Avis : Du Vent dans mes mollets - Page 4

J'ai été déçue. Je croyais voir un film au moins de la qualité du "grand chemin", léger et grave, en même temps. Non, c'est plutôt lourd. Il n'y a pas d'histoire. Les filles ne sont pas drôles malgré ou à cause des répliques salaces que l'auteur leur fait prononcer. On s'ennuie.
Pour moi, c'est un film râté. Il faudra que je lise le livre pour comparer.

Ce film est un vrai petit bijou. Il n'y a rien à retirer, rien à ajouter ! C'est rafraichissant, drôle à pleurer et en même temps profond. Les acteurs sont énormes, avec une mention spéciale pour les deux petites filles : Juliette Gombert (Rachel) et Anna Lemarchand (Valérie), criantes de vérité. Agnès Jaoui (Colette Gladstein), en mère juive qui nourrit sa famille aux boulettes tunisiennes et aux cornes de Ggazelle, est étonnante au physique comme dans le jeu. Denis Podalydès (Michel Gladstein) est somptueux. Isabelle Carré (Catherine) est touchante et très juste dans sa souffrance de femme seule. Judith Magre (la grand-mère) ne parle quasiment pas, mais en dit beaucoup.
Carine Tardieu a un talent fou et doit certainement avoir une mémoire étonnate de son enfance. La direction d'acteurs est formidable et les dialogues sont ciselés. Ils ne tombent jamais dans la vulgarité et sont irrésistibles.
Carine Tardieu pose biuen le problème de l'usure du couple, sans pathos et avec tact. La rencontre des douleurs des deux femmes (Colette et Catherine) sonne juste et est traitée tout en délicatesse.
La réflexion sur la mort, si délicate avec des enfants est formidablement bien menée. Elle correspond tout à fait à la psychologie enfantine.
La fin est une trouvaille d'une intensité rare. Elle cueille le spectateur à froid et en même temps reste dans la tonalité du récit qui la précède.
Un film qu'on ne peut pas rater parce qu'il est tout simplement authentique !

Un chef d oeuvre, aussi bien que les Intouchables.C est l une des meilleures comédies de l année Tout est parfait dans ce film: le scénario, les acteurs. à voir

Mouai... c'est... un film quoi... Sérieusement, je n'arrive pas à voir le véritable intérêt de ce long-métrage si ce n'est que quelques moralités à droite à gauche, un humour assez vide ou absent. Et quand on parle d'humour, évidement, tout les meilleurs passages sont calés dans la bande annonce. A la vue de la b.a., le film s'apprêtait à être plutôt frais et agréable à regarder. Mais ça n'a malheureusement pas été exactement le cas. Le film est assez mou du genoux. Pas plus de rebondissement que la fin (rebondissement plutôt incohérent au passage). Bref, Du Vent dans mes mollets est un film a éviter si possible.

Un "Petit Nicolas" au féminin cruellement intelligent et mature !

Je suis très perplexe. De bons moments bien drôles, des acteurs qui s'en sortent plutôt bien Mais que de choses ennuyeuses, que de moments où on décroche carrément et que de ratés, de loupes dans des recherches pseudo-esthétiques.
Bon et puis la fin plombe carrément le film.

Mise à part quelques petites scènes un peu cocasses et malheureusement trop brèves, le film reste poussif et gnan gnan. Aucun intérêt, aucun personnage ne sort du lot et l'histoire est complètement anodine. A éviter.

La première demi-heure est un peu ennuyeuse, ensuite on se laisse prendre à l'histoire et on achève par une fin qui vient tout gâcher. Non mais quelle idée, quel intérêt de finir comme ça. A éviter.

Très beau film, touchant, enfantin, innocent, jeune. J'ai apprécié les acteurs et les personnages, la morale de l'histoire, les petits instants de bonheur, de doute, d'humanité et de rire. A voir !

Chronique d'une petite fille qui rêve de s'émanciper à 8 ans et de devenir pour y parvenir "l'amie d'une petite fille en plastique!!!!!" Elle rêve de Nutella et de Barbie pendant que son père lui propose une orange à Noël....
C'est drôle et réjouissant. Agnès Jaoui est extra mais en y repensant bien, c'est le trio qui est épatant. Tout est plaisir de la vie, folie sans borne de l'enfance et surtout charme.....avec en plus toutes les années 80 qui y passent....

"Du Vent dans mes mollets" est ce que l'on peut appeler une comédie ratée. L'humour complètement dépassé, la vision des enfants simpliste et une histoire sans intérêt viennent vite à bout des nerfs du spectateur. De plus, quelle idée de mettre les années 80 en toile de fond? Si la carte "charme nostalgique" était visée, alors l'échec est total. Quelques situations appartiennent tout de même au domaine du cinéma, avec une interprétation convaincante des adultes (le trio Jaoui-Podalydès-Carré en forme). Mais l'ensemble reste bien plat, avec une fin larmoyante absolument pas justifiée. En gros, un mauvais film.

Une chronique familiale attachante et fantaisiste, desservie par un scénario inabouti, mais portée par une interprétation impeccable.

Film qui met de bonne humeur,la petite partie dramatique du film ne sert à rien.

Cet été sera-t-il celui de la comédie française ? On peut se poser la question. Car après l'hilarante Clinique de l'amour, voici venir Du vent dans mes mollets. Carine Tardieu, la réalisatrice n'est pas une débutante. En 2007, son premier film était déjà une jolie pépite d'émotion et d'humour. On est toujours ici dans la même veine. Il est rare que le deuxième film d'une jeune metteur en scène soit plus réussi que le premier. Il n'y avait quasiment rien à redire sur La tête de maman, cette fois-ci on frôle la perfection. La grande force du film est son scénario et surtout ses dialogues. Ils sont aux petits oignons. Aussi légers que profonds, aussi hilarants que vrais. Dans la bouche de ces excellents acteurs là -Denis Podalydès, égal à lui-même, Agnès Jaoui formidable, détestable et si touchante, Isabelle Carré, comme toujours merveilleuse, si douce et si forte, Judith Magre terrible...
La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-du-vent-dans-mes-mollets-107669207.html

Ce petit OVNI cinématographique dans un ciel d'été, nous réjouit le cœur et l'esprit. Sur le thème plutôt rebattu de la nostalgie d'enfance, filmée à hauteur de cours
préparatoire, avec les exercices les plus convenus autour de la petite peste, de l'instit' bête et cruel, de la mère juive-donc-abusive, du papa gentil-mais-faible, de la bonne copine délurée, et on en passe, la réalisatrice réussit à bâtir un film original et attachant. La petite musique de l'enfance perdue avec ses joies et ses peines nous donne toujours quelques frissons, et parfois parce ça touche aussi quelque chose en nous que nous croyions avoir oublié. Casting d'enfants et direction d'acteurs remarquables.