Avis sur Ultimo Elvis

J'aurais dû me méfier : il y a un seul film d'Alejandro Gonzalez Iñarritu qui m'ait déçu, c'était "Biutiful" et qui trouvait-on aux côtés du réalisateur pour écrire le scénario ? Armando Bo et Nicolas Giacobone qui ont écrit le scénario de "El Ultimo Elvis" ! Cela étant, le scénario n'est pas vraiment le point faible du film : ce point faible, c'est la réalisation d'Armando Bo, une première pour lui. Une réalisation très molle qui fait que le film ne décolle jamais. Il y avait pourtant matière à intéresser le spectateur : Carlos, ce sosie (vocal beaucoup plus que physique) d'Elvis Presley, qui travaille en usine et occupe la scène dans des reprises du King, est un personnage pour lequel on devrait avoir de l'empathie, lui qui arrive à se prendre vraiment pour son modèle mais qui ne montre aucun atôme crochu avec ses congénères, plus ou moins sosies de Mick Jagger, de John Lennon ou de Nina Hagen. Lui qui est tout aussi maladroit comme père que comme mari. Eh bien non, la mayonnaise ne prend pas, même dans la poignante scène finale qu'on ne dévoilera pas. Quant aux chansons, interprétées par John McInerny qui joue le rôle de Carlos /Elvis, ce sont malheureusement, pour la plupart, celles de la période Las Vegas, rejetée par beaucoup de fans d'Elvis. On remarquera quand même que ce John McInerny qui, au départ, devait seulement coacher l'interprète qui serait choisi pour tenir le rôle principal, est vocalement bluffant dans toutes les interprétations qu'on entend. Et puis, entendre "I'm So Lonesome I Could Cry", la sublime chanson de Hank Williams, sur un générique de fin, c'est suffisamment rare et jouissif pour être remarqué !

Pourtant très fan des films sociaux, là je ne peux pas m'empêcher de trouver ce film d'une tristesse insoutenable, certainement accentuée par la mollesse des scènes. Quel espoir pour cette petite fille qui voit son père se morfondre dans le désespoir?

La recette du looser attachant qui tente de se réconcilier avec sa fille (ou son fils, c'est selon) a été éculé de nombreuses fois au cinéma mais fonctionne toujours aussi bien. Si l'ensemble du film ne brille pas par son originalité, il reste néanmoins quelques belles séquences musicales et un final absolument splendide.

Il y a beaucoup de bonnes choses dans le film de l'argentin Armando Bo (scénariste d'Inarritu pour Beautiful, pas le meilleur film de ce dernier).



Par exemple la prestation de l'acteur John McInerny en Elvis est bluffante. Ce n'est pas tant que la ressemblance soit physique (elle ne l'est pas), mais le personnage de Carlos EST Elvis Presley, vit .... la suite ici : http://0z.fr/QKmUd

Histoire tres pale et tres brouillonne. Elvis doit se
retourner dans sa tombe.

Jamais drôle, jamais moqueur, jamais méprisant, Armando Bo filme simplement un être mal dans sa vie en s’appuyant sur la performance convaincante de John McInerny. Trop simplement d’ailleurs : le récit manque de souffle, d’enjeux, peut-être de rythme. Un film sincère mais trop modeste. Ma critique en googlant : "Ultimo Elvis Ted sifflera 3 fois".

Première réalisation pour Armando Bo, scénariste de Biutiful, qui dresse un portrait émouvant d’un sosie d’Elvis dans la ville de Buenos Aires.

Le film fait preuve d’une sensibilité remarquable et dresse ce portrait singulier d’un homme, ouvrier le jour qui se transforme en inconditionné d’Elvis à la voix aussi troublante que magnifique. La sublime voix de John McIerny y est pour beaucoup dans la qualité des scènes musicales et même dans la globalité de l’œuvre, parce que c’est dans ces moments-là qu’Armando Bo capte au plus proche et au plus profond l’émotion.

Armando Bo amène son film jusqu’au fond des choses, dans un scénario relativement bien écrit. On est touché par la vie de cet homme pleine de mélancolie et de passion.

Le personnage construit se révèle intriguant tout au long du film et assez imprévisible, ce qui fait que rien n’est convenu à l’avance et l’on reste attentif à ses faits et gestes. Et plus le film avance, plus il balaye les clichés pour dévoiler la nature d'une belle œuvre dépressive.

John McIerny se révèle être un très bon acteur, qui incarne parfaitement son personnage, tiraillé entre sa vie banale et ses désirs de grandeurs et de succès.
Une première œuvre belle, touchante et convaincante.

Carlos Gutierrez, simple ouvrier argentin, a consacré sa vie au King. Plus qu'un imitateur ou sosie -physiquement, c'est discutable, vocalement, en revanche, c'est étonnant-, il est Ultimo Elvis, son existence entière tourne autour de l'icône de Memphis, surtout quand il monte sur scène. Et à 42 ans, l'âge ou Presley a disparu, il est temps pour lui de faire le pèlerinage dans la maison où s'est éteint son idole. Le héros du premier long-métrage d'Armando Bo, co-scénariste de Biutiful, n'est jamais pathétique même s'il vit par procuration de façon obsessionnelle. Le réalisateur le regarde avec une tendresse amusée, ce personnage inadapté à toute relation sociale ou sentimentale. Malgré un évident manque de rythme et une mise en scène tout juste passable, Ultimo Elvis est un film touchant et lucide au dénouement poignant. Il bénéficie de la performance "habitée" de John McInerny, lui-même sosie officiel, dans la vraie vie, de Presley. Love me tant d'heures !

Film trop mou et trop lent pour attirer l'attention et c'est dommage !! Ce looser mal dans sa peau avait de quoi passionner mais non rien à faire...on attend, on attend et rien ne se passe !!! Encore un film plus alléchant sur le papier que devant son écran !! Un somnifère...c'est déjà ça !

Film bien fait, bien interprété, mais franchement pas passionnant. Sans doute le faux Elvis imite-t-il parfaitement son modèle, mais le choix du réalisateur a porté sur la période crooner sirupeux de Presley et non sur sa période rock, ce qui est dommage. Le scénario est franchement téléphoné et manque de fantaisie. De plus, on ne peut pas dire que mélo soit très gai. Ca se laisse donc voir mais on a du mal à ressentir de l'empathie pour un personnage dont l'obsession confine à la schizophrénie...

Ouvrier le jour, Carlos Gutierrez est Elvis Presley la nuit.
Carlos est un sosie très crédible du King, bien qu'il n'en ait guère les traits.
"Podium" de Yann Moix avait traité le sujet sur le mode de l'humour - et ne s'en était pas si mal tiré. Le réalisateur Armando Bo le traite sur le ton de la tragédie.
Car Carlo n'est pas un sosie à temps partiel. Il EST Elvis au point de sombrer dans une dangereuse schizophrénie qui révèle toute son ampleur dans l'inquiétant épilogue du film.
Et c'est bien là que, de mon point de vue, nait le malaise. Autant j'ai aimé la première heure du film durant laquelle nous suivons le quotidien minable de cet Elvis de pacotille dans un Buenos Aires sans soleil, autant j'ai été gêné par son épilogue christique à Graceland (Tennessee).

Un film que tout fan d'Elvis comme moi se doit de voir. Peu de paroles, des extraits de chansons, parmi les plus belles du King. Un premier rôle parfait en sosie, qui se ruine pour réaliser son rêve, approcher la maison d'Elvis, y entrer, pour ne plus jamais en sortir, mourant de la même manière que son idole.
Un chef-d’œuvre. J'en suis ressorti très ému.

Un très beau premier film (c'est dingue un tel niveau de qualité pour un premier opus d'ailleurs !), dans lequel le tragique est subtilement esquissé, grâce à une mise en scène d'une grande précision, et surtout un casting excellentissime, au sein duquel le personnage principal livre une prestation exemplaire. Une des bonnes surprises de ce début d'année.

Un film attachant, l'équivalant de Podium (Claude François) en version dramatique. Les acteurs sont très bons en particulier le héros qui ne ressemble pas pour un sous à Elvis Presley mais qui dégage une émotion++. Son interprétation des tubes du king prend aux tripes!
J'aurais aimé que le réalisateurs développe plus des interactions avec d'autres personnages pour donner plus de densité à ce film. Ceci dit, le passage entre Elvis et sa fille est superbe d'émotion.
Un bon moment de cinéma

Ultimo Elvis est une belle fable argentine qui traite parfaitement du manque de personnalité.
L'acteur principal est grandiose et tient le film à lui seul. Sa voix m'as fait dresser les poils et la photographie est splendide.
Un film à voir.