Le Bon, la brute et le truand
Note moyenne
4,5
47825 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Le Bon, la brute et le truand ?

295 critiques spectateurs

5
178 critiques
4
89 critiques
3
17 critiques
2
4 critiques
1
5 critiques
0
2 critiques
Trier par :
Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 14 juin 2013
CHEF D'OEUVRE .Le meilleur de la trilogie dollars. Ce fabuleux film m'a rendu fan des westerns, avec tous les gestes, la mise en scène a couper le souffle avec de magnifiques jeux de lumière, des décors splendide, des musiques toutes cultes et magnifiques, de très bons acteurs, un réalisateurs excellent, un scénario très bien mené et une petite touche d'humour pour arroser le tout et on a ce chef d'oeuvre devant nos yeux. Un film qui n'a pas du tout vieillit : a voir en vitesse et aussi un grand bravo a Sergio Léone !
Kiwi98
Kiwi98

277 abonnés 238 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 11 septembre 2014
C'est certainement le must du film culte. Le film dont tout le monde connait le nom et que pratiquement tout le monde aime. Sa bande originale qui continu de marquer les esprits, des acteurs dans des rôles reconnaissables entre mille, cette réalisation pratiquement légendaire avec ce final à couper le souffle, cette tension, ces décors, cette énergie. C'est les ingrédients qui font que Le Bon, La Brute et Le Truand est le western par excellence aussi mythique que magistral du fait qu'il est tout simplement un tour de force.
Ce qui fait avant tout le charme du mythe c'est bel et bien sa richesse et cela surtout pour ces personnages. Trio de cowboys, calme, dégénéré, sans foie ni lois n'agissant que pour des sacs de dollars.
Le film suis donc ces trois héros, trois héros qui pourtant sont au final très divisés, voulant tous une chose qu'ils ne veulent pas se partager et souvent mauvais entre eux, je pense notamment à Tuco qui va faire marcher Blondin dans le désert au soleil pendant plusieurs heures comme lui l'avait fait auparavant ou encore les multiples fois ou l'un mettra les autres en fort danger de mort. Des personnages incroyablement riches chacun très attachants (sauf peut être le chasseur de prime) même si on sait que ce sont de belles raclures en somme. Nous les suivons donc jusqu'aux final à littéralement couper le souffle. Le film dure plus de trois heures mais est sauvé par sa richesse qui nous fait suivre un très bon rythme et on ne peut être que admiratif, le tout semble tellement parfait… les costumes, les décors, les acteurs. Eli Wallach, le simplet pas très malin mais finalement bon garçon, Clint Eastwood le beau gosse badass, futé et tireur de génie, et forcément Van Cleef, le mec au charisme impeccable, brutal et élégant.
Les trois compères offrent un rendu de génie dans leur jeux et la façon extraordinaire dont ils sont dirigés ne fait qu'augmenter cette impression. Leone dirige son film avec une main de maitre et cette expression n'a pratiquement jamais aussi bien trouvé son utilisation, on est pratiquement en train de remonter le temps d'une manière à peine croyable.
Le tout donne un cocktail faisant de ce film, au scénario qui au départ parait pourtant faible, une pure leçon de cinéma jouissif et intemporel que l'on peut facilement qualifié de légendaire.
Plume231

4 087 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 29 juillet 2016
"Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses."
Une réplique qui résume à elle seule toute l'Histoire de l'Humanité...
Non, en fait je voulais juste un peu voir le début, juste comme cela... et puis toute la durée a passé comme une traînée de poudre. On a beau être un vieux de la vieille niveau cinéphilie, croire que la revision d'un des plus grands films de l'Histoire du cinéma laissera de marbre... mais non...
Une fable jouissive où le cynisme et l’amoralité règnent en maître, que seules deux séquences tempèrent, celle de Tuco avec son frère moine et celle de Blondin avec le capitaine moribond, deux moment sublimes dans tout un océan de sublime, d'un réalisateur de génie sans cesse au maximum de son inspiration. Si on excepte Chaplin dans "Les Lumières de la ville", personne n'a été aussi inspiré pour mettre en évidence un son, celui d'un coup d'éperon... Sauf que Chaplin, lui, un claquement de portière suffisait, alors Leone l'a fait avec des centaines de figurants... Comment résister à une telle grandeur et à une telle démesure. Et encore ce n'est qu'un exemple parmi énormément d'autres...
Et Clint Eastwood, FABULEUX, Lee Van Cleef, FABULEUX, Eli Wallach, qui se paye le luxe d'être carrément EXTRAORDINAIRE...
Et Master Morricone, le géant des géants au sommet de son sommet de son sommet. On écoute pas, on savoure, on ne dit rien et on se signe... C'est pas possible autrement...
"Le Bon, la Brute et le Truand", la grandeur du Septième Art résumée à un seul film...
Estonius

3 932 abonnés 5 465 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 11 octobre 2020
Trois heures qu'on ne voit pratiquement pas passer, une façon fascinante de cadrer les personnages , un certain plaisir coupable à voir les trois protagonistes s'affronter avec cynisme jusqu'à l'humiliation, des paysages et des prises de vue magnifiques, une musique envoûtante... Le film apporte deux éléments supplémentaires par rapport aux deux œuvres antérieures de l'auteur, l'humour-dérision avec le jeu époustouflant d'Eli Wallach et l'émotion : on n'est pas près d'oublier les spoiler: larmes du violoniste pendant le passage à tabac d'Eli Wallach ou cette très belle scène pendant laquelle Eastwood console un soldat mourant. Et puis il y a les horreurs et les absurdités de la guerre de la sécession montrées sans fard, Et puis cette double fin, où Léone réussit à créer de la tension (tout en gros plan, les yeux; les mains) alors que le suspense ne devrait pas être de la partie dans ce triple duel, puis la punition sadique de Wallach.
Tour cela au son d'une musique géniale et utilisé à bon escient. Alors oui, on peut vraiment parler de chef d'œuvre !
Nicothrash

406 abonnés 3 074 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 2 août 2016
Dernier volet de la trilogie du dollar, "Le bon, la brute et le truand" est considéré par beaucoup comme le meilleur des trois et au delà de ça comme le plus grand western de tous les temps. Deux points de vue que je ne partage pas, d'une part car je considère "Il était une fois dans l'ouest" comme étant le chef d'oeuvre absolu du genre et d'autre part car je préfère également les deux premiers à cette conclusion du dollar. Tout est réuni pourtant pour nous offrir un grand moment de cinéma, ce que je ne nie pas d'ailleurs mais la mayonnaise a du mal à prendre ici et notamment à cause des deux parties extrêmement longues que sont "la traversée du désert" d'Eastwood et l'entrée des protagonistes dans la Guerre de Sécession. A chaque fois, ça me semble interminable et surtout relativement indigne d'intérêt et c'est bien dommage aux vues du point de départ exaltant, du scénario de base sympathique et du final mythique. Même si je n'accroche pas spécialement au personnage de Tuco, les acteurs sont au sommet et on a des scènes clairement aériennes ainsi que des répliques cultes et qui claquent mais ça ne suffit pas à mes yeux pour hisser le métrage au rang de chef d'oeuvre comme beaucoup ont l'air de le faire. Oui c'est un bon western mais pas le plus grand, loin s'en faut, enfin ce n'est que mon avis ...
Empereur Palpoutine
Empereur Palpoutine

104 abonnés 194 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 7 septembre 2014
Fresque magistrale et épique qui trace la guerre de sécession aux US, le bon la brute et le truand dispose d'un casting xxl. Lee Van Cleef, Elli Wallach et Segio Leone se lancent des répliques cultes. Les décors sont digne des plus grands films d'époque. Le nombre de figurants est incalculable. Maitre du western spaghetti, Sergio Leone film ses personnages et ses scènes comme personne.
En plein conflit, trois hommes (Blondin, Tuco, oeil d'ange) se lancent sur la traces de deux cent mille dollars enterrés quelques parts dans un cimetière.
La musique d'Ennio Morricone donne le ton. Le cultissime titre "ecstasy of gold" est certainement l'une de ses compositions les plus connues.
GyzmoCA
GyzmoCA

204 abonnés 2 126 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 27 juin 2019
Sergio Leone a fait beaucoup de bon film mais le bon la brute et le truand reste son chef d œuvre . Les trois heures se dégustent comme du petit lait, emmenées par l inoubliable musique d ennio moriconne .

Le bon , la brute et le truand est le western ultime , la référence du genre !

Le film est superbement bien écrit . Découpé en plusieurs phases , plusieurs histoires ou sous histoires .
Le rythme est maîtrisé par le maître italien avec des temps morts , de l action qui font monter la pression.

Les trois acteurs sont parfaits dans leur rôle et sont devenus trois gros monstres du cinéma américain.

Les scènes d introduction des personnages sont sublimes et décrivent parfaitement comment la film va avancer .
On est de suite dans l’histoire

L humour est fin et drôle, notamment dans les rapports entre le bon (Eastwood) et le truand (Wallach

Les dialogues sont réduits au strict minimum donnant un vrai rythme au final

Sur fond de guerre de sécession, les trois protagonistes principaux ne servent que leur intérêt personnel d enrichissement .

Le monde se divise en deux catégories : ceux qui adorent Sergio Leone et ceux qui ne regardent pas les western.
Chevalier du cinéma
Chevalier du cinéma

266 abonnés 338 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 29 août 2014
Réalisé par Sergio Leone, le maître incontesté du western spaghetti, Le Bon, La Brute et le Truand est sans doute l’un de ses plus grands films et un des plus grands westerns du cinéma. On aurait presque envie de dire « monumental », tant ce film est maîtrisé de bout en bout. Et bien c’est vrai, Sergio Leone signait avec Le Bon, la Brute et le Truand un des nombreux monuments du cinéma. Pendant la Guerre de Sécession, trois hommes, préférant s’intéresser à leur profit personnel, se lancent à la recherche d’un coffre contenant 200 000 dollars en pièces d’or volés à l’armée sudiste. Tuco sait que le trésor se trouve dans un cimetière, tandis que « Blondin » connaît le nom qui est inscrit sur la tombe où se trouve le trésor. Chacun à besoin de l’autre pour s’emparer du butin. Mais un troisième homme entre dans la course : Sentenza, un homme brutal qui n’hésite pas à massacrer femmes et enfants pour parvenir à ses fins. Sorti en 1968, deux ans après la véritable sortie du film en Italie, Le Bon, la Brute et le Truand est aujourd’hui un film majeur dans le genre du western spaghetti et également un film culte adoré par des millions de cinéphiles. Réalisé par le grand Sergio Leone, ce film long de presque trois heures, 2h58 pour être exact, a rencontrer un grand succès à l’époque. En France, il totalisa plus de six millions d’entrées, aux Etats-Unis le film fut un carton, il généra en 41 années, de 1966 à 2007, plus de 25 millions de dollars et en Italie, pays d’origine du film, le septième film de Sergio Leone rapporta plus de deux milliards de lires à sa sortie en 1966. Véritable succès populaire, Le Bon, la Brute et le Truand est un grand chef-d’œuvre, incontournable et inoubliable, du Septième Art. Mais avant d’enter dans les détails, effectuons un petit retour en arrière pour parler un peu du genre de ce fabuleux long-métrage qu’est Le Bon, la Brute et le Truand. Dans le début des années 1960, alors que le genre du western était en perte de régime aux Etats-Unis où des projets faisaient des flops avec de gros budget, la réinvention du genre est venue, contre toute attente, d’Europe et plus particulièrement d’Italie où des réalisateurs comme Sergio Leone permirent au genre du western de se renouveler. Le genre, ou le sous-genre pour certains, du « western spaghetti » était née. Désormais, pendant l’âge d’or de ce genre, dans les scénarios il n’y aura plus de cow-boys blancs gentils toujours bien coiffés et propres, ou de tuniques bleues qui luttent contre des indiens sauvages ou des bandits. Dans les westerns spaghetti, les héros seront des chasseurs de prime, des voleurs ou des hommes violents, des anti-héros en fait. Mal rasés, sales, ivrognes, violents, amoraux et parfois sadiques, les personnages du western spaghetti sont plus réalistes vis-à-vis des vrais habitants de cette époque. Les héros font des choses parfois amorales mais les méchants sont bien pires. De plus on peut remarquer que les films de ce genre sont plus violents avec des scènes de duels sanglants, de bagarres, de pendaison et même de torture. On peut également ajouter une touche d’humour noir et assez cynique. Techniquement et esthétiquement, le western spaghetti possède plus de gros plans sur le visage des acteurs, des scènes très longues pour accentuer le suspense, des scènes lente pour l’ambiance et de la musique qui contribue à l’ambiance du film, parfois lente ou rythmée, elle permet d’amplifier la tension. Et Le Bon, la Brute et le Truand s’inscrit parfaitement dans le genre du western spaghetti puisqu’il possède tous les codes du genre. L’histoire se concentre sur trois personnages bien différents, ceux du titre, et nous suivons leur avancée psychologique ainsi que leur histoire durant 2h58 fascinante. Le film s’attarde sur des personnages assez mystérieux comme le Bon, joué par Clint Eastwood, dont on ne sait rien à part qu’il joue bien de la gâchette et qu’il est très malin. Tuco, lui on sait qu’il a un frère moine, c’est une vraie crapule qui aime l’or mais sinon rien de plus. Quand à Sentenza, c’est un homme violent, qui arrive toujours à son objectif principal et qui n’a pas de pitié. Ce sont des personnages complexes qui sont extrêmement bien écrit et joué pendant toute la durée du film pour que le spectateur les comprennent bien et s’attachent à certains. Le film possède une histoire prenante, qui s’étale sur presque trois heures où dans un premier temps nous suivons la relation entre Blondin et Tuco et ensuite, dans la deuxième partie, nous partons à la recherche du fameux cimetière qui contiendrait 200 000 dollars en pièces d’or. Nous sommes captivé par l’histoire car la réalisation stylisée de Sergio Leone nous emporte. Des plans sur les visages, les colts de revolver prêt à être dégainé, des scènes de lenteur, des moments fort comme la bataille entre nordistes et sudistes, l’explosion d’un pont, la traversée du désert avec Tuco et Blondin et bien sûr le duel final dans le cimetière sans doute le plus intense jamais réalisé ! Sergio Leone est un vrai metteur en scène de western, il réalisait avec Le Bon, la Brute et le Truand, le troisième opus de la célèbre Trilogie du Dollar qui comprend Pour une Poignée de Dollars et Et pour quelques dollars de plus. Grâce à sa mise en scène, le réalisateur italien atteint les sommets du western. Et le film ne serait rien sans sa bande-originale d’anthologie composée par le grand compositeur Ennio Morricone. Le thème principal vous reste en tête après le film, et la musique quand Tuco arrive dans le cimetière et se met à courir pour trouver la fameuse tombe est juste superbe. Les cris et les voix que l’on entend souvent dans la BO du film sont juste géniaux et permettent au film d’avoir une vraie ambiance. Les musiques d’Ennio Morricone sont tantôt entraînante comme celle-ci mais aussi parfois plus lyrique, nostalgique ou émouvante, je pense à celle avec les voix des soldats quand Tuco se fait torturer par exemple. Ennio Morricone signait là une des plus grandes bandes-originales du cinéma. Elle est aussi célèbre que le film. Ensuite on ne peut passer à côté du trio d’acteur. Clint Eastwood jouait ici dans son dernier western sous la direction de Sergio Leone après les deux autres volets de la Trilogie du Dollar. Peu causant, mal rasé, fumant le cigare, tirant plus vite que son ombre et portant son poncho légendaire, Eastwood excelle une fois de plus dans le rôle de l’homme sans nom qui est bien évidemment dans ce film le Bon. Il donne par ailleurs au film une de ses répliques cultes : « Tu vois le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creuse… Toi tu creuses… ». Eli Wallach, décédé le 24 juin 2014 à l’âge de 98 ans, interprétait dans ce film son rôle le plus mémorable et qui lui a valut la popularité du grand public. Il faut dire que l’acteur est excellent dans le rôle de Tuco alias le Truand, personnage à la fois détestable et attachant, ce qu’a réussit l’acteur est prodigieux, rendre cet homme à la fois haïssant et sympathique aux yeux du public. Voilà une belle manière de rendre hommage à Eli Wallach en revoyant Le Bon, la Brute et le Truand. Et enfin il y a le puissant Lee Van Cleef dans le rôle de Sentenza alias la Brute, homme violent et sadique, brillamment interprété par Van Cleef dans un de ses meilleurs rôles. L’acteur venait de tourner avec Sergio Leone dans Et pour quelques dollars de plus, le réalisateur italien à donc offert à l’acteur deux de ses meilleurs rôles. Voilà, Le Bon, la Brute et le Truand est l’un des plus grands westerns du cinéma et qui fait partie du meilleur du genre du western spaghetti. Brillamment réalisé par Sergio Leone qui était à l’apogée de sa carrière à l ’époque, porté par trois grands acteurs et le tout sublimé par l’inoubliable bande sonore d’Ennio Morricone, Le Bon, la Brute et le Truand est un grand chef-d’œuvre inoubliable et qui n’a pas prit une seule ride après toute ces années.
Alexarod

309 abonnés 1 871 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 19 septembre 2020
Le préquel de la trilogie du dollar, la quintessence du western spaghetti servi par les modèles du genre : Clint Eastwood en acteur, Sergio Leone à la réalisation et forcément Ennio Morricone à la musique, c’est au-delà du culte, c’est un exemple intemporel.
Ce qui me dérange c’est les notes : 4.1 pour la presse et 4.5 pour les spectateurs. Visiblement on garde une estime énorme pour ces films et le genre. Pourtant on rappelle que les westerns spaghetti étaient décriés et moqués à l’époque. En cause le fait que ce soit très différent des westerns classiques (à la John Wayne), moins rythmé, une lenteur caractéristique, les longueurs régulières associées aux scènes qui s’allongent déraisonnablement, des anti-héros, les zoom sur les persos alternant avec les plans large de paysage, la place de la musique dans l’ensemble etc. Ce n’était pas vu comme des gages de qualité alors que désormais cela fait sa force. Le public voulant du changement, en cassant les codes Sergio Leone lui apporta ce qu’il recherchait. Je dis ça car la nostalgie semble jouer à fond, comme si avec le temps on reconnaissait la valeur de l’œuvre, alors que c’est juste parce que ce sont les seuls westerns connus et diffusés en gros, donc on se forge un avis à partir de ça.
Après ça demeure un monument, peut-être le meilleur de la trilogie d’ailleurs, Clint y est admirable, tellement que « l’homme au poncho » (qu’il revêt à la fin, d’où le côté préquel) lui est aussi indissociable que l’inspecteur Harry, et pourtant le rôle était prévu pour Charles Bronson… D’ailleurs le trio est bien trouvé, avec des gueules comme on dit, plus la gouaille de Tuco et le flegme du Blond on est servis niveau spécimen de persos, sans doute pour ça que ce long métrage apparait plus culte que d’autres. Si on ajoute des décors et des costumes réalistes, notamment pour la reconstitution de l’aberrante guerre de Sécession, un manichéisme inexistant, un montage clair, une photographie au top, une VF pas mal qui ne loupe pas les punchlines efficaces (« quand on tire on raconte pas sa vie »), allié à pas mal d’humour on peut comprendre ce statut si élevé. Au final oui c’est une référence.
C’est limite culturel tant ça reflète ce genre de production, et ça traite un peu de l’Histoire des USA avec un aspect réaliste. Bon si on gratte un peu le vernis s’écaille mais ça ne gêne pas tant que ça. En attendant c’est un modèle du genre, dans un style qu’on apprécie ou pas mais qui reste remarquable, à découvrir au moins une fois.
CH1218
CH1218

228 abonnés 2 971 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 9 décembre 2020
Sergio Leone n’a mis en scène individuellement que 7 films (« les Derniers Jours de Pompéi » est une co-réalisation) dont 3 sont de purs chefs-d’œuvre. Ils sont peu sur la planète à afficher un tel prorata. Orchestré par le Maestro Morricone, le dernier volet de la trilogie dite des "dollars" est le premier de la liste « Il était une fois dans l’Ouest », « Il était une fois en Amérique » suivront. Est-il encore nécessaire de préciser que « Le Bon, La Brute et Le Truand » est culte ? On frémit devant le regard perçant de Lee Van Cleef, on se marre des fourberies d’Eli Wallach et on reprend calme et sérénité avec Clint Eastwood.
JulienAllard
JulienAllard

37 abonnés 387 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 14 janvier 2016
Un excellent western où tout est brillant : l'histoire, la musique, les acteurs,...
Un must have qui conclue une belle trilogie !
Danny Wilde
Danny Wilde

126 abonnés 502 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 20 janvier 2015
Dernier opus de la trilogie des "dollars", c'est incontestablement le plus réussi ; ici, le western spaghetti est à son apogée de qualité, et peut-être que ce film est meilleur que Il Etait une fois dans l'Ouest, en tout cas pour moi, c'est mon préféré. Dès le début, Sergio Leone fait surgir une tête en très gros plan, qui remplit tout l'écran, c'est un plan typique de Leone, qui dure quelques secondes mais qui semble interminable. La présentation des 3 personnages principaux suit en montrant leurs caractéristiques : pour la scène de la brute, lorsque Van Cleef arrive sur l'air de guitare morriconien "Il Tramonto" et pénètre dans l'hacienda, montre l'habileté technique de Leone et son goût pour les perspectives. Dans ce rôle, Van Cleef est encore plus méchant que dans Et pour quelques $ de plus, c'est un vrai rôle de vicieux brutal, sadique et sans pitié comme il savait si bien l'incarner grâce à son physique inquiétant. Blondin joué par l'ami Clint n'est pas un ange non plus, mais c'est un malin cynique pas foncièrement honnête qui sort son revolver lorsqu'il y est obligé, il prend plaisir à berner Tuco en décochant la fameuse réplique : "Tu vois Tuco, le monde se divise en deux catégories, il y a ceux qui ont un revolver chargé, et il y a ceux qui creusent. Toi tu creuses!". Dans ce trio magnifique joué par des acteurs au sommet, il y a donc Tuco à qui est associé à jamais Eli Wallach, bandit roublard pas vraiment méchant qui a tout de suite été pris en sympathie par le public parce qu'il est authentique et ne cache pas ses défauts ou ses sentiments ; ce rôle carnavalesque domine tout le film par sa truculence et son exagération. Ce film est devenu un immense classique avec le temps que je me repasse en principe une fois par an avec un plaisir toujours renouvelé. Leone offre un scénario relativement simple en mêlant des aventures picaresques au sein d'un contexte historique de guerre de Sécession ; à la limite, on s'en soucie peu parce que l'attention se concentre sur les tribulations du trio vedette qui se retrouve face à face dans ce vieux cimetière militaire circulaire sur "Il Triello", un morceau de Morricone de légende, sorte de musique funèbre produite par des maraccas, castagnettes et trompette mexicaine qui enfle sur un festival de gros plans avec un enchaînement de regards rapprochés... Avec ce duel à 3, Leone bousculait ainsi les conceptions du western où les duels opposent en général 2 protagonistes ; cette scène est véritablement sublime, même si elle n'est pas la seule scène d'anthologie du film. Retenons aussi celle où Tuco arrive chez l'armurier, presque sans dialogue, ou encore celle où il se retrouve dans une baignoire lorsque surgit un type patibulaire venu le descendre qui se met à discourir : "When you shoot, shoot ! don't talk !" répond-il...
Cette façon d'opter pour un ton volontairement lent, l'alternance de gros plans et de plans larges, cette théâtralisation de la violence, les sons amplifiés des coups de feu, cette volonté de calquer les actions sur la musique... Sergio Leone livre ici tout son arsenal de techniques et de gimmicks qui figureront dans tous ses westerns, avec en plus la chance d'avoir un musicien comme Ennio Morricone qui se surpasse avec des morceaux inoubliables, prouvant encore une fois qu'une partition musicale participe pleinement à la narration cinématographique, évitant parfois des dialogues superflus. Tout ceci fait que ce film est indémodable encore presque 50 ans après sa réalisation.
Stephenballade

415 abonnés 1 239 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 22 novembre 2014
On ne présente plus ce western qui a fait le tour du monde en clôturant la trilogie du dollar appelée aussi trilogie de l’homme sans nom. Pourtant Sergio Leone n’avait pas en projet de faire encore un western, mais les dirigeants de United Artists lui proposèrent une telle somme d’argent qu’il accepta le projet alors qu’il n’avait aucune idée de ce qu’il allait faire. C’est alors que Luciano Vincenzoni, encore lui, propose l’idée très simple de trois canailles à la recherche de trésors durant la guerre de Sécession. C’est ainsi que Sergio Leone se lança dans cette aventure, en s’appuyant sur les recettes qui avaient fait le succès de "Pour une poignée de dollars" et de "Et pour quelques dollars de plus", tout en prenant soin de démystifier les adjectifs utilisés dans le titre. Comme Sergio Leone l’a déclaré au cours d’une interview, "un assassin peut faire preuve d'un sublime altruisme, alors qu'un bon est capable de tuer avec une indifférence totale, et une personne apparemment mauvaise, lorsqu'on la connait mieux, peut se révéler plus valeureuse qu'elle ne semblait l'être et faire preuve de tendresse". Et il y réussit fort bien, ce qui nous donne un western spaghetti par excellence ! Il est considéré comme étant même l’apogée du genre, avec "Il était une fois dans l’Ouest", et, dans une moindre mesure, "Mon nom est Personne". La conclusion de la trilogie est encore un cran au-dessus des deux autres films pourtant déjà géniaux, emmenant ce genre soit disant bâtard au rang de phénomène et de référence absolue. Donc cette fois, nous avons un protagoniste supplémentaire, en la personne d’Eli Wallach. Clint Eastwood est mis en valeur comme jamais, alors qu’il a revêtu cette fois un long manteau au lieu du poncho qu’on lui connaissait. La scène se déroulant sur fond de guerre de Sécession, nous opérons donc chronologiquement un retour en arrière par rapport aux deux autres films de la trilogie. La boucle sera bouclée en voyant Clint Eastwood revêtir le fameux poncho en fin de film. Eli Wallach est grandiose (sa prestation est juste hallucinante de classe en truand clownesque), et Lee Van Cleef fidèle à lui-même. Si vous n'aimez pas les westerns (si si, il y en a ! le monde se divise en deux catégories, ceux qui aiment, et ceux qui n'aiment pas) vous devez tout de même voir celui-là. Si vous n'aimez pas celui-là, alors c'est que vraiment vous êtes irrécupérables. Sergio Leone, aidé par les moyens financiers considérables qu’on lui a accordé pour l’époque, a pu mettre encore davantage son empreinte sur ce film, présentant tour à tour et de façon distincte les trois personnages principaux que la destinée va prendre soin de réunir. Les premières paroles prononcées n’arrivent qu’à la dixième minute, dégageant ainsi du temps pour implanter l’atmosphère qui habitera tout le film. Eli Wallach apporte du frais, et ses pitreries amènent une touche d’humour et des répliques cultes, et parvient même à voler la vedette aux deux autres acteurs. Quant à la musique d’Ennio Morricone, elle est encore tout simplement parfaite, et va même jusqu’à remplacer par moments les dialogues. Elle avait même été écrite avant le début du tournage, ce qui représentait une amélioration par rapport aux films précédents, où des limitations de budget ne permettaient pas une telle flexibilité. Ainsi, Sergio Leone put faire jouer une partie de la musique sur le plateau de tournage. Cela créait l'atmosphère de la scène et influençait clairement les interprètes, ce qui explique que la partition accompagne si bien le film. En 2003, alors que la réédition du film se fait en DVD, cette œuvre se voit rallonger de quinze minutes environ. Ces scènes, sensées apporter un peu plus de grain à moudre sur le développement de l’histoire et des personnages, n’amènent en réalité pas grand-chose de plus. Pour couronner le tout, dans la version française, les personnages bénéficient dans les scènes rajoutées de nouvelles voix, les doubleurs de l’époque étant tous décédés. Ainsi, ce changement de tonalité vocale dérange plus qu’autre chose et casse un peu le film. Dans la version originale, nos trois protagonistes se sont eux-mêmes doublés, en dépit du vieillissement de leurs timbres vocaux. Je recommande donc la version pas longue (près de 2h40 quand même) que nous avons connue durant quatre décennies.
Attigus R. Rosh
Attigus R. Rosh

219 abonnés 2 570 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 18 juin 2016
Un chef-d’œuvre ! Je ne vois aucun reproche à faire à ce film. Presque trois heures, et on ne voit pas le temps passer (et pourtant le western est loin d'être mon type de film préféré).
Les personnages sont fascinants que ce soit le truand (très bon Eli Wallach), le bon et la brute (Lee Van Cleef et Clint Eastwood sont tellement classes). Le jeu d'acteur est au top.
L'histoire n'est pas forcément complexe mais se suffit parfaitement à elle-même et donne lieu à des moments épiques. Sergio Leone nous offre des scènes sublimes où l'atmosphère est intense et les plans somptueux.
La musique d'Ennio Morricone est géniale (le thème du cimetière, du duel … sont tellement mémorables), une des meilleures bandes-originales de l'histoire du 7ème art.
Un must-see (et ce statut est amplement mérité).
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 17 septembre 2017
Ce fabuleux film est un chef d'œuvre mythique et culte en plus d'être mon western préféré avec une mise en scène à couper le souffle, des magnifiques jeux de lumière, des décors splendides, des musiques toutes cultes et magnifiques, un scénario très bien mené et très bien écrit, de très bons acteurs, une BO magnifique et grandiose composée par le maestro Ennio Morricone et une excellente réalisation de Sergio Leone.
Les meilleurs films de tous les temps