Avis sur Le Grand'Tour

Un film étrange et très original, fiction filmée souvent comme un documentaire, sur un groupe d'amis soudain pris par un besoin de liberté et de paresse, d'amitié ... des moments de déconnade pure et d'autres bien plus dramatiques et émouvants ... une espèce de road-movie à la recherche d'eux-même et de leurs rêves.

Grolandesque!! Une heure de rires et 45mn les pieds sur terre et retour à la réalité
On en redemande

En Belgique (comme ailleurs !), le cinéma de comédie peut nous offrir des bijoux alliant rires et émotion comme "Eldorado" et des films de grosse rigolade, avec moult beuveries et comportements crétins, comme "La merditude des choses". Avec "Le grand tour", on est de plain pied dans la 2ème catégorie : ça fait rigoler certain(e)s, ça ne me fait pas rire du tout ! Ce film, présent à Cannes 2011 dans la sélection Acid, aura mis 2 ans à sortir. On est en droit de prétendre qu'il aurait pu (dû ?) rester dans les tiroirs !

Malgres le cote tres burlesque , les personnages arrivent a nous emouvoir.

Voila un film qui ne laisse pas indifférent. Si je ne l'ai guère aimé, c'est pour plusieurs raisons. Tout d'abord, le scénario m'a semblé inacceptable. Comment 10 hommes, adultes apparemment non marginaux, ayant atteint la quarantaine, pour certains ayant charge de famille, peuvent-il partir ensemble comme ça, à l'aventure pour plusieurs mois, sans autre but précis que faire la fête et, de plus, sans prévenir quiconque ?... Ensuite, cette histoire est pleine d'incohérences, d'invraisemblances et d'approximations graves. La fin du film, totalement prévisible, est à la mesure du reste : un lamentable fiasco. Alors certains estimeront peut-être qu'il s'agit là d'une allégorie de l'appel de la Liberté (avec un grand "L") et/ou trouveront là-derrière des messages subliminaux qui me dépassent. Moi, j'appelle ça un beau ratage, film belge ou pas.

Annoncé comme un Very Belge Trip, Le Grand’Tour est un road trip improvisé qui agace. En jouant sur le double tableau documentaire et fiction, la bande de quarantenaires simule un séjour dont eux seuls en connaissent l’intérêt. Les adeptes de l’accent belge seront servis par des dialogues bien typiques, les autres trouveront l’ensemble répétitif. Les insertions de confessions face caméra ennuient alors qu’elles auraient pu au moins faire une pause dans ce voyage brouillon et trop nomade. De plus les moyens techniques sont si faibles, que les scènes dans le noir sont sales et fatiguent les yeux. On ne pourra pas clamer le manque d’originalité, mais Le Grand’Tour intéresse peu et semble interminable.
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Curieux objet qui oscille entre fiction et documentaire, vrai et faux et balade le spectateur de concert avec cette bande de potes, vêtus de rouge et membres d'une fanfare, partis faire la tournée des carnavals. Une échappée qui s'éternise et se transforme en dérive existentielle et philosophique. Synchrone avec cette dualité, l'impression est double, ou plus exactement elle évolue. Et comme ce changement s'opère du négatif au positif, on quitte la salle plutôt satisfaits, et pour tout dire, remués et émus. D'emblée, ces types braillards qui partagent avant tout le goût de la fête avec force picole et clopes, en s'envoyant à l'occasion quelques rails de coke dans les narines, paraissent lourds et beaufs, une bande d'adolescents attardés faussement régressifs. On craint d'abord que tout ceci tourne en rond, empilant les anecdotes croustillantes et les péripéties imbibées des gars en goguette. Mais plus l'escapade se prolonge avec des conditions climatiques plus difficiles, l'usure de la promiscuité et de la répétition, plus les fissures apparaissent et avec elles, les motivations et les ressentis de chacun qui confie, face à la caméra, bien après l'issue de l'aventure, ce qu'elle a apporté, voire modifié ou révélé. Le retour à l'état presque sauvage (ils campent, laissent leur barbe pousser et ne se lavent quasiment plus jamais) s'accompagne d'une communion presque organique avec la nature et les éléments. Le film s'épure petit à petit, met en scène les grandes interrogations sur le sens de la vie, et accessoirement sur la pérennité des utopies, suprême oxymore qui ne peut débouche que sur le retour à la 'normalité ou sur une sorte d'évaporation métaphorique, poétique et mystérieuse, qui fait en l'occurrence tout le prix de ce film belge hybride qui parvient à défricher, sans esbroufe, des territoires singuliers et inédits.

Ce road-movie pédestre, rural et belge d'une bande de copains à la recherche d'eux-mêmes et de leurs rêves, est un hymne à la liberté et alterne la truculence j'menfoutiste et les moments humains de spleen. La balade potache et alcoolisée du départ, bascule petit à petit sur des remises en question profondes. Le dispositif filmique laisse planer une ambiguïté sur la nature du film entre documentaire et fiction, entre vrai ou faux, et peu importe. Un film original qui, (passé les épisodes les plus alcoolisés) fait du bien, est à la fois drôle, absurde, loufoque, excessif, tendre.

Le grand'tour est un film qui se présente comme un documentaire qui explore la crise de la quarantaine à travers le voyage de 10 amis qui plaquent tout pour faire ce voyage. C'est un film indépendant avec peu de moyen et ça se voit de suite la qualité de l'image est pas top et le coté amateur est flagrant à moins que ça soit un choix du réalisateur pour coller encore plus au style documentaire et proche des gens. Je dois dire que je ne m'attendais pas à ce genre de film sur l'affiche on peut lire very belge trip un slogan qui peut attirer mais qui va certainement décevoir car même si le genre docu-fiction ne me dérange pas celui ci en particulier ne m'a pas du tout intéressé. J'ai trouvé ça lent et ennuyeux, j'ai pu lire que que c'est un film plus profond qu'il n'y parait ce n'est pas mon avis mais peut être que l'ennuie m'a fait passer à coté. Malgré ma note je ne dis pas que c'est un mauvais film c'est juste que c'est quelque chose qui ne me correspond pas et je n'ai jamais accroché même pas 5 minutes à ce projet.

Filmé façon documentaire, accentuant l'effet émotion, anecdote.... On se retrouve devant un film totalement innovant et étonnant de la part le coté dont le sujet (qui ne pourra plaira à tout le monde est traité). On oscille entre retournements de situations totalement inattendus, des drames ; et pour rendre le film un minimum sympa ; quelques farces telle que les belges savent nous les faire (quand c'est bien fait, bien sur^^). Du coup, le film est aussi émouvant, que touchant ou même drôle (au second degré) ; que les films US tentant de mélanger les genres et les codes sans jamais réellement y arriver. LE sujet abordé est clairement l'utopie (avec le coté burlesque bien sur) ou la perspective offerte est plutôt d'actualité. Nous remettant au même temps ; un peu au gout du jour.
Bref, un périple que l'on ne peut connaitre qu'une fois dans sa vie et qui arrive à allier parfaitement docu et fiction. Le tout, écrit parfaitement et narrant avec brio le destin de ces hommes qui se retrouvent en route pour ailleurs et nulle part.^^. Un film, comme on en avait pas vu depuis longtemps (la mode des bitures et compagnies étant passé de mise) ; ou la voie de l'émotion est priviligié et ceci n'est absolument pas un mal. Créeant même une certaines proximité avec les personnages ou l'on s'attache au fur et à mesure du film. Dommage que le rythme soit parfois un peu décousu et pourrait ennuyé certains spectateurs, mais si l'on ne fait pas le difficile et que l'on se laisse prendre au jeu. On se retrouve devant un film émouvant, unique (comme on en avait pas vu depuis longtemps) ; qui a le mérite d'amener un peu de bonheur ; une fois le générique de fin. Certes, il ne plaira pas a tous ; mais pour les autres ; il risque de plaire sans hésitation. Une jolie surprise

Je n'ai pas pu le voir tout de suite car il est très mal distribué avec un seul horaire dans la journée.
L'histoire est tout à fait conforme à ce qu'on en attend.
Ce documentaire/fiction m'a bien plu.
On s'ennuie quand même par moments mais c'est un genre de road movie attachant.

L'histoire de ce film est originale est c'est pour cela que j'ai noté ce film "bien", mais si l'on sent que Vincent s'éloigne doucement du groupe j'aurais aimé une raison bien sentie plutôt qu'un flou qui ne dit rien de ses motivations.

Dans ce film, on ne trouve pas grand chose.
Tout d'abord, pendant tout le film, on se croit dans un reportage. Et cela ne vole pas plus haut qu'un reportage. Pas de scénario, les paysages auraient pu être beaux s'ils avaient été montrés. Mais non, on ne voit que les protagonistes déambulés à travers la campagne belge sans même savoir ou ils sont, ou ils vont. Il ne se passe rien, ou presque. Ils s'interrogent sur eux, mais sans vraiment approfondir le sujet. C'est un peu du grand n'importe quoi. Alors qu'un vrai road trip, entre copains, à travers la Belgique ou ailleurs, aurait pu avoir une de ces gueules, avec ces gaillards. Mais non! Le réalisateur est passé à côté de quelque chose. Dommage.
On a vraiment l'impression d'un film entre copain que l'on se passera lorsqu'on sera vieux pour se souvenir de sa jeunesse. Mais pas d'un film, un film pour le cinéma. On peut presque penser que ce film a été réalisé pour toucher des subventions ou quelque chose comme ça.
Dernier détail : durant le film, faire l'apologie de l'ivresse, passe encore; mais faire l'apologie de la drogue, c'est un peu dur, comme la drogue utilisée d'ailleurs!!
A ne pas voir, ou alors, par un tétraplégique qui aurait perdu sa télécommande...

un trésor d'humanité. Ne vous fiez pas à la bande annonce. Ce faux documentaire vaut vraiment le détour! complètement déjanté et plus fin qu'il n'en à l'air!

Dans Le Grand'Tour, impossible de démêler le vrai du faux, et au fond, peu importe. J'ai été happée dans une épopée dingue, absurde, géniale, dont chaque tournant est une surprise. Pour le spectateur comme pour les personnages, c'est une oscillation permanente entre fou rire incontrôlable et déroute absolue - et l'on ressent toujours, au coeur de tout cela,une intelligence rare.