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    Cry Macho
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    Mektum
    Mektum

    2 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2021
    Tout d'abord, je commencerais par je comprends que ce film ne plaise pas à tout le monde. Moi, je suis rentré dedans et j'y ai trouvé malgré quelques longueurs, une perle d'humanité. Cette humanité qui manque tant dans ce siècle. Pas d'action, ne vous attendez pas à revoir l'inspecteur Harry. Clint Eastwood endosse fièrement ses 92 ans et remercie la vie à travers ce film.
    Odile Richard
    Odile Richard

    3 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 novembre 2021
    A mon avis, même si je ne suis qu'une femme, tous les hommes à la fin de leur vie devraient aller voir ce film pour les aider à mieux savoir quoi faire des dernières années qui leur restent pour être plus heureux et externaliser leurs souffrances dans les bras d'une femme, même s'ils ont souffert à cause d'une autre qui était décédée dans un accident.

    A 90 ans, un homme se donne le droit d'être heureux mais avant pour aller mieux, d'un passé où il s'était mis à boire parce que la perte de sa femme et de son fils, ce fut douloureux et difficile à surmonter où peu d'hommes savent quoi faire de leurs souffrances et c'est bien dommage.

    Mais si je suis convaincue qu'un homme avant le bonheur doit réparer et rendre à celui qui l'avait aidé dans ses moments de grandes souffrances, il ne pourra être heureux qu'une fois qu'il aura atteint son but, solder ses souffrances et enfin prétendre au bonheur bien mérité.

    Mais la grande question tout de même est :

    - faut-il attendre si longtemps pour en être convaincu car à 90 ans, il reste peu de temps à vivre tout de même dans de bonnes conditions où Alzheimer et Parkinson le guettent avec tout ce qu'on entend et fait peur ?
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 010 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2022
    « Cry Macho », le dernier film de Clint Eastwood est inspiré du roman éponyme de N. Richard Nash paru en 1975. Le romancier, plus connu pour l’écriture de spectacles montés à Broadway, avait écrit lui-même un scénario à partir de son œuvre qu’il avait tenté en vain de vendre aux studios. Depuis 40 ans, Roy Scheider, Burt Lancaster ou encore Arnold Schwarzenegger ont été envisagés pour tenir le rôle principal de ce film devenu avec le temps plus qu’hypothétique. C’est en 1988 que Clint Eastwood est pressenti mais il doit abandonner pour livrer une ultime aventure de l’inspecteur Callahan. En 1991, le tournage d’une adaptation avec Roy Scheider est entamée sans toutefois aller à son terme. Ce n’est finalement qu’en 2020, alors qu’Eastwood est âgé de 90 ans que le scénario de N. Richard Nash voit enfin sa concrétisation sur grand écran. Ancien champion de rodéo reconverti dans l’élevage suite à une grave blessure, Mike Milo (Clint Eastwood) est à la retraite quand son ancien patron le contacte pour qu’il lui ramène du Mexique son jeune fils (Eduardo Minett) de treize ans qui vit avec sa mère alcoolique (Fernanda Urrejola). Le scénario de Nash a été logiquement retouché par Nick Schenk (« Gran Torino » en 2009, « La mule » en 2019) pour tenir compte de l’âge très avancé de l’acteur/réalisateur. Pas question en effet de demander à Eastwood de faire le coup de poing ou même de tenir fermement entre ses mains un quelconque Magnum ou toute autre arme de poing. Ce temps est désormais révolu. Cette lourde contrainte oblige donc le spectateur à accepter quelques invraisemblances dont la plus voyante est bien sûr la surprenante facilité avec laquelle Milo retrouve le jeune délinquant puis le convainc de le suivre jusqu’au Texas. Sans parler de l’exfiltration expresse des griffes particulièrement acérées de sa mère et de ses sbires. L’accent sera donc mis sur la relation quasi filiale qui se noue entre le vieux cow-boy soucieux de s’acquitter d’une dette et le jeune garçon en demande de repères. La construction narrative, on l’aura compris, est plutôt bancale et exige une bonne dose d’indulgence pour pouvoir prendre plaisir à la vision de ce film qui est consubstantiellement destiné aux admirateurs d’un Clint Eastwood qui livre ici peut-être sa dernière bataille tout en cherchant à démontrer que même parvenu au bout du chemin un être humain peut encore s’autoriser à regarder devant lui, même si l’horizon offert est très limité. On sera touché de voir celui qui a été l’homme sans nom des films de Leone et le héros de tant d’autres réalisés par son maître Don Siegel puis par lui-même s’évertuer à tenir droite sa grande carcasse amaigrie pour donner encore un peu de lui-même à ce métier qu’il a passionnément aimé et servi tout au long des 40 films réalisés par ses soins. Si l’on est d'humeur grincheuse, on pourra sans aucun doute reprocher à Clint Eastwood de vouloir se montrer encore à son avantage à l’écran, notamment dans certaines postures qui ne sont plus dans ses moyens comme danser et entamer un flirt pourtant bien inoffensif avec une femme de 40 ans sa cadette. Sans doute les rôles de grands-pères déambulant en fauteuil roulant dans les couloirs d’un hospice sont dans l’inconscient formaté de la plupart, les seuls qui lui sont désormais autorisés. La tolérance est devenue avec ce nouveau siècle très sélective. Pourtant, un peu d’indulgence accordée à celui qui a tant donné au cinéma et dont il faut rappeler que la très grande majorité des films qu’il a réalisés ont été largement bénéficiaires (seuls six films dont « Bird », « Chasseur blanc cœur noir », « Mort dans le jardin du bien et du mal » ne sont pas rentrés dans leurs frais) lui donnerait le droit bien mérité de partir en laissant un souvenir conforme à l’image qu’il a toujours véhiculée, même si l’exercice était forcément périlleux comme chacun pourra le constater à l’écran. Au sein de l’industrie du cinéma français des réalisateurs portés aux nues dont certains pas très loin de l’âge d’Eastwood, continuent à tourner des films alors que le bilan financier global de leur production est largement négatif. Si cet état de fait paradoxal n’émeut pas grand monde, on peut sans trop se renier, accorder à celui qui a réalisé tant de films excellents et quelques chefs d‘œuvre, le droit de sortir par la porte qu’il s’est choisie. Soit, entrer dans la toute dernière ligne droite la tête haute tout en se rêvant encore un homme jeune, et devenu Mick Milo, l'exprimer ainsi au jeune Rafo admiratif : « Autrefois, j’ai été plein de choses ». C’est le lot possible de tous ceux qui atteindront ces âges canoniques désormais plus si exceptionnels. On retiendra donc de "Cry Macho", qui n’est bien sûr pas le meilleur film de son auteur, quelques scènes touchantes et maladroites sur un passage de témoin et la transmission des valeurs.
    Fanadri123
    Fanadri123

    18 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 novembre 2021
    Cry Macho marque la 39ème réalisation de la légende Clint Eastwood ! À 91 ans l’acteur-réalisateur revient une nouvelle fois devant sa propre caméra deux ans après La Mule, une oeuvre quasi testamentaire où il était déjà question de rédemption. Ici, Clint Eastwood interprète Mike, une ancienne star du rodéo, qui se voit confier une mission périlleuse ; celle de se rendre au Mexique pour ramener le fils de son ancien patron jusqu'au Texas. Le duo improbable rencontrera la pègre mexicaine, la police mais aussi et heureusement, la bienveillance et l’amour. Une belle histoire que Clint a dans ses tiroirs depuis plus de 40 ans. Se jugeant trop jeune à l’époque pour incarner Mike, Eastwood s’associe de nouveau avec le scénariste Nick Schenk (Gran Torino & La Mule) pour dépoussiérer cette histoire adaptée du roman éponyme de N. Richard Nash.

    Ce road-movie mexicain est un très beau cadeau que nous offre Clint Eastwood tant son iconique silhouette imprime toujours autant l’écran. Bien que vieillissant, Eastwood enfile de nouveau son chapeau de cow-boy légendaire pour accomplir des exploits qui ne sont malheureusement plus de son âge. Plus fragile et plus essoufflé, le poids des années se fait clairement sentir sur l’acteur. Ce dernier ne s’en cache d’ailleurs pas et avoue ne pouvoir rien faire contre la vieillesse. Clint joue plus lentement mais plus tendrement. Chacune de ses scènes transpire la mélancolie, le temps qui passe ou encore la confidence. En somme, Eastwood conte l’histoire d’un homme qui a vécu.

    Sans atteindre la puissance émotionnelle de ses précédents chefs-d’oeuvres, je pense à Gran Torino, Million Dollar Baby, Sur La Route De Madison ou encore Mystic River pour ne citer que ceux-là, Cry Macho demeure plus timide dans l’exploration de ses thèmes en se contentant d’un scénario relativement mince. Son film résonne d’ailleurs avec Impitoyable où Clint dé-construisait déjà, avec plus de maestria, sa propre légende. Toutefois le plaisir est réel de revoir Clint Eastwood au cinéma, sa mise en scène sobre et efficace ainsi que la superbe photographie magnifient ce néo-western où le sentimental remplace la virilité.

    Tout en arborant les thèmes qui lui sont chers, le cinéaste poursuit son chemin de rédemption avec une désarçonnante douceur. Sans être son oeuvre la plus aboutie, Cry Macho est un film touchant et précieux qui complétera à merveille la très riche et prestigieuse filmographie de Clint Eastwood, qui de toute manière n’a plus rien à prouver.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    107 abonnés 2 330 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 octobre 2021
    Un film plat et décevant de la part de Clint Eastwood. L'histoire n'est pas passionnante et les personnages sont fades.
    L'ombre du 7ème art
    L'ombre du 7ème art

    58 abonnés 396 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 décembre 2021
    Cry macho, dernier film réalisé par clint eastwood et qui se passe de nouveau à la frontière entre les États Unis d'Amérique et le Mexique. Alors, nous savons que ce réalisateur aime particulièrement répondre à des enjeux societaux mais, il faut bien avouer qu'à la longue cela devient assez ennuyant de toujours montrer cette différence de culture depuis quelques années.
    Bref, en dehors de ce léger problème récurent, que vaut ce film. Niveau réalisation nous avons de sublime décors avec un arrêt sur le désert mexicain et texan, nous avons une petite ville frontalière, nous avons une jolie lumière tant de nuit que de jour s'expliquant par des lumières se voulant assez naturelles et chaudes comme le feu de camps ou encore le soleil à son azimut. La musique est dans la lignée de ce que nous propose les derniers long métrage de clint eastwood qui se rapproche de plus en plus de son cinéma de prédilection qui est le western et plus précisément le road movie. De plus, les acteurs sont dans la majorité assez impliqué dans le projet même si aucun d'entre eux ne surpassent les autres y compris notre protagoniste qui hélas est en décalage entre ce que le film essaye de nous présenter et la condition physique de clint qui est plus sur le déclin que sur la route. Ehhh oui, il faut dire que le bon vieux clint à 91 ans et qu'il n'arrive plus du tout à marcher, ni à se tenir debout. Attention, je ne remet pas en cause sa prestation qui reste plus que respectable. Ce n'est pas tout les nonagenaires qui peuvent se permettre de monter encore à cheval. Mais, il faut bien avouer que le film ne se prête pas à cet âge. En effet, le scénario nous présente un ancien cowboy de rodéo devenue soigneur dans les ranchs suite à un accident et qui est destiné à aller récupérer un gamin dans les quartiers plus ou moins problématique du Mexique. De plus, le film nous montre un protagoniste en pleine forme ayant encore énormément de charisme pour faire tomber la majorité des femmes à ses pieds et pouvant mettre des pralines et des cacahuètes à toutes personnes cherchant à se mettre au travers de sa route. Nous pouvons donc comprendre que cela ne fonctionne absolument pas avec clint eastwood qui apparaît dans le film comme une vieille personne, toute bossu, ne pouvant plus marcher et ayant perdu énormément de poids s'expliquait par son âge fort avancé et ressemblant plus à un squelette qu'à un macho, "fort" et "robuste", d'autant plus que cela est remis encore en avant plusieurs fois dans le film ou certaines femmes d'une cinquantaine voire soixantaine d'années tombent encore sous son charme. Je crois qu'il y a un réel paradoxe entre la réalité des faits et la fiction. Ormis ce problème de casting du point de vue de notre protagoniste, il faut aussi mettre le doigt sur le problème du scénario qui s'étire en longueur créant de nombreux moments de flottements où ils ne se passent pas grand chose, si ce n'est des apports de détails sur la vie du jeune ou sur le pourquoi du comment ? Il faut bien avouer que cela est beaucoup trop long pour pas grand chose. L'histoire est déjà vue et l'enjeu derrière ce long métrage est quasi inexistant même si l'évolution du protagoniste jusqu'en toute fin du film nous laisse un brin d'espoir, je ne suis pas sûr que cela soit parfaitement maîtrisé pour vraiment mettre à jour le sous texte derrière ce cry macho.
    Alice025
    Alice025

    1 520 abonnés 1 305 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 novembre 2021
    Je n'ai pas vraiment accroché au dernier film de Clint Eastwood, que j'ai trouvé assez mou et pas vraiment digne d'intérêt. L'histoire est remplie de bons sentiments mais elle part dans un virage un peu trop « niais » à mon goût. Les dialogues sont finalement assez pauvres, on tourne un peu en rond et on peine à s'accrocher. De beaux paysages qui ne suffisent cependant pas à relever la qualité médiocre du film. En bref, pas terrible.

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    claudine perals
    claudine perals

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2021
    J'ai été très sensible à ce Montre du cinéma et Metteur en scène, qui a toujours eu un regard très aciéré pendant toute sa carrière du cinéma qui soit américain Dans ce film "Cry Macho" on trouve avec honnêteté, simplicité et modestie un homme, vieillissant (hélas) peut-être ce sera sans son dernier film, un homme pétrit d'humanité, sous des grands de "Macho" fort ! qui regarde et aide ce jeune homme d'un regard comprend qu'il arrive à la fin d'une fin vie ou d'une carrière, en reconnaissant qu'il ne sait rien de cette vie C'est le propre de l'homme et de son intelligence Il ne craint pas de se montrer en vieil homme décharné on, ce n'est plus le" grand cow boy" , mais on l'aime comme il se présente à ses spectateurs
    Chapeau ! quand tant de comédiens ne cessent de se faire tirer la peau pour "paraître", les photos sont très belles, se grand décor naturel qui nous rappelle tant de westerns du passé qui nous ont enchantés depuis l'enfance, avec bien sûr l'évolution de la Nation américaine Avec ce Covid, j'allais vois un film apaisant et je ne suis pas déçue La légende des mustang est toujours là
    Messieurs de la presse critique vous êtes trop cruels Que restera-il- de vos écrits dans le futur ?
    Ben Skorz
    Ben Skorz

    3 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 septembre 2021
    avec tous le respect que j'ai pour clint estwood aussi bien en tant qu acteur que de réalisateur , ce film m 'a semblé celui de trop.... la vieillesse est un naufrage .....
    remyll
    remyll

    152 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 novembre 2021
    Aie aïe aïe : on frise l’accident industriel, le plantage complet, la catastrophe. On pourrait même croire que le grand Clint - devenu clairement vraiment très âgé - a cédé aux sirènes d’un producteur de telenovelas… tant le scénario et le jeu faux-à-souhait de tous les acteurs est affligeant.
    Les meilleurs acteurs sont … les chevaux, c'est dire.
    mat niro
    mat niro

    297 abonnés 1 724 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2021
    Clint Eastwood n'est plus tout jeune (91 ans) et ça commence à se voir. En effet, les ingrédients qui ont fait le succès de ses derniers films commencent à s'étioler. Comme dans le superbe "Grand Torino", Clint se rend au Mexique pour ramener le fils de son ami aux Etats-Unis. Après sa haine des asiatiques dans le premier film, "Cry macho" semble être une suite de sa rédemption puisqu'il y dresse un portrait accueillant de la population mexicaine avec des périples dans des contrées sauvages. Malheureusement, le binôme formé avec le jeune homme ne fonctionne que trop rarement. Il y a peu d'émotion et certains clichés ressurgissent (pas aidés par la Version Française). Je mets quand même la moyenne par respect pour l'âge de l'acteur-réalisateur qui se ressent même dans le rythme du film. On ne peut pas être et avoir été.
    Julien Lalu
    Julien Lalu

    6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 novembre 2021
    Je ne suis pas d'accord avec les mauvaises critiques. C'est un beau film, touchant, doux. Un bon road trip avec de belles musiques. Chapeau bas Clint !
    Anneclaire
    Anneclaire

    1 abonné 26 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2021
    Clint Eastwood dans un registre différent. Pas d'actions mais de la bienveillance et de la tendresse, une belle histoire. Pas facile de porter le rôle principal à 90 ans, bravo monsieur !
    Yves G.
    Yves G.

    1 292 abonnés 3 296 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 novembre 2021
    Mike Milo (Clint Eastwood) est un vieux dresseur de chevaux texan dont la vie a été doublement brisée par un grave accident de rodéo puis par la mort accidentelle de sa femme et de sa fille dans un accident de la route. Son employeur a eu beau le licencier sans état d’âme quelques années plus tôt, Mike le voit revenir en lui demandant un ultime service : aller chercher à Mexico son fils Rafo, un jeune garçon en pleine crise d’adolescence.

    Clint Eastwood a quatre-vingt-onze ans. Difficile d’oublier cet âge canonique quand on regarde son quarantième film, le quatre-vingt-douzième en tant qu’acteur, le vingt-cinquième dans lequel il se dirige. Une filmographie d’autant plus impressionnante que l’oeuvre d’Eastwood, après avoir suscité des réserves pour ses dérives virilistes et vigilantistes, ait désormais portée aux nues comme sommet du néoclassicisme hollywoodien.
    J’avoue ne pas communier à cette religion. "Million Dollar Baby" ne figure pas dans mon panthéon. Pas plus que "Impitoyable" ou "Gran Torino". J’ai aimé "Le Cas Richard Jewell" ainsi que, dans une moindre mesure "La Mule". Mais j’ai rarement vu film plus bâclé que "Le 15h17 pour Paris".

    J’ai bien failli ne mettre aucune étoile à "Cry Macho" et en rédiger une critique assassine où j’aurais méchamment raillé « le film de trop ». J’aurais évoqué la démarche claudicante d’Eastwood dont on se demande à chaque pas s »il ne va pas s’effondrer. J’aurais pointé du doigt la doublure qui le remplace lorsqu’il prétend dompter un mustang sauvage. Je me serais moqué de l’attraction qu’il exerce – ou croit exercer – sur les deux femmes qu’il croise, une nymphomane qui veut le mettre dans son lit (dont on se demande bien dans quel état il en ressortirait) et une veuve qui esquisse avec lui les quelques pas de danse qu’il partageait, il y a plus d’un quart de siècle, avec Meryl Streep dans "Sur la route de Madison". Et puis surtout, j’aurais été sans pitié pour ce film indigent, son scénario sans imagination le ressassement ad nauseam des deux thèmes qui traversent toute l’oeuvre d’Eastwood, la transmission et la rédemption, le jeu caricatural de cet adolescent insupportable – dont on comprend aisément que sa mère ait envie de le renvoyer dans sa chambre avec une bonne fessée.

    Mais j’ai ravalé mon fiel. Certes je n’ai pas poussé l’indulgence jusqu’à lui octroyer plusieurs étoiles. Mais je n’ai pas osé tiré sur l’ambulance. Face à ce qui pourrait bien être le dernier film de Clint Eastwood – en tous cas certainement le dernier où il jouera sur ses deux jambes – je lui ai reconnu le droit de dresser lui-même son éloge funèbre. Un bel éloge sous forme d’auto-dérision avec une phrase qui est déjà entrée dans la légende eastwoodienne : « This macho thing is overrated ».
    Cinévore24
    Cinévore24

    300 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2021
    Histoire de fortes têtes, de parentalité et d'une nouvelle vie, un petit road-movie en terre mexicaine à la fin des 70's.

    Clint a toujours autant de charisme du haut de ses 91 ans, et s'avère touchant par moments.
    Le film quant à lui ne restera pas dans les annales de sa filmographie, avec son récit prévisible et mou, une réalisation très plan-plan et des thématiques qu'il avait déjà traité de manière plus subtile et inspirée dans ses précédents films.

    Un film gentillet et oubliable. Et un Eastwood très mineur.
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