Avis : Amour - Page 6

Après avoir vu le film, je suis allé lire les critiques, histoire d'avoir une explication sur la palme d'or d'Amour et devinez quoi ? Amour est un chef d'oeuvre parce que c'est Michael Haneke qui réalise, les journalistes sont vraiment sans surpris (pas tous quand même). Ainsi j'ai toujours pas compris pourquoi ce film a 4,4 de moyenne sur Allociné. D'abord, le film raconte quoi d’intéressant? A part que être amoureux, c'est être égoïste ouha quelle trouvaille! Franchement j'espère que Michael Haneke se sert du cinéma pour raconter autre chose mais je me doute qu'il y d'autres choses mais si on considère un spectateur lambda, je vois pas ce qu'il y a à apprécier pour lui faire crier au chef d'oeuvre. Le film est dénué d'émotion, c'est froid et clinique avec une mise en scène qui se la joue subtile genre la vieille femme qui joue du piano et puis le mari qui stop le chaîne Hifi, la musique s'arrête et pas de contre champ, mon Dieu que c'est subtil (ironie) nan c'est pas subtil, faut juste être attentif à la lourdeur de la réalisation aucun talent nécessaire, juste de l'attention,mais pardonnez-moi, c'est vrai que Haneke est derrière la caméra alors je m'incline. Et puis, ces dialogues, j'avais l'impression que les acteurs, aussi talentueux soient-il, se donnaient la réplique tour à tour sans pour autant raconter une histoire en attendant sagement leur tour pour parler. Bon, je descends le film depuis quelques lignes mais je cible surtout l'opinion collective des journalistes car je n'ai pas détesté Amour, c'est un film très soigné mais qui manque de vie ( et qu'on ne dise pas que c'est normale car cela parle de la mort hein ).

Jean-Louis Trintignant et Emmanuel Riva (avec une mention spéciale que je ne voudrais pas rendre injuste, mais sincère à Emmanuelle Riva) sont absolument prodigieux.
Le sujet est à la fois d'une cruauté et d'une banalité terrible : la maladie, ce prélude à la mort chez certains d'entre nous et à coup sûr passé un certain âge.
On pourra peut-être trouver la mise en scène froide, tout comme les relations - pudiques - entre les deux aimants, mais l'esthétique d'Haneke n'est pas celle d'un Fellini... et si on accepte de se laisser porter par les timbres de voix du couple Riva / Trintignant, on touche à une forme de justesse douloureuse et lumineuse d'un adieu où le rénoncement n'est pas uniquement celui à la vie (c'est à dire à une forme de temps terrestre), mais à toutes les émotions qui sont la nature même de notre humanité comme un ultime sacrifice d'une condition qui a le malheur de se connaître mortelle.

Les deux derniers films de Michael Haneke ont été deux Palmes d’Or à Cannes. Coup de chance ou réel talent ? Si personne n’avait réellement discuté la victoire du Ruban blanc il y a trois ans, quelques voix se sont élevées contre Amour, pas du côté de la presse mais de celui des spectateurs - jugé trop lent par certains, sans fond par d’autres - oui ce sont ces mêmes spectateurs qui avaient qualifié Cosmopolis de navet sans fond. Mais passons au léchage de cul de Monsieur Haneke qui, il faut l’avouer, mérite dans mon cœur sa Palme d’Or.
Je dois dire que j’avais un peu peur de m’embêter - j’avais du mal il y a encore une année avec les films d’auteurs, et j’ai toujours cette petite angoisse de me retrouver devant deux heures de rien où tu regardes ta montre toutes les cinq minutes, finissant par perdre le fil , avec ces plans fixes de dix minutes. Mais Amour n’est rien de tout ça, car même si le film d’Haneke est clairement un film d’auteur - et bien plus personnel qu’on ne pourrait le croire, l’auteurisme du film se limite au fait qu’il ne soit pas adapté à n’importe quel public (pour savoir auquel il n’est pas approprié, allez sur un site spécialisé et regardez les critiques les plus négatives (à l’orthographe et à l’argumentation vous comprendrez vite pourquoi ces personnes n’ont pas aimé - bon je suis méchant).
L’interprétation fantastique des deux acteurs principaux (Trintignant et Riva) aide beaucoup au film - notamment dans la deuxième heure. Le film sonne toujours vrai, et si on est un peu distant de tout ça au début, on finit par être embarqué et la fin est insoutenable. Si il manque ce petit truc qui aurait fait d’Amour un chef d’œuvre, ce n’est pas grand-chose puisque le nouveau Haneke se révèle prenant, touchant et dérangeant, proposant une leçon de vie décapante.
Si Haneke ne réalise là non plus pas son meilleur film, il est à noter que Amour est à classer parmi ses plus grandes réussites - comme à son habitude, rien n’est jamais gnian-gnian sur un sujet qui l’aurait permis, tout est dans la durée de scènes qui s’étirent jusqu’à déranger. Si tout ça est moins figuratif que dans Funny Games, c’est néanmoins très présent, et le final, tout en style, clôt le tout de façon splendide.
Alors il est clair que beaucoup vont se faire chier devant Amour - ce qui n’entreront pas dans le film, ou ne s’y intéresseront pas. Car il est clair qu’on ne vas pas voir la Palme d’Or 2012 pour se détendre. Le tout est une ode littérale à la vie, et bien plus que ça - vous vous surprendrez à rester jusqu’à la fin du générique muet tellement ce que vous venez de voir vous torture. Imparfait dans le fond, mais Magnifique sur la forme. Incroyable.

Il semble à la fois surprenant et évident que la dernière création d'Haneke produise des émotion contradictoires: entre répulsion et compassion, la beauté cinématographique ne peut absolument pas laisser indifférente.

Les critiques cinémas de piwi: Amour http://piwithekiwi.blogspot.com/2012/10/amour.html?spref=tw

La deuxième palme d'or de Michael Haneke est un grand numéro d'acteurs. Ce retour au premier plan dans un film important de deux figures du cinéma, l'un qui aime se faire rare (Trintignant) et l'autre active mais discrète (Riva), est une oeuvre poignante et sombre qu' Haneke dirige en semblant s'effacer pour laisser un maximum de place à ses comédiens.
La performance humaine de ce couple de cinéma mérite d'être saluée, mais le film en lui même ne peut échapper à l'impitoyable comparaison avec l'autre récompense suprême cannoise du cinéaste autrichien.
"Le ruban blanc" est une palme d'or indiscutable et une une fable glaçante et essentielle sur le mal, son origine et sa propagation dans nos sociétés humaines.
La palme d'or pour "Amour" est plus discutable, même si c'est un très bon film et ressemble plus à un hommage (trop) appuyé à deux doyens du septième art.

Ah la palme d or.
Ca y est je l ai vu, je l ai vu dans l avion, mais je l ai vu quand meme.
Un joli film.
Pleins de trendresse.
Et finalement c est ca l amour.
Je m attendais a mieux quand meme.

Je voulais en avoir le cœur net es que ce film mérite toute ces récompense ?
Et bien ma fois je peux dire que oui en tout cas pour les acteurs puisqu’ils sont impressionnant !!
Ce film est assez dure je trouve, j’ai été peut être pas choqué mais cela ma déranger, c’est très bien réalisé et mis en scène.
Les acteurs sont incroyable Emmanuel Riva est bluffante passer de l’état du début et aller jusqu'à la fin elle est méconnaissable !
Trintignant est quant à lui aussi impressionnant dans ce rôle c’était la première fois que je le voyais dans un film et bien bravo à lui !
Pour leurs âges en moyenne 80 ans c’est bluffant !
Certes ce n’ai pas très joyeux comme film mais il reste en tête quand même cela fait trois jours que je l’ai vu et bien je ne m’en suis toujours pas remis !
Il est assez long et mou mais en même temps c’est ce genre de film on si attend.
Donc les bonnes raisons d’aller voir ce film sont :
- Pour les acteurs qui sont impressionnant
- Pour l’histoire qui est simple mais peu vu au cinéma
- Pour la claque que mais ce film
Bien sûr cela ne reste que mon avis à vous de faire le vôtre en allant dans les salles obscures…
Ma note : 15/20
Impression globale : 16/20
Histoire/scénario : 12/20
Acteurs : 20/20

Une grosse merde ce haneke

Meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur scénario original, meilleur acteur, meilleur actrice... Vendredi dernier, le film "Amour" a remporté les 5 César les plus prestigieux. Pourtant, le grand absent de la soirée n'était autre que... Michael Haneke, son réalisateur. Cette absence, loin d'être passée inaperçue, en agace aujourd'hui plus d'un.

"Haneke doit tout à la France et il préfère les Etats-Unis", tempête un des soutiens financiers du réalisateur autrichien dans Le Point. Car il était présent deux jours plus tard à Los Angeles pour les Oscars. Le prétexte de la cérémonie américaine tient d'autant moins que d'autres, comme Emmanuelle Riva, 86 ans, ont accepté d'assister aux deux événements. Cette absence agace d'autant plus qu'aux Oscars, Haneke était présent sous la bannière autrichienne alors que son film "Amour" a été financé à hauteur de 950.000 euros par Canal+ et 1,2 million d'euros par France 3 (droits de diffusion et production cumulés).

Une semaine après la cérémonie, l'excuse de Michael Haneke selon laquelle il se devait d'être à Madrid pour les derniers préparatifs de la mise en scène de l'opéra "Cosi Fan Tutte", ne convainc donc toujours pas. Beau joueur, le président de l'Académie des César, Alain Terzian, estime dans Le Figaro que les raisons de cette absence sont "tout à fait louables", il déplore simplement que celui-ci ait "raté un week-end extraordinaire".

puremedia. com

Film qui rend mal à l'aise même si c'est magnifiquement bien joué , l'histoire reste très simple , on a dut mal à comprendre pourquoi ce film a prit un tel engouement au festival de Cannes

Deux Palmes d’or en trois ans, c’est peu dire que Michael Haneke a ses entrées privées au Festival de Cannes et qu’il est un ultra-privilégié dans la sphère cinématographique. Beaucoup loue la haute qualité artistique de son cinéma et Amour ne veut pas échapper à la règle.

La suite est par là : http://critiqueconnection.wordpress.com/2012/11/09/amour/

Mickael Haneke, au sommet de son art, filme dans ce huis clos, une histoire d'une humanité bouleversante, porté par un duo d'acteurs aussi rare à l'écran qu'éblouissants.
Une formidable leçon de vie à retenir !

Grand battage médiatique, des distinctions de toutes parts. Voilà qui force le respect. On se délecte de l'introduction, le concert, ces deux vieilles charentaises entre lesquelles on se demande ce que l'enfant en commun vient faire (Isabelle Huppert). L'idée de charger son partenaire en rejetant tout relais, qu'il s'use de son plein gré surtout, jette un premier froid. L'indéfectible tandem à hommages réguliers a de curieuses façons de concevoir l'amour humain... Tout à fait dans le fatalisme actuel, saccage des services publics, la santé incluse, les populations prennent en charge leurs maux, l'approche de la mort à distance du business. Comme la respectabilité commande de laver son linge sale en famille, on traite "le négatif" en vase clos. De là à congédier l'aide extérieure avec perte et fracas... Ils ont pourtant les moyens, ces deux bourgeois pétris d'habitudes, de se payer des auxiliaires de vie (qui ne sont pas tous ou toutes des brutes ou des souillons !). Que la dame s'oublie au lever n'est pas le plus grave non plus dans l'histoire. Les défaillances du corps qui se déglingue sont compensées par des tours de fauteuil roulant, humour bienvenu... C'est quand la parole devient grognement, avec cette démonstration très appuyée qui donne envie de dire au mari, "fais-toi aider mon vieux quoi qu'elle t'ait dit, ménage tes forces" qu'on commence à comprendre le côté "collet monté" de ce couple... Trop imprégnée de "la chanson des vieux amants" de Brel le long de leur cheminement très touchant du départ, les voir se combattre comme deux ados, c'est un peu trop... On espère que le rescapé se reprend afin que l'Autre Rive soit libératrice et pour lui et pour elle... Vains dieux, si après toute une vie côte-à-côte c'est cela l'amour !... J'y vois plutôt l'austérité obsessionnelle de Haneke, son image de la famille-bastion dont nul n'a le double de clé. Malgré la performance d'acteurs, ce ménage qui semble traverser sa première épreuve existentielle m'a fait penser aux pires séquences du "Septième Continent". Sur la fin de vie nous disposons heureusement de deux films récents aussi réalistes mais avec une philosophie autrement plus partageable :"Quelques heures de printemps" et "Le sens de l'âge", certes moins tapageurs !

Un Haneke de plus en plus glacial avec cette excellente palme d’or, bonnes interprétations accompagnés d’images splendides malgré le manque d’effets spéciaux. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 4/5

Je m'attendai a un film déprimant mais non cette fin de vie est très bien relatée,la femme malade joue vraiment bien.