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    Un amour d'hiver
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    2,7
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    140 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 mars 2014
    Un film laid, vraiment très laid. Une histoire qui nous est vendue au départ comme un conte fantastique amoureux, mais qui sert de prétexte pour nous servir une bouillie indigeste sur Dieu, le diable (joué par Will Smith c'est dire...), les miracles intérieurs et les destins contrariés.
    Les situations sont grotesques, les scènes qui se voudraient contenir de l'émotion risibles, la musique sirupeuse donne des indigestions, et les acteurs en font des caisses, Russell Crowe en tête, encore plus mauvais que dans "Les Misérables"
    Colin Farrell nous montre ses beaux cheveux qu'il secoue dans tous les sens pour combler le vide de sa prestation d'une rare vacuité.
    Bref, une torture cinématographique tant sur le fond que sur la forme... Le summum étant la tenue de Will Smith, portant un T shirt de Jimmy Hendrix, alors que l'action est sensée se passer à moment là du film en 1916...
    A fuir
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 mars 2014
    Très belle histoire, sachant liée futur et passé, amour et miracle, ange et démon.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 janvier 2015
    Consternation... En plus du film je parle du service de modération d'Allociné, déjà modérée pour une "vulgarité" plus que relative, maintenant soit-disant trop de spoils... Je me demande vers où va la direction de ce site... Donc si j'ai trop spoilé, eh bien maintenant tout est caché! spoiler: Je crois que c'est le seul sentiment qu'on peut ressentir au visionnage de cette bouse! J'ai pas l'habitude de dire ce genre de chose mais là vraiment je ne vois aucune qualité à ce film, c'est d'ailleurs sûrement le pire que j'ai pu voir de ma vie! Bon, clairement je ne m'attendais pas à un chef-d’œuvre mais là on touche vraiment le fond, tant la niaiserie et la stupidité de cette histoire sont énormes. Déjà, on sent l'overdose de débilité quand on voit au début des parents capables d'abandonner leur gosse dans un petit bateau et de le laisser à la dérive, plutôt que de le garder avec eux, clairement il avait plus de chance d'arriver à destination du port et d'être recueilli plutôt que d'être emporté par le courant, l'évidence! Ensuite l'histoire commence vraiment quand on voit le perso de Farrell être poursuivi par Crowe et sa troupe (à ce moment on commence à se demander si l'on survivra à la vue de sa coupe de cheveux durant presque 2 heures...), et là je peux vous le dire, on entame un nouveau moment surréaliste quand il s'envole à l'aide de son cheval magique (sur les lieux au même moment of course!). Rassurez-vous des moments comme ça on en a plein d'autres, c'est une manie apparemment! Bref, si on zappe un peu ce qui se passe ensuite et donc le fait de voir Russell Crowe en démon avec un accent dégueu et Will Smith en Lucifer, qui vit d'ailleurs comme un SDF, normal (oui oui vous avez bien lu), on peut maintenant assister à la rencontre entre nos deux futurs amoureux... Une scène d'un rare réalisme aussi, Farrell qui est donc un as du vol (mais qui ne vole rien durant tout le film), se décide à cambrioler la demeure de mademoiselle,
    spoiler: (et là je suis obligée de décrire la scène tellement c'est perché), le mec arrive donc à ouvrir le coffre mais au même moment entend du piano, au lieu de prendre ce qu'il y a dedans et de se casser vite fait (le mec est quand même poursuivi, la personne qui est en train de jouer pourrait être un homme), non il décide d'aller voir ce qui se passe! (Sûrement poussé par une lueur divine... La stupidité dites-vous?) et rencontre ainsi sa bien-aimée (qui se fiche totalement du fait qu'un homme inconnu venu cambrioler soit chez elle et qu'il vienne taper la discute, moi j'aurais peur, sûrement trop de préjugés...), s'en vient une discussion à la mord-moi-le-noeud où elle lui dit qu'elle est condamnée à mourir rapidement à cause de la tuberculose, elle lui dit aussi qu'elle est toujours vierge (clairement le genre de truc qu'on raconte à un inconnu). Fin de cette horreur.
    spoiler: Bref, maintenant que avez compris le style du film, continuons en accéléré... Farrell, tombé éperdument amoureux se décide à la revoir et même à la sauver de sa maladie, ainsi il est vite invité à la demeure de vacances de la famille où personne ne voit de problème à la relation d'une jeune fille avec, premièrement, un homme de facilement 15 ans de plus qu'elle, (elle le connaît depuis une journée), chevauchant une monture volante, qui plus est, un voleur et par dessus tout, poursuivi par des criminels... Des gens très ouverts dans leur famille! Tout va bien dans le meilleur des mondes, elle est sensée avoir une fièvre très forte à en faire fondre la neige sous ses pieds mais on ne la voit jamais suer (beurk!), on apprend que pour ne plus avoir chaud il faut penser aux étoiles (sympa!) et c'est donc après ces découvertes essentiels que la petite sœur de mademoiselle dit à Farrell qu'il peut sauver sa grande sœur chérie en l'embrassant au milieu d'une serre, ce qu'il croit bien sûr! (C'est bien de garder son âme d'enfant quand même!)
    spoiler: S'ensuit LA scène cruciale du film, nos deux héros vont consommer leur amour (donc oui elle est toujours malade et ne doit pas avoir trop chaud, on se rappelle quand même que marcher dans la neige pieds nus ne suffit pas à la refroidir), bref c'est une merveilleuse idée, des comme on en voit depuis le début du film quoi, et puis miracle elle survit! (Sûrement voyait-elle beaucoup d'étoiles à ce moment, j'aime mes blagues). Mais meurt juste après! (Ben oui quand même, ça parait tellement normal!)

    spoiler: Et à ce moment je suis désolée, j'ai arrêté le film, trop dur, je ne suis pas assez forte, j'ai quand même avancé en accéléré pour voir, mais je vous épargne la suite, surtout la fin!) Voilà, je me demande juste comment Colin Farrell peut gâcher son talent en jouant dans une ***** pareille...
    Dark Taylor
    Dark Taylor

    41 abonnés 255 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2014
    C'est en ayant vu ce film que je me suis conforté dans l'opinion que je me faisais sur la fiabilité des critiques presses, dont la plupart ont massacré le film.
    Car ce genre d'histoire tintée de fantastique se fait décidément trop rare de nos jours, et pourtant, quel spectacle !!
    Non, décidément, je ne comprends pas pourquoi un tel déchainement de haine.
    Scénarisé et réalisé par Akiva Goldsman, scénariste de renom des par exemple Da Vinci Code, Je suis une légende, I Robot ou Batman et Robin (euh...pour celui-là, il vaut mieux éviter de lui en attribuer le scénario...) on s'attaque ici à un sujet dont je suis d'ordinaire peu friand: les romances.
    Et pourtant, en y ajoutant une petite dose de fantastique et une intrigue qui se déroule au début du 20ème siècle
    Après avoir vu la BA lors des traditionnelles pubs d'avant-films au ciné, et profitant d'une semaine assez pauvre en trucs intéressant, ainsi que de la faveur d'une séance VOSTF (c'est toujours sympa) je me suis donc lancé, constatant que peu de gens semblaient s'intéresser au film (en même temps pour deux semaines à l'affiche, on comprend un peu).

    Partant d'une histoire d'amour un peu banale à la base, on arrive finalement à une histoire bien plus complexe, mais aussi plus enchanteresse. Le film raconte l'histoire d'un petit voleur irlandais orphelin à New York, Peter Lake (Colin Farell). Celui-ci se retrouve traqué par son ancien employeur, Pearly Soames (Russell Crowe) qui a mis sa tête à prix, mais il parvient à s'échapper grâce à un mystérieux cheval blanc. Avant de quitter la ville pour se mettre à l'abri des hommes de Pearly, il décide de faire un dernier cambriolage et fait la rencontre d'une jeune fille, Beverly Penn, riche héritière condamnée par la tuberculose. Nait alors entre eux une relation unique, où Peter va tout tenter pour sauver celle qu'il aime.
    La musique est tout simplement sublime et participe avec brio à créer une atmosphère enchanteresse.
    Mais venant de Hans Zimmer (ainsi que Rupert Gregson Williams, co-compositeur à ne pas oublier)), on ne peut que s'attendre à quelque chose de sublime. J'ai particulièrement aimé la chanson du générique de fin intitulée "Miracle".
    Les acteurs principaux sont au top, principalement au niveau du duo Farrell/Crowe sur le coté Bien contre le Mal. Et c'est également une bonne surprise du coté de Jessica Brown Findlay que je ne connaissais pas jusque là, et qui interprète une Beverly Penn touchante.
    Les seconds rôles ne sont pas en reste, surtout Will Smith, en Juge Lucifer, William Hurt en Isaac Penn, et la gamine qui joue "Little Willa". Avec également une apparition surprise d'Eva Marie Saint.
    Mais l'élément que j'ai surtout adoré, c'est la photographie. Le travail de gestion des ombres et surtout de la lumière est tout bonnement génial, et maitrisé de bout en bout.
    Il y a également les décors que j'ai trouvé très réussi, mais également les paysages hivernaux qui sont tout bonnement magnifiques. Ainsi, la maison des Penn au lac est simplement merveilleuse (oui je sais je m'emporte un peu).
    Bon j'avoue, tout n'est rose et gai dans ce film, loin de là... Car bon, l'histoire avec les démons, ça se révèle après réflexion au final peu crédible. Parce que bon, pourquoi spoiler: est-ce que Russell Crowe déchaine t-il tant d'efforts juste pour tuer un petit voleur: parce qu'au final, ça nous est pas vraiment expliqué, si ce n'est qu'il y a l'histoire des miracles, et comme Russell Crowe est un méchant démon, il se doit de tout faire échouer. Alors autant je peux comprendre la fausse mort de Colin Farrell, autant là ça me semble quand même assez débile. Et puis, comment ça se fait que pour une tuberculeuse, Beverly Penn se révèle au finale en assez bonne forme, s'autorisant même une petite danse. Et paf, au moment où on s'y attend le plus (et où la fille est pourtant en forme) elle meurt sur le coup, et sans agonie. Je pensais quand même la tuberculose plus destructrice.

    Et puis concernant les effets spéciaux, j'avoue être assez partagé. D'un coté, certains font très kitch (je pense notamment aux ailes du cheval) et d'un autre, cet effet kitch n'est pas sans ajouter un petit effet fantastique indéniable.
    Mais bon, tout ça n'est vraiment pas tellement un problème, car dans l'ensemble, je n'ai absolument pas boudé mon plaisir, et je n'ai pas du tout eu mon traditionnel réflexe de regarder mon portable pour savoir l'heure.
    Au final, une petite merveille à mon gout trop critiquée et trop mal distribuée (à peine deux semaines à l'affiche) pour être appréciée à sa juste valeur. Elle arrive à d'ailleurs à se faire une bonne place dans Bref, encore un sujet sur lequel je ne comprendrais décidément jamais l'opinion générale...
    EdouFox
    EdouFox

    19 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mars 2014
    Cette histoire d’amour larmoyante enrobée d’un esthétisme tape à l’œil et de superbes compositions musicales séduisait, jusqu’à ce que le scénario s’enchevêtre avec des allers-retours éprouvants dans le temps et un genre fantastique à moitié assumé.
    TheWaaalkingDead
    TheWaaalkingDead

    66 abonnés 980 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 5 juillet 2014
    Il y a vraiment un mec qui a écrit ça ? C'est un cadavre exquis ? une oeuvre absurde ? de l'écriture automatisée. Tout ceci n'a aucun sens, aucune cohérence, c'est juste le néant vous êtes amenés à voir ce film par masochisme, cachez-vous les yeux, épargnez-vous cette peine, peu importe vos crimes vous ne méritez pas ça.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 mars 2014
    N'allez voir ce long-métrage, d'une niaiserie innommable, que sous acide ou LSD. Son scénario, ses rebondissements ainsi que ses effets spéciaux vous propulseront loin dans l'espace, tant les péripéties semblent avoir été générées aléatoirement par un ordinateur ivre. Planer un bon coup est à mes yeux le seul intérêt du film, il n'arrive même pas à être émouvant avec son histoire d'amour absolument sans intérêt, peu probable et bien mal développée je trouve. En fait, les séquences émotions sont plutôt ridicules, on hésite à se couvrir les yeux et à s'imaginer ailleurs, ou à rire en les voyant.
    Oriwa
    Oriwa

    54 abonnés 898 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2014
    Conte fantastique, poétique, romantique avec quelques moments risibles mais l'ensemble est plutôt correct. Joli casting dans lequel Russell Crowe a encore ramené sa bande de potes (Kevin Durand, Alan Doyle et Scott Grimes) !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 mars 2014
    Quel désastre (!) - Ce n'est pas possible, le "scénario" de ce film a dû être écrit par le leader de la secte des barbes à Papa car dans cette histoire moralisante jusqu'au délire crétinoïde, nous constatons que strictement rien n'a de sens ou si peu (!) - hélas, comble du ridicule, nous avons en permanence la désagréable sensation durant tout le film, que le cinéaste aimerait nous faire gober qu'il pourrait y avoir un sens spirituel profond dans ce prêchi-prêcha bêtifiant qui est illustré à l'aide de tous les clichés en toc que l'on trouve dans les prospectus des sectes chrétiennes (tels que ceux distribués par les Témoins de Jéhova" dans nos rues !) - ou telle qu'elle serait perçue et écrite par un enfant de 5 et demi légèrement déficient mental (!)... En découvrant ce magma de mièvrerie dégoulinante, on sent que l'on tente de nous pousser à ne pas avoir d'autre choix que celui de "s'extasier" poliment devant la "spiritualité lumineuse" (et surtout totalement tape à l’œil !) qui est montrée dans beaucoup d'images de ce véritable "secte-movie" puisqu'il semble avoir été réalisé pour permettre d'embrigader pleins de jeunes enfants dans des sectes raëliennes, d'ailleurs, toc, fumisterie et carton-pâte obligent ; le metteur en scène n' hésite pas à jouer avec des effets de flare (en incluant une ampoule électrique dans le champs visuel ?) pour nous signifier visuellement que tous les gentils cons du film, qui se mettent à pleurer sous nos yeux comme des dépressifs notoires, sont réellement portés par une sorte d'état de "grâce divine", alors que nous, les pauvres cons de spectateurs que nous sommes, nous avons été obligés de payer notre place comme des pauvres cafards matérialistes et stupides (!) - Bref, il s'agit d'un vrai grand film 100% trop con, réservé prioritairement aux cinéspectateurs affables 100% pur con pour avoir osé apprécier cet énorme canular cinématographique (!) , le pire du ridicule dans ce film (je m'excuse de me répéter sur ce point ^^), résidant dans le parti pris ultra sérieux de s'annoncer en tant que "film spirituel" qui désirerait rééduquer le cerveau du spectateur jugé beaucoup trop superficiel en lui montrant la "lumière" !...
    Claudine G
    Claudine G

    180 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 mars 2014
    Certes il y a de la magie, du rêve, de la féerie, ange, démon, un cheval blanc ailé, sans doute ai-je passé l'âge, mais dieu que je me suis ennuyée !
    ISAO12
    ISAO12

    39 abonnés 1 037 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 mars 2014
    la seule bonne chose est cette magnifique actrice rousse qui nous enflamme .
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 16 mars 2014
    Une très belle histoire d'amour sur fond de combat du bien contre le mal. Les ficelles sont grosses : l'amour survit à la mort, les méchants sont affreux et diaboliques, les bons gagnent... Pourtant on se laisse gagner par la magie. Des images magnifiques, un casting formidable, une musique romantique à souhait, c'est un joli conte moderne en plein New York. On s'attache au héros, John Lake (Colin Farrell), on croit à son histoire d'amour et on espère qu'il réussira à sauver celle qu'il aime qui n'a que peu de temps à vivre. On déteste le méchant, Pearly Soames (Russell Crowe) qui veut se venger de John et l'empêcher de réaliser le miracle qui constitue le but de sa vie. Will Smith est Lucifer, il est juge et maître des démons qui cherchent à faire triompher le mal. Le temps n'a pas de prise sur lui, physiquement du moins parce qu'on le voit s'adoucir imperceptiblement. William Hurt est Isaac Penn, le père de Berverly (Jessica Brown Finley), veuf inconsolable, père aimant et compréhensif. Matt Bomer fait une petite apparition au début du film...un beau casting, une belle histoire, on aime ce film pour sa magie et pour le moment de détente qu'il apporte.
    Caine78
    Caine78

    5 991 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    Scénariste et producteur plus ou moins avisé, Akiva Goldsman a voulu s'essayer à la réalisation pour un résultat mitigé. D'un côté on sent une réelle sensibilité tout au long du film, la volonté de créer des personnages forts et marquants étant palpables. Reste que l'émotion apparaît trop souvent fabriquée, ce déluge d'effets spéciaux (certes parfois mignons) virant trop régulièrement au kitsch pour émerveiller vraiment. On ne s'ennuie pas vraiment, mais on ne se captive pas non plus pour ce conte inégal et légèrement niais se déroulant à deux époques différentes, même si la présence de la splendide Jessica Brown Findlay saura apporter un peu de baume au cœur chez le spectateur masculin, compensant ainsi certains seconds rôles faiblards, Russell Crowe en tête. Pas déshonorant donc, mais cet « Amour d'hiver » semble être quelque peu passé à côté de son sujet.
    boscopax
    boscopax

    72 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 novembre 2014
    Même si la volonté est louable, cette histoire d'amour sur fond de bien et de mal ne parvient pas à nous décoller de l'idée qu'on se rapproche plus d'un conte pour enfants niais qu'à une véritable émotion dominée. Alors que le fantastique fait son apparition dès le début sans même une réelle explication, les effets spéciaux ratés nous perdent déjà, et ce alors qu'on a difficilement passé le premier quart d'heure. Pas grand chose à en tirer en l'état.
    Malevolent Reviews
    Malevolent Reviews

    892 abonnés 3 207 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 31 mars 2014
    Quand le scénariste Akiva Goldsman (Un homme d'exception, Batman & Robin, Da Vinci Code...) passe à la réalisation, ce n'est pas qu'une affaire d'envie, c'est une obligation, lui qui a perdu sa femme et qui endosse encore un deuil douloureux, qui souhaitait depuis des lustres adapter le best-seller de Mark Helprin et qui a décidé de produire, écrire et réaliser son adaptation afin d'exorciser ses démons et de se sentir mieux. Voir un psy aurait peut-être été plus judicieux... Car Un Amour d'hiver est un film étrange, déroutant, déstabilisant même. On dirait une romance cucul croisée avec des éléments fantastiques issus des derniers Twilight, Sublimes Créatures et autres Mortal Instruments. Pourtant le casting est de qualité (Colin Farrell, William Hurt, Russell Crowe, Jennifer Connelly, Will Smith, que des habitués à Goldsman en somme) et le budget est confortable nous promet un beau film bien tendre et gouteux. Pensez-vous... Interprété sans aucune direction d'acteurs, présentant de rares effets spéciaux ayant dix ans de retard, délivrant des lignes de dialogues aberrantes et des situations toutes plus grotesques les unes que les autres, le long-métrage n'est à son stade même plus une arnaque mais tout bonnement une erreur. En soi, le film est un ensemble de raccords pourris, de séquences sirupeuses et de concours de cabotinage (Russell Crowe, tu es tombé bien bas). On nous narre l'histoire d'amour entre un voleur anti-charismatique et une mourante plus niaise qu'une princesse Disney au centre d'une guerre ancestrale incompréhensible entre les anges et les démons. La narration hasardeuse et le manque total de cohérence empêche clairement d'adhérer à ce scénario inepte où tout semble avoir été improvisé. Au final, Un Amour d'hiver est une fable ringarde délivrant un message douteux où se mêle amour immortel (c'est meugnon) et lutte contre le bien et le mal (le what the fuck de la décennie) entrecoupé de passages délirants avec un cheval qui vole et un Will Smith beuglant toutes dents numériques dehors dans la peau de Lucifer. Si ça ne vous suffit pas...
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