Le Bon, la brute et le truand
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296 critiques spectateurs

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anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 30 octobre 2014
Dans ce chef d'oeuvre incontesté du western spaghetti (appellation que Leone détestait), Sergio Leone réalise l'accomplissement de sa trilogie des Dollars. Tous les éléments caractéristiques sont réunis : musique d'Ennio Morricone hallucinante, intrigue centrée autour de l'argent, anti-héros charismatiques et as de la gâchette, punchlines bien dosés, générique original et un final dantesque. Porté par un trio d'acteurs exceptionnel (Wallach, Eastwood, Van Cleef), ce long western est l'expression passionnée d'un grand réalisateur qui le prouvera bien encore par la suite !
Le bon, le brute et le truand est jouissif, bien ficelé et très rythmé.
Un film culte auquel on ne peut pas passer à côté.
Skipper Mike
Skipper Mike

101 abonnés 650 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 9 septembre 2014
Il n'y aurait presque pas besoin d'aller plus loin que le premier plan pour comprendre que "Le Bon, la Brute et le Truand" est un chef-d’œuvre absolu : d'une perfection inouïe, il résume à lui seul tout ce que sera le film. D'abord, un paysage désertique s'offre à la vue, vite dissimulé par un visage crasseux, presque maladif, filmé en gros plan. Sergio Leone s'apprête ainsi à ausculter la civilisation qu'on voit dans tous les westerns en montrant aussi bien sa beauté que sa laideur, son humanité autant que sa perversion."Le Bon, la Brute et le Truand", c'est l'histoire de trois dieux partageant un but commun, figures mythiques auxquelles des hommes normaux vont se briser. C'est dans une odyssée à travers le pays que le trio s'engage ; les bouleversements civilisationnels leur tombent dessus sans prévenir mais ils ne les subissent jamais, contrôlant leurs destinées. On a alors droit à un portrait ample et majestueux des États-Unis pendant la guerre de Sécession, avec une immense galerie de personnages variés et non manichéens ainsi que des situations provoquant de constants rebondissements. Le rythme du film est pareil à celui de la vie, procurant moments de joie et moments de peine, lenteur et fébrilité. Il y a de l'humour, de la violence et de la compassion ; la mort plane sur tous les personnages mais ils sont habités par une pulsion de vie qui les transcende. Des scènes bouleversantes se déploient ainsi, d'un concert d'une infinie tristesse servant à masquer une séance de torture à l'explosion d'un pont, moment d'exaltation ultime pour un capitaine d'armée, un des plus beaux personnages du film.Et bien sûr, il y a le duel final, duel à trois d'une incroyable intensité et pareil à une lutte entre dieux. Une fin parfaite pour un film parfait. Et Sergio Leone d'accéder au rang de mythe...
Fabien S.

615 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 29 septembre 2017
Un chef d'oeuvre. Un western spaghetti culte et mémorable. Clint Eastwood , Lee Van Cleef et Eli Wallach incarnent des hors-la-loi. Un très beau film. Une référence au cinéma italien réalisé par Sergio Léone au sommet de sa gloire .
Cinememories

508 abonnés 1 513 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 28 juillet 2022
La culture américaine à l’état pur réside dans le western. Sergio Leone y a découvert son intime affinité avec le genre en lançant « Pour une poignée de dollars », suivi de « Et pour quelques dollars de plus ». Le succès est amplement mérité, sachant que ce qu’il livre à présent est de l’ordre du chef d’œuvre. En déjouant quelques codes, où John Ford et autres trônaient, ainsi qu’en y ajoutant un subtil burlesque dans la narration, le réalisateur italien use de mélancolie pour structurer cette aventure singulière. Il clame l’antimilitarisme en éparpillant les méfaits de guerre et donc en prenant parti des blessés, quel que soit le camp. Et c’est dans le mariage de la bouffonnerie et le cynisme que naît la virtuosité, tant convoitée et tant exprimée.

On nous introduit Blondin, campé par un Clint Eastwood d’exception. Picaresque et humain, on ne songe pas non plus à lui donner tous les critères d’un honnête homme, spéculant son sens de la justice à tout-va. Il s’agit d’une ordure, tout comme Tuco, interprété par Eli Wallach, qui l’accompagne dans une quête bénéfique. Truand dans l’âme et divertissant dans l’écriture, il instaure un climat de confiance pour le spectateur, ce qui serait ironique dans le ton de l’intrigue. Chacun aura besoin de l’autre, entre les tranchées nordistes et la misère sudiste. La guerre de Sécession ravage bien des vies, mais ces derniers ne s’en soucie guère, si ce n’est dans une ultime action nuancée, en déplaçant le conflit pour un profit personnel. La chasse à l’or, devient à présent une activité qui ravit les sensibles de la gâchette, car le Far West leur appartient. Lee Van Cleef, qui incarne Sentenza, le démontre par sa présence sournoise, toujours prêt à duper et à croiser le canon contre ceux qui l’empêcherait d’assouvir son avarice et sa cruauté.

On le comprend assez rapidement, nous aurions beau parlé d’individus en tant que tel, mais il s’agit surtout d’un ensemble. Il serait inconcevable d’imaginer une relecture ou une autre interprétation du film, sans la baguette d’Ennio Morricone pour insuffler un esprit épique et impérial. Nous en venons donc à ce qui aura été l’aboutissement de toute une excursion à travers l’horreur et délits que l’on considérera à leur juste valeur. Nous atteignons, dans un dénouement triomphant, l’apogée émotionnelle. Dans l’enceinte d’un colisée, où les défunts sont spectateurs d’un « truel » tant attendu, il ne restera que de la chair fraîche ou de la chair intacte. Mais avant, nous succombons à la mise en scène de l’italien. Il insiste sur les longs plans, cadrés sur des regards, des postures, des détails qui font qu’une scène dégage une puissance.

Clôturant la trilogie de Leone, « Le Bon, La Brute et le Truand » fait preuve d’humanité dans ce chaos sans morale. L’indifférence plane autour des conflits, même les plus oubliables. Mais le western spaghetti du réalisateur galvanise un sentiment de pureté, dans la justesse qu’il fallait. Cyniques et habiles comme un as de la gâchette, Blondin et ses partenaires de fortune ont su mériter toute l’attention, dans ce tourbillon mythologique, rongeant les âmes des vices primitives. Cohérent, captivant et pertinent, les discours de Leone font mouche, à l’image de son perfectionnisme admirable.
L'homme sans nom
L'homme sans nom

167 abonnés 1 065 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 8 septembre 2022
Dernier film de la trilogie du dollar (et du poncho aussi), The Good, the Bad and the Ugly est un must see. Sergio Leone va encore plus loin dans la deconstruction du mythe américain et du western classique. Les trois personnages principaux sont totalement immoraux, cupides, sadiques...mais très différents. Ils sont attirés uniquement par l'argent, là où dans ces films précédents, une motivation de vengeance (Et pour quelques dollars de plus) ou de justice sociale (Pour une poignée de dollar) apparaissait au bout du compte.
Tout est culte ici: les dialogues, les duels sont remarquablement amenés et mises en scène par le réalisateur mais également le compositeur Morricone qui fait une BO parfaite. Le thème principal est décliné en trois variations selon le personnage que l'on suit, s'adaptant à son caractère !
Si le film semble un peu lent, il prend une autre dimension lorsque les personnages se retrouvent en pleine Guerre de Sécession, que Leone ne manque d'en dénoncer l'absurdité. Le final culte permet aussi de boucler la boucle de la "Trilogie du Dollar" puisque Clint Eastwood (l'homme sans nom) reprend la route avec les mêmes poncho, chapeau et cheval que dans Pour une poignée de dollar (oui j'ai vérifié)... Un monument du cinéma, auquel je met "que" 4,5 pour ma légère préférence à Il était une fois dans l'Ouest.
Verobisson
Verobisson

19 abonnés 298 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 2 mars 2024
Une référence dans le western et pas pour rien. 3ème de la série, ,Sergio Léone nous offre une idée de génie, un scénario unique, des acteurs « top level », un bon rythme , du tragi-comique, de la virtuosité dans le tournage, des paysages , une ambiance et la musique d’Ennio Morricone.
D’autant plus intéressant que le trio évolue ici sur fond de « guerre de sécession « (1860 – 1865) et le choix de montrer son absurdité y ajoute en plus un certaine intérêt.
Les présentations des 3 personnages sont uniques, la 2ème partie bien menée , la fin mythique, mais hélas "la traversée du désert" et la "mise en place de l'intrigue" sont trop longues, dommage
Ainsi « Il était une fois dans l’Ouest « reste le chef d’œuvre de référence de ces « western baroques »
ManoCornuta

317 abonnés 2 950 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 5 novembre 2017
Sergio Leone était un magicien. Après deux premiers volets spectaculaires, il trouvait encore le moyen de se sublimer dans ce troisième volet de la trilogie du Dollar, poussant au paroxysme tous les curseurs: cynisme, humour, spectacle, personnages mythiques à foison. Si Eastwood est dans le droit fil des films précédents, Van Cleef passe magnifiquement dans un costume de gangster cynique et brutal, et que dire d'Eli Wallach dont la moindre mimique est une véritable régalade? Plaisir visuel et orgiaque, Le Bon, la Brute et le Truand marque les esprits par son refus définitif du canon hollywoodien: pas de véritable gentil, pas d’altruisme, rien qu'une mise en image du cynisme total du Far West. La partition musicale est encore une fois en symbiose avec une réalisation quasi parfaite, faisant passer les presque trois heures en un rien de temps. Culte.
tyrionFL
tyrionFL

22 abonnés 386 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 11 août 2018
Un pur chef d'oeuvre.
Ayant moyennement apprécié Pour quelques dollars de plus excepté la musique, Le bon La Brute et Le Truand rattrape le coup.
Le film est grandiose,épique,drôle,iconique.
Mis à part sa lenteur, l'épopée de cette ruée vers l'or est incroyable et est à couper le souffle.
Des acteurs au top formant un trio (finalement plus un duo et un fauteur de trouble) légendaire même si je trouve la brute un peu absent et sous-exploité.
Malgré ça on est face à l'un des meilleurs westerns,l'un des meilleurs Sergio Léone, l'un des meilleurs Clint Eastwood et l'une des meilleures BO de Morricone.
Film culte inoubliable.
Game-Of-Television
Game-Of-Television

31 abonnés 164 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 6 septembre 2014
Le bon, la brute et le truand, réalisé par Sergio Leone, acteurs principaux: Clint Eastwood, Eli Wallach, Lee Van Cleef, composition par Ennio Morricone ... Ai-je vraiment besoin de poster une critique détaillée sur ce film, sur ce pilier du cinoche incontournable? .. Malgré sa longue durée, le film est parfait, dans tout les domaines c'est tout simplement ''Le Parrain'' de la catégorie ''Westerns'', ni plus ni moins. Une vraie bombe atomique, de l'art et du talent: chef d'oeuvre cinématographique.
Antoine D.
Antoine D.

44 abonnés 343 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 4 août 2017
Sergio Leone filme l'humour, l'aventure et l'action parfaitement bien, ce qui en fait l'un des meilleurs films de tous les temps. La mise en scène de Leone est à son apogée. Le clap de fin est génialissimement magnifique et marquera de nombreuses générations tant ce chef d'oeuvre est un classique du septième art.

Ls scenario contient tout ce qu'il faut pour plaire, à savoir, des retournements de situations, des répliques hilarantes qui sont devenus cultes, des personnages très charismatiques et hauts en couleurs qui savent utiliser leurs armes et nous faire rêver.

Sergio Leone, comme dans tous les épisodes de la trilogie, mets comme Graal un paquet de monnaie. L'argent est filmé et enjolivé comme Hitchcock l'a fait dans Psycho. Tandis que le trésor est bien caché dans un cimetière, le réalisateur a sûrement voulu faire passer un message.

Dans sa mise en scène, il filme aussi le cigare de Clint Eastwood comme étant le vrai personnage principal et non comme un simple élément de décor de l'homme sans nom.

Les personnages ne sont ni gentils ni méchants. Chacun a ses intérêts et les protègent. Le rôle des trois acteurs est en fait de faire l'humain, de montrer leur soif d'argent et ce qu'ils sont prêt à faire pour le trésor.

La troisième collaboration de Sergio Leone et Ennio Morricone est la meilleure puisque l'image et le son est parfaitement mis en scène pour en faire une musique culte. Elle intervient autant que dans les deux premiers épisodes comme une ponctuation du récit.
LAvisDuNeophyte
LAvisDuNeophyte

3 abonnés 499 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 18 janvier 2025
on retrouve les qualités des films de Sergio Leone : musique, cadrages, décors. C’est très lent à regarder et globalement l’histoire est moins prenante qu’il était une fois dans l’ouest.
White Fingers
White Fingers

17 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 23 janvier 2023
« Le bon, la brute et le truand » (1966) préfigure le meilleur à venir avec « Il était une fois dans l’Ouest » (1968). Le dernier volet de « Trilogie de l’homme sans nom » après « Pour une poignée de dollars » (1964) et « Et pour quelques dollars de plus » (1965) est certainement le plus réussi. D’abord le titre est excellent (« Il Buono, il brutto, il cattivo ») et marque au fer rouge le film. Le réalisateur, Sergio Leone, est prodigieux et il a révolutionné en Europe dans les années 60 le genre western. L’histoire est excellente, une chasse au trésor – jeu de piste à embuches, thème classique du western, avec des protagonistes qui ne vont cesser de jouer au plus malin. Des répliques culte : « Tu vois, le monde se divise en deux catégories. Ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi tu creuses ». Un final époustouflant dans un cimetière et un duel d’anthologie. Enfin une triplette d’acteurs de légende : Clint Eastwood, Lee Van Cleef et Eli Wallach. Sans oublier la musique d’Enio Morricone. Un must du cinéma spaghetti et du western plus généralement.
Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).
Gouchou
Gouchou

28 abonnés 304 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 26 septembre 2015
Pour les cinéphiles, ce chef d'oeuvre signé Sergio Leone est un incontournable qu'on ne peut ignorer. Pour les fans de western, Le Bon la brute et le Truand est tout simplement l'un des meilleur film du genre. Une musique envoûtante, des dialogues cultes: "le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses.", des personnages charismatiques, une histoire bien ficelée, le Bon la Brute et le Truand est un exemple en matière de réalisation cinématographique.

Une histoire simple et pleine de rebondissements tourne autour de trois personnages: Blondin (Clint Eastwood), Santanza (Lee Van Cleef), et Tuco (Eli Wallash). Ces hommes vont être amenés à chercher le même butin, le tout sur fond de guerre de sécession et d'alliance toujours plus ou moins bancale entre ces protagonistes.

Respectant tous les codes du western classique, le Bon la Brute et le Truand sort un peu des clous à la fin en intégrant des éléments de la guerre civile américaine. Toutefois, Sergio Leone reste le maître incontesté du genre et a pu se reposer sur un casting formidable.
Juliano
Juliano

16 abonnés 135 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 7 novembre 2018
À la recherche des pièces d’or, les ambitieux se divisent en deux catégories : ceux qui gagnent et ceux qui perdent. La dure loi du profit.
frdric m.
frdric m.

27 abonnés 180 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 19 janvier 2024
Quelle déception. Je m'attendais à être happé par une ambiance, par des dialogues hors du commun mais je n'ai trouvé que de l'ennui. peut-être qu'à l'époque c'était top mais là....
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