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    Le Grand soir
    Note moyenne
    2,6
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    590 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 mai 2013
    Une comédie qui s'assume parfaitement, qui évite de tomber toutefois trop dans le cliché. Le duo Dupontel/Poelvoorde marche très bien.
    Teuteu8391
    Teuteu8391

    30 abonnés 373 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 juillet 2013
    Sans le duo Poelvoorde-Dupontel ce film aurait beaucoup moins d'intérèt. Un scénario pas trop mal si on accepte de rentrer dans leur histoire, ca semble etre antisocial, anarchiste, totalement décalé de la société actuelle. Ceux qui ressort est la détresse de chaque personnage. Ca reste pas mal ca se regarde et s'apprécie avec quelque scènes bien ficelés.
    Septième Sens
    Septième Sens

    76 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2013
    Plus les années passent, et plus les rayons des magasins augmentent, s'amplifient et deviennent plus fonctionnels. Ce qu'on perd en humanité, on le gagne en une multitude de marques toujours plus grandissante. C'est dans cette ambiance très chaleureuse que Kervern et Delépine ont choisit de planter leur décor : une zone commerciale.
    Not est « le plus vieux punk à chien d'Europe », et Jean-Pierre un commercial en literie tout ce qu'il a de plus banal. Tous les deux sont demi-frères et n'ont pas du tout la même vision de la société, jusqu'au jour où le second va se faire virer.

    Le Grand Soir est scindé en deux parties. La première se préoccupe des deux conceptions opposées que les deux frères ont de la communauté, en les filmant chacun de leur côté. La seconde montre leur union, où Not va apprendre à son frangin comment la liberté peut être acquise.
    Dans cet univers de consommation, la mise en scène est plus travaillée qu'elle n'y paraît car les deux réalisateurs optent le plus souvent pour des plans séquences. Même si ces derniers ne sont pas forcément difficiles à opérer, il est intéressant de voir ces acteurs jouer dans un cadre qui n'est pas fractionné.
    Parlons d'ailleurs de ces acteurs (Poelvoorde et Dupontel) qui n'ont vraiment plus rien à prouver. Quelle belle idée de les réunir à l'écran. Quel bonheur de les voir s'éclater tous les deux en incarnant des personnages siphonnés mais tellement attachants. Leurs rôles fonctionnent car ils sont tout simplement d'une justesse et d'une crédibilité à toute épreuve.

    Si l'idée originale du Grand Soir était tout à fait attrayante, on remarque en fin de compte qu'on manque un peu de profondeur dans ce scénario laissant trop de place à des gags, certes comiques et efficaces, mais qui finissent par lasser. En outre, les cinéastes ont eu la bonne inspiration d'inclure dans leur long métrage de nombreuses images de vidéo surveillance, symbolisant une société contrôlée et parfaitement maîtrisée.

    Sartre lui-même affirmait que la notion de « Grand Soir » était peut-être le dernier « mythe poétique », c'est justement ce que l'on peut reprocher à ce film : un léger manque de lyrisme.
    Lepouceducoin
    Lepouceducoin

    16 abonnés 924 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 février 2013
    Dupontel et Poelvoorde réunis dans le même film, ça ne se rate pas. On s'attend à un film particulier, loufoque, avec des acteurs un peu tarés, et malgré tout, il y a un message social derrière toute cette farce. Et on obtient bien ce que l'on est venu chercher. Certains passages sont franchement barrés mais font sourire et les deux acteurs sont, comme toujours, parfaits dans leur personnage. Ce style de film ne plaira cependant pas à tout le monde. A voir avec un énorme second degré.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 décembre 2012
    Je suis loin d'etre un amoureux du cinéma français mais s'il y a bien un acteur français dont je ne rate aucun film c'est bien Dupontel et là avec Poelvoorde c'est encore mieux, pour moi c'est le duo gagnant pour un film coup de poing de cette envergure. Ici que l'on soit français ou américain, fini le placement de produit intempestif , bonjour la fin des grandes erreurs du capitalisme. Rien de mieux comme décor de ce theatre déjanté qu'un complexe de supermarchés. Tout est minutieux dans cette mise en scene par les deux clowns du Groland ( Aaltra, Mamuth ) nous placent une confrontation entre un vendeur de matelas et son punk de frere et ni l'un ni l'autre ne semblent bien s'entendre ....mmmmh personnages... décalé.... humour....dramatique ...satyrique ...harakiri... kulunmouton drole ! qui finit en voyage plutot philosophique après un pétage de plomb à la dupontel un rapide passage dans un restau Pataterie. Et tout est dit entre le big brother is watching you avec la camera de surveillance qui semble avoir son identité propre, les enseignes non pas la pour appater sur des produits mais pour nous montrer des vitrines...vides, vides de monde , un monde réellement déserté. Plus personne ne plante son stand dans cette grande supercherie de la grande distrib, internet a aujourd'hui tué tout ces commerces et le message passe bien. Moi meme après visionnage j'ai remarqué les memes symptomes sur un complexe commercial non loin de chez moi, trop près des périph, trop vide de monde. On ne s'ennuie pas, c'est bien drole comme il faut, jusqu'a la limite de l'humour salement noir. Ce par contre je ne pense pas l'avoir vu en entier , j'ai entendu dire en effet qu'il restait des scenes coupées qui à mon grand avis cachent l'allure western presente sur l'affiche. Albert aime ces sujets tabous qui fachent et se fout bien du monde hypocrite qui se rend petit a petit compte de ces erreurs. Deux ahuris piégés dans une zone fantome. A voir ! Surtout pour tout fan de Dupontel qui se respecte !
    Jonathan M
    Jonathan M

    113 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 novembre 2012
    une bouffer d'air frais. voilà une comédie qui va mettre un coup de pied au c** dans le "burlesque" français. il n'est pas question ici de prendre partie ou pas, juste de constaté une réalité. plus "sectaire" encore que "le nom des gens" il ne fait pas qu'énoncer une réalité, il la joue. ce film doit surtout s'adresser au "Grand" public, la catégorie moyenne autrement dit. un vrai signal d'alerte! BRAVO!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 juin 2012
    Le grand soir ; le grand film !!!! On bascule entre le rire et l'émotion .. On se laisse porter par cette "fable" urbaine , sociale et humaniste et on en ressort avec l'impression de s'être pris une bonne petite claque . Une real intelligente et sensible , des comédiens au top ( poelvoorde est fantastique, un rôle à César! ) on a déjà envie de le revoir !
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 15 novembre 2012
    Easy Rider à côté est un filme dynamique bourré de gags. Œuvre excessivement lente et contemplative destinée semble t il a faire la démonstration de l absurdité de notre société.
    6nematod
    6nematod

    10 abonnés 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 juin 2013
    Les patates, c'est bon pour la ligne ; les yaourts aussi ! :-)
    Michel J
    Michel J

    8 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2013
    Un film bien déjanté, bien barré comme on aime !! c’est clair, un film réalisé par : Benoît Delépine, Gustave Kervern, interprété par une véritable bande de d'aliéné : Benoît Poelvoorde, Albert Dupontel, Brigitte Fontaine, des apparitions de personnages pas beaucoup plus équilibrés : Yolande Moreau en Mère d’une punkette, Gérard Depardieu l'homme qui lit l'avenir dans le verre de saké et Didier Wanpas dans son propre rôle…En plus la musique claque bien.
    Du cinéma extrême, moins trash que Bernie mais trash quand même, du bon ciné…
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 juin 2012
    Une belle inspiration des Valseuses version siècle de la déprime dans notre société de la consommation. Et pan dans les dents !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 novembre 2012
    Si vous vous attendez à une comédie classique avec des gags à tout va ne le regardez même pas. Dans la même lignée que Mammuth et Louise Michel ce film est complètement décalé. Bien que la longueur des plans fixes perturbe on se laisse vite séduit par le jeux d'acteur que nous offre ces deux grands comédiens, en finesse et totalement déjanté. Bref une bonne satire sociale originale, à voir!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 août 2014
    Albert Dupontel et Bruno Poelvorde en frangins tout aussi déjanté l’un que l’autre, on en rêvait! Ce duo génial qui partage la même folie, la même exubérance, le même sens de l’extrême, le même goût pour l’intrépide, fonctionne parfaitement. A leurs côtés, Brigitte Fontaine, tout aussi décalée, et Areski Belkacem, son acolyte, complètent ce casting détonnant où l’on retrouve également quelques têtes connues (Didier Wampas, Gérard Depardieu… pour ne pas les citer!).Les scènes absurdes où l’humour noir règne en maître se succèdent dans un rythme mêlant lenteur et frénésie : on y voit Dupontel se battre vainement contre un arbuste, Poelvorde se déchainer devant la vitre d’un restaurant, un pendu « récidiviste » en finir sur un manège…Kerven et Delépine mettent en scène une critique sociale incongrue, acerbe et ô combien efficace, pointant du doigt les révoltes perdues d’avance dans une société statique et frileuse où pourtant, comme s’évertue à le rappeler Not, « Nous sommes tous des punks à chien »...
    selenie
    selenie

    5 464 abonnés 6 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juin 2012
    Après les deux belles réussites que sont "Mammuth" et "Louise Michel" le duo grolandais récidive avec un film punk-anar qui dénonce les abus via un centre commercial. Et force est de constater que cette fois-ci l'essai est bancal malgré quelques scènes bien jouissives. Kervern-Délépine soigne leur mise en scène mais leur scénario est saccadé, le montage crée d'ailleurs 2 ellipses qui casse trop le rythme et évite l'explication de texte (notamment juste après la démission de Dupontel). La vraie force du film reste donc le duo Poelvoorde-Dupontel absolument ahurissant, ils sont le vrai bonus du film. En osmose total autant entre eux qu'avec le fond du film. Une petite pointe de déception donc, le délire étant moins subtil que dans leur précédent film, les gros sabots offrent le délire mais la réflexion s'estompe vite. Sans doute leur film le plus médiocre mais, chez eux, il y a toujours quelques perles qui fonctionneront toujours.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    84 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 juin 2012
    Pourtant l’idée originelle de prendre comme décor une gigantesque zone commerciale périphérique avec son lot pléthorique d’enseignes universelles laissait présager du meilleur. En effet, comment ne pas voir dans ces espaces anonymes et tellement formatés et uniformes qu’ils sont globalement identiques d’une ville à l’autre, sauf leur surface et donc le nombre de magasins à s’y implanter, le territoire rêvé de la consommation de masse, avec l’abrutissement et le suivisme qui font logiquement avec. L’apparition de Not, dernier punk à chien d’Europe selon ses propres dires, même si on verrait davantage son compagnon canin aux basques d’une petite vieille, a quelque chose de l’éléphant dans le magasin de porcelaine. Jean-Pierre, son frère, qui trime à vendre des matelas à la technologie révolutionnaire dans un des hangars de la zone, constitue le symbole de la réussite et de l’intégration de la famille, dont les parents tiennent le restaurant de La Pataterie, établissement curieusement désertifié. Les deux compères de Groland ne semblent pas s’intéresser réellement à leur sujet, préférant prendre la tangente et renouer ainsi avec l’escapade et les chemins buissonniers, lorsque Jean-Pierre est viré, pète les plombs avant d’être récupéré et ‘éduqué’ par son frère aîné à une existence libre et sans contraintes, hormis la pauvreté, la solitude, l’ostracisme et l’ennui.



    Dès lors, de grand soir, envisagé comme la destruction par le feu des surfaces de la zone commerciale, il ne pourra bien sûr y avoir. Par amitié, on retiendra l’esprit libertaire et bordélique qui prévaut à l’ensemble, Not et Jean-Pierre comme des lointains parents de Jean-Claude et Pierrot, les deux marginaux des Valseuses en 1974. Bien sûr, le film a son côté punk, non seulement dans le look de Not savamment entretenu à la bière et à la sueur, puis dans la nouvelle dégaine de Jean-Pierre, mais aussi dans les concerts des Wampas, et surtout dans ces scènes de délire total : l’irruption au mariage, l’intrusion dans les maisons du lotissement. Dans ces instants, Benoît Delépine et Gustave Kertern semblent en complète roue libre, tout comme leurs acteurs débridés qui s’en donnent à cœur joie – l’inénarrable Brigitte Fontaine épluchant soigneusement ses patates restera comme une séquence culte du film. Culte peut-être, mais terriblement anecdotique et superficiel. Quitte à opter pour la dérision et le déjanté, autant être drôle et grinçant, caustique et innovant. Hélas, Le Grand soir parait en rester aux intentions, se perdant rapidement dans des sketches lourdingues et inopportuns qui manquent résolument leur cible.
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