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Bertie Quincampoix
75 abonnés
1 737 critiques
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4,0
Publiée le 15 avril 2024
Dans ce film de 2013 adapté d’un roman américain de Reif Larsen, Jean-Pierre Jeunet déroulait sa vision personnelle d’une Amérique fantasmée par un Européen. L’histoire est celle d’un garçon de 10 ans, génie précoce qui va voyager seul, spoiler: sans prévenir sa famille, depuis son Montana natal jusqu’à Washington afin de recevoir un prestigieux prix scientifique. Ce voyage initiatique sera l’occasion pour le garçon spoiler: de prendre du recul sur sa famille, dévastée après la mort accidentelle de son frère jumeau par arme à feu – pour mieux se réconcilier avec elle. Si le film n’est pas toujours à la hauteur de son ambition narrative, il n’en demeure pas moins d’une véritable créativité visuelle, et réserve au final des séquences d’une grande émotion. Avec de superbes acteurs, à commencer par le jeune Kyle Catlett, et une apparition clin d’œil du fidèle Dominique Pinon.
Sans plus ni moins un film assez y a des acteurs sympas mais un plus pour le petit " t.s spivet" qui lui est un génie, fait monter le note moyenne.. mais L'histoire et le voyage sont pour moi sans interet mais bon c' est le style de " jeunet".vite vu vite oublié.
Des les premières minutes de ce film, on est subjugué par la beauté des paysages et très rapidement on retrouve la patte de Jeunet à la réalisation. On suit donc pendant plus d'une heure et demi le périple d'un jeune garçon à travers l’Amérique. Ce film est la fois drôle, émouvant et triste, on passe à travers toutes les émotions. On est donc en face d'un magnifique film qui nous surprend par sa facilité à nous faire rire puis pleurer en un rien de temps. Mention spéciale au casting qui est parfait à l'exception de la directrice adjointe.
Si le film est visuellement le plus aboutit de l'auteur (la 3D, l'éclairage et les cadrages sont sublimes) et si le jeune acteur est juste exceptionnel, il pêche malheureusement par son choix de récit en voix off. En effet, si le procédé fonctionne très bien quand il s'agit de planter le décors pendant la première demie heure, il devient ensuite lourd et a pour effet d'encrer le récit au passé, là où il aurait fallu au contraire une rupture pour donner la sensation d'un récit tourné vers le futur, où tout peut arriver. Résultat, cette mini Odyssée est un peu lourde alors qu'il y avait là matériau à un petit bijou d'aventure, drôle et rythmé. Sans compter que la fin semble encrée dans univers décalé pas forcément raccord avec le reste du récit. Reste qu'on passe un beau moment, que c'est souvent drôle et que c'est beau, mais on reste sur sa faim devant le manque de consistance. Dommage. A voir quand même.
Jean Pierre Jeunet s'amuse comme un gamin à transposer l'objet curieux qu'est le roman Reif Larsen. Il y trouve toute la matière pour exploiter très intelligemment la 3D sans oublier de mettre sa pâte qui permet de reconnaître ses œuvres entre milles! Le concept du road-movie lui permet de sublimer les grands espaces américains. Le film permet également de découvrir un jeune acteur au charisme incroyable :Kyle Catlett. Helena Bonham Carter, elle trouve un rôle à contre emploi dans lequel elle excelle! Un brin naïf certes mais au final très attachant..
Jeunet déploie son savoir faire (mise en scène, plans, décors, trognes, couleurs.. ) et son regard décalé qui devient ici caricatural face à un intrigue proche du conte enfantin. Suivre ce gamin dont la psychologie est assez sommaire, pendant une heure trente, n'est pas beaucoup plus passionnant que de revoir les épisodes de Fifi Brindacier. Je ne sais pas à qui ce film était adressé. On en attendait évidemment un peu plus du réalisateur. Mais les enfants ont aimé.
Quel beau film, qui nous emmène là où on ne l'attendait pas (je ne connaissais pas le livre). Au delà de ce voyage, aux magnifiques images, une réflexion plus profonde sur la famille, la culpabilité... La pate de Jeunet est reconnaissable mais il en fait beaucoup moins que dans ses précédents films. Une très belle réussite qui mériterait d'avoir plus de succès.
On reconnaît immédiatement la patte du réalisateur d'Amélie Poulain, avec des couleurs vives, des plans de caméra extra-ordinaire, la présence de son acteur fétiche, les petites choses de la vie que l'on ne regarde pas ou plus et que l'on redécouvre par les yeux d'un enfant. Toutefois moins emprunt de nostalgie ou de sentiments, ce film retrace le parcours du jeune et prodigieux T.S. Spivet, un enfant aux capacités pas comme les autres. Débrouillard et précurseur, il ne laissera pas indifférent.
Difficile de noter mieux JP Jeunet pour ce film que 2.5 Tout se passe comme si Jeunet avait du aller trop vite, n'avait pas noter que chaque séquence manque d'une petit qq chose qui fait un grand film. Curieux ce manque de détail, d'exigence La prise de vue qui aurait pu avoir un angle plus fort, le contras te trop mou, la musique d'accompagnement correctes mais sans plus, le rythme trop académique, bref, JP Jeunet sait faire mieux.
J'adore l'univers de ce fabuleux réalisateur, sa mise en image, le temps qu'il prend pour nous narrer en image ses histoires . Et comme Hitchcock à l'époque, il a mis la 3D au service de la narration de son film. des premiers plans, qui donnent toute la profondeur à l'image et à l'histoire. J'ai tout aimé un grand Jean-Pierre Jeunet, peut être le film de sa maturité .
Superbe esthétiquement et 3D plaisante. Une ambiance propre à Jeunet, qui fait légèrement penser à du Wes Anderson par moment. L'aventure est pleine de charme mais un peu léger sur le fond.
Voici une histoire à prendre comme une fable, un voyage mélancolique où un jeune garçon de 10 ans quitte son ranch du Montana pour recevoir à Washington un prix pour le récompenser de son extraordinaire invention.
Jean-Pierre Jeunet, le père d"Amélie Poulain", nous emmène encore une fois dans un univers connecté à un imaginaire particulier: des paysages magnifiés (l'Amérique!), des personnages atypiques (la mère qui étudie les insectes par exemple) , une photographie sépia. Il s'agit d'une histoire très innocente et naïve, où le héros est un enfant très malin, ce qui rappelle d'une certaine manière les films de jeunesse des années 90.
Ce film laisse un goût très mitigé. Si le conte est chargé de poésie et de tristesse (la famille est touchée par un lourd décès), toute la partie du road-trip est très longue avec des péripéties bien monotones. La forme est extravagante, mais le fond du voyage n'a rien de palpitant! Je crois même avoir piquer un petit roupillon.
Derrière la fantaisie visuelle et scénaristique, l'objectif du film semble aussi revenir à des sentiments et des réalités plus humaines qui s'expriment dans les émotions et des thèmes plus profonds : la culpabilité, la perte d'un être cher, la famille. Des émotions largement édulcorée qui nous plonge dans une atmosphère assez triste dont la finalité est de nous tirer les larmes des yeux. Encore faut il être sensible à l'histoire de ce gamin...
Une conte pour enfants pas très dynamique mais assez touchant.
Il est assez amusant de tirer un parallèle entre les derniers Gondry et Jeunet, avec la conclusion que ces deux "créateurs" d'univers bien à eux sont largement plus à l'aise dans l'artisanat simple, fait de bric et de broc (leurs premiers films), que dans l'industrie lourde de l'adaptation d'un matériau littéraire avec des tonnes de gimmicks inutiles à leur disposition. L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet n'est pas aussi catastrophique que L'écume des jours mais peu s'en faut. Pour une fois, la 3D ne semble pas un ajout superfétatoire, elle donne un petit aspect ludique et inventif à une narration terriblement laborieuse dans sa première partie monotone et hautement convenue pour toucher à l'émotion dans sa deuxième. On cherchera vainement une véritable exploration des thèmes du deuil et de la culpabilité, pourtant censés être le coeur du sujet, dans ce joli livre d'images animé. Le jeune acteur qui interprète T.S. est une vraie tête à claques, surdoué aux allures de singe savant avant de redevenir un gosse en quête d'amour. Mouchoirs SVP. Jeunet a dû se demander s'il devait réaliser un film pour enfants ou pour adultes. La réponse est sur l'écran : ce n'est ni l'un ni l'autre.