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Incertitudes
171 abonnés
2 319 critiques
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2,5
Publiée le 29 mars 2018
Je ne comprends pas Jason Statham. Il abandonne la saga Le Transporteur pour faire la même chose à Londres et sous un titre différent. Sinon, l'emploi est le même : bon à tout faire (chauffeur, garde du corps) pour de méchants chinois (ils auraient pu être russes ou mexicains que ça aurait été pareil). Ah et il n'emballera pas la dernière bimbo fraîchement sortie de chez EuropaCorp mais une religieuse au lourd passé. Comme lui. Enfin, un passé d'ancien soldat en Afghanistan, à moins que ce ne soit l'Irak, auquel n'échappent pas la quasi-totalité des héros de série B d'action. Et quand je dis action pour Crazy Joe, je choisis mal mes mots. Car il y en a très peu. Statham délivrera bien quelques beignes ici et là pour faire plaisir à ses fans (et parce que ça doit finir par le démanger à force) mais le film reste bien maigre en castagnes. Peut-être qu'il y avait une volonté de le montrer sous un jour différent. Qu'il était capable d'offrir une prestation plus nuancée qu'une machine à casser des bras. Celle d'un clochard, hanté par ses vieux démons, et qui cherche à expier ses pêchés en aidant une nonne. Est-ce que le public était prêt à voir ça ? Moi, non. Je n'en avais pas envie. Quand Stallone va tourner Copland, j'applaudis des deux mains. Mais là, jamais, ça ne décolle. Pas le bon projet. Pas le bon réalisateur. Pas le bon moment. Je n'en sais rien.
Rien que l'estampille Statham est gage de répétition et de vengeance, et de coups de poings pourris, et de... Là, deux belles choses sont à retenir (et c'est déjà pas mal) : un postulat de départ intelligent (le nouveau départ) et cette relation avec cette femme de Dieu touchante. En dehors, bah c'est de la répétition, de la vengeance et des coups de poings pourris...
Film pas terrible. Statham est capable de mieux même dans ce type de film. Le scénario est classique, la mise en scène n'a vraiment rien de révolutionnaire. Bref, film à oublier.
Avec le temps, deux conclusions peuvent facilement être tirées : non seulement Jason Statham a le don de choisir toujours le même rôle, mais les films qu'il interprète ne diffèrent que par leur nom. Ainsi, dans Crazy Joe, point de différence : un quotidien exclusivement composé de combats, de leçon de morale et d'un amour impossible avec celle qu'il convoite. Certes, le rythme est relativement bien dosé, sur fond entraînant adéquat, mais la saveur a du mal à perdurer, en cause une prévisibilité inébranlable. Il gagne, se rachète en aidant financièrement sa famille qui l'a quitté et flirte avec la jolie blonde. Evidemment, sommairement résumé rime ici avec perspicacité. Le film reste moyen, même si le tournage à Londres change un peu et que Jason distribue des baffes à tout va...
Qui dit Jason Statham dit coups, chocs, baston. Eh bien pas vraiment ici où même s'il joue encore un peu les musclés, il nous montre une autre facette pas vraiment connue pour cet acteur, celle de l'émotion et des sentiments (on le voit même pleurer, dis donc). Ce qui donne un côté original à cette histoire qui éveille quand même un certain intérêt par sa volonté de nous raconter quelque chose de différent. Malgré tout et malgré ce bon point pour l'ami Jason, "Crazy Joe" est dans l'ensemble assez plan-plan et donne trop peu l'occasion de s'emballer, laissant au spectateur l'impression d'un faux-plat qui ne décolle jamais véritablement. Difficile donc d'être alors fou de ce film.
Voilà un Statham très étonnant. Les puristes vont être déçu. Au final un film plutôt intelligent et intéressant, assez noir au fond et avec une certaine morale.
Un Statham au grand coeur qui aide les bonne soeur-clochard-fille paumée c'est bien mais ce film manque d'action et traîne en longueur, il tergiverse entre mélodramatie-histoire d'amourette impossible et quelques scènes de bagarre et la fin est ratéspoiler: ( pourquoi se laisser faire prendre en cuvant son vin dans la rue ?) Allez Jason le prochain plus sympa.
Quand on regarde un film avec Jason Statham, on ne s'attend pas vraiment à voir un grand film, mais surtout des scènes d'action. Et malheureusement, ça résume assez ce qu'on a dans ce film. Des scènes d'action plutôt réussies, mais ce qu'il y a autour est confus et désordonné. Des le début, sa part un peu dans tous les sens, on ne sait pas vraiment ou le réalisateur souhaite en venir. La fin, quant a elle sans être bâclé donne une drôle d'impression, "tout ca pour ca?" C'est un peu ce qu'on pourrait ce dire en voyant la fin. Enfin voila, un film qui sans être un navet est très loin de valoir le coup qu'on se déplace au ciné. Next.
Un très bon film qui m'a agréablement surpris. Je m'attendais à un film d'action basique mais finalement on en est assez loin. C'est beaucoup plus psychologique que la BA ne le laisse penser. Il y a bien quelques scènes d'action mais elles ne sont pas vraiment essentielles. C'est une histoire de rédemption mettant en scène un ancien soldat traumatisé par la guerre. Sa rencontre avec une nonne va le faire doucement évoluer. J'ai vraiment bien aimé le scénario.
Il y a quelques acteurs qu’on retrouve deux à trois fois par an, pour qu’ils nous livrent leur production habituelle, calibrée et commerciale. Jason Statham fait partie de ces types-là.
Après deux excellentes surprises américaines jouissives, décomplexées et divertissantes (Safe & Parker), Jason Statham retournait au pays pour tourner dans le premier film du scénariste des Promesses de l’Ombre, Steven Knight. Hummingbird (le titre français va totalement à l’encontre du film) est un film particulièrement original dans la filmographie de l’ancien nageur, dans la mesure où on n’est pas dans un film d’action simple, mais dans un film bien plus intimiste, bien moins rapide que les autres. Steven Knight prend son temps pour expliquer une histoire sincèrement maladroite mais assez passionnante et engageante pour qu’on soit impliqué dans l’histoire de ce fuyard qui tombe par hasard sur un appartement laissé vacant. Les acteurs, tous peu connus, sont plutôt bons, avec la talentueuse Agata Buzek sur qui une grosse partie du film repose et les quelques scènes d’action qui jalonnent le film sont assez violentes et réalistes pour être bien intégrées dans le film (même si notre grand ami Statham ne peut s’empêcher d’avoir des repliques –excellentes cela dit de badass au moment de dérouiller un bad guy), qui est aussi très émouvant par passages, comme cette dernière demi-heure, très belle.
Pour une fois que Jason Statham tente d’ajouter une nouvelle corde à son arc, les distributeurs français ont essayé de vendre le film comme un gros actioner alors qu’il n’en est rien. Ce n’est pas une raison pour passer à côté de cette surprise.
En ce moment, je découvre la filmographie de Jason Statham. J'y vois des trucs qui me branchent et des trucs que je trouve mauvais, pour rester poli. Comme en témoigne ma note, je place « Crazy Joe » dans la seconde catégorie. Car si ce film dérive un peu du chemin habituel des Statham's movies, il n'en demeure pas moins vachement ennuyeux. Faire de Jason, un mec qui ne semble pas surhumain, avec des faiblesses, lui demander d'adopter un ton plus dramatique est toujours bienvenu. D'ailleurs, notre poseur de gnons britannique s'en sort honorablement. On le voit même se marrer, c'est dingue non ? Mais bon, c'est bien joli tout ça, mais si y a pas d'histoire autour qui soit un minimum, juste un minimum valable (ici le film se veut sérieux), et bien, c'est pas la peine d'espérer quoi que ce soit. Tout ce que l'on peut obtenir, c'est un navet. Ce « Crazy Joe » en est un. Point final.
Le jeu de Jason Statham vaut le détour, la mise en scène est lente, il y a très peu d’action, une histoire d’un antihéros luttant contre ses vieux démons.
Pas forcément amateur de Jason Statham, il faut reconnaître que ce policier est très bien mené, sans excès inutile de violence. De plus le scénario fait rencontrer le bien et le mal qui améliore encore un peu plus le suspens.
Jason Statham, toujours aussi chauve et castagneur reste fidèle à lui-même, même si l'action est reléguée au second plan. Crazy Joe vient gentiment se noyer dans la vague des films d'action classiques, sans réelle innovation...