Avis sur Past Perfect

Dylan Cooper est un flic intransigeant qui ne tolère ni la corruption, ni le crime. Mais il va découvrir qu’il y a encore plus impitoyable que lui lorsqu’il tombe nez à nez sur 3 flics surgis de nulle part et doté d’un arsenal ultra sophistiqué. Ces derniers viennent du futur, ils ont été envoyés de l’an 2025 jusqu’en 1996 pour nettoyer la vermine et la racaille des rues de Los Angeles et ainsi, éviter qu’ils ne nuisent dans le futur.

A la réalisation, on retrouve Jonathan Heap, son nom ne vous dit rien et c’est bien normal, sa filmographie n’a à ce jour aucun film notable. Past Perfect (1996) est une production Nu Image, ceux qui connaissent la société de production savent pertinemment de quoi il en retourne, à savoir un DTV low-cost, torché sans once de talent. Celui-ci pompe d’ailleurs allègrement sur divers éléments, aussi bien Minority Report, l’œuvre de Philip K. Dick que sur des films aussi divers et variés tels que Le Guignolo (1980) de Georges Lautner (la séquence où le héros se retrouve hélitreuillé en caleçon), Terminator (1984) de James Cameron ou encore Tetsuo (1989) de Shin'ya Tsukamoto (avec le personnage de Zoe).

Un condensé de nullité qui, contre toute attente, se laisse regarder dans trop de déplaisir mais qui s’oubliera aussi tôt. Des explosions à tout va, des gun fight où les munitions semblent être illimité, des effets spéciaux (très) cheap, l’absence de chef op’, des chorégraphies de combats réalisés par des amateurs, un doublage VF catastrophique (surtout pour le personnage asiatique), mais heureusement, le film nous réserve quelques pépites qui nous permettent de supporter ces 90 minutes, à savoir une séquence d’hélitreuillage avec Eric Roberts en caleçon et les innombrables apparitions de la perche son dans diverses scènes du film (c’est à croire qu’ils avaient vraiment de la merde dans les yeux pour ne pas l’avoir vu passer dans le champ tellement elle est imposante).

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