Avis : Insensibles - Page 6

J C Médina nous livre un film à la limite du fantastique et du thriller d'épouvante sur fond historique . D'ailleurs ce serait plus tôt sur ce point que le film est un peu ambigu . Pour le reste , le film est oppressant et bien mené jusqu'à la fin . Cette histoire d'un homme à la recherche de ses origines aux confins de son enfance horrifique est parfois à couper le souffle !

C'est plutôt pas mal comme film de genres. Il mélange la saga historique voguant au gré de deux époques et le genre horrifique avec plus ou moins de brio. Les lieux de tournage, l'atmosphère et l'interprétation sont de qualité mais c'est le scénario qui pêche quelque peu et n'évite pas les écueils gores pour le moins grotesques qui font parfois un peu sortir du film. Néanmoins le film mérite vraiment d'être vu et le réalisateur dont c'est le premier film se montre plus que prometteur. Dommage que la fin soit aussi ratée et convenue quand même...

Une bien belle histoire et pour un premier long-métrage c'est plutôt de bonne augure. Reste cependant comme la plupart des critiques déposées...la fin gâche un peu le plaisir et l'intérêt cinématographique. Entre Historique et drame, le film distille en filigrane quelques notions fantastiques afin de rendre une certaine noirceur . L'atmosphère pesante et les visages de ces enfants rejetés comme des démons, n'est en réalité que les monstres du Passé de cette glorieuse Nation Espagnole. Le film déroule petit à petit cette pelote d'événements racontés et filmés entre passé et présent sans que le spectateur ne se perde dans le foisonnement d'images et d'informations. Une belle maitrise et beau moment de cinéma.

je me suis ennuyer 45 min plus tard tjs pas compris le sens de l histoire, scénario bancal. de la a dire que c est un film horreur-épouvante faut pas abuser non plus je ne vois pas ou est l horreur dans ce film

Dérangeant, impressionnant, émouvant, bouleversant, captivant, violent ... Film et histoire exceptionnels
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13/20 : Tout d’abord, INSENSIBLES est d’une efficacité redoutable :
il dérange et met le spectateur mal à l’aise par son atmosphère glauque, pesante et malsaine.
Le film n’épargne guère les scènes crues, bien au contraire. Les acteurs sont tous convaincants (nous retiendrons surtout la très bonne performance des enfants insensibles et de l’effroyable Berkano interprété par Tomas Lemarquis ou encore Alex Brendemuhl, tenant le rôle d’Alex). En plus d’être prenant et original, cette œuvre espagnole signée Juan Carlos Medina est dôté d’une mise en scène soignée. Une expérience cinématographique sombre et mystique, que nous ne serons pas prêt d’oublier.

Malgré quelques qualités esthétiques ( et encore ) et un script de départ intéressant, Insensibles s'enlise totalement de son sujet pour n'en sortir qu'à l'aide de rebondissements franchement pas très convaincants et même parfois absurdes tout en reprenant évidemment les clichés assommants du genre.

Très spaces. Un peu difficile à comprendre. On connait la vérité que sur la fin. Bon film

Etrange film qui atteste de la créativité et de l'originalité du cinéma espagnol. Malheureusement, le scénario est mal maîtrisé. La première partie est vraiment meilleure que la dernière et la "chute" est incompréhensible et absurde. Dommage car cette histoire d'enfants insensibles enfermés par des bonnes soeurs et un directeur rétrogrades puis soignés et observés par un médecin innovateur commençait bien. L'allégorie sur les générations issus de la guerre civile, qui rappelle beaucoup la situation de l'Argentine où des militaires et des tortionnaires ont aussi enlevé et élevé des enfants de prisonnières politiques, était intéressante. Mais on ne sait pas trop ce que le réalisateur a voulu nous dire. La confusion et l'outrance semblent aussi être des caractéristiques de ce nouveau cinéma espagnol, mais celui-ci reste plus intéressant que les plates réalisations commerciales hexagonales...

Malgré un air de déjà-vu et une fin un peu décevante, le film se révèle être une belle surprise et laisse présager un avenir prometteur pour Juan Carlos Medina, jeune réalisateur ibérique dont il s’agit du premier film.

A tous les amateurs de films d'horreur, il est plaisant de voir certaines partitions qui nous proposent de suivre une véritable histoire, construite et porteuse de sens. Même si les frissons et l'hémoglobine ne sont pas au rendez-vous comme dans nombre de ratés, l'émotion prend le pas et la quasi-fascination nous envahit devant un tel objet, esthétiquement impeccable. Malgré des inégalités dans le scénario, allant de la complexité assumée aux faits prévisibles, on prend plaisir à suivre ces deux histoires croisées, avec pour fond une période sombre de l'histoire espagnole. On aurait aimé davantage d'effroi et de stress, notamment dans la seconde moitié du film, mais les décors, l'éclairage, le son et la prestation saisissante de Tomas Lemarquis, au physique particulier, séduisent et permettent à "Insensibles" de rejoindre "L’Orphelinat" ou "Les Yeux de Julia" au rang des premiers films réussis, et renforcent la crédibilité du cinéma de genre espagnol. En espérant que cela ne soit pas un feu de paille de la part d'un réalisateur touché par la lumière divine, voilà probablement un des films les plus marquants de l'année.

Sans se distinguer véritablement des films d'horreur espagnols habituels, 'Insensibles' trouve son originalité dans le fait d'intégrer son intrigue dans des faits historiques réels durant la guerre civile espagnole. L'idée de départ est très intéressante, le scénario repose sur des thèmes psychologiques et historiques prenants, mystérieux, étranges. Malheureusement, le déroulement de l'intrigue n'est pas à la hauteur de ce que l'on pourrait attendre. Même si le rythme s'accélère grâce notamment à l'utilisation des flash-backs, le dénouement est décevant.

Insensibles n'est pas un film d'horreur mais plus un drame fantastique , on suit deux histoires l'une qui débute en 1930 et la seconde de nos jours . L'histoire est original et bien menée , les acteurs sont très bon . On y retrouve une ambiance très glauque . Ce film est vraiment une bonne surprise qui mérite un coup d'oeil .

Scène d'ouverture d'une ténébreuse beauté qui fait froid dans le dos et mal d'entrée. Grandes sont alors les promesses et les attentes. Je suis ensuite gêné aux entournures par l'accumulation d'événements choc en un temps trop court : dans le passé d'abord on retrouve ici et là des références agglutinées aux films de zombie (les enfants qui se mangent eux-même) et de SF (les enfants robots qui ne pleurent pas) sans jamais trancher. On passe alternativement de Dawn of the dead à AI et le grand écart ne fonctionne pas terrible... Dans le présent : à sa grande surprise (comme à la nôtre) un homme perd connaissance au volant de sa berline provoquant un féroce accident de voiture. Il s'en sort miraculeusement mais apprend à son réveil (et nous avec) que sa femme est morte en lui laissant un bébé de 6 mois maintenu entre la vie et la mort dans une couveuse. Le conducteur apprend dans le même temps (et nous avec) qu'il est atteint d'une leucémie, ce qui l'amène à retourner chez son père qui lui cache (comme à nous) un terrible secret... Bref on sent l'envie chez le réal de mettre le "paquet" au niveau rebondissements et révélations en cascade, mais c'est vite oublier que pour faire exister l'univers singulier d'un film la réussite passe très souvent par un savant dosage de son exposition. Or ici on va dire qu'il y en a trop sur un timing trop serré... Mais bon, restons objectif, Insensibles reste un film d'horreur de bonne facture comme le cinéma espagnol sait à merveille nous en offrir. En série. Comme des petits pains cousus main.

ça démarre bien, mais ensuite, ça traine des pieds, et les incohérences historiques n'arrangent rien. ça aurait pu être un bon film fantastique, ça n'est au final, qu'un demi ratage. je dis "demi", parce qu'il y a quand même des choses à garder: l'ambiance, la photographie et les effets spéciaux assez réussi. on se console avec ce qu'on a.