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    4h44 Dernier jour sur terre
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    84 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 4 mai 2013
    Qu'est ce qu'on s'emmerde juste avant de mourir, autant se tirer une balle tout de suite !
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 804 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 novembre 2012
    Je n'avais vu qu'un seul Ferrara jusqu'à présent, mais quel Ferrara ! Son premier film un bon gros porno ! Et c'était pas mal.
    Et je poursuis sa filmo avec son dernier film donc : 4:44 Last Day on Earth. Ouais je ne fais pas les choses chronologiquement, mais bon est-ce un mal ?
    C'était le dernier numéro des cahiers du cinéma qui m'avaient donné envie de le voir, je pensais que c'était assez pourri, en tous cas le titre que je trouve assez parlant et beau pouvait facilement sonner comme un bon gros nanar, la récurrence du nombre 4 et la promesse de fin des temps.
    La première chose qui m'a frappé c'est que c'est un cinéma que j'aime et que j'aime défendre. Le mec ça se voit que son film est fauché et pourtant il a des couilles pour se dire je fais un film catastrophe sans budget dans un appartement avec deux acteurs (enfin un peu plus). Rien que pour ça le film mérite notre attention.
    On dirait que Ferrara a compris que sans budget on va à l'essentiel (enfin c'est peut-être pas de son fait), son film est simple et ne va pas multiplier les effets spectaculaires pour faire diversion, ici on parle d'amour.
    Alors je dois dire que quelques petites choses m'ont gênées dans le film. Ces séquences sur skype, toutes ces tablettes, téléphones portables, je sais pas, ça fait "too much", c'est tout sauf sexy à regarder. Filmer un écran d'ordinateur sur skype je trouve que c'est dommage d'avoir cette idée merdique. Surtout qu'on y va souvent. Si le film n'était pas aussi fauché j'aurai cru à un chèque de Skype pour qu'on mentionne son logiciel. Je pense que ce côté très technologique empêche le film d'être encore plus centré sur l'amour.
    Un autre défaut serait la photo numérique qui ne rend pas forcément hommage à certains plans. C'est pas forcément ce qu'on a fait de plus beau. Et même certains plans sont pas top, lorsqu'on film Dafoe sur un ordi qu'on fait un pano sur l'ordinateur et qui refait un pano sur Dafoe, mouais, c'est très plat.
    Et parfois le montage en fondu enchaîné ne rend pas forcément très bien (et à d'autres moment c'est très beau).
    Il y a aussi quelques dialogues, quelques scènes qui paraissent surécritent.
    Mais finalement, à la fin, au bout du film, lorsque la fin du monde survient, comme pour Melancholia on s'accroche à son siège et on retient son souffle. Seulement, contrairement à Melancholia à la fin du film on a juste envie de dire : "je t'aime".
    Et rien que pour ça c'est beau, même si le film n'est pas parfait, il arrive à faire ceci : faire passer un message beau et universel sur l'amour.
    Un autre aspect douteux, auquel j'accorde le bénéfice du doute à Ferrara serait tout le passage où à la télé Dafoe entend qu'Al Gore avait raison, blablabla. Genre ce mec est un vrai défenseur de l'environnement, faites-moi rire. Tocard. Mais bon si le scénario du film se réalisait, on le présenterait certainement en Nostradamus. Donc c'est énervant, mais réaliste.

    Bon film, intéressant et prenant, surtout sur son final.
    L'homme le plus classe du monde
    L'homme le plus classe du monde

    298 abonnés 450 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 novembre 2013
    Un film sur la fin du monde ? Encore ? Oui, mais cette fois ci, pas de Bruce Willis ni de Will Smith, pas de CGI à toute berzingue, pas de prophétie biblique propagandiste. Juste un couple de bobo (mais genre bobo puissance 10. Genre bouddhisme, art abstrait, bouffe chinoise et loft new-yorkais) qui attend patiemment la mort. On a tellement bouffé de blockbuster qui montraient l'apocalypse sous toute ses formes et de manière la plus spectaculaire possible (dans le style "qui a la plus grosse"), que quand Abel Ferrara déboule avec son petit huit-clos tourné de manière hyper sobre, on ne peut qu'apprécier cette merveilleuse bouffée de fraîcheur dans le paysage cinématographique actuel.

    Pas de spectaculaire, donc pour ce film qui préfère se concentrer sur les dernier moment de l’existence plutôt que sur l'apocalypse en lui même. Chacun s'occupe comme il peut. Certains baisent, d'autre se droguent, se saoulent, se suicide, peignent, regardent la télé, font des adieux à leur proches, etc... Ces réactions beaucoup plus humaines que celle de vouloir sauver la planète, sont tantôt émouvante, tantôt pathétique et cruellement matérialiste. C'est cette humanité qui nous touche au plus profond de nous même, à tel point que l'on se demande souvent au court du film, comment réagirions-nous face à une telle situation. Au fur et à mesure que l'heure fatidique approche, la tension monte,l' excitation et la sérénité face à la mort fait bientôt place à la panique et à la peur. Les dernières minutes du film sont tout simplement splendide.
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2012
    L'un des plus beaux films d'Abel Ferrara, formidable conte philosophique qui ne reprend du film-catastrophe que son postulat de base. Ferrara, poète ravagé du cinéma n'a que faire de 2012 et son spectacle calibré, préférant signer un huis-clos intimiste et pluriel aux images disparates, fauchées, bouillonnantes et incarnées. Il y va de la vanité humaine dans ce film au titre dérisoire et comiquement solennel, d'un personnage qui fait le tour de son existence pour mieux savoir comment profiter une dernière fois plutôt que de savoir. Quoi, d'ailleurs ? A travers une réalisation morcelée, aux couleurs feutrées Abel Ferrara utilise différents supports ( cinéma, télévision et surtout internet...) en adéquation parfaite avec la multiplicité thématique des valeurs existentielles qu'il énumère : religions, politique, famille, marginalité... Au beau milieu de ces conflits d'intérêts absurdes mais prégnants Cisco-Dafoe déambule, comme se laissant porter par la journée ultime du métrage. Les rushes de The Blackout et de New Rose Hotel ont donné place au filmage des nouvelles textures numériques ( les réseaux sociaux sont résolument intégrés au cinéma contemporain ) mais le rock n' roll d'Abel fait gronder son riff comme une plainte mélancolique et primale. Un film qui - en 80 minutes - en dit plus long que n'importe quel autre sur le sujet. Un chef d'oeuvre.
    Top of the World
    Top of the World

    54 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 octobre 2014
    Abel Ferrara évoque avec ce film la fin du monde et surtout la manière de l'appréhender pour un couple new yorkais. Sur le papier, c'est donc alléchant. Plastiquement, le film est intéressant, notamment avec cette caméra très proche des acteurs qui renforce l'intimisme de l'histoire. Qu'est-ce qui fait alors de "4h44, denier jour sur Terre" un mauvais film ? Eh bien d'abord, il y a ce côté moralisateur réellement insupportable: en effet, on nous répète lourdement que si la fin du monde arrive si vite, c'est parce que les hommes ont tout fait de travers, ils ont coupé des arbres, ils ont créé l'arme atomique, etc. Bon, merci Abel, tu nous fais culpabiliser, c'est bien et ensuite quoi d'autre ? Pas grand-chose à vrai dire, tant le cinéaste lui-même (en plein délire bouddhiste, soit dit en passant) ne semble guère croire à ce qu'il filme, spoiler: au point qu'il quitte de temps à autre ses personnages pour filmer des émissions de télévision.
    Finalement, le plus grave dans la fin du monde semble être pour Ferrara la disparition de l'informatique, tant les personnages ne semblent pouvoir se parler que grâce à Skype. Willem Dafoe et l'inexpressive Shanyn Leigh ne parviennent pas à sauver ce film creux, jamais inventif et finalement navrant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 décembre 2012
    Pendant une heure et vingt minutes, la seule émotion qui découle de la vision de ce film est l'indifférence. L'indifférence complète pour ces deux personnages (Dafoe et Leigh), franchement antipathiques, qui, entre deux coups de peinture (en mode Pollock) et deux crises d'hystérie à vous arracher les tympans, bouffent, baisent (la caméra allant jusqu'à plonger dans la toison pubienne de Dafoe) et chattent via Skype dans leur appartement de New York. Face à ce spectacle affligeant, on s'ennuie ferme. La mise en scène pauvre (plan séquences fixes, mouvements de caméra balanciers) ne met absolument rien en valeur.
    Une des scènes les plus ridicules du film est celle où Dafoe, flânant sur sa terrasse, se met à parler tout seul (grossier porte-voix de Ferrara) et vocifère sa haine pour le consumérisme et l'oligarchie du monde qui en a précipité la fin, comme si lui, en tant que simple être (dont le parc technologique est entièrement constitué de produits Apple, grand symbole de surconsommation), n'en était pas aussi responsable.
    Sinon, pendant quatre vingt minutes, Ferrara filme les téléviseurs de l'appartement, qui diffuse des messages du Dalaï-Lama, d'Al Gore et autres personnalités qui parlent à sa place. Les dialogues sont faits de phrases toutes faites ("c'est le bon soir pour s'éclater") et s'articulent autour d'une philosophie de comptoir ("dois je partir stone?" "dois je me défoncer avant la fin du monde?"). Si le message avait été nihiliste, on aurait au moins eu quelque chose à se mettre sous la dent. Ici, il n'y a tout simplement pas de sens, hormis celui du vide, et une pseudo-référence chamanique (on se farcit d'ailleurs quelques moments de trips, inélégants mélanges de vidéos extraites de YouTube et de sons saturés et dégueulasses -comme le faisait en mieux Godard dans "Film Socialisme").
    L'ampleur du désastre est à la hauteur de la réussite d'un film comme "Mélancholia", qui dégageait une vraie morale. Cependant, une des curiosités du film (hélas balayées par l'ennui) est de montrer des adieux entre des gens qui ne se reverront plus jamais : que peut-on dire avant que tout ne s'arrête?
    Pour être tout à fait honnête, la dernière scène du film dégage une puissance formelle, mais qui s'apparente peut-être au soulagement de voir le film enfin terminé. Lorsque ce dernier s'arrête, on a l'impression désagréable de s'être fait donné une leçon par Ferrara (et non d'avoir assisté au déploiement d'un point de vue), une leçon qui démontrerait la futilité de l'existence et de la vie. Soit, puisqu'il en est ainsi, allons gaspiller notre temps de vie ailleurs et passons outre la futilité de ce film.

    Source: Plog Magazine, les Critiques des Ours
    http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/12/4h44-dernier-jour-sur-terre.html
    Acidus
    Acidus

    617 abonnés 3 647 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mars 2020
    J'ai toujours considéré Abel Ferrara comme un cinéaste de seconde zone. Au mieux, ses films sont passables, au pire.... Mais ici, il s'attaque à un genre (la SF) et une thématique (la fin du monde) que j'ai toujours apprécié. Comment Ferrara s'en sort-il cette fois ? Bah, comme d'habitude, il a de bons éléments en mains (ne serait-ce que Willem Dafoe) mais en fait une soupe tout juste potable. Il manque à "4h44 Dernier jour sur Terre" l'intensité et la tension nécessaires à ce type d'histoire. Mis à part quelques scènes mémorables, le long métrage s'avère plutôt plat. De plus, le cinéaste nous livre grossièrement son message écologique et son amour de l'humanité (l'un n'empêche pas l'autre). Bref, une nouvelle série B à ajouter à la carrière de Ferrara mais il a fait bien pire.
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2012
    Abel Ferrara nous fait ici un film béhavioriste. Dans 4h44, peu de choses nous sont dites sur ce que feraient les gens s'ils savaient leur mort prochaine et sur la cause de la fin du monde en fait (hormis le déclin climatique). Ferrara ne montre que les tribulations d'un couple dans un loft new yorkais pour une journée somme toute banale, l'usage des ordinateurs, la peinture et les discussions de comptoir. C'est une bonne idée de départ, émaillée de scènes chocs, superbes et ciselées, rapides telles le suicide d'un homme qui saute de son balcon, ou des gens parlant à leur chien... banal quoi. Une autre belle scène : la crise de nerf de la jeune fille quand elle aprend que son mec aime peut être encore son ex, au lieu d'être paniquée par la fin du monde. Willem Dafoe et Shanyn Leigh (une révélation) sont superbes. Bien mis en scène (utilisation de la musique, belle scène où la peinture prend forme ...). Ferrera a toujours des idées de réalisation. La photo est belle (les lumières dans la nuit new yorkaise à la fin du film). Malheureusement, après un beau début, le film devient ennuyeux, un ennui qui met en relief la faiblesse de son scénario une grande partie du film. Heureusement, 4h44 dernier jour sur terre, ne dure que 1h20 ! Sa courte durée le rend intéressant au final.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    361 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mai 2014
    L'accroche du film m'avait extrêmement intéressé, une vison intimiste de la fin du monde, j'avais notamment adoré "Melancholia" de Lars Von Trier et j'attendais beaucoup de ce "4h44 Dernier jour sur Terre" de Abel Ferrara. Je trouve ce concept absolument fascinant, le fait de la réaction de l'être humain face à sa propre mort programmée, loin des visions ridicules des blockbusters hollywoodiens qui tombent allègrement dans le cliché et où on connait déjà la fin, un bon vieux et mièvre happy end. Non, là on a affaire au véritable fatalisme, à la fin inéluctable de toute vie, le contexte est planté d'entrée par Ferrara, l'action se place dans un grand appartement où un couple attend l'heure fatidique, les informations télévisées sont formelles, le réchauffement climatique mis en garde par Al Gore aura eu raison de l'existence terrestre. Ils vont alors passer leurs derniers moments entre ultimes plaisirs charnels, discussions Skype avec leurs familles et amis, puis viendrons la crainte, le doute, l'incompréhension, le déni et la peur. L'approche presque mystique, spirituelle et sensorielle est particulièrement bien retranscrite de part la narration et la réalisation de Ferrara qui ne tombe jamais dans la facilité, maîtrisant à merveille sa mise en scène, Willem Dafoe est, comme toujours, impeccable et extrêmement convaincant, son rôle évolue de manière subtile. La tension est vraiment palpable et progressive en restant sincère, il n'y a pas d'artifices musicaux par exemple ou d'exagérations, juste quelques passages peut être un peu moins maîtrisés au niveau de l'interprétation, mais ça reste très minime (comme cette femme qui sort d'un magasin en pleurs). Le rapport fusionnel du couple dans la dernière partie du film est assez touchante, la photographie et la réalisation sont absolument exceptionnelles dans ces ultimes minutes, c'est planant et vraiment très efficace, on est transporté ... Au final le film n'est pas très long (1h22) et personnellement je n'ai pas décroché une seule fraction de seconde, j'ai passé un superbe moment de cinéma, il n'y aura à la limite que la bande son qui m'aura un peu déçu et quelques petits éléments de sacralisation (quoique inévitables). "4h44 Dernier jour sur Terre" est un excellent film, surprenant et sincère, loin des codes hollywoodiens, tout y est intimiste et savamment dosé, vive le cinéma indépendant !
    norman06
    norman06

    296 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 décembre 2012
    Un Ferrara mineur embourbé dans un intimisme convenu et un esthétisme d'apocalypse New age. Mais le toujours charismatique Willem Dafoe sauve certaines séquences et donne une grâce partielle au film.
    ned123
    ned123

    124 abonnés 1 661 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2013
    J'ai vu un film... qui bien loin des standards des films catastrophe reste à hauteur d'homme pour parler de la fin du monde... Elle n'est pas montrée, mais suggérée, et tout se passe dans le cadre d'un couple, avec de l'amour, de la peur, de la lâcheté, du courage... J'ai, je dois l'avouer, eu du mal à rentrer dans la norme de la normalité, mais finalement, j'ai accepté les choix et partis-pris d'A. Ferrera qui a choix de ne pas faire le spectacle pour faire parler l'homme... D'ailleurs, si on analyse bien ce film, on se rend compte que les images de la rue, de la vie, de la ville n'ont rien à voir avec les images habituelles de chaos, de désolation et de conflit... Peut-être qu'une jour l'humanité pourras être en paix avec elle-même, tellement, je pense qu'au fond, elle recherche la tranquillité, j'espère... D'ailleurs, je trouve beaucoup de point commun avec Melancholia de L. Von Triers, que j'ai également apprécié sur les mêmes critères. C'est au final un film touchant que livre A. Ferrera, et je retrouve toujours avec beaucoup de plaisir cette sacrée gueule qu'est Willem Dafoe qui se livre en chair et en âme au regard du spectateur. Je trouve également que la réalisation prend le soin d'utiliser au mieux les outils de la technologie comme Skype de manière judicieuse... Je constate que dans la plupart des scénario les moyens modernes de communication ne sont pas si utilisés que ça... Enfin, pour indiquer que même si ce film comporte beaucoup d'avantages et d'atouts, je lui trouve quand même quelques longueurs et scènes crûes que j'aurai sans doute coupé car elles ne présentaient pas pour moi beaucoup d'intérêt...
    Nicolas V
    Nicolas V

    64 abonnés 1 283 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mars 2014
    le réalisateur offre sa vision très intimiste de la fin du qui donne cet effet saisissant de acteurs sont geniaux mais le tout manque un peu de fond concernant les n y a aucun bilan personnel dressé seulement des constats sur l etat du monde et les raisons de cet catastrophe. chose insensée pour ma le film comporte une veritable force du début a la fin.
    cylon86
    cylon86

    2 255 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 décembre 2012
    La fin du monde vue par Abel Ferrara est radicale, ici il n'y a pas d'espoir et la fin est définitive contrairement à beaucoup de films où une poignée de survivants parvient à s'en sortir. Les personnages connaissant même l'heure de leur mort : 4h44. Reste l'attente, les suicides, les envies soudaines, les rues qui se vident. Dans la vie de Cisco et de Skye, il ne se passe pas grand chose, rien de spectaculaire vraiment. Des communications de dernière minute avec des proches via Skype, une visite chez un dealer, une dernière étreinte, une dernière crise de jalousie. Le film ne manque pas de qualités que l'on peut analyser à froid. Mais vu tel qu'il est, ce dernier jour sur Terre vu par Ferrara est souvent ennuyeux, plombé d'images d'archives inintéressantes là où l'on s'intéresse plus aux acteurs (Willem Dafoe et Shanyn Leigh sont tous deux superbes). Hélas seules certaines scènes comme celle de sexe ou celle de l'étreinte finale sont vraiment réussies et cela ne suffit pas à faire de cette fin du monde la réussite qu'elle aurait dû être.
    Sildenafil
    Sildenafil

    63 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 mai 2013
    Ce genre de film devrait au moins faire l'effort d'un semblant de cohérence sociologique ou alors assumer pleinement le genre fantastique avant de s'auto-intellectualiser.
    traversay1
    traversay1

    3 090 abonnés 4 623 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 décembre 2012
    La fin du monde selon Abel Ferrara. Rien de renversant ni de baroque. Le réalisateur -devenu écolo-bouddhiste ?- la joue sobre, viscérale et, somme toute, fataliste. Un huis clos, ce 4h44, là où tant d'autres cinéastes recherchent le spectaculaire, simplement humain. Le problème est que le scénario est d'une minceur rédhibitoire et que les messages de bonté, semés comme autant de petits cailloux, finissent par devenir soulants ou naïfs, comme on voudra. Que font les hommes quand la fin du monde approche ? Ils font l'amour, boivent un coup avec des potes et skypent avec leurs proches. What else ? Eh bien, rien, justement. Un peu court monsieur Ferrara, malgré l'abattage de Willem Dafoe. On reste vraiment sur sa faim (du monde).
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