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    Le Bon, la brute et le truand
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    1 170 critiques spectateurs

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    Tedy
    Tedy

    211 abonnés 2 480 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 octobre 2007
    Sergio Leone, qui est à l'apogée de son talent, pousse encore plus loin le cynisme et la dérision dans ce western spaghetti, toujours accompagné des inoubliables et exceptionnelles compositions d'Ennio Morricone. Le tout servi par les mêmes acteurs, sauf Gian Maria Volonte, remplacé par Eli Wallach.
    tristan stelitano
    tristan stelitano

    46 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 août 2014
    Dernier film de la trilogie spaghetti initié par Sergio Leone , " Le bon, la brute et le truand " est un chef-d’œuvre à l'état pure. Un grand Mythe , avec un grand " M " . Des décors somptueux , une réalisation impeccable , des musiques magistrales et des personnages très intéressants. Du grand Western Hollywoodiens avec l’increvable Clint Eastwood , le comique Eli Wallach et le perfide Lee Van Cleef. Un histoire sanglante qui se joue entre cynisme et moralité. Mais le plus marquant, ce sont les types de plans choisis. Une grande force qui caractérise le western italien. Gros plans sur les personnages , les encadrés plus ou moins , au cours des nombreux duels avec la gâchette. Les duels sont un moyen de s'interroger sur le genre et, et permet ainsi de donner une place importante aux visages à la dilatation temporelle qui est utilisée. Tout est parfait dans ce film. La scène finale est à couper le souffle. Connue sous le nom de " La danse de la mort " est une scène mémorable. Violence physique du duel en plus, de la dimension psychologique qui fait montée une tension nerveuse et qui joue sur le questionnement. Un grand Mythe , du grand Sergio Leone.
    pietro bucca
    pietro bucca

    53 abonnés 1 208 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 janvier 2013
    Grand classic et sacré film....Que dire??? ....Juste regretter peut etre ses multis difusions qui fassent qu'on l'ai trop vu.....Pour le reste: Y a rien a jeté!
    JulienAllard
    JulienAllard

    29 abonnés 387 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 janvier 2016
    Un excellent western où tout est brillant : l'histoire, la musique, les acteurs,...
    Un must have qui conclue une belle trilogie !
    The Claw
    The Claw

    58 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2013
    Un très bon western. Dommage qu'il y ait quelques longueurs qui auraient pû être coupées au montage. Mais sinon, c'est du tout bon.
    Chevalier du cinéma
    Chevalier du cinéma

    229 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 août 2014
    Réalisé par Sergio Leone, le maître incontesté du western spaghetti, Le Bon, La Brute et le Truand est sans doute l’un de ses plus grands films et un des plus grands westerns du cinéma. On aurait presque envie de dire « monumental », tant ce film est maîtrisé de bout en bout. Et bien c’est vrai, Sergio Leone signait avec Le Bon, la Brute et le Truand un des nombreux monuments du cinéma. Pendant la Guerre de Sécession, trois hommes, préférant s’intéresser à leur profit personnel, se lancent à la recherche d’un coffre contenant 200 000 dollars en pièces d’or volés à l’armée sudiste. Tuco sait que le trésor se trouve dans un cimetière, tandis que « Blondin » connaît le nom qui est inscrit sur la tombe où se trouve le trésor. Chacun à besoin de l’autre pour s’emparer du butin. Mais un troisième homme entre dans la course : Sentenza, un homme brutal qui n’hésite pas à massacrer femmes et enfants pour parvenir à ses fins. Sorti en 1968, deux ans après la véritable sortie du film en Italie, Le Bon, la Brute et le Truand est aujourd’hui un film majeur dans le genre du western spaghetti et également un film culte adoré par des millions de cinéphiles. Réalisé par le grand Sergio Leone, ce film long de presque trois heures, 2h58 pour être exact, a rencontrer un grand succès à l’époque. En France, il totalisa plus de six millions d’entrées, aux Etats-Unis le film fut un carton, il généra en 41 années, de 1966 à 2007, plus de 25 millions de dollars et en Italie, pays d’origine du film, le septième film de Sergio Leone rapporta plus de deux milliards de lires à sa sortie en 1966. Véritable succès populaire, Le Bon, la Brute et le Truand est un grand chef-d’œuvre, incontournable et inoubliable, du Septième Art. Mais avant d’enter dans les détails, effectuons un petit retour en arrière pour parler un peu du genre de ce fabuleux long-métrage qu’est Le Bon, la Brute et le Truand. Dans le début des années 1960, alors que le genre du western était en perte de régime aux Etats-Unis où des projets faisaient des flops avec de gros budget, la réinvention du genre est venue, contre toute attente, d’Europe et plus particulièrement d’Italie où des réalisateurs comme Sergio Leone permirent au genre du western de se renouveler. Le genre, ou le sous-genre pour certains, du « western spaghetti » était née. Désormais, pendant l’âge d’or de ce genre, dans les scénarios il n’y aura plus de cow-boys blancs gentils toujours bien coiffés et propres, ou de tuniques bleues qui luttent contre des indiens sauvages ou des bandits. Dans les westerns spaghetti, les héros seront des chasseurs de prime, des voleurs ou des hommes violents, des anti-héros en fait. Mal rasés, sales, ivrognes, violents, amoraux et parfois sadiques, les personnages du western spaghetti sont plus réalistes vis-à-vis des vrais habitants de cette époque. Les héros font des choses parfois amorales mais les méchants sont bien pires. De plus on peut remarquer que les films de ce genre sont plus violents avec des scènes de duels sanglants, de bagarres, de pendaison et même de torture. On peut également ajouter une touche d’humour noir et assez cynique. Techniquement et esthétiquement, le western spaghetti possède plus de gros plans sur le visage des acteurs, des scènes très longues pour accentuer le suspense, des scènes lente pour l’ambiance et de la musique qui contribue à l’ambiance du film, parfois lente ou rythmée, elle permet d’amplifier la tension. Et Le Bon, la Brute et le Truand s’inscrit parfaitement dans le genre du western spaghetti puisqu’il possède tous les codes du genre. L’histoire se concentre sur trois personnages bien différents, ceux du titre, et nous suivons leur avancée psychologique ainsi que leur histoire durant 2h58 fascinante. Le film s’attarde sur des personnages assez mystérieux comme le Bon, joué par Clint Eastwood, dont on ne sait rien à part qu’il joue bien de la gâchette et qu’il est très malin. Tuco, lui on sait qu’il a un frère moine, c’est une vraie crapule qui aime l’or mais sinon rien de plus. Quand à Sentenza, c’est un homme violent, qui arrive toujours à son objectif principal et qui n’a pas de pitié. Ce sont des personnages complexes qui sont extrêmement bien écrit et joué pendant toute la durée du film pour que le spectateur les comprennent bien et s’attachent à certains. Le film possède une histoire prenante, qui s’étale sur presque trois heures où dans un premier temps nous suivons la relation entre Blondin et Tuco et ensuite, dans la deuxième partie, nous partons à la recherche du fameux cimetière qui contiendrait 200 000 dollars en pièces d’or. Nous sommes captivé par l’histoire car la réalisation stylisée de Sergio Leone nous emporte. Des plans sur les visages, les colts de revolver prêt à être dégainé, des scènes de lenteur, des moments fort comme la bataille entre nordistes et sudistes, l’explosion d’un pont, la traversée du désert avec Tuco et Blondin et bien sûr le duel final dans le cimetière sans doute le plus intense jamais réalisé ! Sergio Leone est un vrai metteur en scène de western, il réalisait avec Le Bon, la Brute et le Truand, le troisième opus de la célèbre Trilogie du Dollar qui comprend Pour une Poignée de Dollars et Et pour quelques dollars de plus. Grâce à sa mise en scène, le réalisateur italien atteint les sommets du western. Et le film ne serait rien sans sa bande-originale d’anthologie composée par le grand compositeur Ennio Morricone. Le thème principal vous reste en tête après le film, et la musique quand Tuco arrive dans le cimetière et se met à courir pour trouver la fameuse tombe est juste superbe. Les cris et les voix que l’on entend souvent dans la BO du film sont juste géniaux et permettent au film d’avoir une vraie ambiance. Les musiques d’Ennio Morricone sont tantôt entraînante comme celle-ci mais aussi parfois plus lyrique, nostalgique ou émouvante, je pense à celle avec les voix des soldats quand Tuco se fait torturer par exemple. Ennio Morricone signait là une des plus grandes bandes-originales du cinéma. Elle est aussi célèbre que le film. Ensuite on ne peut passer à côté du trio d’acteur. Clint Eastwood jouait ici dans son dernier western sous la direction de Sergio Leone après les deux autres volets de la Trilogie du Dollar. Peu causant, mal rasé, fumant le cigare, tirant plus vite que son ombre et portant son poncho légendaire, Eastwood excelle une fois de plus dans le rôle de l’homme sans nom qui est bien évidemment dans ce film le Bon. Il donne par ailleurs au film une de ses répliques cultes : « Tu vois le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creuse… Toi tu creuses… ». Eli Wallach, décédé le 24 juin 2014 à l’âge de 98 ans, interprétait dans ce film son rôle le plus mémorable et qui lui a valut la popularité du grand public. Il faut dire que l’acteur est excellent dans le rôle de Tuco alias le Truand, personnage à la fois détestable et attachant, ce qu’a réussit l’acteur est prodigieux, rendre cet homme à la fois haïssant et sympathique aux yeux du public. Voilà une belle manière de rendre hommage à Eli Wallach en revoyant Le Bon, la Brute et le Truand. Et enfin il y a le puissant Lee Van Cleef dans le rôle de Sentenza alias la Brute, homme violent et sadique, brillamment interprété par Van Cleef dans un de ses meilleurs rôles. L’acteur venait de tourner avec Sergio Leone dans Et pour quelques dollars de plus, le réalisateur italien à donc offert à l’acteur deux de ses meilleurs rôles. Voilà, Le Bon, la Brute et le Truand est l’un des plus grands westerns du cinéma et qui fait partie du meilleur du genre du western spaghetti. Brillamment réalisé par Sergio Leone qui était à l’apogée de sa carrière à l ’époque, porté par trois grands acteurs et le tout sublimé par l’inoubliable bande sonore d’Ennio Morricone, Le Bon, la Brute et le Truand est un grand chef-d’œuvre inoubliable et qui n’a pas prit une seule ride après toute ces années.
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    92 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 janvier 2015
    Dernier opus de la trilogie des "dollars", c'est incontestablement le plus réussi ; ici, le western spaghetti est à son apogée de qualité, et peut-être que ce film est meilleur que Il Etait une fois dans l'Ouest, en tout cas pour moi, c'est mon préféré. Dès le début, Sergio Leone fait surgir une tête en très gros plan, qui remplit tout l'écran, c'est un plan typique de Leone, qui dure quelques secondes mais qui semble interminable. La présentation des 3 personnages principaux suit en montrant leurs caractéristiques : pour la scène de la brute, lorsque Van Cleef arrive sur l'air de guitare morriconien "Il Tramonto" et pénètre dans l'hacienda, montre l'habileté technique de Leone et son goût pour les perspectives. Dans ce rôle, Van Cleef est encore plus méchant que dans Et pour quelques $ de plus, c'est un vrai rôle de vicieux brutal, sadique et sans pitié comme il savait si bien l'incarner grâce à son physique inquiétant. Blondin joué par l'ami Clint n'est pas un ange non plus, mais c'est un malin cynique pas foncièrement honnête qui sort son revolver lorsqu'il y est obligé, il prend plaisir à berner Tuco en décochant la fameuse réplique : "Tu vois Tuco, le monde se divise en deux catégories, il y a ceux qui ont un revolver chargé, et il y a ceux qui creusent. Toi tu creuses!". Dans ce trio magnifique joué par des acteurs au sommet, il y a donc Tuco à qui est associé à jamais Eli Wallach, bandit roublard pas vraiment méchant qui a tout de suite été pris en sympathie par le public parce qu'il est authentique et ne cache pas ses défauts ou ses sentiments ; ce rôle carnavalesque domine tout le film par sa truculence et son exagération. Ce film est devenu un immense classique avec le temps que je me repasse en principe une fois par an avec un plaisir toujours renouvelé. Leone offre un scénario relativement simple en mêlant des aventures picaresques au sein d'un contexte historique de guerre de Sécession ; à la limite, on s'en soucie peu parce que l'attention se concentre sur les tribulations du trio vedette qui se retrouve face à face dans ce vieux cimetière militaire circulaire sur "Il Triello", un morceau de Morricone de légende, sorte de musique funèbre produite par des maraccas, castagnettes et trompette mexicaine qui enfle sur un festival de gros plans avec un enchaînement de regards rapprochés... Avec ce duel à 3, Leone bousculait ainsi les conceptions du western où les duels opposent en général 2 protagonistes ; cette scène est véritablement sublime, même si elle n'est pas la seule scène d'anthologie du film. Retenons aussi celle où Tuco arrive chez l'armurier, presque sans dialogue, ou encore celle où il se retrouve dans une baignoire lorsque surgit un type patibulaire venu le descendre qui se met à discourir : "When you shoot, shoot ! don't talk !" répond-il...
    Cette façon d'opter pour un ton volontairement lent, l'alternance de gros plans et de plans larges, cette théâtralisation de la violence, les sons amplifiés des coups de feu, cette volonté de calquer les actions sur la musique... Sergio Leone livre ici tout son arsenal de techniques et de gimmicks qui figureront dans tous ses westerns, avec en plus la chance d'avoir un musicien comme Ennio Morricone qui se surpasse avec des morceaux inoubliables, prouvant encore une fois qu'une partition musicale participe pleinement à la narration cinématographique, évitant parfois des dialogues superflus. Tout ceci fait que ce film est indémodable encore presque 50 ans après sa réalisation.
    TotoJp59
    TotoJp59

    42 abonnés 459 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2009
    Très beau western, servi par d'excellents acteurs. Le scénario est bien ficelé, la musique est devenue culte. Les touches comiques sont vraiment drôles et dosées juste comme il le faut. La scène finale est anthologique avec les yeux des personnages bougeant dans tout les sens, même si son issue est un peu prévisible. Le spectateur non averti pourra trouver certaines séquences un peu longues, surtout dans la première partie du film. A l'inverse, la seconde moitié est nickel. Un vrai bon film, avec des scènes brutales mais jamais truandes! [3/4]
    Caine78
    Caine78

    6 005 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ce film méritait surement trois étoiles, mais il est tellement culte que je ne peux m'empêcher d'en mettre quatre. C'est vraiment le classique pure et dure du western-spaghetti, avec sa musique inoubliable signée par le grand Ennio Morriconne, son atmosphère de souffre rendue de manière indescriptible et ses trois personnages principaux, tous pourris mais aussi très différents, a travers un scénario classique mais rendu très puissant par des dialogues percutants et tranchants, ainsi que quelques duels de légende, notamment le dernier, ou les trois hommes s'affrontent. Eastwood et Van Cleef sont bons, mais Eli Wallach crèvent l'écran dans son rôle de salopard. Culte!!!
    Stephenballade
    Stephenballade

    353 abonnés 1 235 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 novembre 2014
    On ne présente plus ce western qui a fait le tour du monde en clôturant la trilogie du dollar appelée aussi trilogie de l’homme sans nom. Pourtant Sergio Leone n’avait pas en projet de faire encore un western, mais les dirigeants de United Artists lui proposèrent une telle somme d’argent qu’il accepta le projet alors qu’il n’avait aucune idée de ce qu’il allait faire. C’est alors que Luciano Vincenzoni, encore lui, propose l’idée très simple de trois canailles à la recherche de trésors durant la guerre de Sécession. C’est ainsi que Sergio Leone se lança dans cette aventure, en s’appuyant sur les recettes qui avaient fait le succès de "Pour une poignée de dollars" et de "Et pour quelques dollars de plus", tout en prenant soin de démystifier les adjectifs utilisés dans le titre. Comme Sergio Leone l’a déclaré au cours d’une interview, "un assassin peut faire preuve d'un sublime altruisme, alors qu'un bon est capable de tuer avec une indifférence totale, et une personne apparemment mauvaise, lorsqu'on la connait mieux, peut se révéler plus valeureuse qu'elle ne semblait l'être et faire preuve de tendresse". Et il y réussit fort bien, ce qui nous donne un western spaghetti par excellence ! Il est considéré comme étant même l’apogée du genre, avec "Il était une fois dans l’Ouest", et, dans une moindre mesure, "Mon nom est Personne". La conclusion de la trilogie est encore un cran au-dessus des deux autres films pourtant déjà géniaux, emmenant ce genre soit disant bâtard au rang de phénomène et de référence absolue. Donc cette fois, nous avons un protagoniste supplémentaire, en la personne d’Eli Wallach. Clint Eastwood est mis en valeur comme jamais, alors qu’il a revêtu cette fois un long manteau au lieu du poncho qu’on lui connaissait. La scène se déroulant sur fond de guerre de Sécession, nous opérons donc chronologiquement un retour en arrière par rapport aux deux autres films de la trilogie. La boucle sera bouclée en voyant Clint Eastwood revêtir le fameux poncho en fin de film. Eli Wallach est grandiose (sa prestation est juste hallucinante de classe en truand clownesque), et Lee Van Cleef fidèle à lui-même. Si vous n'aimez pas les westerns (si si, il y en a ! le monde se divise en deux catégories, ceux qui aiment, et ceux qui n'aiment pas) vous devez tout de même voir celui-là. Si vous n'aimez pas celui-là, alors c'est que vraiment vous êtes irrécupérables. Sergio Leone, aidé par les moyens financiers considérables qu’on lui a accordé pour l’époque, a pu mettre encore davantage son empreinte sur ce film, présentant tour à tour et de façon distincte les trois personnages principaux que la destinée va prendre soin de réunir. Les premières paroles prononcées n’arrivent qu’à la dixième minute, dégageant ainsi du temps pour implanter l’atmosphère qui habitera tout le film. Eli Wallach apporte du frais, et ses pitreries amènent une touche d’humour et des répliques cultes, et parvient même à voler la vedette aux deux autres acteurs. Quant à la musique d’Ennio Morricone, elle est encore tout simplement parfaite, et va même jusqu’à remplacer par moments les dialogues. Elle avait même été écrite avant le début du tournage, ce qui représentait une amélioration par rapport aux films précédents, où des limitations de budget ne permettaient pas une telle flexibilité. Ainsi, Sergio Leone put faire jouer une partie de la musique sur le plateau de tournage. Cela créait l'atmosphère de la scène et influençait clairement les interprètes, ce qui explique que la partition accompagne si bien le film. En 2003, alors que la réédition du film se fait en DVD, cette œuvre se voit rallonger de quinze minutes environ. Ces scènes, sensées apporter un peu plus de grain à moudre sur le développement de l’histoire et des personnages, n’amènent en réalité pas grand-chose de plus. Pour couronner le tout, dans la version française, les personnages bénéficient dans les scènes rajoutées de nouvelles voix, les doubleurs de l’époque étant tous décédés. Ainsi, ce changement de tonalité vocale dérange plus qu’autre chose et casse un peu le film. Dans la version originale, nos trois protagonistes se sont eux-mêmes doublés, en dépit du vieillissement de leurs timbres vocaux. Je recommande donc la version pas longue (près de 2h40 quand même) que nous avons connue durant quatre décennies.
    Benjub
    Benjub

    40 abonnés 597 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 mars 2018
    Un pur classique ! Scénario très malin, acteurs parfaits dont un Clint Eastwood exceptionnel et rythme surpuissant. Ajouté à cela une bande son mythique et vous avez un chef d’œuvre retentissant !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 septembre 2017
    Ce fabuleux film est un chef d'œuvre mythique et culte en plus d'être mon western préféré avec une mise en scène à couper le souffle, des magnifiques jeux de lumière, des décors splendides, des musiques toutes cultes et magnifiques, un scénario très bien mené et très bien écrit, de très bons acteurs, une BO magnifique et grandiose composée par le maestro Ennio Morricone et une excellente réalisation de Sergio Leone.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 janvier 2018
    Ce fabuleux western est un chef d'œuvre mythique et culte en plus d'être mon western préféré avec une mise en scène à couper le souffle, des magnifiques jeux de lumière, des décors splendides, des musiques toutes cultes et magnifiques, un scénario très bien mené et très bien écrit, de très bons acteurs, une BO magnifique d'Ennio Morricone et une excellente réalisation de Sergio Leone.
    W-a-ll-y
    W-a-ll-y

    10 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 mars 2014
    Le Bon, La Brute et le Truand faisait partie de ces films que je voulais absolument voir mais dont jamais l'occasion ne s'était présentée. J'ai donc enfin pu découvrir ce fameux film ce soir, et j'en suis tout sauf déçu. Ces répliques et scènes cultes, cette musique, enfin je sais d'où elles viennent : de ce magnifique chef d'oeuvre. Tout dans ce film frôle la perfection. Eli Wallach et Clint Eastwood sont exceptionnels dans leurs personnages respectifs. Ces derniers sont de véritables crapules, aveuglées par leur cupidité, mais font tout de même preuve d'une étonnante ambiguïté. Ils nous énervent, nous font rire, mais nous touchent aussi beaucoup. On est également marqué par les véritables atrocités de cette guerre de Sécession, très fidèlement représentée, qui sont dénoncées avec ce western. Le scénario en lui-même n'est pas bien compliqué, mais accompagné de la mise en scène de Leone, il en devient magistral. Et puis que dire de ces plans, de la musique de Morricone, de ces dialogues et de ces longs silences, si ce n'est qu'ils rendent quantité de scènes cultes ?
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 803 abonnés 3 956 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 juillet 2007
    Excellent film, où les acteurs sont tous très bon, les personnages ont ici leur propre personalité, mais aucun d'eux n'est pur, pas de justicier dans ce western… seulement l'appat du gain…
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