Avis : Vice Versa - Page 4

Réalisateur de "Monstres et Cie" et "Là-haut", scénariste des deux premiers volets de "Toy Story" et de "Wall-E", Pete Docter est très probablement l’une des plus importantes figures de Pixar, notamment parce que tous ses films ont suscité l’unanimité critique et publique. Créateur de génie, il fait partie de ceux qui arrivent à donner vie à des personnages dont on ne peut rapidement plus se passer, à l’image de ces émotions personnifiées. Joie, Peur, Tristesse, Dégoût et Colère sont ainsi cinq petites créatures vivant dans la tête de la jeune Riley, 11 ans, qui s’apprête à vivre une étape charnière de son existence : l’arrivée dans une nouvelle ville. Et tout le reste du film va se contenir à répondre à la question très simple : que se passe-t-il dans nos têtes ?

Mais si le postulat de départ est minimaliste, l’univers développé autour est quant à lui foisonnant, débordant d’inventivité et d’idées à la minute. Car le concept génial de donner la vedette aux émotions plus qu’aux humains ne s’essouffle jamais ; bien au contraire, le réalisateur nous baladant avec virtuosité dans les méandres de l’esprit humain. En disséquant l’âme à travers le prisme de cinq traits de caractère, c’est une mine inépuisable de gags et de ressorts comiques qui s’offrait aux talentueux animateurs du studio à la lampe de bureau. Mais au lieu de s’éparpiller, les scénaristes ont préféré focaliser le récit uniquement dans la tête d’une jeune fille à l’âge si délicat où l’adolescence remplace les souvenirs d’enfance. Et à ce titre, le personnage de Bing Bong, symbole de cette enfance disparue, est l’un des plus touchants du métrage, arrivant de manière aussi inattendue que marquante.

Outre son originalité, "Vice-Versa" impressionne par son esthétisme et sa richesse visuelle. Des îles de la personnalité au studio de production des rêves, du pays de l’imaginaire aux étagères de souvenirs, des statues géantes à la fabrication de petits amis fantasmés, chaque recoin du cerveau de la gamine est aussi gracieux que délirant. Didactique et ludique, le film fait partie de ces dessins animés qui touchent autant qu’ils font rire, car le moralisme laisse place à l’émotion pure, car le fond et la forme ne font qu’un, car il s’adresse autant aux parents qu’aux enfants. Et ce conte pop, fun et totalement barré, brille par la place qu’il laisse à chacun de ses héros, tous formant une pierre angulaire indissociable de l’ensemble.

Sur un rythme effréné, on assiste alors à un spectacle galvanisant, à l’énergie communicative. Véritable shoot de bonne humeur, le métrage fait également souffler un vent nostalgique qu’on n'attendait pas aussi puissant. Car dans les péripéties entre Joie, control freak survitaminée, et Tristesse, il y a quelque chose de bien plus profond qui se joue sous nos yeux. Comme si de rien n’était, le film nous rappelle à quel point chaque émotion est nécessaire à notre existence, comment le chagrin est indispensable au bonheur. Et ce feu d’artifice coloré se termine sur un des génériques les plus drôles que Pixar nous ait offert. Du début à la fin, le plaisir est total.

Pixar nous plonge dans le monde des émotions et de l'enfance et signe un film d'animation original, ingénieux, rythmé, drôle, touchant et plein d'inventivité, au graphisme épatant et aux personnages attachants. Un chef-d'oeuvre à adorer en famille.

Originale et drôle... Une perle. Pete Docter réalisé un film d'animation époustouflant, émouvant, spectaculaire. L'histoire est bien formé et son sens est très bien compris, mais au-delà du film, il y a un peu de chagrin, très noir, très sombre. Joie est, pourrait-on dire, l'un des personnages principaux du film. Elle éclair dans l'obscurité, toujours pleine de JOIE. Elle apporte une étincelle a Riley. Tristesse est, pourrait-on dire, l'un des personnages principaux avec Joie. Elle n'est pas très enthousiasme, et ne pense que négatif, l'inverse de Joie. Quand elle s'approche d'un souvenir heureux, celui-la devient triste, elle un peu u danger mais le film ne le montre pas tout de suite. Tristesse et Joie forment les deux personnages les plus importants. Colère est a la fois drôle et, bien sur, en colère. C'est un personnage au quelle on s'accroche car avec lui, on rit toujours, surtout quand il est a cote de Peur. C'est un personnage secondaire, du coté des émotions. Dégout est un personnage au quelle les filles s'attacheront mais pas les garçons. C'est une émotions très particulière qui tente de ressembler a Joie spoiler: car dans le film Joie et Tristesse sont perdu dans la mémoire de Riley et tente de revenir au quartiers général.
Donc c'est un personnage, avec le quelle, on trouve le film très amusant. En dernier, il a Peur. J'aime cette émotions car elle est un anti-risque, anti-blessure, pour Riley spoiler: car depuis toute petite, il fait attention a ce quelle ne se fasse pas mal.
Il mes souvent en rogne colère avec ses manières et je dois dire, que ces scène la, sont très drôle. En outre le film est génial, mas il est vrai que la bande-annonce n'est pas très fidèle au film du coté d'un seul élément, qui est vraiment, l’élément perturbateur de l'histoire spoiler: , quand on voit, disons les bases de la bêtises, de la famille, du hockey, de l'amitié... qu s’effondrent, cette scène, il aurait du la montrer dans la bande-annonce.
Aussi non, Vice Versa un film a ne pas manquer de voir ! Ça il montre le moment compliqué de l’adolescence, ou tout se construit. A voir ! 5/5

Les émotions sont au centre de cette histoire pleine d’ingéniosité, quoiqu’un poil superficiel tout de même. La Joie, la Tristesse, la Colère, la Peur et le Dégoût régissent la vie et les réactions de la jeune Riley au moment des bouleversements hormonaux à l’approche de l’adolescence. Même si les caractéristiques graphiques de « Vice Versa » ne m’ont pas estomaqué et que le scénario m’évite pas certaines longueurs, quel plaisir de revoir enfin un Pixar de cette qualité-là. C’est original, drôle, frais et touchant.

Quelle déception après cet unanimisme critique. Le meilleur pixar? Et quid de là haut du même Docter, autrement plus drôle et plus subtil.
Certes il y a d'excellentes idées, mais le périple de Tristesse et de Joie est interminable et finit par activer la 6 ème émotion absente du film : l'ennui.

Folie Furieuse

L'esprit humain : soit l'un des territoires encore inexplorés par des studios Pixar - du moins littéralement - si souvent décriés ces dernières années pour le génie disparu de leurs productions, leur cruel manque de souffle, après avoir façonné des bijoux d'animation tels que la trilogie "Toy Story", évidemment, ou encore "Up", "WALL-E", et les deux volets de "Monsters, Inc". Or, c'est bel et bien ce nouveau territoire qui signe l'étincelant retour du studio à la lampe, et qui résume parfaitement, par son appropriation de l'idée, ses retrouvailles avec ce mélange de naiveté enfantine et de folie démiurgique qui le caractérisa pendant près de quinze ans. Pixar laisse donc le(s) premier(s) rôles à nos émotions, ces petites voix qui, comme on peut le lire sur l'une des affiches du film, nous prennent la tête, ici au nombre de cinq et représentées sous forme de sympathiques petits personnages s'entendant plus ou moins harmonieusement, et qui gèrent ensemble notre Quartier Cérébral. Tout se passe donc pour l'instant à merveille dans la tête de la petite Riley, 11 ans, jusqu'au moment où un déménagement impromptu vers l'urbaine San Francisco provoque des bouleversements que nul n'aurait pu prévoir au QC ; voilà la candide et craquante Joie involontairement expulsée de celui-ci en compagnie de la dépressive Tristesse, une mise au ban qui enclenche chez Riley le début d'une dépression, elle qui voudrait déjà tant revoir ce Minnesota fraîchement quitté...

Suite sur Pours Cinéphilie.

Une chose est sure, c'est dernier temps Pixar n'était plus au beau fixe avec le très décevant Cars 2, le sympathique mais un peu décevant Rebelle et le juste sympathique Monstre Academy on était loin des heures de gloire que Pixar a put connaître avec Toy Story, Le monde de Némo, les Indestructibles, Ratatouille,... mais le jour de gloire est arrivé et avec Vice Versa Pixar retrouve ses titres de noblesse, et oui ce film est une merveille. Mais parlons plus en détails:
Pour commencer l'animation est magnifique, là rien de bien étonnant mais plus qu'une belle animation ce film est très coloré et j'aime particulièrement l'idée d'avoir attribué une couleur à chaque émotion.
Et puisque on parle des émotions venons en aux personnages; alors pour commencer la famille de Riley est sympathique et Riley est attachante mais plus que Riley les personnages les plus intéressant, attachant et drôle sont bien sure Joie, Colère, Dégout, Tristesse et Peur les émotions de Riley et ils sont tous excellent. Commençons par Joie qui comme son nom l'indique est le positivisme et la joie incarné, son attachement à Riley est vraiment touchant tant elle est prête a tout pour l'aidé; nous avons ensuite Tristesse qui est plus complexe qu'il n'y parait puisque le film nous montre bien que ce sentiment est importante car complémentaire a Joie, après la tristesse vient la joie ( et vice versa ) tout comme après la pluie vient le beau temps et cela s'appliquera aux autres émotions l'une pouvant en entrainé une autre, d'ailleurs l'évolution de cette émotion est intéressante car au début elle ne fait que regarder et ne participe a rien pour finalement devenir une émotion a part entière de Riley ( il est vrai qu'au début on se demande qu'elle est son utilité ); parlons de Colère qui est mon émotions préféré tant il est hilarant avec ses crises de colères ( qui d'ailleurs se retournent contre Peur ), j'aime aussi beaucoup sa manie de s'enflammer la tète; Dégout tout comme colère est très drôle ( bon ils le sont tous ) et sa façon de parler, son regard, ses mimiques avec sa mèche sont tous excellent et représente bien cette émotion; pour finir parlons de peur qui rien qu'a son apparence on voit ce qu'il représente est vraiment tordant a craindre tout ce qu'il voit ( il craint de tomber sur des sables mouvants pendant la rentré suite a une liste qu'il a dressé a la demande de Joie ). Vous l'aurez compris les émotions sont très réussi et ce film montre très bien en quoi ils sont utile: Joie pour le positivisme et le joie de vivre ( logique ); Tristesse pour se réconforter en cas de coup dur pleurer étant un bon moyen de se soulager; Colère pour ne pas se laisser marcher dessus et pour la rage de vaincre, la niaque. Peur évidement est la pour nous empêcher de nous mettre en danger et Dégout elle est là pour nous dire ce qui est bon, pas bon et bien pas bien, cool et pas cool .... Je vais dire un petit mot sur Bing Bong : il est drôle, sympa et attachant.
Maintenant je voudrais parler de toutes les idées de film pour représenter ce qu'il se passe dans notre tête et je trouve ces idées vraiment bonnes a commencer par les îles qui représente nos passion, ce qui nous intéresse, nos qualités et qui s'effondre lorsque que l'on y croit plus ( l'amitié, la famille ) ou lorsque qu'on les transgresse ( honnêteté, ...) mais ce n'est pas tout j'ai aussi bien aimé l'idée de représenter la fabrication des rêves par un studio de tournage avec des acteurs et se servant des souvenir pour écrire un scénario ( bien trouvé ) et surtout représenté nos souvenir dans des boules de différentes couleurs en fonction de l'émotion éprouvé ( bleu pour la tristesse,...) c'est une très bonne idée et ils font office de projecteur quand on se remémore un souvenir. Vraiment je dis chapeau pour ces idées ( j'aime bien aussi le secteur imagination ).
Comme je l'ai déjà dit ce film est bourré d'humour mais aussi d'émotions ( normal ).
Un petit tour sur l'histoire: elle se laisse suivre et il faut le dire elle est des plus original de plus le film traite aussi de la préadolescence avec les émotions qui vont avec ( crises de colère, on ne sait plus quoi penser, ...). J'ai vraiment été touché par le moment à la fin ou Riley déballe son sac et pleure pour finalement sourire comme, je l'ai dit après la tristesse vient la joie ( après tout dépend du degré de peine bien sur ça peut être long ).
Et pour finir le seul point un chouya décevant, la BO qui ne m'a pas marqué mais ça ne change en rien le fait que ce film soit une petite pépite, un vraie chef d'œuvres comme Pixar sait les faire 5/5

Le pitch de ce film est assez simple : Que peut-il bien se passer dans notre tête à tous, homme, femme et là en l’occurrence enfant (Disney oblige). On se retrouve donc dans la tête de Riley où toutes ses émotions sont dictées par de drôles de petites créatures logeant dans sa tête, prénommées Joie, Tristesse, Dégoût, Colère et Peur. La tête de Riley est semblable à un parc d’attraction où tous les souvenirs de sa mémoire à long terme se baladent, permettant de créer sa personnalité au-delà de ses émotions principales.

“Vice-Versa” décrit également très bien le passage entre l’enfance et l’adolescence. On fait la connaissance de Bing Bong (Didier Gustin), son ami drôle imaginaire à l’aspect farfelu (mi-chat, mi-éléphant et mi-dauphin d’après lui) qui vit dans le pays imaginaire inventé par Riley et où les rêves sont des productions hollywoodiennes.

Le doublage est une réussite, Charlotte Le Bon (Joie), Marilou Berry (Tristesse), Pierre Niney (Peur) Gilles Lellouche (Colère) ont fait du bon travail. J’ai même été surprise par l’interprétation de Mélanie Laurent en tant que Dégoût, qui était mon personnage coup de coeur du film (Peut-être est-ce une émotion qu’elle connait bien ? ). Chaque émotion a un seul et unique but, rendre Riley heureuse.(lire la suite sur le blog)

Habilement doté d’un double niveau de lecture, pour enfants et pour adultes, Vice-Versa est un film d’animation pour le moins original qui explore le cerveau d’une petite fille. Des émotions matérialisées sous forme de personnages guident un être humain au long de sa vie : joie, tristesse, colère, dégout et peur sont donc les héros qui font que la petite Riley Anderson, 11 ans, est ce qu’elle est et réagit aux évènements marquants de cette tumultueuse onzième année de sa vie. La bonne idée de Pixar est d’axer cette aventure intérieure sur la poésie davantage que sur la science. Ainsi la mémoire de Riley est un parc d’attraction géant qui évolue au fil des événements.

Bien en dessous de ce que Pixar peut proposer, mais à la fois bien meilleur que ce que Pixar peut aussi proposer (comparez les Indestructibles et Rebelle, vous comprendrez). Vice Versa n'est en réalité qu'a la moitié de son potentiel scénaristique. Bien que l'on visite les méandres du cerveau et qu'une petite aventure s'y déroule, je n'ai pas réussi à rentrer dans ce dessin animé dont l'on devine la fin lors des vingt premières minutes. Les enjeux ne sont pas à la hauteur, l'humour est un peu trop léger et sur cinq personnages principaux, trois font de la figuration. Un film qui plaira aux enfants car il exécute sa mission de divertissement, sans plus.

J'ai été déçu! En grande fan de Disney, j'étais impatiente d'aller le voir. Mais j'ai trouvé le film très plat, les partie ou Joie et Tristesse sont dans son cerveau font très enfantin et je ne les trouve pas particulièrement intéressante. Et voir la petite déprimé et voir sa personnalité réduite en miette pour si peu mais je trouve qu'au lieu de voir sa personnalité devenir noir, les sentiments restant devrais être exacerbé or Tristesse n'est pas au commande et pourtant elle déprime, se n'est pas logique.
Les scènes les plus intéressantes étant leurs interactions entre l'intérieur de sa tête et le résultat sur la petite fille. Il est dommage, je trouve que le moment le plus amusant du film est l'extrait de la bande d'annonce!

Non seulement "Vice versa" est selon moi l'un des meilleurs Pixar de tous les temps, mais il est peut-être même pour moi l'un des meilleurs (le meilleur ?) dessin-animé de ce début de siècle ! Quel bijou d'originalité et d'imagination ! On a ici affaire à un dessin-animé avec un scénario hyper original, chaque détail est incroyablement bien pensé, tout est là : le train qui représente la pensée et qui "va un peu partout", le subconscient, l'imaginaire, les rêves (j'ai bien aimé l'angle choisi pour aborder cette partie de notre esprit d'ailleurs, c'est une belle façon de dire que spoiler: les rêves sont comme des films
, c'est bien joué.. Et surtout les émotions très bien représentées, Joie, Tristesse et Colère en particulier ! Et d'ailleurs, les émotions sont bien présentes, dans le film mais aussi chez nous : ce film sur les émotions joue avec nos émotions.. C'est dingue, à deux reprises je me suis surpris à frissonner, ce qui ne m'arrive jamais pour un dessin-animé (en même temps je regarde relativement peu..).. Je peu facilement être ému devant un film dramatique quand il est bon, mais devant un dessin-animé jamais je n'aurais cru que ça m'arriverait. A l'opposé de la tristesse, il y a l'humour, et ça aussi on en trouve pas mal dans "Vice versa". Pas à mourir de rire, mais ce n'est pas le but recherché non plus, il y a juste la dose d'humour nécessaire. Le doublage (français pour ma part) est excellent, Charlotte Le Bon (Joie), Pierre Niney (Peur) et Gilles Lelouche (Colère) en particulier, très bon travail. Dans l'ensemble, "Vice Versa" est vraiment prenant et pas spécialement prévisible comme beaucoup de dessins-animés, bien sûr il y a des choses auxquelles on s'attend mais quelques rebondissements inattendus quand même, point très positif. Mais par pitié, enlevez ce "à partir de 3 ans" sur le site, c'est un peu réducteur et on peut facilement croire que ce n'est destiné qu'aux gosses, alors que pas du tout.. Au contraire, même si les enfants apprécieront, ils ne comprendront pas tout de la même façon que les plus âgés comme nous.. Bah oui, quels enfants de 3 ou 5 ans sont capables de comprendre ce que c'est le subconscient par exemple ? Bref, ils comprendront le plus gros de l'histoire et tant mieux, mais je veux juste dire que ce n'est pas un dessin-animé "pour enfants", c'est vraiment pour tous les âges (comme la plupart des Pixar de toute façon).
Et pour ce qui est de la 3D, elle est bonne ! Pas spécialement utile (comme toujours j'ai envie de dire) mais au moins on la ressent bien là, une vraie sensation de profondeur.
Foncez le voir !

Attention chef-d'œuvre !!! Un pur régal ce film, du début à la fin on est emporté par cette histoire, j'ai adoré !!!

Pour commencer, je voudrais dire que la petite animation "lava" (courte histoire à Hawaï avec paysages splendide et belle musique) au début est top ! j'ai cru que c'était le début du dessin animé et j'étais super contente, je me suis dit "ça commence bien, ça va me plaire". Mais le "vrai" dessin animé a commencé après, au début ça va, mais très vite, je n'ai pas vu où ils voulaient en venir, c'est super long et ennuyeux, répétitif et surtout sur un air de bons sentiments... du coup ça sonne faux, je n'ai pas eu envie de rire ni ai été émue d'ailleurs. Après avoir hésité à plusieurs reprises, je suis finalement partie avant la fin... Dommage, je trouvais que l'idée de départ était très bonne ! Les émotions manquent d'authenticité et de vérité, tout est "édulcoré" dans le sens du bon sentiment et c'est (très) agaçant.. Il manque l'innocence et l'authenticité du monde de l'enfant. En plus des personnages superficiels.

Pixar signe ici un film d'animation particulièrement ambitieux et créatif. D'abord les 15 premières minutes sont simplement géniales avant de prendre un coup de ralentisseur, le scénario prend un chemin plus balisé. Résultat le film est à 75% mélancolique et triste, les 15 premières minutes regroupant la majorité de nos rires. Dommage que émotionnellement ce soit si marquée... Par contre on reste bluffé par la justesse de la "reconstitution" d'un cerveau de fillette. Un grand film à défaut d'être le chef d'oeuvre que Pixar aurait pu offrir si on ne pensait pas tant aux billets futurs.