Avis : Días de Gracia - Page 2

Critique de "Días de gracia".
Pour ceux qui n'aiment pas le football, ne vous inquiétez pas ce n'est pas un film sur le football comme pourrait laisser présager le synopsis. Une plongée dans l'univers mexicain à travers trois histoires différentes. Une réalisation assez correcte, même s'il y a quelques longueurs. Malgré un scénario un peu confus par moment mêlant la passion des mexicains pour le football et la violence, ce film a le mérite de tenir le spectateur en haleine.
3/5

Film intéressant mais extrêmement confus dans sa natation . Et puis mal filmé (Style Caméra à l'épaule) images qui sautent sans arrêt . Limite supportable si près de l'écran

Long à démarrer, ça commence au niveau d'un banal téléfilm pas trop mauvais, c'est dire... Et puis boum patatra, ça prend de l'envergure après un bon tiers du temps de mise en place, et le sous film d'action dans l'ombre de la cité de dieu, amours chiennes, et consort, vole de ses propres ailes. C'est distancé, aucun personnage ne ressort indemne. ET le petit par rapport à l'autre film du moment sur le fait qu'une très grosse part de la nation mexicaine est tout simplement un narco Etat, à savoir Miss Bala, est qu' on ne souligne pas toute la tragédie sidérante d'une telle situation inédite dans l'histoire de l'humanité, les ténèbres du capitalisme criminelle intégré au modèle sociale, non ça joue du fait qu'une fois le sujet balayé par un autre, tout le monde s'en fout, on pense à autre chose, au Mexique aussi, même si cet autre chose participe du lavage de cerveau qui alimente cette naïve corruption généralisée des âmes. Ça joue des codes du film d'action limite jeu vidéo pour mieux éprouver le dégoût envers les crimes de sang, et les morales viciées au possible. "Tu sais pourquoi il n'y a pas de justice? parce que Dieu à la fin pardonne à tout le monde!". L'illustration d'une coupe du monde de foot dans les actes quotidiens même les plus dramatiques n'est pas qu'une simple astuce, le coup de boule de Zidane est placé avec une ironie mordante et bienvenue, et sert de liant en tant que phénomène de masse sociale, là où finalement ce qui formait l'unité scénaristique vole en éclat, pour nous laisser avec le plaisir d'avoir vu un wesh de bon film avec du fond qui se révèle arômatiquement et subtilement, comme doit rêver de pouvoir le faire Holywwood sous les bang bang et les destins qui mordent la poussière aussi sûrement que l'économie mondiale. Et c'est pas la faucille et le marteau, ou la rose, qui nous sauveront.

On a surement jamais atteint un tel degré de caricature. C'est d'autant plus incompréhensible venant d'un cinéaste mexicain, mais il a probablement voulu faire partager sa passion du foot (qui n'est autre que la seconde religion du pays) tout en tapant sur les doigts des cartels qui y sèment la pagaille. Mais de là à mettre sur le même plan un sport et une problématique nationale qu'est la sécurité du peuple, il y a un gouffre qui a été franchi sans vergogne. En plus de tout ça, la voix off qui fait passer l'histoire pour un récit, juste fait par un quidam étrangement omniscient, est insupportable, et on en vient juste à porter un regard accusateur sur un pays déjà suffisamment tiraillé qui n'avait pas besoin de tout cet accablement. La mise en scène est lourde, le jeu d'acteur presque inexistant et un tel ramassis de bêtise et de raccourcis dans les jugements ne font qu’attiser la violence ambiante du film. On pensait avoir tout vu et tout entendu sur la situation du Mexique, mais avec "Dias de gracia", on voit même que même un cinéaste national pouvait en rajouter une grosse couche, sans finesse, et sans un point de vue qui se voudrait à la fois dénonciateur et empreint de douceur. Inadmissible !

Dias de Gracia a des qualités, dont la principale est de nous faire découvrir le Mexique et la violence terrible qui règne dans ce pays, où des bandes s'affrontent sans qu'on réussisse à savoir qui manipule qui. La police apparait comme un gang parmi d'autres, ce qu'elle est en réalité. Les rares policiers qui prennent leur rôle au sérieux le paient très cher. Les acteurs sont plutôt bons. Mais le scénario est si compliqué et la mise en scène si tarabiscoté qu'on a du mal à comprendre exactement qui est qui, même à la fin du film. Cette mise en scène, héritée en partie des clips, spécialités du réalisateur, est véritablement boursouflée et souvent prétentieuse. Les ralentis, effets spéciaux et flash back contribuent à accentuer la confusion. Les références répétées à Zappata et Villa sont un peu trop appuyées. Notons enfin que la bande son est sympathique mais passe bizarrement du jazzy aux rancheras et aux mariachis. Attendons le film suivant de ce réalisateur qui, s'il se résigne à davantage de sobriété et de rigueur, pourra mettre son talent en valeur...

que de violence, que de violence! un film coup de poing, sur le Mexique d'aujourd'hui, celui de la corruption policière et des enlèvements quotidiens. ces 3 histoires parallèles sont bien menées, mais il faut quand même s'accrocher pour suivre. certaines séquences, toutefois, abusent d'un style clipesque trop flagrant. je me demandais pourquoi tous ces effets. ce nétait pas necessaire. peut-être une envie de faire "moderne"?
bref, un très bon film policier, mais à ne pas mettre devant tous les yeux. après ça, vous oublirez vos envie de voyage au Mexique.

Ustensile ostensible, la caméra devient un jouet et le gars fait clairement mumuse avec, imposant un style plus technique qu'éthique. Le positionnement du regard n'exprime plus rien, et l’outil se transmet de main en main, dans une lourdeur marquée, donnant lieu à des plans séquences qui n'en expriment pas davantage qu'un plan fixe. Le gars veut s'attribuer tant de références qu'il en oublie de faire son propre film, ou du moins de le raconter posément. Alors la technique est tellement présente qu'on y devient insensible.

Un film assez impressionnant qui, s’il n’est pas exempt de tout défaut, a le mérite d’être vraiment prenant pendant plus de deux heures et d’offrir quelques moments de cinéma tout simplement virtuoses.

Des Personnages tous lié dans ce Film sur 3 CDM et pourtant c'est carrement le Bordel dans l histoire trop confus on a du mal a tout suivre
De plus Une Réalisation trop Epileptique filmé camera a l épaule qui veut trop se la Raconter
Néamoins tout n'est pas a jeter notament les Ralentis de fin facon John Woo pas trop mal
Mais ce Dias de Gracia est comme un Ballon de Bodruche plus on avance et plus sa se degonfle
Dommage donc mais N'est pas Troupe d'elite qui veut dans sa realisation

Un film violent (certainement pas financé par l'office de tourisme mexicain tant il ne donne pas du tout envie d'y aller) mais très bien joué. L'histoire(s) est prenante même si on se mélange un peu et si on est souvent perdu (sauf les fans de foot qui sauront restituer les histoires en fonction des matchs !).

Filmé de façon insupportable, j'ai arrêté le visionnage au bout d'un quart d'heure, des plans de camera à l'épaule qui n'apportent rien, à part rendre l'action tremblotante et confuse, des flous de focus qui doivent se vouloir artistiques, mais piquent les yeux. Un désastre. J'ai aimé The Blair Witch Project, Cloverfield Rec et End of Watch j’apprécie les effets camera embarquée ou caméra au poing, mais quand cela est bien fait et apporte quelque chose à l'histoire

et une et deux et trois balles dans la tête!
Fiévreux et imprévisible comme une cuite à la mescaline, Days of grace est un polar qui tient toutes ses ambitions. Structure narrative à double fond, deux époques se superposent et se répondent, déjà poreuses. Coupe du monde 2002, coupe du monde 2006, pendant un mois seul le ballon tourne, la terre elle s'est arrêtée, sauf à Mexico. Enlévements et crimes ne prennent jamais de vacances. Corrompu jusqu'à l'os à moelle,le mexique se cannibalise, dévorant son sein. Un flic idéaliste aux méthodes réalistes va l'apprendre à ses dépends, les siens seront exterminés et lui, " même le diable ne peut plus l'aider". C'est autre chose que la vision adolescente des cartels par les ricains (exemple Ends of the watch); ici la violence n'a rien de surfait, elle est suffocante, elle vous écrase de son ubiquité, cauchemard permanent les yeux grands ouverts.

On pense souvent à "Amours chiennes", mais aussi à Miss Bala, c'est maintenant une certitude, le mexique a de nouveau un grand cinéma.

A voir.

le fil rouge du film est la coupe du monde de foot ; cela aurait pu être une bonne idée, mais on s'y perd dans les sautes d'histoire ! Le film est relativement violent.
L'acteur principal joue très bien (il me faisait penser à Sonny Anderson, pour rester dans le foot...) et sais bien rendre l'intensité dramatique de certaines scènes, jusqu'au coup de théâtre final.
Mais bon cela reste un film moyen.

Du très bon cinéma ! certains s'y perdront, pas toujours facile de comprendre où l'on se trouve. Moi qui n'avait pas lu le synopsis j'étais un peu perdu. Pour les amateurs de foot le parallèle est intéressant. On reprochera tout de même certaines scènes (surtout au début quand on veut rentrer dans le film) tourné d'une façon très et trop mouvementé.

Un démarrage sur les chapeaux de roues, un rythme trépidant, une fin qui m'a surpris. En un mot : excellent film. Les acteurs jouent bien, les images sont belles. Vive le cinéma mexicain !!!