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    Albator, Corsaire de l'Espace
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Albator, Corsaire de l'Espace" et de son tournage !

    Albator ne connait pas la crise de la quarantaine

    Apparu pour la première fois en 1969, le célèbre manga de Leiji Matsumoto n'a connu la notoriété qu'à partir de 1977 lorsqu'il parut dans le magazine Play Comics. Les aventures du Capitaine se déclinèrent plus tard en une série animée, intitulée Albator 78. Au début des années 80, une seconde série animée, Albator 84 (préquel du 78), vit le jour. Par ailleurs, on ne compte plus les films et OAV qui sont sortis pendant et après cette période : Albator, Le Mystère de l'Atlantis (film sorti en 1978), Albator 84, l'Atlantis de ma jeunesse (film de 1982), Fire Force DNA Sights 999.9 (film de 1998), Harlock Saga (série d'OAV sorti en 1999), Cosmowarrior Zero (série d'OAV diffusée en 2001), Gun Frontier (série d'OAV diffusée en 2002) et Captain Herlock, The Endless Odyssey (série d'OAV diffusée entre 2002 et 2003).

    A noter que Albator, Corsaire de l'Espace sera le premier film de la saga réalisé en images de synthèse et en 3D.

    Un engouement véritable

    Le retour du Capitaine Harlock sur grand écran est fortement attendu par les fans de l'oeuvre. Grâce aux diffusions des séries animées sur la chaine Antenne 2, la France a pu tomber sous le charme de ce space opera, genre très en vogue à l'époque (grâce aux succès de la saga Star Wars). Le succès fut tel que les fans français ayant entre 30 et 40 ans sont surnommés "la génération Albator" !

    Cross-over, quand tu nous tiens...

    On ne peut pas dire que le corsaire de l'Espace aime rester en place. En effet, en plus de son rôle de héros des différentes séries Albator, on a également pu le retrouver dans Galaxy Express 999, autre oeuvre majeure de Leiji Matsumoto. Cette fois, il dût se contenter d'un rôle plus secondaire.

    Le reboot est à la mode

    Revenir aux origines d'un héros célèbre est devenu de plus en plus courant au cinéma. Ainsi, comme Batman Begins ou Man of Steel, Albator, corsaire de l'Espace revient sur les prémices de la légende du Capitaine Harlock. 

    Une équipe de tournage 5 étoiles !

    On ne peut pas dire que cet Albator ait lésiné sur les moyens, tant au niveau budgétaire qu'au niveau des Hommes qui ont conçu le projet. Dirigée par le créateur de l'oeuvre lui-même, l'équipe se compose de Shinji Aramaki, réalisateur connu pour ses films Appleseed, qui ont été salués pour leur très bonne qualité d'images de synthèse. Au script, on retrouve Harutoshi Fukui, célèbre auteur de best-sellers dont plusieurs furent adaptées au cinéma, ainsi que Kiyoto Takeuchi qui avait déjà collaboré avec Aramaki pour la réalisation de Appleseed Ex Machina. Si l'on compte également les meilleurs infographistes de la Toei Animation, on peut dire que c'est la crème de la crème qui a été conviée à cette nouvelle adaptation d'Albator. 

    Un héros qui a mis du temps à s'affirmer

    Depuis l'enfance, Leiji Matsumoto a toujours été fasciné par les pirates et leur vision de la liberté. Cette admiration a sans doute joué sur la création du personnage fétiche du manga. La première apparition d'Harlock a eu lieu en 1969, dans le manga Dai-Kaizoku Captain Harlock. Matsumoto parviendra à l'épaissir un peu plus, au travers du manga Gun Frontier, avant de lui faire devenir l'icône que tout le monde connait au travers de Capitaine Albator, sorti en 1977. 

    D'une part, le succès du Capitaine Harlock est dû à son design physique marqué par un regard dur, une longue balafre au visage, un costume élégant de corsaire et un long sabre. D'autre part, le personnage est fortement charismatique ; inspiré par le légendaire samouraï Musashi Miyamoto, il est l'archétype de l'homme d'honneur, armé de convictions profondes, et qui se bat pour les causes perdues tout en conservant une personnalité obscure. 

    Une oeuvre au message fort

    Dans les années 80, les dessins animés japonais avaient subi les foudres des politiques français, les jugeant trop violents et néfastes pour la jeunesse. Parmi eux, Albator était régulièrement cité. L'oeuvre était pourtant empreinte de messages forts pouvant plaire à bien des enfants : le pouvoir de l'amitié par exemple, mis en évidence dans la relation entre Albator et Toshiro. Leiji Matsumoto revient d'ailleurs de manière régulière sur ce thème : "Albator appelle les jeunes en leur disant : « A mes chers camarades qui partagent mon but, rejoignez-moi. » Mais c’est à ces jeunes de prendre la décision finale. Le rôle d’Albator est de les encourager. Il ne donne pas d’ordres, mais laisse au contraire chacun libre de s’embarquer ou non à bord du vaisseau,  et ce, parce qu’il comprend l’importance de l’amitié."

    Le Japon de nouveau à l'honneur ?

    En plus de faire découvrir le manga culte à la nouvelle génération, le but des créateurs du projet est de faire partager la culture japonaise à l'international. Comme le dit le producteur Yoshi Ikezawa, "on parle souvent de l’animation japonaise en rapport avec le concept de “Japon cool”, mais le marché des animes japonais n’a rien à voir avec le marché du film, et à vrai dire, il n’y a que très peu de vrais films d’animations qui sont accueillis comme le sont les films hollywoodiens. Cependant, la forte culture du manga japonais nous offre une quantité de personnages qui présentent un intérêt non négligeable au niveau mondial. Donnez à un groupe de ces personnages une histoire et un thème appropriés qui maximisent leur potentiel, ajoutez les technologies avancées que le Japon possède, et vous êtes sûrs de créer quelque chose qui impressionnera le monde."

    Un casting rigoureux

    Il aura fallu 5 ans à la production pour arriver à trouver les seiyu (doubleurs) capables de pouvoir donner des voix suffisamment crédibles aux personnages se trouvant à l'écran. A l'occasion, plus de 200 personnes furent auditionnées. Après des mois de débats, ce sont finalement Shun Oguri, Haruma Miura et Yu Aoi qui furent principalement retenus. 

    Joue-là comme Hollywood !

    Bien que la production a tenu à ce que l'équipe du projet soit exclusivement japonaise, elle s'est tout de même inspirée de la méthode de travail efficace des studios américains. En effet, le travail a été fortement divisé, et cela dans tous les domaines. Cela a permis à l'équipe du film d'être plus productive et plus rapide.

    Par ailleurs, Albator, Corsaire de l'Espace s’est servi de 2 systèmes régulièrement utilisés dans les productions hollywoodiennes : l'Arnold Renderer, permettant de visualiser les informations numériques telles que les images calculées et le mouvement des personnages, et la capture des visages qui analyse avec précision les expressions et les émotions des acteurs.

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