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    Kirikou et les hommes et les femmes
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Kirikou et les hommes et les femmes" et de son tournage !

    Et de trois !

    Après le succès de Kirikou et la sorcière puis de Kirikou et les bêtes sauvages, Michel Ocelot retrouve son personnage fétiche pour la troisième fois avec Kirikou et les hommes et les femmes.

    Les encouragements

    Initialement, Michel Ocelot ne comptait pas réaliser de suite à Kirikou et la sorcière. C'est grâce aux encouragements et à la forte demande des spectateurs qu'il a décidé de renouveler l'expérience avec Kirikou et les bêtes sauvages (2005), puis avec ce troisième film. Le réalisateur se souvient d'une réaction qui l'a particulièrement touché : "Je me trouvais au Brésil pour présenter Azur et Asmar. Au premier rang dans la salle de cinéma, il y avait un Indien. Il s’est levé à la fin de la projection pour dire tout le bien qu’il pensait de Kirikou et la sorcière, et pour préciser qu’avec mon film j’avais fait la description exacte de sa tribu au bord de l’Amazone. J’ai ainsi découvert que j’avais donné de la dignité aussi à ces gens, qui ont pu voir sur l’écran des personnes peu ou pas habillées, que le public respectait. Et ils en voulaient d’autres."

    Co-écriture

    Pour faire durer l'histoire de Kirikou plus longtemps, Michel Ocelot a décidé de revenir sur l'enfance du petit personnage, qui se souvient de plusieurs de ses aventures. Dès son deuxième film, Kirikou et les bêtes sauvages, le réalisateur a fait appel à d'autres scénaristes pour avoir le plus d'idées possibles. Après avoir reçu cinquante propositions, il a fini par collaborer dans ce troisième opus avec cinq scénaristes dont Bénédicte Galup, avec qui il avait déjà travaillé dans le premier Kirikou, et qui avait co-réalisé le deuxième avec lui .

    Entre tradition et 3D

    Après avoir débuté sa carrière en animation traditionnelle, Michel Ocelot a eu du mal à intégrer dans son nouveau film la 3D, qu'il qualifiait même au départ de "tricherie". Le réalisateur a toutefois fait en sorte que le résultat de son travail arrive à concilier techniques modernes et tradition, en conservant au maximum le côté artisanal de ses premiers dessins : "Ce nouveau Kirikou devait être un "vrai Kirikou". Il fallait que je garde l’image de base, un bon dessin au trait et une couleur plate. Ce traçage, principalement automatique, a été le résultat d’un long travail par l’équipe des techniciens-artistes de Mac Guff. (...) Je trouve le résultat si réussi qu’il me semble que ce n’est plus une tricherie mais une nouvelle technique…"

    Souvenir d'enfance

    Comme dans les deux autres Kirikou, Michel Ocelot s'est beaucoup inspiré d'éléments de sa propre enfance dans ce film. Il cite par exemple l'épisode des villageoises qui demandent à leurs enfants de rentrer à la maison quand il pleut, en expliquant : "J’ai joué sur l’inverse. Quand il pleut, on ne rentre pas, on sort. C’est un souvenir de mon enfance en Guinée : il faisait chaud, une grande tornade arrivait, tout le monde se réjouissait, les tout petits enfants étaient tout nus, les plus grands étaient habillés, mais enlevaient leurs vêtements pour ne pas les mouiller. Une douche colossale mais délicieuse tombait sur eux et ils dansaient joyeusement sous la pluie. Et moi, à cette époque, petit blanc bien habillé, je n’avais pas le droit d’en faire autant. Ce que soupirent les deux mamans dans le film : "Ah, être encore une enfant et danser toute nue sous la pluie !", c’est aussi moi qui le soupire."

    La nudité et le rigorisme

    Plusieurs pays refusent encore de projeter la trilogie de Michel Ocelot à cause de la nudité des personnages : "Kirikou n’a pas accès aux pays où la foi religieuse interdit la nudité, comme les États-Unis. (...) Je crois que Kirikou restera encore pour longtemps une œuvre marginale pour le public américain. Évidemment, les pays du Moyen-Orient lui sont interdits aussi. Les films de Kirikou ne sont pas faciles à exporter. Mais nous avons cependant pu les faire découvrir aux spectateurs d’Amérique latine, de certaines parties du territoire européen, de la Corée, du Japon… En tout, cela représente une quarantaine de territoires", partage le producteur du film, Didier Brunner.

    Quatre notes !

    Pour la musique de Kirikou et les hommes et les femmes, Michel Ocelot a découvert Thibault Agyeman, qui a commencé par travailler sur les musiques de courts métrages d'étudiants, et qui signe ici sa première bande originale de long métrage : "J’avais présenté des musiques de courts métrages et des projets personnels à Philippe Brun, l’ingénieur du son des deux premiers Kirikou. Un mois plus tard, il m’a appelé pour me dire qu’un casting de compositeurs était organisé pour le nouveau Kirikou. L’essai qui était proposé concernait la scène finale du film, dans laquelle Kirikou dispose d’une petite flûte aigüe sur laquelle il ne peut jouer que quatre notes, tandis que sa mère joue sur une flûte qui possède un registre normal. Composer une petite mélodie avec quatre notes était un beau challenge ! J’ai livré une maquette et un jour, la production m’a rappelé", confie le jeune compositeur.

    Fin de la trilogie

    Michel Ocelot a annoncé que ce film était son dernier Kirikou. Il s'est même opposé à ce que d'autres réalisateurs reprennent le même personnage en disant : "J’ai amplement vérifié que j’étais le seul à pouvoir raconter des histoires de Kirikou, car Kirikou, c’est moi. Si je ne peux plus faire d’histoires de Kirikou, Kirikou s’arrête, et j’invite des auteurs à créer leurs histoires à eux."

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