Avis : Du Vent dans mes mollets - Page 5

Il y a des films dont on se dit en sortant de la salle : "Je vais retourner le voir". "Du vent dans mes mollets" fait partie de ceux-là. Il y a là-dedans un peu de "Diabolo-menthe". J'ai remarqué tout au long de la projection certains petits détails, certes anodins et sans importance pour l'histoire, mais qui donnent envie d'en découvrir davantage. Rachel et Valérie se rencontrent à l'école. Elles sont toutes deux un peu marginales dans le groupe et elles deviennent des amies inséparables. A l'école et chez elles, elles côtoient le monde des adultes, comme deux petites filles de 8-9 ans au début des années 80 (atmosphère très bien reconstituée et de manière convaincante, bande musicale en bon accord aussi), monde auquel elle ne comprennent pas tout, mais cela donne naissance à des dialogues d'une finesse (parfois assez relative) et d'une drôlerie extrêmes. Les deux petites actrices sont tout simplement fabuleuses. Une mention spéciale à Isabelle Carré, absolument merveilleuse dans son rôle très touchant de "Elle a fait un bébé toute seule". Ce film est aussi une réflexion sur la relation au sein des couples vieillissants, avec une Agnès Jaoui et un Denis Podalydès excellents. La fin du film, un peu surprenante compte tenu de ce qui précède, est un peu en décalage avec le reste. Beau moment d'émotion en tout cas. A voir d'urgence et (peut-être) à revoir.

Un film réussi. A la fois loufoque avec un ton vraiment original sans doute propre au scénaristes mais aussi attachant et merveilleux. Agnés Jaoui y est formidable, drôle, trés drôle par moments et les petites filles jouent à la perfection. Un film unique qui restera dans ma mémoire.

film sympathique où l'on passe un bon moment. une histoire simple, émouvante et originale avec d'excellents acteurs aussi bien les 2 petites filles adorables que les adultes convaincants. avec une fin assez surprenante et triste.

Deux gamines exceptionnelles (et la direction d'acteur qui va avec, bien évidemment), qui a elles seules valent le détour. Elles sont débrouillardes, n'ont pas la langue dans leur poche, souvent vulgaires, mais avec cette petite pointe de rébellion naïve dont est faite l'enfance et qui fait qu'on a plus envie de rire avec elles et de leur pardonner que de les engueuler. On se laisse entraîner avec plaisir dans une histoire familiale sympathique, pleine de bons moments, de petits rires, de sourires, peuplée de personnages tous très typés (mais avec juste ce qu'il faut de caricature pour que ça soit drôle sans être lourd) et attachants. Une très bonne comédie, avec une pointe de drame, certes pas nécessaire, mais qui ne gâche pas l'ensemble. Un très bon moment de cinéma.

Film dans lequel petites filles éclatent de fantaisie et de naturel et sont entourés par des seconds roles épatants A; Jaouhi Isabelle Carré Denis Po... Merci à tous pour ce merveilleux moment de grâce de bonheur de joie de rire et de tristesse aussi Bravo

Beau film, plein de fraicheur et de vivacité ! Touchant ! Une belle histoire d'amitié des petites filles dont une se sent incomprise par les parents en pleine crise de couple ! Une petite pincée du film "Le grand chemin" ! Un grand chapeau au talent de comédienne d'une petite fille très expressive et à l'aise, qui peut être une étoile montante du cinéma : Anna Lemarchand ! A voir !

L'histoire est somme toute connue, un papa et une maman, une maman seule, les filles sont copines, très copines. C'est vrai que c'est bien joué et que le tournage quelques bonnes idées. Le film est agréable à voir. Mais de nombreuses lourdeurs (musiques d'époque trop systématiqes, scènes attendues) rendent le film trop mélo, ce qui gâchent beaucoup.

La mise en scène de cette petite histoire familiale nous fait vite comprendre qu’il s’agit là de l’adaptation d’une bande dessinée. Débordant de bonne humeur et de simplicité, ce film sur l’univers étrange de l’enfance parvient, principalement grâce à son bon casting, à mêler habilement un humour fort plaisant, une belle mélancolie et des émotions traités avec une naïveté toute enfantine. Je crains toutefois que ce mélange ait du mal à trouver son public malgré sa légèreté réellement agréable.

De certains films on a presque honte de dire du mal.



Ainsi, Du vent dans mes mollets, le dernier film de Carine Tardieu, est bien mignon, et pétri de bons sentiments. Les couples désunis s'y réunissent après un léger trauma, les troubles de l'enfance y sont montré avec sensibilité et le sentiment tragique de la vie y est exposé avec légéreté et un certain sens du rythme.



Bref, le film n'est pas mauvais, et il faudrait être bien cruel (ou alors de retour de vacances, et mal luné) pour dire qu'il est aussi assez maladroit, qu'il manque totalement d'unité stylistique, que sa naïveté fait peine à voir et que le jeu des acteurs y est assez approximatif.



Comme ce n'est pas mon cas, je signalerai seulement que les petites filles sont extra, qu'Isabelle Carré est parfaite (mais peut-elle ne pas l'être ?), et qu'Agnès Jaoui a rudement grossi (...oups j'ai dérapé).



Allez, vous ne raterez pas un moment crucial de l'histoire du cinéma en allant à la pêche plutôt qu'en allant voir ce film, mais vous ne vendrez pas non plus votre âme de cinéphile exigeant en y allant.



Et puis d'abord, vous êtes assez grand. D'autres critiques très chouettes ici : http://www.christoblog.net/

La mort, qu'est-ce que c'est quand on a 9 ans en 1981 ? Rachel Gladstein n'en a qu'une idée lointaine, et dans l'espace (la famine au Sahel), et dans le temps (son père Michel, Juif polonais, est un rescapé d'Auschwitz où il fut déporté tout enfant avec sa famille). Il y a bien une petite camarade d'école (au demeurant du type pimbêche) récemment orpheline de mère, mais cela reste flou. La mort, en fait, c’est ce qu'elle espère, qui la délivrerait de la présence de parents tardifs et étouffants (Michel donc, et Colette), comme elle l'avoue à sa pédo-psy, Mme Trebla ! C’est aussi ce qui a oublié sa grand-mère maternelle hors d’âge, ancienne mère indigne, rapatriée chez elle par Colette à la suite d'une conduite "inappropriée" avec certains pensionnaires de sa maison de retraite, et logée dans la chambre de la gamine. spoiler: Mais quand la Camarde s'invite incongrûment, indignement, dans son univers intime, en frappant Valérie, sa seule amie, mieux que sa soeur, son alter ego.....
Carine Tardieu (réalisant l’adaptation ici d’un roman de Raphaëlle Moussafir, en coécriture d’ailleurs avec l’auteur de l’œuvre d’origine, pièce puis roman) réussit à nouveau (après « La Tête de Maman », sorti en 2007) un parfait dosage entre humour (enfantin, avec les énormités et la candeur appropriées, car le récit est largement mené du point de vue des deux jeunes héroïnes) et émotion. Les actrices en herbe sont plutôt bonnes (Juliette Gombert/Rachel, et Anna Lemarchand/Valérie la délurée), et le casting adulte est lui aux petits oignons (4 sociétaires du Français, dont Denis Podalydès/Michel, impeccable, mais aussi Agnès Jaoui campant une mère impliquée autant que débordée, Judith Magre impressionnante en aïeule, Isabelle Carré/Catherine, la mère divorcée de Valérie, en négatif absolu de Colette apparemment, et pourtant… Isabella Rossellini étant la seule détonant dans le rôle de la psy). Film délicat, drôle et positif, car quoi qu’il arrive, on a toujours « du vent dans (ses) mollets » !

Je sort de la salle. je reste septique, mais grâce à un jeu correct, un peu d'émotion et une histoire qui même au vue du titre, de la BA ou pendant la 1ère demi heure. Pour la suite, la BA à montré une partie des meilleurs moment. Mais c'est que l'ensemble est parfois amusant, faisant également quelques clins d'oeils à certains moment pour les spectateurs. Ce n'est pas non plus, le film de l'année ; mais nous permet de passer le temps s'en trop réfléchir. On va mettre cela sur le compte d'un budget peut être un peu moindre pour réaliser une vraie production (je me comprend), avec un scénario plus et ou même coté émotion ; il aurait était possible d'accentuer celle-ci (mais sans tomber dans l'excès bien sur^^)., de même pourle coté humour du film.. Mais bon, cela ne rend pas le film complètement raté. Mais tout juste parfois un peu "mou". Le film s'adresse de plus ; a toute la famille (même si les enfants préferont les derniers film d'animation^^lol. Un peu trop bateau globalement (mais heureusement d'un sens, car sinon ;on serait surement dans l'excès pour en donner un max au maximum).

Un très joli film , au ton surprenant , tout à la fois, émouvant , acide , caustique, une comédie douce amère sur l’enfance qui nous décrit l’amitié de deux petites filles qui va se créer . Elles sont copines de classe mais de milieu très différents, un peu déjanté chacun dans son genre .Jaoui est une mère en psycho rigide, austère et désexuée . Isabelle Carré est une en mère ultra permissive , qui transpire de sensualité, mais seule et divorcée. La fille de Carré est très avancée pour son âge , intrépide et casse-cou ; elle va décoincer sa copine .Elles ont un langage très cru très osé , que l’on ne montre pas souvent au cinéma dans la bouche de petites filles . Mais c’est très naturel aussi, très contemporain, et probablement nous révèle un aspect du ressenti enfantin dans le monde moderne. Tout cela est rempli d’humour et pourtant nous amènera sur un dénouement tragique, mais qui s’intégrera bien dans la narration. Les deux petites sont excellentes et c’est rare un si bon casting. Un jolie réalisation, parfois naturaliste, les scènes à la campagne sont très joliment filmées.

Un nuage de douce mélancolie m’a envahi à la fin du film. Aucune envie de quitter la salle. Dû à la magnifique chanson de Barbara "Mon Enfance", qui accompagne le générique de fin ? Peut-être. À la belle participation et au plaisir de revoir la grande comédienne Judith Magre, possible. Ce film est un beau reflet des souvenirs de l’enfance qui vous accompagnent toute une vie. La mise en scène de Carine Tardieu toute en finesse, accompagne un casting magnifique. Les dialogues sont parfois irrésistibles de drôlerie, surtout venant des deux remarquables gamines en tête d’une formidable distribution. Isabelle Carré, Agnès Jaoui et Denis Podalydès sont excellents. Ne pas oublier les belles participations d’Isabelle Rossellini et Elsa Lepoivre et celle de la déjà citée, Judtih Magre. L’ambiance de ce début des années 80 est parfaitement reconstituée, tant au niveau des décors, de la bande son, ou des costumes. Un film à ne pas rater. http://cinealain.over-blog.com/categorie-12381338.html

Voilà un vrai grand petit film. C'est frais drôle jamais mièvre. Même si la fin est un peu ratée, la chanson de Barbara du générique donne une véritable valeur ajoutée au propos.

Le mélo français conventionnel, ni mauvais ni vraiment passionnant. La distribution laissait augurer quelque chose de plaisant avec Agnès Jaoui pour le côté grande gueule, Denis Podalydès pour la force tranquille et enfin Isabelle Carré pour la touche de charme. Chacun a beau jouer sa partition sans fausse note, il est bien difficile de s'emballer pour "Du vent dans mes mollets". Le scénario ressemble à des milliers d'autres : un couple traverse la crise de la quarantaine, le gars se met à loucher sur le décolleté d'une jeunette, il se prend un méga brassé de la part de sa bourgeoise. Pendant ce temps, la mioche légèrement déséquilibré enchaîne les conneries jusqu'au point d'orgue : l'adhésion au club Barbie. Avouez qu'on a déjà connu mieux, d'autant qu'on fini par se vautrer dans un pathos aussi longuet que caricatural. La réalisation n'a rien non plus d'exceptionnelle, et ne permet pas de passer le temps qui finit par devenir bien long dans le dernier tiers du film. Au final, "Du vent dans mes mollets" remplit sa mission à savoir alimenter avec d'autres le filon du mélo.