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    The Giver
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "The Giver" et de son tournage !

    Le Passeur

    The Giver est un film adapté d'une tétralogie littéraire de Loïs Lowry. Le premier tome parut en 1993 et fut suivi de trois autres tomes, "L'élue" (2001), "Messager" (2005) et "Son" (2012). Comme dans le film, l'oeuvre originale suit le destin de Jonas lorsqu'il est décidé qu'il sera le prochain "Giver". Il n'a cependant pas encore été précisé si les suites du premier roman seront elles aussi adaptées pour le grand écran, d'autant plus que seul "Son" est un sequel direct de The Giver, écrit par Lowry à la suite des nombreuses demandes de ses lecteurs. Les deux autres tomes se placent dans le même univers mais dans une temporalité et avec des personnages différents.

    Ouvrage passeur

    Bien avant la mode des romans pour jeunes adultes comme Twilight et Hunger Games adaptés au cinéma, The Giver a été la première fiction fondée sur une dystopie à se présenter comme officiellement destinée à un public adolescent. Depuis sa sortie, en 1993, le roman s’est vendu à plus de 10 millions d’exemplaires et a même été intégré au programme de collèges et de lycées anglophones.

    La mémoire comme héritage

    C’est de son grand-père que Lois Lowry a puisé son inspiration pour The Giver. En effet, elle se souvient l’avoir vu peu à peu perdre sa mémoire et bien que ce fut un traumatisme pour elle, elle ne pouvait s’empêcher de voir que le vieil homme était plus heureux de ne pas se souvenir des tragédies de sa vie, comme la guerre et la perte d’un enfant. "Cela m’a fait réfléchir à l’importance de la mémoire et comment on peut la manipuler", ajoute-elle. Et pour ce qui est de l’environnement aseptisé où évolue Jonas, elle s’est directement inspirée des bases militaires dans lesquelles elle a grandi : "C’est vrai que vivre au sein d’une société où tout est réglementé a des avantages, mais la réalité c’est aussi que plus vous tentez d’exister comme individu dans ce type d’environnement, plus c’est difficile".

    Sans l'ombre colorée d'un doute

    Dans le roman original, les émotions ne sont pas le seul élément à avoir été supprimé de l'humanité. Les couleurs sont elles-mêmes éradiquées de la vision humaine. Or, les producteurs de The Giver craignaient de rebuter une partie du public adolescent en réalisant un film entièrement en noir et blanc. Ils sortirent donc une première bande-annonce en couleur, ce qui, contrairement à ce qui avait été prévu, déplut beaucoup à la communauté de fans du livre. Un internaute alla jusqu'à "corriger" le trailer, le repostant sur Youtube avec le sous-titre : "Voilà, je vous l'ai réparé". Il s'avère finalement que le film oscillera, selon les séquences, d'une version couleur à une version noir et blanc.

    Bridges accross the sea

    Jeff Bridges est un grand fan du livre original, à tel point qu'il voulut vite l'adapter pour le grand écran. Mais il eut beau se démener pendant une dizaine d'années, la première version cinématographique ne vit jamais le jour. La Warner Bros racheta en 2007 les droits du roman et Bridges dut attendre que ceux-ci soient de nouveau libres pour s'en emparer avec l'aide de Nikki Silver et pour se relancer dans l'adaptation. Il est finalement aujourd'hui producteur et acteur du film.

    De père en fils

    Au début du projet, il y a 20 ans, Jeff Bridges cherchait un rôle pour son père, Lloyd Bridges et le personnage du passeur dans The Giver lui parut parfait. Il raconte : "J’ai cherché dans un catalogue de livres pour enfants et je suis tombé sur cette magnifique couverture sur laquelle figurait ce drôle de type grisonnant et je me suis dit "ah oui, mon père pourrait jouer ce type !" ".  Malheureusement, son père mourut en 1998 et ne put donc, dans cette version finale, prendre le rôle. Finalement, et à 63 ans, Jeff Bridges décida d’interpréter lui-même le personnage.

    Taylor Swift bien loin de la country

    La chanteuse country Taylor Swift a rangé son micro et ses bottes de cowboy et même teint ses cheveux en brun pour interpréter le personnage de Rosemary, la fille du passeur (Jeff Bridges). Elle a obtenu ce rôle tout juste une semaine après qu'elle ait donné un concert à Los Angeles dans lequel se trouvait justement le réalisateur du film, Phillip Noyce, ainsi que plusieurs autres membres de son équipe. Il s'agit de sa seconde apparition sur le grand écran puisqu'on avait déjà pu la voir dans Valentine's Day (2010), de Garry Marshall

    L'espace idéal

    Si le film prend place dans une futur idéalisé, sans préciser, au contraire de la dystopie Divergente, le lieu de l'action, le tournage eut, lui, bel et bien lieu quelque part. Il se tint en réalité en Afrique du sud, à Johannesburg et Cape Town, à partir du 7 octobre 2013. Quelques plans additionnels furent par la suite tournés en Angleterre, car Meryl Streep ne pouvait se déplacer, étant en même temps sur le tournage d'Into the Woods de Rob Marshall. Les derniers plans furent finalement tournés en février 2014 dans l'Utah américain.

    Lady D. version SF ?

    Dianna Agron aurait auditionné pour un rôle dans le film, sans pour autant être retenue. Il semblerait que cela soit pour jouer Rosemary, qui revint finalement à Taylor Swift. Agron apparaîtra malgré tout sur les écrans en 2014 dans Zipper, de Mora Stephens.

    Pas de chance pour les débutants

    Pour le choix des personnages du film, l'auteur Lois Lowry avait espéré qu'un casting géant soit ouvert à tous les lecteurs du livre, comme cela avait été le cas pour Harry Potter. C'est ainsi qu'Emma Watson et Rupert Grint avaient été repérés. Cependant, la production n'était pas de cet avis, d'autant plus qu'elle souhaitait vieillir le personnage principal, Jonas, qui n'a que douze ans dans le roman. Brenton Thwaites, qui l'incarne dans l'adaptation cinématographique, en avait en effet 24 au moment du tournage. 

    Fanboys en question

    L'adaptation d'un roman pour adolescents au cinéma est toujours source de déception et de plaintes de la part du public concerné et des fans de la première heure. Ce fut le cas lorsque Robert Pattinson fut choisi pour jouer Edward (jusqu'à ce que le public féminin en tombe amoureux), pour Jennifer Lawrence dans Hunger Games et pour Shailene Woodley dans Divergente.

    Le choix de la production de l'acteur Brenton Thwaites, encore majoritairement inconnu du grand public, pour incarner Jonas dans The Giver, a également soulevé nombre de réclamations de la part des fans : le fait que le comédien soit bien plus âgé que dans le roman est pourtant une bonne chose dans le sens où le film ne s'attachera pas trop littéralement au livre d'origine, mais cela implique également une possible incompréhension de base de l'esprit du roman de la part de la production.

    Les sept points cardinaux du coeur

    A l'occasion de la campagne publicitaire du film, un site viral fut mis en ligne permettant à l'internaute d'expérimenter les différentes émotions sous la supervision du Giver, donc de Jeff Bridges. Sept principaux sentiments sont ainsi dévoilés au public par l'acteur sous forme de vidéos interactives : la joie, l'amour, la souffrance, l'excitation, la peur, la couleur et les rêves. On apprend ainsi notamment que la joie fut l'un des cinq points de vie (avec la survie, le pouvoir, l'amour et la liberté) mais que, du fait des autres émotions qu'elle pouvait apporter (jalousie, avarice, avidité), elle fut le premier sentiment à être supprimé.

    OneRepublic sur la BO

    Le groupe pop-rock OneRepublic fait aussi partie de The Giver. Les cinq Américains ont en effet écrit « Ordinary Human » que l’on peut entendre dans l’une des bandes annonces du film. 

    4 mois à porter un bébé

    Le héros, Jonas (Brenton Thwaites), passe une (grande) partie du film à porter un bébé. On pourrait croire qu’il s’agit d’une poupée, mais non ! Il est bien question d'un nouveau-né. Il s'agit de jumeaux, qui ont tour à tour « interprété » Gabriel. 

    Toute toute première fois

    Avec plus de 70 films à leurs compteurs respectifs, Jeff Bridges et Meryl Streep sont devenus de grands noms du cinéma américain. Pourtant, The Giver est leur toute première collaboration.

    Décors sur-mesure

    Le monde de "l’identique" dans lequel évoluent les personnages a été entièrement créé, d’après les indications données dans le livre de Lois Lowry. A ce sujet le décorateur Ed Verreaux explique : "C’est aussi délicat de travailler d’après une œuvre littéraire". Il fallait que tout soit identique, lisse et sans défaut et que cela reflète "une société réprimant toute émotion et en même temps trouver le moyen d’injecter des sentiments au film afin que le public puisse se soucier des personnages."

    Lieu de mémoire

    Alors que Jonas habite dans une société futuriste où il y a énormément de nouvelles technologies mais pas de personnalisation ni d’art, la maison du Passeur est le lieu de transmission de la mémoire. Il fallait donc mettre l’accent sur le contraste entre les deux endroits. Pour cela, 20 000 livres ont été installés autour de Jeff Bridges, de manière à créer une immense bibliothèque symbole du savoir et du passé.

    La couleur des sentiments

    "La communauté est un monde fabriqué, sans aspérités, terne et sans couleur", explique Ross Emery, directeur de la photographie. Ainsi, dans ce monde en noir et blanc, les couleurs sont autant de sentiments qui se révèlent à Jonas au fur et à mesure qu’il apprend du Passeur. Par exemple, la première couleur que Jonas découvre est le rouge et cela "représente l’éveil originel de ses sentiments", ajoute Emery.

    De la tête aux pieds

    Puisque l’action de The Giver se déroule à une époque inconnue du futur, il a fallu créer entièrement les décors, mais aussi les costumes. Pour cela l’équipe de la costumière Diana Cilliers a dû dessiner et coudre plus de 700 habits. Et pour coller à l’univers terne, symétrique et aseptisé, Cilliers a enlevé "tout ce qui était superflu ou personnalisé et opté pour des vêtements sobres, ajustés et interchangeables", à l’image des décors. A l'inverse, le Passeur (Jeff Bridges) est entièrement habillé de matières naturelles comme le lin.

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