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Un visiteur
5,0
Publiée le 14 décembre 2007
Super film , presque un documentaire . c'est " les raisins de la colère 2007 " , on dirait du cinéma italiens des années 1970 (d'Ettore Scola) ,en moins drôle . les italiens riaient de leurs mysère et là rosetta elle rie pas du tout . l'époque peut être . Quatres étoiles .
Palme d'or à l'unanimité, "Rosetta" n'est pas un chef-d’œuvre cannois. Pourtant, le début du film colle le spectateur dans son fauteuil avec cette caméra à l'épaule et très proche de son actrice. Seulement, le film garde cette réalisation tout le long, alors que ce n'était pas nécessaire. Ensuite, le scénario pose de vrais questions sur le travail et les relations, mais tombe trop facilement dans le misérabilisme, notamment avec la mère. Cependant, les Dardenne sont de très bons directeurs d'acteurs car Emilie Dequenne est superbe, secondée avec talent par Fabrizio Rongione et Oliver Gourmet.
A force d'ériger l'absence de point de vue en vision, les frères Dardenne se perdent dans leur récit, non sans complaisance. L'art c'est avant tout et par dessus tout avoir un point de vue. Philosophique, politique ou esthétique. Ici, l'absence d'engagement - et donc de courage et de volonté - s'accomode d'une fébrilité filmique. Comme si des ellipses, des plans serrés et des jeux de comédien assez attendus (c'est tout le paradoxe !) suffisaient à constituer une identité expressive et à donner du relief à une réalité sociale que les auteurs, loin de mettre en lumière, ont réussi au contraire à banaliser. Un tour de force.
Rosetta en gros plan, toujours, comme si elle ne pouvait pas voir d'avenir, comme si il n'y avait aucun horizon. Une jeune fille qui n'exprime aucune émotion, sauf à la toute fin du film, comme une note d'espoir. C'est gris, c'est triste. Le décor oscille entre ville et nature à l'abandon. Et toujours ce coin de mur : on ne sait pas ce qu'il va se passer derrière, chaque minute est une inconnue.
acteurs pas du tout crédibles, on n'y croit pas une seconde, surtout la mère de rosetta complétement négligée, une étoile pour l'intention du film qui aurait pu se concrétiser dans un film dur mais réaliste à la bruno Dumont, ici c'est exagéré du début à la fin: rosetta souffle comme une vache du début à la fin même quand il n'y a pas lieu de s'essoufler, bref du gros n'importe quoi en revanche "l'enfant" des frères dardenne beaucoup plus sobre est bien mieux réussi ici la palme d'or n'est offerte que parce que les film met en scène des gens dans la misère ce qui plait toujours aux riches jurés qui ont ainsi l'occasion de tenter de démontrer leur sensibilité à ces problématiques sans trop s'engager car finalement le message politique ou même social du film est inexistant.
Un film sur la misère sociale, à la fin des années 90 en Belgique, où l'ont suit à la manière d'un reportage, Rosetta qui refuse de vivre dans la précarité, et ce bats donc pour essayer de garder un travail après qu'elle se soit faite virer plusieurs fois ! Ce n'est pas le genre de film que j'ai l'habitude de voir, mais toute cette scène tournée en caméra épaule avec des cadrages souvent très serrés nous immerge totalement dans la vie de Rosetta !
Le film pour les critiques par excellence ! Les frères Dardennes se moquent des spectateurs: si ils s'ennuient, ce n'est pas grave, de toute façon, ils n'oseront pas l'avouer pour ne pas passer pour des idiots. Car Rosetta est dans la catégorie film d'auteur, donc soit disant intelligent... Si le film Rosetta est sans intérêt, l'analyse de sa notoriété auprès des jurys Cannois est enrichissante: A mon avis, le jury s'est d'abord sentit tolérant vis-à-vis de la misère humaine en supportant ces affreuses images de pauvreté; ensuite leur ego a été flatté car Rosetta se bat pour s'insérer dans la société, c'est-à-dire devenir comme eux, et elle n'y arrive pas (c'est donc pas évident et ils ont du mérite). Si Rosetta avait été une clocharde qui refuse d'entrer dans le moule social, le film n'aurait pas été encensé... Ce film n'est donc qu'un infâme navet dont la morale nauséabonde est la suivante: Les pauvres, les SDFs, les clochards, battez vous pour devenir comme nous et s'ils vous plait souffrez en silence.
Un "vrai" film d'auteur comme on en voit plus; tellement mauvais qu'on croyerait voir une parodie. Rosetta est au cinéma indépendant ce que Sacry Movie est au blockbusters, mais la différence, c'est que, pour le film des frères Dardenne, c'est pas voulu. Franchement chiant mais involontairement rigolo; un nanard incroyable. Comment peut on offir la Palme d'Or à CA, alors que l'on pouvait retrouver en compétition Todo sobre mi madre et Ghosht Dog? Impressionant.
J'écris cette critique pendant que le regarde a la tv tellement je m'ennuie . C'est nul c'est mou , aucun scénario, dialogue nulle décor nul histoire nulle, absolument rien ne va je peux pas dire mieux, ça a été littéralement un calvaire. Une palme d'or pour ça , et bin punaise ça pique .
le misérabilisme et le pessimisme se retrouvent à travers le personnage de la mère, et du gardien. leur couple sordide reflète le coté miséreux du film, sa part neutre. rosetta en revanche, représente le courage, la ruse, la froide détermination qui jalonne le chemin vers la réussite. l'esprit néolibéral est présent partout, surtout dans la scène redondante de la pèche. rosetta est une riche petit fille pauvre. mis à part cette thèse, il n'y a rien d'autre qu'un formidable interprétation d'emilie dequenne, et une méthode de tournage décidemment exaspérante.
Pas terrible, caméra à l'épaule d'accord mais la tremblote, c'est fatiguant à regarder. Sinon une jeune femme "cassos", il ne se passe pas grand chose. Ça m'a fait pensé à Mommy de Nolan, pas aimé non plus. Pour une palme d'or et le renommée des Dardenne, je suis déçu.
L'arnaque scénaristique 100 % décomplexée. Bien emballé dans le moule ultra cliché du film """réaliste""" (pas de musique, décor naturel, lumière plate, caméra au poing, etc.), le film déroule le scénario d'un court-métrage - comprenant 5 scènes "choc" de 4 mn - sur 1 H 30. Par quel miracle ? En filmant toutes les actions sans intérêt de manière complète et avec force détails. Je range l'argent dans la caisse de ma boutique - 1 mn 30 - Je me fais des oeufs à la coque - 5 mn - Je ferme ma boutique - 2 mn 30 - etc, etc,. Et quand on n'a plus d'idées, l'héroïne se balade d'un point A à un point B, avec à chaque fois le trajet complet ! Palme d'Or, sérieusement ???
On est en droit de ne pas aimer ce film dont le style brut, caméra à l'épaule, et l'ambiance terne peut en rebuter plus d'un. Pourtant dans leur style, les frères Dardenne racontent et dressent le portrait sans concession d'une jeune fille qui lutte avec ses armes à elle contre une société égoïste et individualiste, où tout les coups sont permis (allant jusqu'à la trahison) pour se faire une place dans le monde du travail dans cette Belgique en crise. Refusant toute facilité de sombrer dans la prostitution et la petite-délinquance, Rosetta entend bien s'intégrée coûte que coûte et restant dans la légalité pour survivre malgré sa situation de laissé-pour-compte, vivant dans une caravane avec une mère complètement irresponsable de son sort et celle de sa fille. Mais Rosetta c'est aussi la révélation d'une superbe actrice criant de vérité, Emilie Dequenne. Elle ne joue pas Rosetta, elle l'est corps et âme. Et par sa force brut de décoffrage, la caméra la suit et l'accompagne dans cette guerre quasi-quotidienne contre le chômage. C'est pas gaie du tout mais cela donne à réfléchir sur la nature humaine et l'on ne peut être qu'empathique envers cette battante aux allures rondes et aux joues rougies surtout lorsqu'elle finie par baisser les bras et décide d'en finir avant que le destin finisse par lui tendre la main sous les traits de celui qu'elle avait pourtant "trahie". Le prix d'interprétation est mérité mais la Palme d'or reste discutable même si cela reste le meilleur film des frères Dardenne selon moi.