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gerard stevenson
21 abonnés
973 critiques
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5,0
Publiée le 30 septembre 2024
A la minute où j'écris ces mots, il m'a été permis de voir (à part sans doute d"il était une fois dans l'ouest") le meilleur western possible. Et ce final mythique. Grandiose.
J'ai enfin pris le temps de regarder ce western culte de Sergio Leone et même si ce n'est pas mon genre favori et que les codes de l'époque ont pas mal vieilli, force est de constater que Le bon, la brute et le truand est toujours aussi efficace. Une mise en scène folle, une musique exceptionnelle capable de porter à elle seule certaines scènes plus des acteurs aussi charismatiques tel que Clint Eastwood : il n'y a pas photo, ce western est indémodable même presque 60 ans après. À voir absolument !
Cela a été un vrai plaisir de revoir ce troisième volet de la trilogie « du dollar ». C’en est le plus abouti, celui où Leone développe son style (quelque peu décrié par certains à l’époque et imposant le respect à tous aujourd’hui) qui fera école et influencera bon nombre de grands cinéastes. Les longs moments d’attente où le feu couve, les trognes patibulaires des personnages, les morceaux de bravoure (le réalisateur ne s’embarrassant pas d’un souci de vraisemblance ou de fluidité scénaristique) génèrent un plaisir jouissif, qui prend même parfois un tour nostalgique. La mise en scène, très personnelle, est puissante et inventive, l’humour savoureux (la confusion de la couleur des uniformes due à la poussière) ou féroce (les tirs de pistolet qui poussent dans la tombe le chapeau et l’arme de celui qui y est déjà), et la musique, devenue culte, une composante importante du film. Cette œuvre baroque aux personnages excessifs, semblables par leur cupidité mais opposés dans leur fonctionnement (voir les outrances du truand confrontées au flegme du bon) s’inscrit dans le contexte de la première grande guerre Américaine, la guerre de Sécession. Et Leone montre la guerre, par des images qui renvoient de façon universelle aux atrocités des guerres : l’absurdité du maintien de « positions » couteux en vies humaines, les exécutions sommaires, l’exode des populations, l’horreur des camps (l’orchestre couvrant le bruit des tortures, suivi de plans de « miradors »). Par cet aspect et par l’ampleur de certaines scènes, le film annonce aussi la trilogie de chefs-d’œuvre qui suivra, celle des « Il était une fois… ».
Un des grands westerns de l'histoire du cinéma, revu il y a quelques jours et qui, pour moi, n'a pas pris une ride. La mise en scène de Leone transcende un récit qui aurait pu s'avérer insipide grâce à l'utilisation de plans qui cernent les personnages sous divers angles et à la musique de Morricone, en totale symbiose. Eli Wallach et Lee Van Cleef ont-ils été meilleurs qu'ici ?
Peut-on faire de l'ombre à Clint Eastwood? Eh bien oui, c'est la prouesse que réalise Eli Wallach dans ce film culte qui surpasse "Et pour quelques dollars de plus" de l'année précédente (1965). Le scénario est meilleur et Eli Wallach a joué le rôle le plus connu de sa carrière en incarnant Tuco le truand. Il crève l'écran. Une fois de plus le trio Leone, Eastwood, Morricone fait le job. C'est un des western les plus connus au Monde et les générations suivantes le regarderont probablement.
J'ai préféré ET POUR QUELQUES DOLLARS DE PLUS qui m'a semblé plus simple et plus efficace. Cette mouture est aussi très bonne, mais j'ai trouvé le film un peu long et le fait que la guerre de Sécession vienne s'immiscer dans l'histoire ne m'a pas convaincu à 100%. Restent le style Leone, les trois personnages, anti-héros du film, et la musique de Morricone.
Il m'aura fallu du temps pour regarder ce classique du cinéma. Et franchement l'attente a value le coup. Alors oui on ne se cache pas que le film peut paraitre parfois très long avec son montage et ses plans interminables. Mais ce choix fait que la tension est généralement accentué (En particulier lors des gros plans sur visage). Le scénario, bien qu'il puisse paraitre cliché, est très fin et bien ficelé, en plus des fresques d'humour apparaissent de temps à autre et c'est réussi. La musique, plus que connue, apporte forcément que du positif au film, tout comme la prestation des acteurs qui campent leurs rôles à la perfection. A tel point qu'au premier coup d'oeil nous comprenons tout de suite qui est qui. Je reviens sur la réalisation, pas sur les gros plans, mais à l'inverse sur les plans large de la guerre. Ils sont tout simplement saisissent. Bref, à part le rythme, une belle réussite.
Là on touche au niveau "chef d'oeuvre du 7ème art". De la musique inoubliable d'Ennio Morricone au scénario de Sergio Leone, du regard du Bon Clint Eastwood au sourire du Truand Eli Wallash en passant par le jeu en froideur de la Brute Lee Van Cleef, tout s'inscrit dans le cultissime. Un film éternel.
Le dernier volet de la trilogie du « Dollar » (après « Pour une poignée de dollars » et « …Et pour quelques dollars de plus ») constitue le véritable chef-d’œuvre de Sergio Leone. Sorti en 1966, ce western spaghetti s’appuie sur un scénario extrêmement solide. Outre l’intrigue haletante, l’histoire porte également un regard critique sur la guerre de Sécession. Avec son style de mise en scène caractéristique, le réalisateur italien nous fait suivre le destin croisé de trois anti-héros. Les acteurs principaux (Clint Eastwood, Eli Wallach et Lee Van Cleef) sont juste excellents, capables de porter le cynisme à son paroxysme tout en y associant des touches d’humour. Enfin, la musique composée par Ennio Morricone reste inégalée tant elle magnifie l’ambiance du film. Bref, culte !
Je ne suis pas un grand fan de western mais je dois avouer que ce film est bien réussi. Clint Eastwood est juste grandiose et classe. Quelques bonnes scènes d'action sympathiques pour l'époque, un peu trop long à mon goût.
Anthologique, fascinant, hypnotisant... Que de mots, de termes lyriques pour décrire ce film, que dis-je? Ce chef d'oeuvre du 7ème art, beaucoup trop rare, comme on les apprécie à sa juste valeur. Une pure leçon de cinéma orchestré par le génie du western, Sergio Léone qui m'avait légèrement déçu avec ses colosses de Rhodes. Néanmoins, il se rattrape aisément avec sa réalisation et sa photographie terriblement excitant tant il y a de faces cachés, de sous entendus et de propos sans avoir recours à la moindre parole. Le trio représentant le Bon (Eastwood), la Brute (Van Cleef) et le Truand (Wallach) sont fascinants dans leurs rôles respectifs construits autour d'un scénario classique, pour le genre permettant aux puristes de retrouver tous les bons ingrédients du genre western, la recherche d'un trésor par un trio que tout oppose de par leurs personnalités et leurs facettes physiologique. Envoûtant, captivant malgré sa durée, vous faîtes face au must du genre. Un classique indémodable, un monstre du cinéma...