Je me suis trompée de jour, je ne voulais pas voir ce film ! Pourtant, j’ai passé un très bon moment. C’était un peu comme un mélange de Samourai Champloo, Snatch et les rêves de Kanye West. Je pense qu’on aurait dû s’attarder un peu plus sur le fait que le gars parle à ses pigeons?? On a accepté cette information sans discuter ? Bref. Le français du film je suis certaine que c’est l’âne de shrek, ça m’a torturée pendant tout le film c’est forcément lui (et il est incroyablement drôle)
Alors déjà on a un acteur de grand classe que Mr Whitaker, ainsi lui va comme un sabre ce film samourainesque, des paroles censés à chaque paragraphe du scénario, on est là dans un film d'une réalisation parfaite.
Quand Jarmusch fait du Jarmusch, c'est souvent très chiant, pour ne pas dire: imbitable. Quand Jarmusch fait du Melville mâtiné de Coen, çà devient du grand art malgré le fait que le talent indéniable de F. Whitaker ne soit pas étranger à l'affaire...
Ce film est volontairement lent on dirait qu il a été filmé dans les années 80. Mais Forest Whitaker est toujours aussi efficace, et le vendeur de glace est un personnage haut en couleur.
Une révélation pour pas mal de gens, qui voyaient dans ce film des tas de choses et qui consideraient Jim Jarmusch comme un réalisateur surdoué. Pour ma part, je trouve son film incroyablement vide. Beaucoup de bruit pour pas grand chose. Je pense qu'il a su faire, à un moment donné, un film qui correspondait aux attentes d'un public. Point. Et après avoir vu "Coffee and cigarettes", je trouve que comme réalisateur, il se la pète un peu. Il n'y a pas de quoi...
Un film curieux vu il y a quelques années sur Arte avec beaucoup d'attention... Vraiment peu ordinaire et donc intriguant voire attachant, ce film est très sympathique à regarder et apprecier. Pas un film culte non plus, mais simplement une belle idée...
Bon, je n'ai aucune sensibilité pour la culture rap, qui a mon sens n'a même rien d'une culture à part entière. Quant à la culture samouraï, je ne m'y intéresse guère. Je m'attendais donc a un film difficile à visionner en tant que détracteur de cette pseudo-mouvance rap qui est l'apanage de ce film. Heureusement, c'est Jarmusch ! Voilà comment un génie transfigure un scénario aussi peu consistant et ridicule en un film pas trop mal. De très belles scènes ont réussi à susciter mon émoi ( et Dieu sait que je ne suis pas simple à amadouer), d'autres m'ont arraché un sourire. Bien que l'intrigue y soit factice et que ça n'ait rien d'exceptionnel esthétiquement parlant, ce film n'a pas été une déception. Si quelques acteurs ne sont pas trop mal, l'action vers laquelle ils tendent verse souvent dans le ridicule et dans un pathos assez minable.
Bon film bonne interprétation bon scénario (meme si c'est peu crédible c'est au moins original) tout est bon ce qui est assez rare dans un film surtout de nos jours j'ai pas mal aimé
Une balade funèbre zen et profonde qui superpose avec malice les clichés des films de samouraïs et du polar américain, incarnée par la formidable performance de Forest Whitaker.
Cinéaste suprêmement malicieux, Jim Jarmusch superposait dans "Ghost Dog" un hommage à Melville (le "Samouraï", bien sûr), des plans un peu toc pompés sur les films de samouraïs, et des clichés du polar américain, dans un curieux mélange, toujours drôle et souvent inattendu, et produisant au final une sorte de tragédie aussi paradoxale que désinvolte. Car "Ghost Dog" réussit à concentrer puissance et souplesse, à l'image d'un Forest Whitaker, certes décalé en tueur efficace et lymphatique, mais finalement impressionnant de force mystérieuse. L'absolue légèreté du film, son humour simple mais enchanteur (je pense aux dialogues entre le Ghost Dog et le marchand de glaces !), la manière dont Jarmush entremêle sans complexes les rituels du Japon ancien (et les références à Kurosawa), la culture rap contemporaine (magnifique musique de RZA !) et une caricature de mafiosi tristement dépassés qui semble anticiper "les Soprano", font de "Ghost Dog" une réussite jubilatoire.