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    Roller Boogie
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    🎬 RENGER 📼
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    1,0
    Publiée le 16 mai 2021
    Terry Barkley est une jeune femme pourrie gâtée ayant été élevée avec une cuillère en argent dans la bouche sur les hauteurs de Beverly Hills (ils sont tellement pétés de thune qu'elle ne roule pas en vélo ou en scooter mais au volant d'une "Excalibur Serie II" !). Le daron est un célèbre avocat et sa rombière ne fait rien d’autre que de donner l’air d’avoir un balai dans le cul. Ce petit monde de bourge va être chamboulé le jour où les parents découvrent que leur fille n’est pas qu’une potiche qui s’adonne à la flute traversière, en effet, cette dernière voue une passion sans faille pour les « patins à roulettes » et comme c’est un sport de prolétaires, elle est obligée de le pratiquer en cachette dans un « roller disco » (pour les plus jeunes d’entre vous, un « un roller disco » est une discothèque où l’on danse en faisant du roller sur une piste).

    La suite vous la devinez assez vite, la bourgeoise va tomber amoureuse d’un jeune prolo et afin d’étirer une intrigue aussi mince qu’un emballage de chewing-gum, le scénariste a grossièrement inventé une histoire de magouilles entre la mafia locale et le propriétaire du roller disco. Ces derniers le force à leur revendre son club pour le raser et y construire un centre commercial, compromettant ainsi la tenue du concours de roller…

    Mark L. Lester est un touche-à-tout, de la teen-comedy en passant par le film bourrin (Commando - 1985) aux films d’exploitation (Class of 1984 suivie de Class of 1999). Avec Les Challengers (1979), plus connu sous le nom de "Roller Boogie", lui et les producteurs surfent sur l’engouement du grand public pour le disco et encore plus, suite au succès rencontré par La Fièvre du samedi soir (1977). L’ennui… c’est que le film brasse sans cesse du vent. L’intrigue repose sur pas grand-chose, le film compense l’absence (ou presque) de scénario par des scènes (à rallonge) de remplissage avec des chorégraphies en roller où les jeunes danses sur fond de disco.

    Il est intéressant de constater à quel point les hommes sont dépeints comme des chauds lapins, des crétins misogynes, voir des queutards. Des gros lourdauds aux mains baladeuses et qui ne reculent devant rien pour accoster les nanas. En dehors de ça, la mise en scène se limite au minimum syndical et fait même preuve de fainéantise notamment lors de la course-poursuite entre la mafia et les jeunes en rollers.

    Au final, on se retrouve devant ce qui s’apparente à un nanar au jeu d’acteur plus que limité. Ça ressemble vaguement à Skate Gang (1986) pour le côté engouement du sport à roulettes avec des ados obnubilés par leur nouvelle passion, ainsi qu’à Dirty Dancing (1987) pour le côté bobo & prolo. Vous y ajoutez quelques têtes connues histoire d’appâter le chaland, notamment Linda Blair (qui commençait à se faire un nom avec L’Exorciste 1 & 2) et une tête d’abrutis en la personne de Jim Bray, qui fut patineur artistique de compétition dans les années 70 (autant vous dire que le roller, c’est un sujet qu’il maitrise).

    Sauf qu’au final, c’est relativement mauvais, certes c’est divertissant mais aussi et surtout, très anecdotique et parfaitement oubliable.

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