Le Bon, la brute et le truand
Note moyenne
4,5
47950 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Le Bon, la brute et le truand ?

296 critiques spectateurs

5
179 critiques
4
89 critiques
3
17 critiques
2
4 critiques
1
5 critiques
0
2 critiques
Trier par :
Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
novemberromeo
novemberromeo

48 abonnés 715 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 23 juin 2023
Le bon, la brute et le truand est sûrement l'un des plus grands films de Sergio Leone...et l'un des plus grands westerns à ce jour. Tout y est : photographie, plans, dialogues, acteurs et musique. Un chef-d'oeuvre.
Eselce

1 510 abonnés 4 240 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 23 juin 2015
Un incontournable western. Petites filouteries entre les personnages à la recherche d'un trésor caché dans une tombe. Des répliques cultes, quelques jeux de revolvers et de carabines et un bon lot d'aventure.
Shawn777

658 abonnés 3 581 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 28 août 2022
Bon et bien voilà, je découvre enfin ce film culte de Sergio Leone, sorti en 1966, ce fameux chef-d’œuvre du western spaghetti, qui vient conclure la toute aussi fameuse trilogie du dollar. Cependant, voilà, je ne partage pas vraiment l'avis général des spectateurs car je n'en suis vraiment pas fan, tout simplement ! Ce n'est pas le pire de la trilogie mais c'est le loin d'être le meilleur, le plus réussi étant pour moi "Et pour quelques dollars de plus". Dans ce troisième épisode, nous retrouvons une nouvelle fois l'homme sans nom dans le rôle du "bon" qui devra, avec le "truand", retrouver un magot dans une tombe avant que la "brute" ne s'en empare. Voilà, c'est donc un scénario très simpliste, ce qui n'est vraiment un défaut dans ce genre de film, mais qui est également très décousu. Enfin c'est en tout cas l'effet que j'ai eu la majeure partie du temps, c'est-à-dire que j'ai presque eu l'impression d'être devant un film à sketchs dans lequel il arrive diverses aventures aux personnages mais dont les sketchs ne semblent pas vraiment concorder entre eux. Alors si, bien-sûr, on a toujours le fil conducteur, qui mènera les personnages au cimeterre chercher le magot, mais le film se rallonge inutilement de nombreux éléments qui n'ont pas de liens directs avec l'intrigue principale. Alors déjà que le film est très long, je dois dire que j'ai bien senti les trois heures passer. Seulement, je dois préciser que je ne suis vraiment pas fan des westerns et c'est peut-être ma méconnaissance du genre qui est à l'origine de mon avis plutôt négatif. Nous pouvons tout de même relever de très bonnes scènes qui sauvent le spectateur (enfin surtout moi) d'un ennui mortel et surtout une mise en scène maitrisée, bien que moins marquée que dans le second opus, ce que je trouve bien dommage ! Si je trouvais Lee Van Cleef très charismatique dans le précédent film de la trilogie, c'est maintenant Clint Eastwood qui prend toute la place à l'écran. "Le Bon, la Brute et le Truand" est donc un film dont je reconnais les qualités mais que je ne reverrai certainement pas deux fois et dont je n'arrive toujours pas vraiment à comprendre l'engouement général.
Hotinhere

655 abonnés 5 155 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 1 août 2022
Troisième volet de la série, un grand classique du western spaghetti grâce à la mise en scène de Leone (entre plans-séquences étirés, utilisation du grand angle avec gros plans extrêmes souvent limités au regard), et à son énorme casting, le tout soutenu par la musique entêtante d'Ennio Morricone.
maxime ...
maxime ...

277 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 24 novembre 2019
Le Bon, La Brute et Le Truand est le long métrage de Sergio Leone le plus amusant a première vue et pourtant il laisse après visionnage une certaine mélancolie, voir du pessimisme ... Le Réalisateur Italien avec l'aide de ses scénaristes raconte une histoire qui en décris une plus grande, ils la cernent et la décrivent à leur façon. Le film reflète la fin et le début d'un monde, le point commun entre ces deux entités est évidemment la Violence.

La mort traverse le film, les blessures physiques ou psychologiques sont visibles tout au long du périple. Des exemples : Les retrouvailles entre Tuco et son frère, ou plutôt leurs adieux, la multitudes de corps amputés et puis bien sur cette séquence du pont ou l'horreur de la guère est difficilement explicable ... Pourtant l'ambiance du film comme je l'ai écris est plutôt réjouissante, la rencontre entre les trois loustics est traité avec une dualité cynique / pittoresque assez délectable. Le texte est tout aussi bon, ils s’envoient des gnons y compris à travers les dialogues. Tuco ( Eli Wallach ) est évidemment le plus déglingué des trois, la caution de subtilité passe pourtant par lui. Il est l'équilibre et le lien du film, celui qui connait tout le monde. Les acteurs sont d'ailleurs encore et toujours dans les films du cinéaste très impliqués, Clint Eastwood change de copie mais garde l'attache des deux précédents longs métrages. Le Bon, La Brute et Le Truand officie d'ailleurs en préquel, la tenue de l'homme sans nom nous le rappelle dans son final épique. Ennio Morricone se distingue lui aussi avec sa musique vengeresse, la partition la plus osée du compositeur, la plus libre ... Paradoxalement celle-ci se situe là ou les limites naissent !

La mise en scène et la narration contribue au mythe du long métrage, parfois un peu disparate et tendu, l'intégralité du film tire sur une corde ! Sergio Leone comme toujours use et ruse, son travail est minimaliste et gagne en noblesse de par son sens aiguisé des détails.

Le Bon, La Brute et le Truand n'est pas mon film préféré de ce cinéaste, du moins pas mon Chef d'Oeuvre fétiche !
mistermyster
mistermyster

68 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 17 mars 2021
C'est un film fleuve, on pourrait dire épique, tel que Sergio Leone l'avait imaginé. Tout son cinéma est empreint de temps, le temps long d'installer les choses, le temps d'apprécier le moindre plan, le moindre geste, le moindre regard. Il ose fixer sa caméra sur un visage, une expression et toujours revenir sur un regard. Ici, il y a plus d'envergure que dans les deux premiers films de la collaboration Leone/Eastwood, les moyens sont plus grands et cela se voit à l'écran, et pourtant à bien y regarder l'histoire est aussi fine qu'une feuille de papier. Mais le jeu du chat et de la souris entre Le Bon et le truand nous régale, nouveauté dans ce film, l'humour de l'un et de l'autre, à bien y regarder encore une fois, on s'aperçoit que le rôle tenu par Lee Van Cleef n'est pas si important, il a ses scènes, certes, mais en fait il n'est là que comme faire valoir face au vrai duo de Eastwood et Wallach, excellent dans son rôle de truand. Le film aurait pu s'appeler les 3 fripouilles, car il n'y en a pas une pour rattraper les autres.
Tout cela est porté par une bande son que tout le monde a dans la tête, que tout le monde connait, et le film est lié à cette musique, tout le cinéma de Leone est lié à Morricone.
Le film date de 66, mais il reste très novateur, sa narration est éternelle et, de ce fait le film ne prend pas une ride au fil des années, presque contemporain, le redécouvrir à intervalle régulier nous rappelle que le cinéma reste un art majeur.
Audrey L

701 abonnés 2 700 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 12 février 2024
Une musique légendaire, à notre humble avis la plus puissante d'Ennio Morricone (elle nous met le frisson tout le film durant), qui sublime Le Bon, la Brute et le Truand, un bon western de Sergio Leone servi par son trio d'acteurs, et qui forme le troisième volet de la saga dont le héros est l'Homme sans nom (après Pour une poignée de dollars, et Pour quelques dollars de plus), étant chronologiquement le premier (le héros obtient le mythique poncho qu'il gardera dans les deux autres films). On l'avoue tout de même, contrairement à l'avis général - que l'on respecte tout à fait - on lui a préféré Il était une fois dans l'Ouest. Avant de commencer, on vous conseille d'emblée la version longue du film (2h50 contre 2h40 en version "courte"), car ces dix petites minutes qui n'ont l'air de rien cachent quelques belles scènes, notamment celles où l'on prend en pitié le capitaine Yankee qui se sait voué au massacre pour une broutille (un pont en bois, dans l'immensité de la Guerre de Sécession, dont il sait que ce fétu de paille lui vaudra quelques balles adverses) et se met à boire en prévision du grand final. Une belle scène, très raccourcie dans la version courte (l'originale française des années 60), et qui n'en a pas toute la puissance, ce qui justifie en soit de craquer pour les dix minutes de rab (où l'on pourra aussi admirer un bain de pieds du Truand, un peu plus dispensable, tout de même). Nous voilà donc embarqués dans la course aux 200 000 dollars (oui, la même somme que dans Pour une poignée de dollars) volés par des soldats déserteurs de La Guerre de Sécession, et après lesquels cavalent Le Bon "Blondin" (Clint Eastwood), La Brute (Lee Van Cleef) et Le Truand (Eli Wallach). Les trois compères qui ne rechigneraient pas à s'envoyer quelques balles au travers des chapeaux doivent pourtant se supporter, car l'un connaît le nom du cimetière où est caché le magot, l'autre le nom de la tombe, et le dernier ne recule devant aucune ruse pour "finir le travail". Les mésaventures qui s'enchaînent tiennent amplement les 2h50 sans ennui (entre une arnaque au pendu qui nous amuse, un passage par les deux camps gris et bleu des soldats, une traversée du désert, des duels sous le soleil...). Ce que l'on a moins aimé dans ce grand film, c'est son côté "bavard", contrairement à Il était une fois dans l'Ouest qui est un vrai taiseux. Non pas qu'il y ait beaucoup de dialogues, mais on n'a moins retrouvé la puissance de la mise en scène silencieuse dont Leone est un maître (sans trop rougir de ses scènes, néanmoins !), on a trouvé de très nombreux dialogues "de trop" (les "le monde se divise en deux..." du Truand qui sont vite répétitifs et dont l'humour poussif lasse vite, les phrases toutes faites du Bon dont la seule dégaine bien virile et cigare au bec nous faisait surtout penser à un cliché du cowboy macho) et avec des scènes qui veulent en faire trop, au point que l'on rigole un peu devant l'écran (les pistolets qui tirent sous l'eau, le bon qui tire à 200 mètres avec une pétoire et qui touche une cordelette, les explosifs auxquels on met des longues mèches qui les relient - "pourquoi faire ? vu qu'ils vont déjà tous exploser avec la détonation de l'explosif d'à côté..." - et qui trempent dans l'eau sans que cela ne choque les personnages...). On ne s'embête pas avec la vraisemblance, on a un peu forcé sur l'humour et les gars virils, clairement on aurait adoré ranger cet opus aux côtés de nos films cultes favoris, mais on se contentera d'en reconnaître la belle qualité, l'interprétation inspirée et surtout une magnifique musique d'Ennio Morricone. D'ailleurs, si vous aussi vous êtes mordus de ce thème musical, vous aimerez peut-être savoir que les premières notes (les "suppliques" aigues) sont une imitation du cri de la chouette, et que les apertures ("Aaaah") sont celles des cris des coyotes. L'ambiance est instantanément plantée, et les aventures prenantes de ce trio improbable peut commencer. Aaaah, wa wa waaaaa...
 Kurosawa

621 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 16 février 2019
Dernier film de la trilogie du dollar, "Le bon, la brute et le truand" célèbre le spectacle de la fiction en la débarrassant de toute considération morale, sociale ou politique – la guerre de Sécession n'est pas interrogée par Leone mais fait seulement office de constat horrifique. Un seul argument prévaut ici : la quête de 200 000 dollars cachés dans la tombe d'un immense cimetière. Et le chemin emprunté par le film pour y arriver est fait de nombreux détours qui prennent tous la forme de situations se passant de justification scénaristique; Leone ne s'intéresse pas à l’enchaînement logique des événements mais imagine un trajet exagérément long où l'attente est sans cesse renforcée par de vaines confrontations entre les principaux personnages qui font ralentir l'intrigue. Entre une large présentation des protagonistes, des gestes purement orgueilleux (faire traverser le désert à son adversaire pour l'humilier) et des arrestations stupides (Tuco qui se méprend sur la couleur de l'uniforme des soldats), il va sans dire que le film pourrait largement faire une heure de moins – on arriverait à la même conclusion –, mais sa folle durée n'est pas pour autant aberrante. Il faut voir dans cette fresque l'envie viscérale de créer des situations anthologiques (le meurtre des hommes de Sentenza, la bataille sur le pont, l'affrontement final), une somme de moments grandioses où bouillonnent de grandes idées de mise en scène et d'écriture : des dialogues cultes, la gratuité de certaines scènes d'action, le silence avant les coups de feu et une musique inoubliable sont autant d’éléments qui se succèdent, se répètent et se répondent pour mettre le spectateur dans un état d'excitation total. En signant la victoire des images sur le discours, Leone affirme qu'il n'a peut-être rien à dire mais beaucoup à montrer; avec "Le bon, la brute et le truand", il offre une fresque jubilatoire et aussi bien un divertissement haut de gamme qu'une grande proposition de cinéma.
7eme critique

574 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 30 mai 2015
Notre bon vieux Clint revient pour nous faire part de ses magouilles à but lucratif tout en faisant voler les chapeaux sur son passage. Dans cet épisode, le scénario sera plus riche que dans les précédents, et viendra clore en beauté cette trilogie du dollar. Les plans de Sergio Leone et la musique d'Ennio Morricone se sont vus intensifiés au fil des épisodes. Cependant, même si "Le bon, la brute et le truand" s'illustre de qualité, il ne rivalisera pas avec la puissance du western par excellence, le chef d’œuvre "Il était une fois dans l’ouest", du même cinéaste. "Le monde se divise en deux catégories, ceux qui ont le pistolet chargé et ceux qui creusent, toi tu creuses".
Frédéric M.
Frédéric M.

209 abonnés 1 943 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 6 mai 2018
Un des plus beaux western que nous offre le cinéma. Sergio Leone n'avait pas son pareil pour résoudre ces films devenus des classiques du genre. De la réalisation, à l'histoire, des acteurs à la musique et bien que le film soit long, c'est un régal à chaque minute. Pour ceux qui veulent découvrir le genre Western, il est incontournable
Manu711
Manu711

70 abonnés 850 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 11 septembre 2014
Tout a déjà été dit sur ce film donc je vais faire court. C'est grandiose, ça pue la classe, les musiques de Morricone sont magnifiques et rythment le récit de manière jouissive, le charisme de Clint atteint son paroxysme, il y a de l'ambition, des scènes d'anthologie, des dialogues et des répliques de génie... Le seul bémol que je mettrais serait qu'il y a quand même quelques longueurs, sans que ce soit bien méchant. Bref, c'est quand même génial et c'est un classique à voir.
Le Loubar
Le Loubar

46 abonnés 147 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 25 août 2017
Le western spaghetti atteint ici son apothéose. Pendant la guerre de Sécession, un chasseur de primes, un tueur à gages et un bandit partent en chasse d'un trésor caché dans un cimetière par l'armée nordiste, chacun espérant sans cesse avoir une longueur d'avance sur les 2 autres.. Troisième et dernière collaboration entre le réalisateur italien Sergio Leone et l'acteur américain Clint Eastwood, "Le bon, la brute et le truand" est sans aucun doute le film le plus abouti de ce qu'il est convenu aujourd'hui d'appeler la "trilogie du dollar". Le très grand budget du film (équivalent à 1,3 millions de dollars) aura permis la réalisation de superbes scènes devenues cultes, notamment la scène du pont avec ses centaines de figurant et la reconstitution du cimetière dans lequel se déroulera le duel final ! Leone a cette fois-ci ancré sans film dans un contexte historique dans le but de dénoncer la stupidité de la guerre ("un beau gâchis d'hommes.."). Les 3 protagonistes reçoivent les appellations de "bon", de "brute" et de "truand", mais se ressemblent finalement beaucoup plus que cela. Blondin apparaît comme un cavalier solitaire uniquement motivé par le profit qui ne rechignera pas à faire couler le sang spoiler: (en témoigne son entrée en scène où les 3 malchanceux qui convoitaient la prime pour la tête de Tuco tombent comme des mouches sous les coups de son revolver..)
, et Tuco, qui apparaît en premier lieu comme un gredin fini, spoiler: trouve une part d'humanité dans une surprenante et émouvante scène où il retrouve son frère, ce qui permet à Leone de lui donner un passé familial douloureux..
D'ailleurs bien que le nom de Clint Eastwood arrive en tête au générique, son personnage a moins de temps de présence à l'écran que celui joué par Eli Wallach. Seul Œil d'Ange apparaît comme une vraie machine à tuer motivée uniquement par l'argent, semblant presque dénouée de sentiments et invincible.. Au beau milieu de cette maudite guerre ces 3 personnages apparaissent comme des anarchistes qui, lassés d'un monde qui n'a rien à leur offrir, se tournent sans vergogne vers l'argent. L'appât du gain est plus présent que jamais dans ce final de la trilogie des dollars tant presque tous les personnages du film semblent corrompus (de la demi-portion à la bande de Tuco en passant par le vieil armurier qui, dès qu'une arme est pointée sur lui, pense qu'on en veut à son portefeuille..). Comme dans "Et pour quelques dollars de plus", les 3 personnages vont entretenir entre eux des relations à mi-chemin entre interdépendance et compétition, compétition qui trouvera sa finale dans un magistral duel au milieu d'un cimetière. Ce "triello" est un immense moment de cinéma, dont la tension grandissante émane d'un montage alternant entre plans panoramiques de la scène et gros plans sur les visages des interprètes, le tout étant de plus en plus accéléré et calibré avec la somptueuse musique d'Ennio Morricone. D'ailleurs, en plus de sa grande richesse instrumentale, la musique est presque le quatrième personnage principal du film (la partition a d'ailleurs été écrite avant même le tournage, offrant à Leone le luxe de diffuser la musique pendant le tournage) tant son importance est capitale dans le montage. Le thème principal du film, entré dans la légende du Septième art, est composée d'une mélodie de 2 notes et permet de représenter les 3 personnages par le biais de sonorités différentes : une flûte pour Blondin, des chœurs pour Tuco et un ocarina pour Œil d'ange. L'Ouest américain est ici retranscrit à la perfection suivant les habituels codes léoniens, à savoir stylisation des paysages, sens du cadre, étirement en longueur des plans, utilisation poussée mais jamais exagérée du silence, violence presque gratuite et humour noir.. On sent de la part du réalisateur un grand souci de réalisme (par exemple, Leone a choisi de lâcher un chien aux trousses d'Eli Wallach pendant le tournage du passage où il court au milieu des tombes) de chaque instant et un amour du western, et du cinéma en général. Le genre de film qu'on peut qualifier de chef-d’œuvre, et de grand moment de cinéma.
Tietie008
Tietie008

30 abonnés 77 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 1 juin 2016
Dernier opus de la Trilogie du $, Le bon, la brute et le truand est le point d'orgue du talent léonien, avec un film où les scènes et répliques cultes se succèdent à un rythme d'enfer ! Magistral !
kingbee49
kingbee49

48 abonnés 621 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 11 novembre 2014
La culture populaire a beaucoup fait pour la postérité de ce film et tant mieux. "Le Bon, la brute et le truand" signe la quintessence du style Leone en un objet rutilant et jubilatoire, qui démythifie le western (genre originellement américain) par sa rudesse et sa dérision tout en étant devenu lui-même mythique avec les années. Pour autant, le film à juste ce défaut de la générosité : des longueurs, en particulier vers la fin avec l'épisode du pont... Mais c'est le charisme des acteurs qui fait vraiment la différence, en particulier Eli Wallach, génial de roublardise en truand et Lee Van Cleef, qui fout les boules en brute (il n'y a qu'à revoir sa séquence d'introduction dans le film) ; bref, ces deux-là (avec une préférence pour Eli Wallach...) volent littéralement la vedette à Clint Eastwood, pourtant héros ténébreux de cet ultime épisode de la trilogie du dollar.
Zbrah
Zbrah

52 abonnés 365 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 11 septembre 2014
Pourquoi écrire une critique sur un film que tout le monde connaît, et qui plus est a déjà inspiré plusieurs centaines de critiques, écrites par des cinéphiles bien plus talentueux et passionnés que je le suis ? Comment cet énième avis peut-il convaincre quelqu’un de découvrir ce chef d’œuvre qu’est « La bon, la brute et le truand » ? Il ne le peut pas. Pourtant je l’écrit, car le ressenti laissé par une si belle œuvre ne doit pas rester silencieux. Le film de Leone sorti en 1966 est un chef d’œuvre absolu, qui comme toutes les grandes œuvres ne subit pas les effets du temps. Nullement vieillot, le film de trois heures passe en un éclair. Tout y est d’une qualité extrême. Oui, alors cette critique ne sera pas passionnante, puisqu’il n’y a rien à critiquer. En effet, les thèmes composés par Ennio Morricone sont exceptionnels ; on se sent pris de frissons dès que le célèbre gimmick se fait entendre. De plus, les décors font rêver : les terres arides américaines offrent des paysages grandioses propices aux évènements se déroulant. Comme si cela ne suffisait pas : Leone est un grand maître du septième art, sa mise en scène est impeccable. Le réalisateur prend le temps de poser sa caméra tout comme il sait entretenir son suspense comme lors de la scène où Tuco cherche la tombe ou lors du fameux duel. Et puis, les répliques sont toutes tellement cultes. Impossible de ne pas prendre son pied en entendant de la bouche des héros ces phrases qui ont marqué la culture mondiale ("Le monde se divise en deux catégories... ", "Les gros comme toi ça m'a toujours fait rigoler car quand ça dégringole ça fait un de ces boucans ! ", " Je file, je l'descends et j'reviens" n’en sont que les meilleurs exemples). Ensuite, les trois héros sont incroyables. Trois caractères bien définis mais jamais simplistes qui fonctionnent à la perfection. On découvrira vite que le Bon n’est pas si bon que ça, et qu’en matière d’humanité, le Truand est mieux placé. Enfin, on ne pouvait rêver meilleur casting. Eastwood est bon comme d’habitude, Van Cleef détestable (bon point pour la Brute) et Eli Wallach merveilleux. Voilà un chef d’œuvre qui n’a pas volé sa réputation. C’est du très grand art.
Les meilleurs films de tous les temps
  • Meilleurs films
  • Meilleurs films selon la presse