dans le domaine de l’horreur, mais avec une caméra qui tremble et sursaute tellement qu’on n’y voit finalement pas grand chose, avec un enchaînement de « l’action » en aucun cas fluide. Mince, tout ça pour donner un rendu rapide des visages des interprètes ou des figurants transformés en « monstres » (qui n’est en fait qu’un bon effet de maquillage, version bouche cousue, qui sera réutilisé plus tard, car des membres de l’équipe technique n’avaient sûrement plus d’idées (voire de moyens) pour faire trembler d’effroi les spectateurs), mais au final ça n’apporte rien, sauf peut-être une certaine nostalgie du « The Blair Witch Project », avec sa caméra embarquée qui fiche une vraie tension dans l’aventure. Et ne parlons pas de ce casting, avec ces interprètes qui semblent avoir été trouvés dans un casting sauvage, en pleine rue, et qui semblent ne rien trouver d’important ou d'intéressant dans ce tournage. Et ils ont plutôt raison, vu le niveau de médiocrité qu’on atteint qu’en quelques minutes à peine après que le film ait débuté. Seule Lin Shaye donne une véritable gravité à son rôle, même si elle sur-joue un peu trop dès que l'on voit la fin pointer le bout de son nez. Mais comment ne pas faire le contraire dès qu’on voit avec aussi peu de sérieux le réalisateur met en scène son projet? Et bien-sûr, on a aussi droit à une quantité de situations très drôles, qui ne devaient au début pas l’être, comme ce petit copain de Sarah Morris (alias Ana Coto) : soeur maintenant devenue typique des films d’épouvante américains à petit budget, puis des comédies, avec cet air désabusé complètement sur-joué et habillée en « gothique » digne des pires comédies musicales des années 70. Ce même petit copain qui s’enfuit en trombe comme pour dire : « désolé nous n’avions plus assez de budget pour payer un honnête acteur, donc on a dû teinter une vitre pour éviter que le spectateur se rende compte que c’est un technicien, voire le réalisateur, qui conduit sa propre voiture ». Même chose pour le père des deux soeurs Morris (la Laine interprétée par une Olivia Cooke en chute libre) qui s’enfuirait presque lui-aussi de sa propre maison alors que la meilleure amie de cette dernière s’est suicidée dans la journée. Enfin on sent tellement que ce n’est pas travaillé, tant que pour le scénario avec ses incohérences que presque pour tout le côté technique (heureusement, pour les prises de son, ça reste correct), alors le spectateur finit par y perdre tout intérêt et tombe vite dans la lassitude car certains effets, voire certaines scènes, se répètent encore et toujours. On ne peut pas tomber plus bas, car sinon on entre dans ce qu’est et représente la série Z : le nanar. Donc les catacombes, ces mêmes catacombes qui ont au moins le mérite de faire rire. Même si c’est par imprudence, cela reste à souligner.

Comme Annabelle, l’année dernière, Ouija est un très mauvais film d’horreur qui n’a rien pour lui sauf la photographie. C’est chiant, mal joué, pas flippant pour un sou et inintéressant au bout du compte. Vaut mieux passer à autre chose en attendant que Blumhouse Productions sorte une nouvelle perle ou ressortir Sinister de la bibliothèque. Ça, mes enfants, c’est un film pour faire hurler les midinettes (et pas qu’elles).

Encore un film horrifique qui surfe sur la vague du moment. Malheureusement et le film est bourré d'événements vus et revus, un fantôme ressemblant vaguement aux personnages maléfiques japonais comme dans the grudge, the ring et bien d'autres (la fille au cheveux long), et toujours ce groupe d'ados à qui il va arriver des misères.
Bref dans le genre on a fait beaucoup et on a fait surtout beaucoup mieux.

Ce film, bien qu'il soit un remake plus actuel d'une précédente version, est mauvais. D'abord parce qu'il ne fait pas peur au regard du scénario plus que prévisible et de la mollesse de l'intrigue, ensuite, parce que les personnages ne sont pas de bons acteurs mise à part la jeune fille qui joue le rôle central spoiler: ET qui invite ses amis à jouer avec une planche de Ouija.
Cependant, ce film a des mérites qu'il est utile de souligner : si le paranormal existe, il est inutile d'essayer d'entrer en contact avec des personnes y étant au regard de la dangerosité régnante. J'espère que ce film empêchera quelques petits malins de reproduire l'expérience du film.

J'ai lu que ce film allait avoir une site. Dieu soit loué ! Ils veulent nous faire une nouvelle saga Scream ? Aussi piètre soit-elle.

Côté horreur, ce film n'égalera jamais The Conjuring, Annabelle ou même encore Insidious.

A voir pour comprendre de quoi je parle. A voir une fois et puis c'est tout.

Très bof, rien de surprenant , du réchauffé, des personnages sans personnalité

« Esprit es-tu là avec nous, envoie nous un signe ! » [...] Solliciter l'esprit d'une adolescente tragiquement dècèdèe, ce n'ètait pas vraiment une bonne idèe. "Ouija" (2014) cherche visiblement à redorer le paranormal et le huis-clos terrifiant! Encore eût-il fallu pour que l'on y croit, que le contenu de la planche de spiritisme soit plus percutant que ce bavard et très conventionnel film d'èpouvante qui grince à chaque recoin! Allez on rallume la lumière car non seulement "Ouija" ne fait pas peur mais en plus on ne vibre jamais avec les protagonistes! Aucun rythme, aucun frisson, aucun effet, aucune originalitè! On n'a l'impression d'avoir vu ce genre de film une bonne dizaine de fois! Dommage pour Olivia Cooke...et Lin Shaye, la grande spècialiste du film horrifique! Prèquelle oblige avec "Ouija : Origin of Evil", sorti en 2016, qui est curieusement mieux que l'original...

Un film qui utilise les grosses ficelles du genre et n'a pas peur du ridicule. Certes, on sursaute de temps en temps, mais certaines scènes sont vraiment ridicules tant elles sont caricaturales.

En multipliant les productions modestes facilement rentables, Blumhouse n’est pas toujours très regardant sur la qualité de films réalisés à la chaîne. "Ouija" a toutes les tares et tous les symptômes du système de production de Jason Blum : personnages génériques, aucune originalité dans l’écriture, peu d’idées de mises en scène.

Film d horreur autour d esprit es tu la ? On est parti pour frissonner avec une pendue dès les premières minutes .
On retrouve les portes qui claquent , les ombres derrière, les visions succinctes.
C est entre le film d esprit comme Insidious et un Slasher movie type Scream mais sans vraiment choisir son parti.
Ce n'est pas formidable mais ça sera regarde avec un sentiment de déjà vu une centaine de fois .

C'est difficile de réaliser un film sur ce sujet, souvent le spectateur s'attend à quoi il en est, les phénomènes sont obligatoires. Les jeunes gens rentre dans le scénario modestement, enfin l'irréalisme dépasse la fiction, un jeu de rôle difficile et forcément obligatoire, mais la tache et la peine, ils s'en sortent bien.

Encore un film d'épouvante qui ne sait pas comment faire peur et qui n'a même pas compris son sujet… Considérant la "table de Ouija" comme un "jeu" (personne ne fait ça au 21è siècle, tout le monde sait ce que c'est et sûrement pas un jeu), le film reprend plus ou moins le principe de "Destination Finale" ou "The Ring" comme si tous ceux qui ont utilisé la table de Ouija devenaient sujets à une malédiction et à des événements paranormaux. C'est rempli de jump scares à deux balles, on attend désespérément de voir le démon se manifester. C'est inintéressant, le niveau 0 de l'épouvante, mal interprété, mal mis en scène, mal scénarisé. Oui-jamais plus on ne m'y reprendra.

On retrouve le même duo de scénaristes à l'origine du premier "Boogeyman" ou du plus récent "Possédée" et pour la première fois l'un des deux, Stiles White passe derrière la caméra pour mettre en avant cette célèbre planche qu'est le "Ouija". J'ai trouvé le film regardable sans plus, car trop gentil et surtout un peu trop "formaté" cinéma, je veux dire, on retrouve toujours les mêmes personnages sans grand charisme et qui apparemment n'ont pas de parents qui s'inquiètent... L'histoire qui est un peu longue à se lancer est pas mal bien qu'il n'y a aucune surprise le problème vient surtout du traitement et de la mise en scène car déjà le film ne fait absolument pas peur, il n'y a aucun travail à ce niveau-là, le réalisateur ne s'est pas foulé il n'y a ni tension ni ambiance pas même l'ombre d'un jump-scare mais pire le film tombe parfois même dans le ridicule surtout quand on voit la gueule de certains protagonistes. Je mets quand même la moyenne parce que je ne me suis jamais ennuyé, mais en tant que film d'horreur, ce "Ouija" est loin d'être une réussite.

La planche Ouija commercialisée pour la première fois aux Etats-Unis en 1890 par le businessman Elijah Bond est depuis peu via la société Hasbro, l'objet d'une franchise qui tente de surfer sur le retour en force du spiritisme sur les écrans. "Sinister" de Scott Derrickson en 2012 avait lancé le mouvement, suivi par "Conjuring : les dossiers Warren" de James Wan en 2013. C'est Stills White, un spécialiste des effets spéciaux ("Entretien avec un vampire", "The Lost World: Jurassic Park"), scénariste à ses heures qui s'essaye pour la première fois à la réalisation. Le scénario certes un peu mécanique mais aussi diablement efficace a été écrit par Stills White aidé de sa femme Juliet Snowden dans l'optique de restituer l'atmosphère des films cultes des années 1980 et 1990 où la période de l'adolescence constituait le ferment du genre horrifique. Chacun le sait, il ne fait pas bon réveiller les esprits et désobéir aux consignes. C'est ce que va apprendre à ses dépends la jeune Debbie après avoir joué seule avec sa planche Ouija, faisant remonter à la surface les esprits tourmentés des anciens locataires qui hantent encore la maison de ses parents. Ses camarades de classe vont tout faire pour comprendre cette mort inexpliquée et à leur tour attirer sur eux la malédiction. Tout ceci est très formaté avec des personnages répondant à des stérotypes déjà vus mille fois, mais réalisé avec un sérieux qui prend, grâce à la réalisation de Stills White, un délicieux parfum vintage. Les spectateurs contrairement aux critiques ont salué l'effort, le film au modeste budget rapportant vingt fois sa mise. Une préquelle "Ouija : les origines" (Mike Flanagan en 2016) a aussitôt été diligentée par la société de production de Michael Bay. Gageons que le filon s'épuisera vite si l'exploitation se prolonge au-delà du raisonnable.