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    Oslo, 31 août
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    3,8
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    233 critiques spectateurs

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    Acidus
    Acidus

    642 abonnés 3 668 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juin 2015
    "Oslo, 31 août" raconte le retour, après plusieurs années passées en autarcie dans un centre de désintoxication, d'un ancien drogué dans la société. Le jeune homme profite de sa permission pour renouer avec son passé, ses amis, sa famille et son amour. Ce retour aux sources ne se fait pas plusieurs difficultés et l'ancien toxicomane va vite sombrer dans l'incompréhension du monde et des gens qui l'entourent. Dès lors, un combat interne fait rage dans son esprit et c'est à une plongée dans la dépression que nous invite le cinéaste Joachim Trier. Le film ne respire pas la joie de vivre et communique, assez inégalement il est vrai, ce sombre sentiment au spectateur.
    norman06
    norman06

    312 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 février 2012
    Belle adaptation de Drieu la Rochelle, près de 30 après Malle. C'est en outre une réussite dans le trop rare cinéma norvégien.
    maxime ...
    maxime ...

    204 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 juillet 2020
    Oslo, 31 Aout. Le titre m'avais déjà capté. Pour autant j'étais un peu sceptique au départ du film, c'est vraiment les retrouvailles amicales autour d'une Bière/Café qui m'a conduit sur les routes dangereuses empruntés. Joachim Trier crée de l'empathie avec un sens innée, il vogue la-dessus tout en interrogeant toutes possibles perspectives.

    Je ne connais pas le livre de Drieu La Rochelle, j'ai donc pris le film tel un direct. Aucune idée au préalable, pas de recherche non plus, bon ça ne me ressemble pas forcement mais même la bande annonce m'étais inédite avant de partir vers ce long-métrage. C'est vraiment dans sa continuité et de par son regard que j'ai fini par accroché. La conception est remarquable, l'histoire bien entendu, le visuel et les choix de mise en scène sont aussi très élaboré et intègre le processus. spoiler: A un moment je me suis dit que la date reflétait une journée ou " tous fou le camp ". Cette erreur s'explique pour autant dans son entrée, une fausse piste ... Oslo, 31 Août avec du recul est bien la date d'une mort annoncée.


    Le casting fonce dans la direction du réalisateur. Anders Danielsen Lie est bien sur à crédité comme tête de gondole du mouvement. La puissance de son interprétation sur des thématiques aussi casse-gueules donne encore bien plus de poids à son talent.

    Oslo, 31 Aout est clairement de ses films vers lequel je suis sur d'apprécier encore davantage les futurs visionnages.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 avril 2012
    Je ne vais pas bien. Je le sais, je le sens, tel un sixième sens qui se distille en moi. Vivre me tue, je n'oublie pas que je vais mourir, je n'oublie pas qu'au delà de toutes mes possibilités, je peux aussi choisir de ne pas choisir. Je suis un jeune homme d'aujourd'hui, un mouvement éclaté. Peu m'importe qui je serais et ce que je serais, aujourd'hui, je ne suis pas, aujourd'hui je ne sais pas. Et l'on ne ressent rarement autant le présent que lorsqu'il nous fait aussi mal. M'en sortir ? Me sortir de quoi au juste ? Pour aller où, au juste ? La réalité n'est pas un soulagement, elle n'est qu'une vérité dans un univers où rien n'est fixé, rien n'est vrai, où le temps et l'aube balaie ce qui a été accompli.
    loulou451
    loulou451

    108 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2017
    Joachim Trier réadapte à l'écran le chef-d'oeuvre de Drieu La Rochelle et replace l'histoire dans le Oslo contemporain. Le résultat est saisissant, d'une grande force émotionnelle, porté de bout en bout par un Anders Danielsen époustouflant de vérité. Toujours sur le fil du rasoir, son interprétation grandiose permet au film de tutoyer les sommets. Un grand film qui doit nous inciter à relire l'œuvre de DLR en faisant abstraction de son positionnement pendant l'occupation allemande... Un très grand film.
    Ashitaka3
    Ashitaka3

    96 abonnés 1 189 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2017
    Hormis 3 séquences (l'intro, la séquence de la brasserie/café, et la conclusion), tout le reste endort facilement, malgré un jeu d'acteur surpuissant et une mise en scène millimétrée. C'est d'autant plus dommage, car on ressent les petits moyens du film, alors que le film voulait se rapprocher encore plus de son personnage principal, il aurait dû d'ailleurs. Ce que le film raconte au final, il était bien parti et il racontait de bonnes choses, mais maladroitement, il n'a pas réussi à aller où il devait aller selon moi.
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    97 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2015
    Très bons acteurs et mise en scène très intéressante, ces 24h que l’on passe à voir ce jeune Norvégien de 34 ans, Anders, qui tente de s’en sortir après des années de toxicomanie est particulièrement touchante. Le rythme que nous impose Joachim Trier est très bien vu : une grande 1ère partie d’1h filmée de jour très calmement, pas d’action, pas de musique et de grandes séquences de dialogues bourrées d’émotion pour basculer ensuite dans le monde la nuit qu’il a tant côtoyé et qui va s’avérer être l’épreuve ultime pour justifier sa cure. Si le message est qu’un rien peut nous faire basculer, c’est ici parfaitement maitrisé et on a mal pour lui de retour à la maison…
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    78 abonnés 1 750 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mai 2021
    Libre adaptation du Feu follet de Pierre Drieu la Rochelle – le roman avait déjà été porté à l’écran par Louis Malle en 1963 – Oslo, 31 août nous fait suivre les pérégrinations d’Anders (sublime Anders Danielsen Lie), un jeune homme en fin de cure de désintoxication qui a la permission de passer quelques heures en ville. En croisant plusieurs de ses anciennes connaissances, échangeant parfois longuement sur la vie et ses renoncements, il s’enlisera davantage dans sa mélancolie. Se laissant tenter à nouveau par les excès de la fête et de la nuit, spoiler: il retombera dans les affres de la drogue qui précipiteront son inéluctable effondrement.
    Joachim Trier filme avec maestria les errances intérieures de ce garçon si touchant, victime d’un spleen oh combien contemporain, distillant à son long-métrage ce qu’il faut de littéraire pour rendre hommage à son œuvre originale, et ce qu’il faut de cinématographique pour en faire un film maîtrisé et passionnant. Brillant.
    mazou31
    mazou31

    83 abonnés 1 267 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2013
    Beau film triste, lent, mais d’une grande beauté. La mise en scène est fluide, l’histoire est riche de détails et de réalisme, notre héros a une présence et une subtilité de jeu époustouflantes. Il solde sa jeunesse, un gâchis, et refuse de rentrer dans l’âge adulte. Il sortira donc de la vie avec une noblesse et une détermination glaçantes mais discrètes. Une œuvre forte dont on ne sort pas indemne et qu’il vaut mieux ne pas aller voir un jour de déprime !
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    67 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mai 2020
    Joachim Trier a coché toutes les cases avec ce drame d'une sensibilité indéniable, mettant en scène un impeccable Anders Danielsen Lie dans le rôle d'un addict en permission de cure de désintoxication. Le film s'appuie sur des dialogues finement écrit et une mise en scène subtile faisant la part belle aux jeux de regards et aux silences de ses protagonistes. L'histoire prend de l'épaisseur au fur et à mesure des rencontres d'un Anders à fleur de peau, extrêmement touchant de par sa détresse et sa vulnérabilité, et le dénouement, noir, finit d'enfoncer le clou et conclue de façon poignante ce long-métrage sans faille.
    -Vinz-
    -Vinz-

    33 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juillet 2012
    L'acteur est tout simplement fantastique!
    Le malaise, le mal-être omniprésent qui transcende le film, c'est lui qui nous le fait vivre.
    La mise en scène, la bande son, est tout autant belle que captivante.
    C'est un drame haletant et authentique qui plonge dans de profonds sentiments de solitude avec l'espoir de sortir l'esprit sain.
    spoiler: Et alors que dire de ce dernier plan-séquence qui porte une charge émotionnelle terrible! wouaw!
    JoeyTai
    JoeyTai

    18 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 septembre 2018
    Le film entre tout de suite dans le vif du sujet avec une tentative de suicide. Au moins les choses sont claires... Nous suivons la trajectoire d'un trentenaire qui s'apprête à sortir d'un centre de réhabilitation pour toxicomanes. Quelques jours avant la sortie officielle, il profite d'un entretien d'embauche pour faire le tour de ses connaissances. A travers différentes rencontres, c'est un homme tourmenté au destin incertain qui apparait. L'acteur principal est talentueux : le personnage qu'il incarne diffuse un mal-être permanent, que de furtifs sourires viennent plus renforcer qu'infirmer. Toutefois, son introversion, ajoutée à la sécheresse des rapports avec les autres personnages, m'ont rendu le visionnage du film un peu pénible. C'est un long métrage âpre, forcément sinistre, qui ne plaira pas à tout le monde.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 039 abonnés 4 100 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 février 2013
    La fin de parcours d’un junky vu d’Oslo dans les années 2010, tel pourrait être l'autre titre du film de Joachim Trier. Il s’inscrit très précisément dans le moment où les drogués sont lâchés à nouveau dans la nature après une cure de désintoxication. Que faire quand on a plus la dope qui vous colle à la peau mais qu’on a pas réappris à vivre ? Chercher un boulot ? C’est le seul rendez-vous qu’Anders a pour sa journée de sortie. Il va donc tuer le temps en se promenant dans sa ville natale en allant à la rencontre de ceux d’avant. Sa petite amie ne veut plus le voir et son copain d’enfance lui paraît à mille lieux de l’univers qu’ils s’étaient construit ensemble du temps de leur adolescence. Anders cherche à se rappeler tout ce qui a pu lui réchauffer le cœur et embellir l’esprit dans sa jeune vie. Que des impressions fugaces dont il n’arrive pas à retrouver l’odeur. Même sa sœur n’est pas encore prête à le voir. La recherche d’emploi n’est pas plus fructueuse, Anders refusant à se justifier sur cette période douloureuse de sa vie. Il ne lui reste plus qu’à se rendre à la party que lui avait indiquée son ami Thomas pour humer un peu de ces ambiances festives qui délient les langues et allègent les timidités à force d’effluves alcoolisées. Là il rencontrera une ancienne conquête qui comme Thomas va lui avouer la vacuité de son existence. Pas de doute désormais pour Anders la vie n’a pas grand-chose à lui offrir avec ou sans héroïne . C’est dans la maison vide de ses parents et dans sa chambre d’enfant qu’il fera son dernier voyage comme un retour dans le ventre maternel qu’il n’aurait peut-être jamais voulu quitter. Joachim Trier comme Louis Malle avant lui (1962) mais de manière plus fidèle adapte le « Feu follet » de Drieu La Rochelle. Tel l’essai de Louis Malle, le film de Trier qui ne peut qu’afficher une mélancolie noire, bouleverse le spectateur qui appréhende avec Anders le long et parfois impossible parcours pour sortir de la dépendance.
    Julien D
    Julien D

    1 128 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2012
    Cette journée passée dans la peau d’un ex-toxicomane en balade en ville est pour le réalisateur Joaquim Trier l’occasion idéale de réunir tous les éléments scénaristiques pour nous dépeindre une superbe crise existentielle. C’est donc à travers un drame introspectif très pesant que va se construire cette rude épreuve qu’est le retour en ville de ce trentenaire, sa tentative de recommencement et de rédemption. La voix-off nous accompagne de bout en bout et créé une empathie poignante entre le personnage tiraillé et le spectateur suivant ses errances et sa recherche de nouvelles bases. Alors que se l’on en vient à lui espérer une sortie de l’impasse, c’est une interrogation sur le destin et le sens de la vie qui nait de cette excellente captation des mouvements et des sentiments de ce homme sans repères. Une œuvre oppressante mais dont la narration, avant son dénouement final, a peut-être tendance à donner l’impression de tourner en rond.
    stebbins
    stebbins

    465 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 mars 2012
    Oslo, 31 août... Film triste comme la fin d'un été, dans une lumière ouatée, magnifique et précise. Anders : pivot déchirant de ce film s'étalant sur 24 heures, les siennes. Ce poème bouleversant imprimé sur pellicule n'est pas sans rappeler La 25eme Heure de Spike Lee, autre film relatant la journée d'un héros reprochable. Mais là où le cinéaste américain s'attardait sur une échéance, une fatalité, Joachim Trier préfère montrer un nouveau départ, un re-commencement, une vie en devenir : celle d'Anders, donc. Peu de films ont abordé la question du sevrage de la sorte. Modestement, constamment dosé et intelligent Oslo, 31 août parle avant tout d'un homme seul entouré de tous et de n'importe qui. Anders souffre, s'abstient parfois, se dévalorise souvent, cherche la paix et l'harmonie tout en fuyant comme la peste la pitié dangereuse de ses ( vrais ? faux ? ) proches. Il y a les amis, le projets de toutes sortes, l'envie de vivre et son dégoût, les femmes, les lieux que le commun des mortels occupe sans vraiment s'en soucier, la jeunesse que l'on aimerait éternelle, les fêtes qui explosent et qui exposent, les confidents, les gens qui avancent des idées plein la tête... Oslo, 31 août, en un lieu doublé d'une date parle tout simplement de la vie, et de ce que tout un chacun peut en tirer. Certaines scènes sont d'une rare puissance émotionnelle... Boy A n'est pas loin non plus, au détour d'une scène electro-stroboscopique. Un poème inductif qui permet de susciter la reconnaissance avec élégance. C'est à voir absolument.
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