Derniers Avis : Gianni et les femmes - Page 3

Gianni est un retraité d'environ soixante-ans qui rend plusieurs services : Il sort le chien de sa voisine , s'occupe très attentivement de sa femme , et il est totalement dépendant de sa mère. Il se rend compte de sa vie monotone et ce redécouvre un faible pour les jeunes femmes. Alfonso son vieil ami est là pour redémarrer le vieux moteur comme il est dit dans le film. Les personnages sont attachants , la mère qui joue au poker et qui embête son fils seulement pour remettre la télé en marche , Gianni qui est trop gentil et qui n'arrive pas à dire non par peur de blesser. Certaines scènes font sourire comme par exemple celle du Viagra ou dans le bar. Une comédie italienne fort sympathique et rafraîchissante.

Prendre comme sujet "vieillir" et en faire une comédie me paraissait être une bonne idée. Il s'avère que le personnage est niais, pathétique et au final, le film s'avère être un vrai navet. J'ai été très surprise d'entendre des spectateurs rires... Je ne dois pas avoir d'humour (j'avoue ne pas aimer les films "dits" comiques, j'ai voulu tenter).

Pas drôle, à tous les coins de la vie, de se sentir dépassé, rejeté, largué : dans la séduction, dans la famille, au boulot, et globalement dans le quotidien ordinaire. Avec en prime une vieille mère dépensière et envahissante au possible. Derrière cette comédie légère, à voir impérativement en version originale parce que l'accent et le ton italiens y apportent une touche majeure, la critique douce-amère d'une société occidentale jeuniste et en perte de repères. Aiuto Mamma !

A mon avis, vaut mieux avoir plus de 60 ans pour apprécier cette comédie à l'italienne. La chronique est amusante mais Gianni ne m'a pas convaincue. Le trait est bien lourd et le portrait du soixantenaire date carrément.

Gianni a la soixantaine bien tassée. Il est à la retraite, n'a jamais vraiment réussi dans la vie et ne remplit pas les canons du mâle séducteur italien. Il se laisse même bouffer par les femmes de sa vie : sa mère tyrannique, son épouse active et absente, sa fille au fort caractère. En ressent-il de la tristesse ou de l'amertume ? Peut-être un peu.

Quand son ami avocat lui explique qu'à son âge tout le monde a une maîtresse, et qu'il se met en tête de rompre son train-train quotidien pour en trouver une ... les ennuis commencent.

Gianni di Grogorio se met en scène dans la suite de son film précédent, Le déjeuner du 15 août, qui avait marqué ses débuts de réalisateur à 59 ans ! Il campe son personnage d'homme en prise au temps qui passe et à la dégradation de sa propre image avec une décontraction distante et un peu anxieuse, qui en fait une sorte de Woody Allen italien.

Mais si l'américain est obsédé par le sexe, Gianni semble mener sa recherche un peu à contre-coeur, et s'il est attiré par quelque chose, c'est probablement plus par l'amour, ou tout au moins par le fait de "ne plus être transparent", comme il le dit dans la belle scène du bar.

Le film, malgré son ton touchant et ses anecdotes assez bien amenées, ne parvient pourtant pas à nous entraîner totalement, semblant suspendu au bord de la réussite, contemplant ce qu'il aurait pu être si les gags éclataient vraiment, si le rythme était un poil plus assuré, les clichés un peu moins convenus. Il fait partie de ces films qu'on aurait aimé aimer, et dont on a du mal à dire du mal. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/

Après "Le déjeuner du 15 août", toujours pas de pétillante "comédie à l'italienne" pour Gianni Di Gregorio", auteur, metteur en scène et principal acteur de ce "Gianni et les femmes". "Gianni", maintenant jeune sexagénaire, toujours bonne pâte, mais marié et père d'une grande fille étudiante encombrée d'un fiancé parasite, et avec un "Alfonso" cette fois-ci avocat et meilleur ami, est malmené par les femmes de son entourage, au premier rang desquelles sa nonagénaire de génitrice, dame hors d'âge et totalement indigne, et fantasme sur les autres. Cela donne 1 h 30 de variations socialo-mélancoliques où Gianni apparaît comme une sorte de Woody Allen romain édulcoré, et sans l'humour caustique du Newyorkais. C'est plus enlevé que le premier "Gianni", et l'on arrive même à y rire - mais cela manque encore de fond et de ton, et la fin est plutôt bâclée.

Un véritable coup de coeur, en même temps qu'un bol d'air frais ! Je n'avais pas vu le premier film mettant en scène ce personnage, mais je n'ai eu aucun mal à rentrer dans celui-là ! Il s'agit d'un bon exemple de cinéma italien tendre et simple, dont l'esprit peut faire penser à du Jean Becker, mais en moins télévisuel ! Le personnage de Gianni est véritablement attachant dans sa maladresse ! En effet, il est tellement gentil que l'ensemble de son entourage en profite et qu'il passe à côté de la vie ! A la retraite, il commence à se sentir vieux lorsqu'il essaie de se remettre à chercher des relations avec les femmes ! On suit jusqu'au bout avec beaucoup de sympathie, et sans jamais se moquer, cet homme qui tente de rester jeune dans l'esprit alors qu'il est terriblement seul ! L'acteur-réalisateur Gianni Di Gregorio est vraiment proche du spectateur, tant il nous paraît réel ! L'écriture est subtile, et les dialogues sonnent particulièrement justes ! Il s'agit d'un petit bonheur de cinéma arrivé à l'improviste, qui fait vraiment du bien, malgré la tristesse du fond ! A voir absolument, car malgré son apparente simplicité, il s'agit en vérité d'un film très profond et touchant !

Déjà il faut le voir en VO, sinon on ne peut s'encrer dans l'univers de Gianni. Ce compagnon que nous suivons pendant 1h30 rend ce film agréable. Les italiennes sont (évidemment) jolie. 1 pour la scène finale^^

Après Le déjeuner du 15 août, Gianni Di Gregorio reprend son personnage fétiche, qu'il interprète toujours lui-même, avec toute la suavité requise. Gianni et les femmes, donc, ou plutôt Gianni esclave de ses femmes : épouse, fille, mère, amies ..., ce fringant sexagénaire est de la pâte dont on fait les nouilles, tellement sa volonté semble réduite à néant face à leurs exigences. Une comédie italienne proclame l'affiche du film ! Oui et non. Oui, pour le ton doux amer, non pour l'absence de rythme et la paresse éhontée du film, qui colle bien, remarquez, à celle de son personnage central. Sympathique, le Gianni, et un peu tête à claques, lui dont la dernière fois où il a dit non doit remonter aux années 70. Si mou, qu'à côté de lui, Woody Allen ressemble à un épileptique. Si suite il y a, il est à craindre que ce soit Gianni à l'hospice. Basta, per favore !

Cependant, en dépit de l’affection que Gianni ne manque pas de susciter, le nouveau long-métrage de celui qui cosigna également le scénario de Gomorra (2007) n’engendre pas quant à lui le même attachement. En effet, le film apparaît terriblement mou et gentillet, sans beaucoup d’imagination en ce qui concerne sa mise en scène. Les séquences s’enchainent puis se répètent. Les lubies de la vieille mère dépensière et capricieuse sont vite lassantes, ainsi que les artifices mis en place par Gianni et surtout son ami Alfonso. La dimension vieillotte et surannée de l’ensemble, pour attachante qu’elle soit, ne s’accompagne guère plus que d’un regard vaguement amusé et narquois, où l’autodérision affleure sans jamais se charger de férocité. Le rire est clair et simple, nullement grinçant. À force de convenance et d’une succession de situations où le contrôle reste de mise et interdit ainsi le dérapage, l’ennui guette, doublé d’une gêne croissante qui amène quelquefois à douter de l’angélisme apparent et de la naïveté confondante de notre triste héros qui n’en peut mais. Autrement dit, on peine à croire totalement en cette comédie tendre et désabusée, faussement douce-amère, qui s’évertue à peindre avec compassion et complaisance en homme faussement fragile et inadapté celui dont les aspirations profondes, de séduction et de passage à l’acte, ne s’embarrassent probablement pas de telles hauteurs d’âme. Le mécanisme qui se voudrait mordant paraît suffisamment huilé pour qu’il ne blesse pas nos oreilles ni nos yeux.

mais qu'est ce que c'est que ce film ??? les comédies italiennes d'ordinaire si caustiques et plaisantes sont un délice. "Giani et les femmes" est un long pamphlet ennuyeux et rasoir sur la vie qui passe, un homme qui découvre qu'il vieillit et qui agit de façon pathétique. Déjà il est marié, ensuite, à quel âge il l'a eu sa fille ??? il a du mal à bander et après ??? l'histoire, du moins le semblant de scénario pourrait durer des heures. On attend desespérément qu'il se passe quelque chose. On a presque pitié pour ce sexagénaire qui fantasme sur des jeunes et jolies filles, qui a une mère s'apparentant à une momie cénile, une fille à la limite de la quiche et un beau fils parasite. Reste le côté enjoué du long métrage et les quelques notes humoristiques qui font sourire et cette belle langue qu'est l'italien.
Un conseil, ne pas perdre son temp avec ce film qui est sans aucun intéret...

excellente comédie douce-amère à l'italienne comme avant! (tournée à rome)avec pour principal personnage, gianni ,la soixantaine, gentil monsieur subissant sa vieille mère noble déchue, sa femme qui ne fait plus trop attention à lui ,sa fille et sa voisine et qui sous l'influence de son vieux copain va tenter de plaire encore à la gente féminine malgré les aléas de l'âge...drôle et touchant.j'ai envie de voir "le déjeuner du 15 août".

Aucun intérêt. Bavard et ennuyeux. Un film qui ne sert à rien !

Joli petit film sur Rome et les romains. Les personnages sont très bien croqués même si le sujet est classique.

Le passage difficile à l'âge de la retraite, l'acceptation de ce que l'on ne sera plus, le vieillissement masculin avec la baisse de la virilité et de la séduction, l'ennui éprouvé devant les conversations qui animent les gens en inactivité. Tout cela cre