Bon sang, encore un ! Non c'est un cauchemar, ce n'est pas possible, ce n'est pas humain ! Un film FRANÇAIS, Madame, Monsieur, oui, oui, oui... Donc ? Hein ? Je vous pose la question : quelle est la règle d'or du film FRANÇAIS, Madame, Monsieur ?
Eh bien le rien du tout, le foutage de gueule érigé en art ! On les aime bien ces comédiens, ils sont très bons. On l'aime bien ce réalisateur, il passe bien à la télé. Et tout ce talent, tout ce temps, tout cet argent pour quoi ?
Pour rien : du film FRANÇAIS, Madame, Monsieur... Du bidule fait pour les avants premières, pour que quelques critiques et trois copains se gobergent en se tapant sur le ventre.
Les frères Podalydès font de l'humour sur la mort. Entre blagues de potaches et intellectualisme, ils tentent de ratisser large; public et critiques. Reste un film qui n'a rien à voir avec le langage cinématographique. Un peu littéraire, vide de dramaturgie, du grand n'importe quoi toujours chiant.
Il y a des choses qu'on sent tout de suite. Le générique de début n'était pas encore terminé, que j'avais déjà compris que ce film était une bouse immonde. Bon prince, j'ai encore essayé de m'accrocher 5 minutes. A la première "publicité" de pompes funèbres, j'ai regardé ma compagne : ça te plait ? Elle m'a regardé, on s'est levés et on est partis ! Ça a dû nous arriver deux fois dans notre vie ! (La première, c'était déjà cette année, pour l'Oncle Charles avec Eddy Mitchell)
Rares sont les films où on est content qu'ils se finissent tant les situations s'enchainent, nous enfoncent et n'apportent somme toute pas grand chose. PLV : la scène dans la boutique des pompes funèbres peut se revoir en boucle
Comme d'habitude avec les frères Podalydès c'est une comédie pleine de finesse (sans doute la raison pour laquelle tant de spectateurs n'ont pas aimé. Ils préfèrent Camping), de fantaisie, de poésie. On rit de bon coeur, les dialogues sont pleins de bons mots. Un film drôle mais aussi sentimental.
Mémé, ma Mémé est morte, et bah oui, Berthe est morte ! Et je ne l'ai même pas vu et je ne suis même pas passé la voir, je suis un vrai con, ah si, si, je suis un vrai salaud, un pauvre con, ah ben non, je ne peux même pas choisir entre ma maitresse et ma femme, ok bon dans ce cas-là obsecool hop c'est fait hop c'est cool.
L'ILLUTIONNISTE. La famille Podalydes dans le décalé répétitif. Si les dialogues sont excellents d'absurdité et de suptilité, les scénes sont trop longues et finissent par ennuyer.
Le film commence sur les chapeaux de roues avec un duo Podalydès - Lemercier au beau fixe. Ces deux comédiens de grand talent nous gratifient d'un humour absurde qui étincelle lors de la première demi-heure du film. La situation, un enterrement d'une personne âgée que plus personne ne connaît vraiment, ancre le film dans une réalité vécue par de nombreuses familles. L'humour qui est découle est, j'en suis certain, issu des pensées de tous ces gens qui ont vécu cela, et qui ont certainement retenu leurs rires dans ces moments sensibles. Lâchons nous donc devant ce film, oublions le chagrin et focalisons nous sur l'atmosphère unique qui règne lors d'un enterrement. Tous les liens humains y sont exacerbés, que ce soit positif ou négatif. Ce genre d'évènements est aussi le théâtre d'étrangetés de la vie, de choses qu'on ne ferait pas ou qu'on ne dirait pas à d'autres moments. Le film présente donc une excellente première demi-heure mais essouffle par la suite, présentant un gros temps faible au milieu du film. La situation des personnages n'avançant guère, on ressent une légère lassitude au bout d'une heure de film.
Les frères Podalydès délivrent un film atypique, comédie décalée qui ose traiter de sujets qui sont au premier abord particulièrement sombres et tragiques mais sur un ton léger et cocasse. On retrouve un côté humour très british dans la façon d'aborder cet événement funèbre auquel le personnage principal incarné par un très bon Denis Podalydès est confronté. On peut relever des dialogues savoureux avec des répliques décalés jouant sur le double sens des formules et qui sont particulièrement bien trouvées. L'originalité des situations et la galerie de personnages secondaires tous très amusants permettent à l'ensemble d'être souvent drôle et plaisant. On peut souligner les compositions amusantes de Michel Vuillermoz ou encore Pierre Arditi dont les quelques scènes résument bien le film qui suscite le rire de situations pourtant assez terribles. Mais les frères Podalydès ne s'en tiennent pas à cela et apportent également une touche de loufoquerie particulière qui génère des passages oniriques et même poétiques. Ils parviennent ainsi à susciter également l'émotion. Dommage que cet aspect ne perdure pas sur toute la durée du film. De plus, certains thèmes abordés par le scénario ne sont pas toujours approfondis et il y a donc un léger éparpillement. L'idée de départ reste toutefois très bien traité et le film reste une bonne bouffée de fraîcheur. A voir.
Adieu Berthe a tout d'un film atypique et jubilatoire mais s'embourbe dans une première heure certainement trop "perché" pour que l'on accroche de suite à cet univers, pourtant empreint de poésie et d'humour noir que maîtrise parfaitement le très bon Denis Podalydès. L'intrigue tourne d'ailleurs entièrement autour de ce dernier, entre crise de la quarantaine, deuil et ménage à trois. Même si cet intrigue amène quelque pépite d'humour noir, on se laisse d'avantage porter par son ambiance à la fois naïve et mélancolique frôlant d'avantage le drame jusqu'à une dernière demi-heure jouissive en tout point. Cependant, Bruno Podalydès fait ici l'erreur d'une mise en scène pas assez intimiste pour pouvoir réellement nous rapprocher de ces protagonistes qui paraissent ainsi vivre dans un univers trop hermétique pour les comprendre, ce qui est surtout vrai au début très hésitant du film. Adieu Berthe est tout de même un film original qui se distingue par un sujet finalement très bien traité et un Denis Podalydès très en forme.
Une comédie fine,réjouissante,avec son sens consommé de l'absurde,du loufoque et de la poésie. Mais qui ne peut malheureusement prétendre aller plus haut,en raison d'une mise en scène pataude et de trous d'airs étonnants. Pourtant,les frères Podalydès ont encore concoctés une œuvre qui leur ressemble: fantaisiste,qui préfère l'échappée imaginaire et enfantine pour parler de sujets apparemment plus graves. Dans "Adieu Berthe",on parle quand même de cercueils pour une grand-mère à enterrer,d'un adultère difficilement caché et de la frustration d'un quinquagénaire tellement passif,que ses bonnes intentions se retournent toujours contre lui. Denis Podalydès,avec ses "3 cheveux sur le caillou et sa trottinette(dixit une Valérie Lemercier en grande forme!) incarne un personnage qui ne sait pas trop s'il veut grandir ou rester un éternel enfant,partir avec sa maîtresse envahissante ou rester avec sa femme pharmacienne aimante mais plus sage(Isabelle Candelier,émouvante). Michel Vuillermoz fait un de ses numéros affectionnés en croque-mort opportuniste. Le film regorge de trouvailles poétiques,mais manque de régularité. Il se hisse tout de même bien au-dessus de l'habitude française.
Je n'ai jamais vu autant de monde sortir de la salle qu'en allant voir ce film : moi même j'ai hésité. C'est long , ennuyeux, aucun des acteurs n'est là pour rattraper l'autre (allez à part peut-être Valérie Lemercier), Denis Podalydès est une véritable tête à claque. Je pense que seuls les grands intellectuels de ce monde (cf la presse) peuvent trouver ce film amusant ou poétique. Après chacun ses goûts certes, mais on dirait que parce que c'est Podalydès il faut mettre ce film sur un piédestal ! A éviter absolument.