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    Tous les matins du monde
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    94 critiques spectateurs

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    mazou31
    mazou31

    82 abonnés 1 265 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 août 2020
    Un magnifique film sur la musique, son exigence et sur sa raison d’être : est-ce un art de société ou une quête de l’absolu ? Et superbe film sur l’amour, celui des jeunes amants – Marin Marais jeune et Madeleine – et celui de Monsieur de Sainte-Colombe, par delà la mort, pour son épouse décédée. On est emerveillé par la splendeur de ce film, réalisation sublime d’Alain Corneau. Montage brillant, cadrages parfaits et une photographie sidérante. Durant tout ce film, qui s’égrène pourtant lentement, comme l’exige l’histoire, on est subjugué par l’atmosphère, les effets d’ombres et de lumière. Est reproduit ici tout l’art des peintures flamandes de l’époque, Bien évidemment la musique transporte et le jeu des acteurs émeut. Tous admirables avec une mention pour Jean-Pierre Marielle – son meilleur rôle ? – mais une déception avec Guillaume Depardieu – écrasé par son peère ? On peut mettre ce film dans la catégorie des chefs-d'œuvre.
    Phoenix
    Phoenix

    13 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 mai 2020
    Tous les matins du monde est un film qui m'a vraiment plu. Il tourne autour de la viole de gambe, et l'histoire de ses plus célèbres interprètes. Et c'est à travers le son de ce magnifique instrument que vous ferez voyage auprès de la belle spoiler: et tragique
    histoire de Marin Marais. Ce film transmet des sentiments qui soient colère, désespoir ou bien tranquillité rien qu'en en écoutant la somptueuse musique. C'est ça que je trouve génial dans ce film.
    Obligeance française
    Obligeance française

    3 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 avril 2020
    Des bons acteurs, une réalisation maîtrisée, une proposition de réflexion...Toutefois, cela est un peu superficielle et on ne se sent pas vraiment pas impliqué par les événements. Un film qui manque d'émotion.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 janvier 2020
    Je m'attendais à une belle histoire baroque...mais voilà un film immoral....un parvenu qui s'approprie l'oeuvre de son maître , engrosse et abandonne Madeleine...j"ai souffert 20 fois pour elle...ne daigne pas venir à son chevet....ce film m'a profondément choqué et mis mal à laise
    Ti Nou
    Ti Nou

    421 abonnés 3 387 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 décembre 2019
    Il n’est pas étonnant que cette caricature de film d’auteur ait décroché le césar du meilleur film tant tout ce qui plaît ou déplaît dans le cinéma français y est sur-appuyé : les gros plans durent une éternité, la voix off est envahissante, l’intrigue (récit de la vie de Jean de Sainte Colombe) ne propose aucun enjeu...
    Y Leca
    Y Leca

    22 abonnés 917 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2019
    Esthétiquement superbe. Musicalement envoûtant. Casting magnifique (Marielle notamment). Le Barry Lindon d'Alain Corneau.
    Montig
    Montig

    7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 novembre 2019
    Un des plus beau film français. L'image est magnifique, les acteurs portent ce film à la musique envoutante.
    labadens
    labadens

    3 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 octobre 2019
    Sans le film magnifique d'Alain Corneau, monsieur de Sainte-Colombe serait probablement demeuré oublié de tous, en dépit des recherches et enregistrements de Jordi Savall et de quelques autres.
    Il faut dire qu'on ne dispose, hormis quelques partitions retrouvées, d'aucun document fiable concernant le personnage. Et pourtant Corneau parvient à le faire revivre, incarné superbement par Jean-Pierre Marielle .
    On est donc sûr d'une seule chose : comme le dit si bien Gégé, monsieur de Sainte-Colombe rajouta une 7° corde à la viole de gambe "pour lui procurer un tour plus mélancolique".
    Une septième corde hyper-basse, qui confère à la musique un caractère non pas sérieux, c'est-à-dire lourdingue, mais bien, en augmentant encore le côté naturellement dissonant de l'instrument, une gravité qui se marie à merveille à la joie et à la légèreté qu'exprime toute musique digne de ce nom.

    Le revue Jazz Magazine vient, pour fêter son 700° numéro, de rééditer, entre autres trucs passionnants, un long entretien avec Marielle sur le jazz et sur la musique en général.

    Et il en connait un rayon, le Jean-Pierre.

    A ses yeux, les genres musicaux, classique, jazz, rock etc., n'existent pas. Seules existent la bonne et la mauvaise musique. La bonne, c'est la musique vivante, la mauvaise, c'est la musique académique, morte.

    Seulement, Marielle est bien conscient que la bonne est, depuis le départ, travaillée par la mauvaise, toute forme vivante évoluant vers l'académisme de façon quasi-naturelle. La musique vivante est comme saint Eloi : tout au plus bande-t-elle encore, et le grand comédien n'a pas joué pour rien dans Les Galettes de Pont-Aven.

    Ce qui revient à dire que la virtuosité pour la virtuosité et l'insupportable forme qu'est le concert officiel sont les signes infaillibles de la décadence.

    Liszt, malgré la qualité de ses compositions, est le fossoyeur de la musique dite "classique", de même que Keith Jarrett, et son avalanche de notes léchées, est le fossoyeur du "jazz".

    Mais Jean-Pierre sait que la musique à la semblance du beau Phénix; s’il meurt un soir, le matin voit sa renaissance.
    cinéman
    cinéman

    23 abonnés 742 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 décembre 2020
    Film trop lent et trop prétentieux, qui reste tout de même intéressant si on aime la musique et son histoire, et le jeu de grands acteurs comme Gérard Depardieu (et son fils ici), Jean-Pierre Marielle ou Anne Brochet.
    CH1218
    CH1218

    161 abonnés 2 773 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mai 2019
    Je serais courtois en disant que je me suis ennuyer en regardant « Tous les Matins du Monde » par respect envers Alain Corneau et de l’immense Jean-Pierre Marielle, récemment disparu.
    Tasha Y.
    Tasha Y.

    2 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 2 mai 2019
    Quelle arnaque que ce film ! On pense voir et entendre Jean-Pierre Marielle à la voix inégalable, et on se retrouve à devoir supporter la voix off de Gérard Depardieu ! Que reste-t-il de Marielle dans le film ? Sûrement pas la musique puisque ce n'est pas lui qui joue. Bref, de toute sa filmographie, ce film est celui à NE PAS VOIR quand on aime Marielle !
    Delphine M.
    Delphine M.

    3 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 avril 2019
    Hommage à Jean-Pierre Marielle ce soir sur Arte... on annonce un chef d'oeuvre... Les premières minutes me font peur puis je me dis qu'il faut que je fasse confiance... et je rentre dans le film... les images, la musique, le jeu fin et sobre, tellement d'émotions... j'en sors émue et subjuguée... triste que JP Marielle nous ait quitté, mais heureuse d'avoir vu Tous les matins du monde.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    82 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 avril 2019
    Passionné de musique baroque, Alain Corneau réalise Tous les matins du monde en 1991. Ce film en costumes, baroque et austère surprend de la part d’un cinéaste passé maître dans la réalisation de polars en digne héritier de Jean-Pierre Melville. La surprise est même double quand on constate que le rôle principal est confié à Jean-Pierre Marielle utilisé ici dans un registre janséniste diamétralement opposé aux personnages hâbleurs et extravertis qui ont fait sa notoriété. Tous les matins du monde est le plus grand succès public de Corneau. Le même accueil favorable est constaté du côté des professionnels qui récompensèrent le cinéaste du Prix Louis-Delluc en 1991 et de sept Césars en 1992 dont ceux du meilleur réalisateur et du meilleur film. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    95 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 mars 2019
    C’est avec Tous les matins du monde que Depardieu père et fils se retrouvent pour la seconde fois, après Pas si méchant que ça en 1975 ; c’est le début de la carrière du fils.

    On est ici en 1991, sept ans après Fort Saganne où Corneau avait mis en scène le père dans des tons aussi jaunes. Le réalisateur était plus glorieux sur les grands chevaux militaires que sur les chevalets artistiques. Ses plans ne manquent pas de poésie, au bénéfice du gros plan magistral, ou de grâce avec ses éclairages aux couleurs de vieux papier à musique (peut-être sa réinterprétation cinématographique des noires et des blanches), mais il semble qu’il ait un peu forcé la teneur en « arts » de son œuvre.

    Son image est une nature morte constante, qui finit par se résumer à la lumière qui la révèle à force que la musique entêtante des violes ne cesse de ne pas s’arrêter. Fier d’avoir eu l’œil quant à la figuration de Guillaume Depardieu dans la jeune version du rôle de son père, Corneau a aussi édité la prouesse chez Anne Brochet et Carole Richert, formant une cohésion discrète chez un casting minimaliste, houletté par Marielle et sa force tranquille traduite en amertume. Mais le prétexte de la musique comme langage « inhumain », convoyant ce que les mots ne peuvent convoyer, est molle face aux dialogues qui manquent d’imparfait du subjonctif et de liaisons pour nous rappeler correctement au XVIIème siècle.

    Si l’absorption dans la musique est réelle et qu’on arrive à se ficher que les acteurs n’en jouent pas vraiment, l’exhibition de perruques comme symbole de noblesse faisait promettre une grandeur qui n’y est pas, même dans la douceur.

    septiemeartetdemi.com
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 février 2019
    Mon enfance a baigné dans la musique de la BO... J'aurais donc dû être ravie de voir le film! Mais non, grosse déception, principalement musicale: un film où tout tourne autour de la viole de gambe, mais où l'acteur ne sait absolument pas faire semblant de jouer de cet instrument (alors que pour une toute petite scène, le fils Depardieu se débrouille très bien!) Impossible donc pour moi de savourer les scènes musicales... ce qui fait qu'il ne reste plus grand chose à apprécier, car la photographie est belle, mais le temps est siiiiii long.... interminable. J'ai regardé jusqu'au bout, mais j'ai lutté.
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