Avis : Hitchcock - Page 10

Je ne savait pas que madame Hitchcock avait une telle influence sur son mari.
J'ai adoré , Mr hopkins et l' élégante h. Mirren sont fabuleux.

Le scénario concerne qu'une petite période de la vie du maitre, il laisse une part importante au rôle joué par sa femme et reste plutôt subjectif. Malgré une contruction un peu fragmentaire le film se regarde agréablement et on ne voit pas le temps passé.
Coté acteurs Helen Mirren tire son aiguille du jeu face à un Anthony Hopkins dans le ton mais assez handicapé par un maquillage qui fige son expression.

Tôt ou tard une figure aussi emblématique qu’Alfred Hichcock allait inévitablement avoir droit à son propre biopic mais le plus étonnant dans ce projet, pourtant délicat, est de voir qu’il est mené par un réalisateur aussi peu expérimenté. En effet Sacha Gervasi avait montré un certain talent en suivant la tentative de comeback d’un groupe de hard-rock dans son documentaire "Anvil !", mais réussir à filmer un tel génie du cinéma est une autre affaire. Le résultat final s’avère intéressant mais il est loin de transcender son sujet. Quoi qu’il en soit "Hitchcock" revient sur la période la plus mouvementée du maître du suspense alors qu’il montre une détermination bornée à faire admettre son très controversé nouveau projet : l’adaptation du roman "Psychose". Dans cet acharnement il failli tout perdre, son argent, sa réputation et même sa femme. Sous les couches de maquillages et de prothèses on distingue Anthony Hopkins à qui il ne reste plus qu’à mimer les expressions et la voix de son modèle, bien que fidèle cette interprétation en demi-teinte déçoit de la part de l’acteur. Helen Mirren, en revanche, a su insuffler énormément de force dans son personnage. S’il est passionnant de découvrir la manière de travailler de ce grand réalisateur, "Hitchcock" ne réussit malheureusement pas à transporter le spectateur au travers le méandre des obsessions de l’homme.

Première constatation : on a vu bien mieux comme biopic. Seconde constations : on a vu bien pire comme film. Mais il faut se rendre à l'évidence, ce film est vraiment très moyen et a de quoi décevoir. L'histoire traite un des plus grands mythes du cinéma, le réalisateur Alfred Hitchcock, lors du tournage de son meilleur film diront certains. Le film veut nous dévoiler la face cachée du réal, et quand bien même on apprendrait des choses, l'intérêt est franchement minime. Il s'agirait plus d'un biopic sur la femme de Hitchcock, car elle est mise on ne peut plus en avant. Ou alors est-ce la prestation d'Helen Mirren qui éclipse totalement son ego, le pourtant très grand Anthony Hopkins, ainsi que le reste du casting. Une histoire peut-être un peu trop sobre pour un biopic qui se voulait croustillant. On notera cependant un humour et une écriture très hitchcockienne par moment. J'ai déjà tout dit sur le casting : Helen Mirren est incroyable et Anthony Hopkins, s'il est très mimique de l'original, a déjà fait beaucoup mieux dans sa carrière. Quant au reste du casting...on va pas dire qu'ils sont catastrophiques, ce serait mentir. Mais disons qu'ils sont très transparents devant les deux ténors qui mènent ce film (preuve que Hopkins n'est pas aussi mauvais que ça). La mise en scène est comme le film : trop sobre, même si elle propose certains plans intéressants et que certaines séquences sont des très beaux clin d'oeil à l'oeuvre de Hitchcock. La musique est sympa sans plus, mais là aussi trop sobre. Seuls les décors sont vraiment au rendez-vous, nous plongeant parfaitement dans les studios d'Hollywood des années 50-60. Bref, un film trop sobre et trop lisse pour traiter "du plus grand réalisateur de tous les temps".

Un film et un rôle fait pour Anthony Hopkins !
C'est impressionnant tant il crève l'écran, au point qu'on oublie presque tout le reste, tous les petits détails qui manquent de précision, de suspense, de tension, la musique, les décors..
On se laisserait bien surprendre par cette version de l'histoire du célèbre Hitchcock, sans vraiment s'interroger sur la réalité de la chose.
Le jeu des acteurs est complet, on apprécie.

Traiter juste la période d'écriture et de réalisation de Psycho n'est pas suffisant, surtout quand on peut faire un biopic sur un des plus grand réalisateur américain.. Du coup on est déçu, déçu aussi par Hopkins qui en fait trop et qui est insupportable avec ses mimiques, et la lumière très "telefilm" ne m'a pas particulièrement plus. Et .. on voit à peine Scarlett Johansson ce qui est très dommage. Biopic trop survendu et au final bien plat.

C'est un véritable plaisir de voir cette partie de vie du célèbre Alfred Hitchcock. On découvre un homme qui, en réalité, était beaucoup plus faible que l'on ne le pensait. Le portrait dépeint du "Maître du Suspense" dans ce biopic est, néanmoins, quelque peu négatif. On découvre un réalisateur en manque d'inspiration qui a besoin d'histoires vraies pour imaginer ses films et, encore plus, de sa femme sans qui, comme il l'affirme, ne serait pas cet Alfred Hitchcock. Sensible, forcené, rustre et créatif, voici le portrait de ce cinéaste hors paire qui a réussi à développer le Cinéma et à ajouter de l'originalité au sein du septième art. La prestation d'Anthony Hopkins est excellente et que dire de celle de Helen Mirren qui joue la sublime femme du réalisateur. Un film à voir absolument.

Film pas mal mais pas non plus exceptionnel.
Autant que je trouve les acteurs bons voir très bons pour les acteurs principaux, autant je trouve que le film manque de vie. Trop de passages lents cassent le rythme du film ce qui est dommage au final.
Mais bon à voir au moins une fois.

Bon, que les choses soient claires : avec moi, on ne peut pas s'attaquer impunément à Sir Alfred Hitchcock, moi dont le livre le plus ancien de la bibliothèque est le Hitchcok/Truffaut avec la couverture en toile noire, et qui possède en DVD 40 des 53 films du maître du suspense. Certes, la présence au générique d'Anthony Hopkins dans le rôle de Hitch et d'Helen Mirren dans celui d'Alma Reville, deux acteurs britanniques de surcroît, pouvait me tranquilliser, ainsi que celle de Scarlett Johansson (vous le savez, c'est toujours un bonus pour moi !) et de Jessica Biel (qui avait déjà marché sur les traces de Sir Alfred avec " Un mariage de rêve"). Il ne s'agit pas d'un biopic à proprement parler, puisque le film ne prétend pas retracer la carrière du réalisateur de "L'Ombre d'un doute", mais plutôt un portrait de la relation d'Hitchcok et de sa femme et scénariste, Alma Reville Hitchcock, autour de la réalisation de "Psychose". En ce sens, on est plus près de " The Queen" (tiens, déjà Helen Mirren) ou du "Discours d'un Roi" que de " La Môme" ou de " Walk the Line".

Sacha Gervasi a adapté la non-fiction novel de Stephen Rebello, "Alfred Hitchcok and the making of Psycho", et il a choisi de centrer l'histoire autour de la crise que connaissait le couple alors que le scénariste Whitfield Cook emmenait Alma dans sa garçonnière au bord de l'océan pour écrire le script d'"Un taxi pour Dubrovnik". Fil rouge de la narration ponctué par la tirade d'Alma qui envoie à la face de son mari toute son ingratitude devant sa fidélité sans faille depuis plus de trente ans, cette relation permet aussi de mettre en lumière le rôle qu'Alma a joué dans l'oeuvre d'Hitchcock, illustré ici par le conseil de tuer la star au bout d'une demi-heure de film, et par son rôle dans l'adjonction des violons de Bernard Herrmann pour la scène de la douche.

L'autre angle d'attaque est l'écho que l'histoire d'Ed Gein a trouvé chez Hitchcock, confronté lui aussi dans son enfance à une mère tyrannique. Le premier plan du film nous montre justement l'épisode où Ed Gein tue son frère : un lent traveling avant sur les deux hommes qui éteignent un feu d'herbes, puis la caméra se déplace pour cadrer le frère qui agonit Ed de reproches, interrompu par la pelle qui surgit du bord cadre gauche pour le frapper mortellement à la tête ; la caméra pivote, alors qu'on entend la Marche funèbre pour une marionnette, de Gounod, le fameux thème de la série TV "Alfred Hitchcock présente", et on découvre Hitchcok lui-même qui s'adresse à la caméra, une tasse de thé à la main.

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Souvent qualifié de "plus grand réalisateur de l'histoire du cinéma", Alfred Hitchcock méritait bien son petit biopic sur grand écran. Adapté du roman "The Making of Psycho" de Stephen Rebello, ce long-métrage se concentre sur la conception de l'un des derniers chefs-d'oeuvres du maître du suspens ainsi que sur l'intimité de ce-dernier.
Projet hollywoodien dont la production germa plus rapidement que le haricot magique de Jack, "Hitchcock" se montre finalement intéressant et bien ficelé même si son style na rien de très percutant.
L'histoire démarre à la sortie de "La Mort aux trousses" à un moment où le metteur en scène britannique cherche une nouveau défit artistique qui lui permettrait de retrouver l'excitation des premiers jours. Se tournant beaucoup sur la relation qu'entretenait Hitchcock avec sa femme, le script du film nous permet aussi de mieux cerner la personnalité si démarquée de cet obsédé du meurtre.
On y retrouve donc une trame principale doublée de plusieurs petites scènes anecdotiques qui ont leur importance et qui donnent un visage des plus complet au personnage campé par Hopkins.
Car sous ses kilos de prothèses et de maquillages se cache l'ex Hannibal Lecter dont le talent s'exprime encore une fois à merveille dans la peau d'un homme physiquement à l'opposé de ses courbes. A l'aise dans son rôle et extrêmement convainquant, Anthony Hopkins épate son public et offre tout le loisir au spectateur d'entrer dans le monde à part qu'était celui d'Alfred Hitchcock. A ses côtés on découvre une Hellen Mirren impressionnante dont la profondeur du rôle n'a rien à envier à celle de son partenaire. Formant un duo complexe mais pas indéchiffrable, les deux comédiens éclairent la caméra de leur expérience avec un savoir-faire et une complémentarité très plaisante.
Au rang des seconds rôles on retrouve une multitude de noms célèbres qui, malgré un certain délaissement, participent à créer un contexte vivant et dynamique autour des studios d'Hollywood. Parmi eux on notera l'excellente prestation de Scarlett Johansson dont le charme ressort aussi bien dans des tenues d'époques que dans le plus simple appareil, ou encore l'incroyable ressemblance constatée entre James d'Arcy et son personnage Anthony Perkins.
Possédant ainsi une flopée de qualités sur son plateau, Sacha Gervasi pose sa caméra et démarre le tournage dans une atmosphère convivialle à laquelle il manque peut-être une petite part d'originalité. En dépit de ce "classicisme" apparent, "Hithcock" offre son lot de scènes brillantes qui illustreront à merveille les faiblesses enfouies de son icône. Parlant de sa relation conjugale mais aussi de son complexe le reliant à son obsession des blondes tout en commentant son génie artistique dans la plus grande simplicité, ce biopic vous instruira et comblera les lacunes historiques dont souffrent toujours davantage les jeunes générations.

Ni déplaisant, ni fantastique, ce biopic sur le maître du suspens consacré au tournage de "psychose" se laisse regardé mais au fond on apprend pas grand chose de ce qu'on savait déjà... Le point fortest d'en apprendre d'avantage sur sa femme, véritable moteur dans la réussite de hitchcock. On retiendra la prestation des comédiens.

Helen Mirren est parfaite, Anthony Hopkins n'est pas mauvais, l'ensemble est une comédie romantique agréable parsemée d'anecdotes de tournage.

Biographie des plus intéressante sur le maître du suspense, « Psychose » fut un de ses chef-d’œuvre, l’histoire est scolaire, snob, Anthony Hopkins dans le rôle physique est étrange.

On connaît l'intérêt tout relatif des making-of accompagnant parfois les films et sensés en montrer la conception. Et bien "Hitchcock" ne vaut même pas le pire des making-of de toute l'histoire du making-of. D'une médiocrité abyssale, Sacha Gervasi accumule les anecdotes connues et autres raccourcis psychologisant jusqu'à la nausée. La personnalité pourtant fascinante d'Alfred Hitchcock est réduite à des clichés et le talentueux Anthony Hopkins n'y peut rien, noyé qu'il est sous ses prothèses. Gervasi fait la preuve de son manque de talent par une réalisation digne d'un téléfilm, une direction d'acteurs pitoyable (alors qu'il a des pointures dans son casting) et surtout par les scènes oniriques nanardesques ou apparaît Ed Gein, le véritable psychopathe qui inspira le rôle de Norman Bates. Sans parler du minable happy-end qui clôt le film. On ne retient de se "Hitchcock" que le mérite d'avoir rendu à Alma Reville la place qui lui revient de droit, elle qui fut si longtemps oubliée malgré son importance primordiale dans la carrière du maître du suspense, dont elle fut l'épouse et la principale collaboratrice tout-au-long de sa carrière. Notons également la seule bonne idée de mise en scène : celle ou, à la première de "Psycho" et alors qu'il se trouve dans les coulisses au moment ou se déroule la célèbre scène de la douche, Hitchcock se mue en chef d'orchestre dirigeant les cris poussés par le public et qui, pour le coup, résume parfaitement le côté manipulateur à la fois d'Hitchcock lui-même et de son cinéma. Mais toujours est-il que se film aurait pu s'appeler « Hitchcock pour les nuls ». Mais alors vraiment pour les très nuls, ceux qui n'ont jamais vu un film d'Hitchcock de leur vie parce qu'ici Gervasi nous apprend seulement que Hitch fantasmait sur ses actrices blondes et avait une fascination morbide pour la violence. Comme si on ne le savait pas déjà...

Un biopic sur une période de la vie ( durant la projet psychose ) d'Alfred Hitchcock assez réussi . Le film nous apprend des choses sur le réalisateur et son projet de film difficile alors que celui ci sera l'un de ses plus grands succès . Anthony Hopkins est méconnaissable et impeccable dans le rôle du maître du suspens . Les parallèles avec le tueur Gein apporte une ambiance plaisante au film . Pas le plus grand biopic de l'histoire mais assez intéressant pour qu'on puisse passer un très bon moment devant .