Un western d'anthologie et bien mené. Le scénario est excellent et bien écrit sur tout le long. Certaines scènes pourraient etre raccourcie mais cela n'empêche pas de savourer cette pépite et sa fin extraordinaire.
Ils sont trois à vouloir mettre la main sur un butin enterré dans une certaine tombe d'un certain cimetière. Mais aucun des trois n'est prêt à partager, d'où une chasse au trésor plein de coups bas, parfois brutaux, d'autres fois cocasses. Il y a donc le truand Eli Wallach, crasseux et grossier, la brute Lee Van Cleef, cruel et impassible, et le bon, sous les traits de Clint Eastwood, dont la moralité se trouve relativisée par l'abjection des deux autres. Sur la route du butin, dans une Amérique conforme à la vision récurrente de Sergio Leone, peuplée de hors-la-loi meurtriers et cyniques, les chemins de Tuco, Setenza et Joe se croisent ou se longent au coeur d'une aventure digressive et étirée. Sur fond d'une guerre de Sécession qu'il décrit féroce, Leone réalise une nouvelle parodie de western, ironique, latine, qu'on pourrait considérer comme une comédie caricaturale s'il n'était la violence qui l'émaille. Le style de Leone est parfois vulgaire ou complaisant, et son scénario, avec les quelques idées qu'il porte, n'est pas plus intéressants que ça, comparé aux meilleurs classiques du western américain. Mais ses personnages et ses comédiens, aussi typés soient-ils, témoignent de ce charisme et de cette causticité sans lesquels l'oeuvre de Leone émergerait à peine du western à l'italienne. Et puis la musique d'Ennio Morricone transfigure beaucoup de séquences du film.
Presque le western parfait, bande son, gros plan magnifiques, histoire... Malheureusement quelques longueurs sur la fin notamment le long épisode du pont qui n'apporte pas grand chose à l'histoire. Par ailleurs le point fort du film c'est d'avoir inséré cette histoire pendant la fin de la guerre de Sécession et en démontrer en creux son absurdité.
Le top du western spaghetti ! une référence du genre ! Une grande leçon de cinéma tant au niveau du cadre, de l'interprétation et de la musique !! Du très grand Sergio Leone !
Un bon western qui se laisse regarder. Il est nécessaire d'avoir quelques notions d'Histoire sur la guerre de sécession pour comprendre le contexte de l'intrigue. J'ai trouvé que "il était une fois dans l'ouest" était meilleur.
Sergio Leone a le don de faire des films de 3h (voire plus) qu'on ne voit pas passer. C'est encore le cas avec ce western qui, malgré toutes ses lenteurs, se laisse regarder sans ennui notamment grâce à des acteurs charismatiques (Clint Eastwood et Lee Van Cleef en tête) et des scènes et répliques cultes (souvent à l'actif de Eli Wallach). Et que dire de la musique d'Ennio Morricone, presqu'un personnage à part entière, qui vient sublimer ce divertissement sans faille et presque culte.
J’adore ce Western, cette histoire, ces rebondissements, cette musique, ces répliques, ces sales coups entre les 3 protagonistes … un quasi sans faute à un pet de mouche du 5 étoiles.
D'habitude je ne suis pas trop film de western mais celui-ci est juste excellent. En particulier Clint Eastwood qui joue très bien son rôle avec un grand sérieux de bon. Un classique des westerns que l'on ne peut contourner !
Cultissimo est le terme pour ce film de western, c’est pas le genre spécial mais une œuvre marquante, avec ce trio d’acteur mythique pour la composition du scénario, la musique est excellente, tel un tagada tambour battant entraînant, ce qu’on retient de mémoire en premier. Le bon collabore par opportunisme avec le truand, prêt au coup de poignard d’individualiste rien que pour l’argent mais rattrapé par des soucis techniques, face à eux, un adversaire d’intrigue, la brute, militaire au service de l’union, un sadique qui torture l’ennemi parce qu’il veut la même chose en commun avec ses poursuivants, l’or du capital. Tous à l’assaut pour retrouver ce butin aveuglément, la route s’annonce ardue, vers ce vaste étendu bien caché et enfoui au cimetière des soldats morts aux combats de la guerre civile, période où les hors-la-loi profitèrent de la situation. Eli Wallach et Lee Van Cleef sont à retenir comme légende du film, Clint Eastwood, le bel est élevé au haut du podium pour la classe au style cowboy Pancho, l’humour cynique du duo qui s’en tire.
Comment parler de Western après avoir vu ce chef d œuvre de Sergio Leone ? souvent imité rarement - à minima - égalé. Un scénario, une réalisation, un casting tout cela empaqueté dans un décorum avec des moyens au niveau... ça se voit et revoit ... un de mes coups de cœur cinématographique.
En plein dans mon cycle western, j'ai profité que j'avais entamé le cycle du Dollar de Sergio Leone pour revoir "Le bon, la brute et le truand", film que j'aime énormément et que je n'avais pas revu depuis un moment maintenant.
De toute la trilogie, c'est sans doute l'histoire qui me parle le plus. Pourtant, il faut s'accrocher avec ce récit qui dure presque trois heures mais je trouve que le scénario écrit par Luciano Vincenzoni, Sergio Leone, Agenore Incrocci et Furio Scarpelli joue habilement avec les codes du genre. Grande leçon de cinéma dans son registre, tout ce qui fait un grand western est ici réuni et on ne voit pas le temps passé. Sur un fond historique de guerre entre nordiste et sudiste, cette chasse au trésor entre ses trois protagonistes m'as vraiment captivé jusqu'au bout. Il faut dire que les dialogues sont parfaits avec une petite touche d'humour fort sympathique et même si il y a de long silence, toutes les dix minutes quasiment, on est sûr d'avoir notre quota d'action. J'aime beaucoup aussi le côté sombre de l'histoire qui n'hésite pas à jouer sur la violence physique mais aussi psychologique, les rôle de bon, brute et truand étant parfois assez flou.
Devant la caméra, tout repose sur le trio mythique Clint Eastwood (Le bon Blondin), Lee Van Cleef (La brute Sentenza) et Eli Wallach (Le truand Tuco). Tel leurs face à face final, ses trois comédiens se complètent et trouve toute leurs places dans cette aventure. Clint Eastwood parait un peu monotone dans son jeu, très limité dans sa gestuelle et dans ses regards mais cela donne encore plus de force et de charisme à son personnage. Lee Van Cleef fait une brute impeccable dont je regrette presque la sous exploitation. Quant à Eli Wallach, sa prestation en tant que Tuco est si mémorable et folle qu'il faut bien avouer qu'il vole parfois un peu la vedette aux deux autres. Le reste de la distribution est plus anecdotique même si Aldo Giuffrè (Clinton) parvient à marquer les esprits.
Si avec les deux premiers volets de sa trilogie Sergio Leone avait fait preuve de grand talent, il assoit encore un peu plus sa notoriété avec ce troisième opus. C'est bien simple, il n'y a rien à jeter dans sa mise en scène. Ses longs silences, ses gros plans, ses étendues désertiques, sa reconstitution de la guerre de Sécession, le choix de ses cadres, la variété des décors... Tout est magnifique. Aidé par une magistrale photographie, le western ne s'est rarement trouvé autant sur un piédestal. On est dans la très grosse superproduction efficace et sur trois heures de film, tout est très bien calibré. Certes, il y a des longueurs mais le montage fait que tout passe comme une lettre à la poste. Pour nous achever, la bande originale d'Ennio Morricone est également parfaite et s'installe elle aussi tout de suite dans la grande histoire du cinéma.
Pour résumer, cela faisait un moment que je n'avais pas revu "Le bon, la brute et le truand" mais le long métrage s'avère toujours aussi efficace. Tout ce que l'on veut dans un western se retrouve ici dans ce chef d’œuvre, véritable référence dans son genre. Si je ne devais avoir qu'un regret, c'est de ne pas pouvoir le revoir sur grand écran car malgré sa durée et après de nombreux visionnages, ce long métrage de Sergio Leone reste une claque cinématographique qui conclut à merveille sa trilogie.
Le plus long mais aussi le meilleur de la trilogie.
Le plus long et bien trop long. J’ai visionné la version longue qui est à peine plus longue que la version courte.
Les 40 premières minutes sont géniales, et c’est juste la présentation des personnages. Le cœur du récit est moins passionnant avec quand même quelques passages qui sortent du lot. Et donc la fin, magistrale, on en profite moins quand on a lutté contre le sommeil précédemment.
La musique, aussi singulière que réussie apporte une dimension supplémentaire au film avec l’utilisation des bruitages, du mickeymousing.
Le découpage exagéré tient étonnamment bien la durée, y a juste rien à redire.