Le titre nous donne déjà une petite idée sur ce que l'on va voir : Une purge. En effet, ce simple mot résume parfaitement l'INTEGRALITE du film.
Nous arrivons dans une famille modèle américaine, avec l'habituelle "ado rebelle", le gamin geek, le père à la carrière brillante marié à une femme au foyer sportive. Tous quatre vivant dans une société modèle d'une parfaite naïveté avec des taux de criminalité et de chômage à des taux exceptionnellement bas, société contrôlée par une espèce de gouvernement complétement improbable de fanatiques type Big Brother les "Nouveaux pères fondateurs" (rien que ça) qui autoriserait le meurtre à tous ses citoyens pour une nuit. Ainsi, le père travaillant dans les systèmes de sécurité à fait installer sur sa maison le matériel le plus hi-tech pour protéger sa famille et blah blah blah .
Bon, si l'on pose son cerveau quelques instants et que l'on évite de réfléchir à la chance qu'à ce scénario de se produire dans la réalité, on obtient tout de même une possible heure et demie pleine de stress intense et de tripes de petit bourgeois, car il faut l'admettre, le seul intérêt qu'à ce script tordu est certainement la possibilité de scènes de violence divertissante qu'il offre. Détrompez-vous ! Même ceci James DeMonaco l'as foirer, à la place il nous sert un film prévisible, prévisible et encore une fois ... prévisible mais avec un peu de n'importe quoi cette fois. Je passe le début pour arriver à OH ! Surprise ! La défaillance du système de sécurité. Bref on arrive au moment ou une bande de jeunes fils de riches arrivent pour ANNIHILER CETTE FAMILLE INSUPPORTABLE !!!
Mais encore une fois, non; on a un chat-souris dans la maison (encore une fois une occasion de scènes d'horreur claustrophobe !) ou tous les membres de la famille seront en danger à tour de rôle et se feront sauver in-extremis par un autre membre de la famille avant que le méchant n'ai le temps de finir le "je vais te tu.."... une fois, ça passe, mais ici cette scène se répète 3 fois, d’où le côté un peu réchauffer et prévisible. Seul Ethan Hawke est touché mortellement, enfin, d'une blessure dont il met 45 minutes à succomber, laissant à sa femme le plaisir de laver sa chemise pleine de ketchup. Après tant d'émotions intenses (rires), la famille se fait sauver par ses voisin et voisines approchant de la soixantaine à l'apparence banale qui déglingues les ados en quête d’hémoglobine mode commando d'élite.
Mais, attention, ce n'est pas fini ! Dans un ultime rebondissement les voisins kidnappent la gentille famille, ce sont en fait DES MECHANTS ! Vous devinerez aisément que la veuve réussira à retourner la situation à son avantage, mais refusera abattre ses voisins, (même si ils on tentés de la tuer deux minutes plus tôt ) un bon chrétien pardonne, Amen. Vous restera de ce film cette étrange sensation de douleur au niveau de l'anus, celui qui vous indique que vous venez de vous faire volé le prix d'un billet de cinéma.