Avis : Les Voies du destin - Page 4

Sur le papier, le film avait tout pour être alléchant, tant sur l'histoire que sur le casting. Dans la réalité c'est autre chose...
Déjà l'extrême longueur du film fatigue à la longue : presque 2h à un rythme très irrégulier qui ne parvient pas à captiver longtemps. Et puis il a bien entendu les décors intérieurs marronnasses, pour bien montrer que quelque chose ne vas pas dans la tête de ce survivant de la Seconde Guerre Mondiale, chargé de construire le fameux pont de la Rivière Kwai.
Tiré d'une histoire vraie, on est passé a côté d'un grand film. La faute à un manque de rythme dans la mise en scène et du jeu assez monocordes des deux acteurs principaux : Colin Firth et Nicole Kidman... Niveau distribution, dans le rôle du méchant Japonais, ceux de ma génération reconnaîtront Hiroyuki Sanada, le fameux Ayato de la série San Ku Kai... qui a bien vieilli depuis

un autre versant de l'histoire des hommes qui ont construit le pont de la riviére kwai mais surtout La ligne Siam-Birmanie aussi appelée voie ferrée de la acteurs sont impeccables mais ici c'est vraiment l'histoire qui est je trouve passionnante (tirée d'une histoire vraie).une histoire sur les traumatismes de guerre,la torture,la bravoure spoiler: et la rédemption
.un trés beau film en somme.

Si la performance de Colin Firth est incontestable, il n’en reste pas moins que Les Voies du Destin est un film chiant. Et c’est peser ses mots. Tout d’abord, les faits historiques sont à revoir. Que les écossais soit le Divin qui ait repoussé Hitler, franchement… Ensuite les flash-back sont mal introduits et donnent une lourdeur au présent. Les scènes de tortures laissent indifférents à cause d’une musique stridente et répétitive. D’ailleurs la globalité de la bande originale n’est pas très au goût de l’époque. Kidman quant à elle, est elle-même oui. Une actrice qui sait jouer mais qui ne se recycle ni dans les genres, ni dans son faciès. Bref, Les Voies du Destin a pourtant pleins de bons sentiments à revendre mais on a juste envie de fuir devant le misérabilisme d’une mise en scène autodestructrice.
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Je ne suis absolument pas d'accord avec les critiques de la presse, certes il manque un petit quelque chose pour en faire un GRAND film mais j'ai trouvé ce film très émouvant , très bouleversant, l'intensité monte au fur et à mesure que le film avance, à voir surtout que ce film est tiré d'une histoire vraie

Tragique histoire mais il n'y a pas grand chose de convaincant à tirer du film. Même Colin Firth et Nicole Kidman ne m'ont pas emballée, c'est dire. La photographie est belle, mais ne sauve pas la lenteur d'une mise en scène trop carrée et manquant de dramatisme. Dommage.

Un excellent film qu'il ne faut pas manqué et servi par d'excellents comédiens jouant juste. Une réflexion sur le pardon tout a fait convaincante. On se demande pourquoi ce film a été incendié par la critique et pourquoi il est resté si peu sur les écrans ?

Je suis sortie du cinéma toute retournée après avoir vu " Les voies du destin " .
C'est l'histoire d'Eric Lomax ( Colin Firth ) torturé par les Japonais pendant la seconde guerre mondiale , psychologiquement meurtri , qui retrouve la force d'aimer , pardonner et vivre .
Le plus dur , c'est de savoir que c'est tiré d'une histoire vraie , c'est d'autant plus poignant .
Très beau film !

Etonnant que la presse soit si sévère envers ce film, qui en plus d'être bien réalisé est également intelligent. L'histoire, bien que réelle, est assez classique dans le sens où on a put en voir des semblables dans d'autres fictions, mais le style de narration lui est plutôt atypique pour ce genre de film. A cela s'ajoute de brillants acteurs, Colin Firth et Stellan Skarsgard en tête. Les défauts que je trouve au film sont d'un part un manque de rythme à certains endroits ce qui fait qu'on peut trouver le temps long, ainsi qu'une fin un peu décevante dans le sens spoiler: d'une morale un peu naïve avec le pardon accordé au tortionnaire, ce qui n'arrive malheureusement quasiment jamais
. Certes c'est tout l'intérêt de raconter cette histoire puisque celle ci est vraie mais cela fait, assez ironiquement, un peu compte pour enfant en exagérant. Cependant il mérite d'être vu.

Un bon film émouvant mais je l'ai trouvé un peu trop "facile" dans son traitement... Rien d'extraordinaire mis à part les flashbacks qui font le film. Je pensais être plus touché par ce récit qui pourtant est très bien interprété par Colin Firth, rien à dire de ce côté là. C'est donc du côté du scénario ou de la mise en scène qu'il manque un truc, celui qui vous laissera le film en tête durablement. Ca reste un bon film à voir malgré tout, une histoire à connaître.

Une pièce superbe apporté par le cinéma anglo-australien! Ce film inspiré d'une histoire vraie est une réussite totale. D'abord, il est fort bien construit avec un excellent montage; ensuite les protagonistes, Colin Firth ( le discours d'un Roi) et Nicole Kidman en tête, joue à la perfection; la violence rude écarte les jeunes spectateurs, mais elle est indispensable ici pour comprendre le pénible cheminement de l'acteur principal. Elle est du reste largement compensée par l'amour qui lui fait pendant et par le final qui est une très belle leçon de vie!

Les Voies du destin, c’est une belle histoire humaine, une leçon qu’il faudra retenir toute sa vie, couplé avec une monstruosité de la Seconde Guerre Mondiale rarement évoquée dans les manuels d’Histoire.

Lisez la critique complète sur le blog de Marvelll.

C’est une histoire forte et vraie qui unit le britannique Eric Lomax et le japonais Nagase Takashi néanmoins le réalisateur Jonathan Teplitzky ne parvient pas à donner à son film cette charge émotionnelle. Bien au contraire, on a cette désagréable sensation d’avoir quelque chose de très artificiel (à commencer par la prestation de Kidman) et qui cherche à tout prix à nous tirer la larme de l’œil. Même Colin Firth peine dans ce rôle de traumatisé de guerre ; il ne suffit pas de se rouler par terre et d’avoir le regard vide pour nous convaincre. Si on retiendra l’incroyable lien qui s’est tissé entre les deux personnages principaux, on oubliera tout aussi vite ce long-métrage qui s’est embarqué sur les rails de la mièvrerie.

Les histoires vraies ne font pas automatiquement de bons films et cette constatation s'applique encore une fois à The Railway Man. Le fait historique, le destin croisé, tragique, de ces deux hommes est certes incroyable en soi, mais le scénario dont il est tiré déçoit. La structure narrative, entre présent et passé, est assez laborieuse tout comme le rythme en dent de scie, et la progression dramatique manque d'intensité et de fluidité. Quelques scènes sont très poignantes et captivantes, mais noyées dans une masse souvent peu convaincante, notamment dans la deuxième partie du film, trop longue, peu subtile et trop larmoyante. La bonne prestation de Colin Firth sauve tout juste les meubles dans ce drame au final trop inégal à tous les niveaux.

Basée sur une histoire vraie...le film retrace sur deux périodes distinctes ce destin particulier de Mr Lomax (alias C.Firth ) de sa détention par les Japonais pendant la seconde Guerre Mondiale et de sa rencontre très tardive avec "Pattie " (alias N.KIDMAN ) . Sans jamais tomber dans le mélo, l'on assiste entre les flashbacks instillés à une belle reconstitution de cette captivité, ses horreurs et ses souffrances. Et l'occasion alors pour Mr Lomax de se confronter à son bourreau bien des années plus tard. Un jeu d'acteur sobre, un rôle mineur pour N.KIDMAN qui manque de scène consistante pour développer son talent. Puis dans le rôle secondaire pour Mister Stellan..un brin trop rapide et court dommage ! La suite du film nous plonge avec justesse...que le Pardon et la Rédemption son possible...que l'être humain n'est pas qu'une bête féroce prête à tuer et détruire...beau message et belle leçon..Colin Firth est assurément un acteur de grand talent.

La surprise de ce film c'est qu'il nous replonge dans la terreur et les tortures qu'on vécu les prisonniers du cultissime film de David Lean," Le Pont de la Rivière Kwaï" en prise avec la construction de ce chemin de fer de la mort, en 1942, en Birmanie. On fait vite le rapprochement entre les personnages de (Eric Lomax) Colin Firth et celui (du colonel anglais Nicholson) Alec Guiness dans le film de . La différence c'est que l'un s'en sort, tandis que l'autre est tué à la fin du film. Du coup, c'est très intriguant de voir les conséquences psychologiques, sociales et sentimentales qu'on pu provoquer toutes ces atrocités sur les derniers protagonistes de cette histoire, et en particulier, Eric Lomax le héros du film. Parsemé de flash-back appuyés jusque la fin, le film décortique le cheminement cérébral du héros, hanté par de complexes et violents états d’âmes. Pourtant malgré une véritable histoire d'amour salvatrice, il replongera, jusqu'au coup de théâtre final, dans une coupable envie de vengeance et de destruction. Bon film !