Le Bon, la brute et le truand
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296 critiques spectateurs

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Luc D.
Luc D.

9 abonnés 120 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 3 août 2016
Troisième film de la « Trilogie du dollar » (ce n’est pas vraiment une trilogie, mais les films qui la composent ont de nombreux points communs, parmi lesquels l’argent et Clint Eastwood) de Sergio Leone, ce film est sans doute le plus connu des trois.
On suit donc les trois personnages mentionnés dans le titre, le Bon (Clint Eastwood), la Brute (Lee van Cleef) et le Truand (Eli Wallach) dans leur quête d’un trésor caché.
Curieusement, le personnage le plus mis en avant est incarné par l’acteur le moins connu (Wallach, nouveau venu dans l’univers de Leone) et le personnage le plus mystérieux est celui joué par Eastwood. En effet, la plus grande richesse de ce film et sans doute la clef de son succès, c’est l’attention accordée au développement des détails, que ce soit dans la représentation de la vie de l’époque en temps de guerre civile (le film se déroule en plein dans la guerre de Sécession) ou de la vie des personnages (bien que l’on ne connaisse que très peu de choses sur le passé du Bon).
Toutefois, il y a quelques petits défauts : Le film est parfois un peu long et il y a des problèmes de gestion du temps lors des scènes filmées en champ-contrechamp.
Mais ce n’est presque rien pour un film de cette qualité, avec des personnages complexes et de nombreux détails.
RealPrime
RealPrime

100 abonnés 1 845 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 11 juillet 2018
Décidément, le western, c’est pas mon truc, mais pourquoi sur cela ? Simplement, parce qu’ encore une fois les scènes sont trop longues pour ce qu’elles sont et ça fini encore une fois par me lasser. Mais par contre, décors, costumes sont eux toujours très bien. La bande son mythique elle est bien mieux que celle d’ « Il était une fois dans l’ouest », bonne vitesse et mieux dans le suspens. Et puis, clou du spectacle avec la scène finale et des heures d'attente et de regards à n’en plus finir pour seulement 2 tirs bien placer et tous l’monde rentre chez sois. Et dire, que les 2 ou 3 semaines après cette diffusion, France 3 en programmait un autre, « Mon nom est personne », je me suis donc dit, arrête d’enregistrer si c’est pour toujours avoir le même final.
CritiqueCiné
CritiqueCiné

7 abonnés 192 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 24 septembre 2024
*Le Bon, la Brute et le Truand* est bien plus qu'un simple western, c'est une référence incontournable du cinéma. J’appréhendais un peu de me lancer dans un film de trois heures des années 60, mais quelle claque ! Dès les premières minutes, j’ai été happé par la tension, où chaque réplique devient culte. Les plans sont soigneusement composés, d'une précision incroyable, une véritable révolution pour l’époque.

Sergio Leone signe ici un chef-d’œuvre intemporel, porté par des acteurs inoubliables et la bande-son légendaire d’Ennio Morricone. Un film qui laisse une empreinte durable et qui continue d’impressionner, des décennies plus tard.
LOUISE
LOUISE

4 abonnés 5 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 25 novembre 2022
La musique est bien mais sinon c'était pas ouf ... Après moi je considère que Mulan 2 c'est un chef-d'œuvre donc je suis pas la référence
weihnachtsmann

1 347 abonnés 5 400 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 26 novembre 2016
Leone, c'est le Wagner du western. Tout est leitmotiv. Pas seulement par la musique mais par les personnages complètement typés et caractéristiques. Mais il y a davantage: la mise en scène est également typique d'un genre que le réalisateur maîtrise à la perfection. Tout se passe comme si c'était lui qui lançait les grains de sable pour simuler le vent...
Contrairement à "l'ouest" qui était davantage une épopée et presque un hymne, ici se trouve distillé pas mal d'humour avec une quête qui nous ménage un suspense fortement maîtrisé, au milieu d'événements aussi grandioses (le pont) que bouleversant (la mort du soldat).
Superbe western d'un souffle magistral.
Alasky

392 abonnés 3 811 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 16 septembre 2021
Tout dans ce film relève du chef-d'oeuvre.
Incontestablement un des meilleurs films jamais réalisés, tous genres, toutes époques, tous réalisateurs confondus. Le trio Eastwood / Van Cleef / Wallach est absolument parfait, on ne peut faire plus charismatique. Les plans sont sensationnels, les décors sont superbes, les paysages sont sublimes, les répliques sont cultes, et évidemment la merveilleuse musique signée Morricone vient sublimer le tout.
Du grand art, à voir et à revoir sans modération.
Objectivons

356 abonnés 3 000 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 19 juin 2019
Le scénario n'étant pas des plus développés et compliqués qui soient, le succès de ce film réside dans le jeu d'acteur de Clint Eastwood, Eli Wallach et Lee Van Cleef ainsi que dans son ambiance et ses superbes scènes de reconstitution de la guerre de Sécession. On peut même y rajouter dans son humour, parce qu'à défaut d'être une comédie, on a déjà vu plus sérieux, ce qui constitue à mes yeux une corde de plus à son arc.
Après, je n'irai pas jusqu'à le qualifier de "chef-d'oeuvre" : c'est un terme trop extrême pour moi pour juger un western, qui n'est pas mon genre préféré - ce qui donne d'autant plus de poids à ma note.
tuco-ramirez
tuco-ramirez

143 abonnés 1 668 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 4 juin 2021
Troisième opus de la trilogie du « Dollar » de Sergio Leone ; pour moi, ce film prend une autre dimension par rapport aux deux précédents. De fait, il fait plus office de préquel de son film suivant « Il était une fois dans l’Ouest ». Ce dernier est la quintessence absolue du western spaghetti ; celui-ci est malgré tout pas loin de l’égaler.
Dans une longue introduction, Sergio Leone prend énormément de temps à nous présenter son trio de choc. Joe, Tuco, Stenza ; les trois lascars ; sont liés par la recherche d’un coffre de 200.000 dollars en pièces d’or. Tuco sait sous quelle tombe il se trouve, tandis que Joe (le traditionnel homme sans nom de Leone et oui il se prénomme Joe) connaît le cimetière dans lequel il se trouve. Setenza, lui ne sait rien mais ferait tout pour trouver le trésor.
S’il posa les bases du western spaghetti avec les deux précédents, Sergio Leone édicta la grammaire du genre avec celui-là. Une grammaire complexe que pourtant les critiques cinématographiques jugèrent durement ; à tort. Des plans séquences qui s’étirent en longueur, d’immenses fenêtres de silence, l’abus de grand angle et de plans serrés, zooms arrières et travellings à profusion, stylisation extrême des cadrages, lenteur exagérée et violence concentrée ; une chorégraphie baroque dans laquelle viendront piocher par la suite d’illustres réalisateurs comme Tarentino ou les Coen. Un cinéma hyper novateur à l’époque.
Et l’écriture n’oublie pas de faire de l’humour à tout va ; et c’est bien Elli Wallach qui joue ici le rôle de sa vie qui assure cette partition ; Leone lui laissera même les coudées franches jusqu’à faire de l’ombre à Eastwood et Van Cleef en raflant un max de scènes, et parmi les plus emblématiques du film. C’est bien lui qui a aussi les répliques les plus cinglantes. Le scénario est malin aussi, car en donnant dès le titre un statut à chaque membre du trio, il semble figer les caractères ; que nenni !!! Trois protagonistes, trois visions du monde ; cependant et malgré leurs désignations attitrées, chacun est tour à tour un peu des trois (bon, brute et truand). Leone rend surtout le western crasseux et cynique et casse le mythe, c’est jouissif. Mais n’y a-t-il pas un 4ème personnage majeur en plus du trio ? Ennio Morricone livre une partition magnifique comme il en a composé des dizaines devenues des chef d’œuvre du cinéma mondial, le 4ème personnage du film.
Et pour conclure, un petit duel, oups, le « triel » final. Quelle riche idée de faire s’affronter les trois compères au cœur d’un cimetière en forme d’arène. Cimetière de 10000 tombes construit par 250 hommes en 2 jours pour les simples besoin du film ; sur ce film, Leone bénéficiait enfin d’un budget à la hauteur de son immense talent. Il prit des jours à finaliser la mise en scène de cette fin tendue, une des plus magnifiques du western… çà peut faire grincer des dents, s’agissant d’un spaghetti.
Assurément un chef d’œuvre incontestable même si contesté par la critique à sa sortie ; et dire, qu’il frappera encore plus fort avec le suivant.
tout-un-cinema.blogspot.com
Michael78420
Michael78420

48 abonnés 1 578 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 1 mars 2024
Déjà ça commence par un thème éternel, un cri de hyène, une phrase de guitare, des trompettes. Merci Ennio Morricone ! La musique remplace les mots. Il faut attendre dix minutes pour entendre la première phrase. Qui oserait faire ça en 2024 ? Le rythme est installé, lent, silencieux, avec de gros plans sur les regards de ces hommes solitaires, as du revolver. Revu dans sa version longue cinquante-huit ans après sa sortie en 1966, je m'étonne d'être familier de l'ambiance du film. Comme s'il était le modèle des westerns. Celui dont tous les autres doivent s'inspirer. Les trois hommes recherchent un trésor en pleine Guerre Civile. Sergio Leone en profite pour montrer l'absurdité de cette guerre. Les images de la Guerre de Sécession en marge des combats, dans les camps, ou en pleine bataille pour prendre un pont, transportent le spectateur entre 1861 et 1865, comme si on y était. Les rares répliques sont mémorables. Le truand : "Si on travaille pour gagner sa vie, pourquoi se tuer au travail ?" Le bon : "Le monde se divise en deux catégories, ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent." Sur le plan technique, une bizarrerie dans la voix de doublage de Clint Eastwood qui change le temps d'une scène vers 1h25 puis vers 1h45. Étrange. Un film à voir absolument !
Marc Taton (Belgique)
Marc Taton (Belgique)

35 abonnés 736 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 23 novembre 2024
Dernier volet de la trilogie du dollar ( Pour une poignée de dollars (1964), Et pour quelques dollars de plus (1965) et Le Bon, la Brute et le Truand (1966). et probablement le meilleur des trois selon moi.Tout est réunis dans ce western spaghetti , de l'action, du rhytme et des répliques cultes spoiler: (il y a deux catégories de gens sur terre, ceux qui on un pistolet et ceux qui creusent, toi... tu creuses ! )
et question geules de l'emploi il était impossible de faire mieux : le grand Clint, Elin Wallach et Lee Van Cleef.
Starwealther
Starwealther

89 abonnés 1 253 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 13 mai 2021
"The good, the bad and the ugly" est un des westerns les plus connus de tous les temps, Sergio Leone a marqué la période westerns des années 60-70 en créant un genre nouveau: le western spaghetti. Le film n'aurait pas cette dimension sans les acteurs très talentueux que sont Clint Eastwood, Lee Van Cleef et Eli Wallach. Ils sont tous géniaux. Clint Eastwood (the good) a une classe folle avec son cigare constamment mordu avec les dents sur le côté de la bouche. Lee Van Cleef (the bad) a une gueule de méchant, de vraie brute, il est parfait. Quant a Eli Wallach, un rigolo mexicain couard et menteur, il est presque l'acteur principal, c'est celui que l'on voit le plus à l'écran. Le scénario sous fond de guerre de Sécession est bien ficelé et plusieurs scènes sont vraiment comiques. Enfin, ce film n'aurait pas sa stature ni cette popularité sans la fabuleuse musique de Ennio Moricone, c'est une des meilleurs composition musique de l'histoire du cinéma. Pas grand chose à reprocher à ce western sauf peut être sa longueur et les passages de tirs de canons répétitifs et assez pénibles lors des scènes de guerre.
DreamyFramesSeeker
DreamyFramesSeeker

17 abonnés 138 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 21 juin 2024
"Le Bon, la Brute et le Truand" est un chef-d'œuvre du western spaghetti réalisé par Sergio Leone. Sa mise en scène inventive et ses paysages magnifiquement filmés créent une atmosphère inoubliable. La performance charismatique de Clint Eastwood, associée à la bande originale emblématique d'Ennio Morricone, en fait un classique intemporel du cinéma.
Arthur Jules Bonaparte
Arthur Jules Bonaparte

18 abonnés 36 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 21 octobre 2023
Le plus grand film de tous les temps. Une légende cinématographique qui offre un combat épique. Clint Eastwood est à l'apogée de son art. Lee Van Cleef le plus grand méchant de l'histoire. Eli Wallace un truand immoral et sans pitié.
Anakin Skywalker
Anakin Skywalker

9 abonnés 219 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 8 mai 2024
Un chef d'œuvre ! Surement le meilleur western a ce jour dans ma liste, même si j'adore quelques western de ce jour surtout ceux de Quentin Tarantino, peu de film peuvent rivaliser avec Le Bon, la brute et le truand. C'est le film qui m'a fais aimé les western et c'est vraiment triste qu'a cette époque peu arrivent a sortir des aussi bon films. Clint Eastwood est excellent dans son rôle comme Eli Wallach ( R.I.P ) dans son rôle de brute. Un excellent film de western que je vous conseille vraiment, il y a peu de chance de vous décevoir, regardez-le une fois au moins avant de mourir parce que des films de ce genre nous n'en verrons pas d'aussi tôt !
soniadidierkmurgia

1 296 abonnés 4 240 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 12 mai 2018
Si Sergio Leone n'était pas forcément enclin à réaliser un troisième western de suite malgré le succès de "Et pour quelques dollars de plus...", l'insistance de la United Artists et de son scénariste Luciano Vincenzoni ont fini par le convaincre de se lancer dans cette nouvelle aventure. Surtout le budget cette fois-ci nettement plus important allait lui permettre d'ajouter une dimension historique à son récit avec l'épisode ayant trait à la guerre de Sécession. Clint Eastwood et Lee van Cleef sont présents mais Gian Maria Volonté est remplacé par Eli Wallach, comédien catalogué Actor's Studio, remarqué chez Elia Kazan dans "Baby doll" (1956) dont Leone avait détecté le potentiel comique dans une courte scène de "La conquête de l'Ouest" (1962). Pour accentuer encore la férocité comique de ses personnages, Leone et Vincenzoni font appel à Age et Scarpelli (Agenore Incrocci et Furio Scarpelli), le célèbre duo de scénaristes ayant œuvré pour tous les réalisateurs de la comédie italienne. Il n'en sort rien de concluant, les deux hommes ayant visiblement utilisé l'Ouest américain comme une simple toile de fond pour y insérer leurs gags. Le réalisateur dépité réécrit tout les dialogues lui-même. Il s'agira cette fois d'une course au trésor où trois malfrats aux tempéraments opposés : le bon (Clint Eastwood), la brute (Lee Van Cleef) et le truand (Eli Wallach) vont tour à tour s'allier et se trahir pour mettre la main sur une malle pleine d'or volée par trois soldats nordistes. Les ingrédients nihilistes des deux premiers opus sont toujours largement présents et habilement déclinés par la mise en scène de Leone et la musique de Morricone. De ce point de vue, le film répond parfaitement aux attentes des spectateurs qui désormais sont gourmands des facéties du père du western spaghetti. Eli Wallach qui s'entendit parfaitement avec Leone s'intègre contre toute attente à l'univers du réalisateur qui démontre ainsi son flair pour le choix des comédiens. C'est en effet le personnage truculent du truand qui établit le lien que Leone avait tenté de tisser plus profondément avec la comédie italienne en faisant appel à Age et Scarpelli. Sergio Leone conscient de l'apport de cette bouffée d'air frais, développe le personnage du truand au grand dam de Clint Eastwood qui rechigne à se voir voler la vedette. Les trouvailles scénaristiques et les réparties sont toujours aussi savoureuses même si l'effet de surprise s'est un peu dissipé. Mais l'emphase que l'on avait déjà senti poindre dans "Et, pour quelques dollars de plus..." fait ici quelques dommages dont le film se serait bien passé même s'il est considère par beaucoup comme le sommet du genre. Peut-être grisé par un budget conséquent, Sergio Leone comme le soulignera Clint Eastwood s'est un moment pris pour David Lean tournant "Lawrence d'Arabie". Le film long de trois heures souffre donc d'un léger manque de rythme et d'un relatif déséquilibre du fait de l'introduction de scènes de batailles superfétatoires qui finissent par diluer quelque peu l'intrigue initiale. Ces quelques réticences seront sans doute jugées sacrilèges par les nombreux inconditionnels du film mais l'attitude de Leone sur les films suivants qui s'appuiera sur des scénarios davantage capables de supporter sa fièvre lyrique semble démontrer que lui-même avait compris qu'il s'engagerait dans une impasse s'il ne structurait pas davantage son propos. Ainsi "Il était une fois en Amérique" pourtant long de près de quatre heures constitue l'apothéose d'un réalisateur de génie qui pour livrer son ultime chef d'œuvre, avait parfaitement réussi à canaliser sa fougue, ses émotions et sa verve créative.
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