Cronenberg n'est pas Kubrick, en tout cas pour ce film. Et cette adaptation du livre de Stephen King n'est pas très emballante, loin s'en faut ! Comme évoqué par d'autres spectateurs, le film fait très vieillot et passe difficilement l'épreuve du temps. On s'ennuie souvent ferme là où on pourrait imaginer un suspense beaucoup plus appuyé. Film pas indispensable.
"Dead Zone" est un film d'un soir, le côté fantastique créé par Stephen King et l'interprétation de Christopher Walken et Martin Sheen permettent de digérer la réalisation plate et banale de David Cronenberg.
L'intrigue débute franchement et met en place tous les points psychologiques qui rendent le personnage de Johnny Smith intéressant. Johnny Smith accepte son pouvoir mais tente de le contrôler pour qu'il ne soit pas happer par ce don désagréable en soit. On apprécie aussi le personnage du politique pourri qui, dans ces années 80, ne peuvent que renvoyer aux années Reagan ; l'assassinat politique plus ou moins appuyé est d'autant plus controversé et audacieux. Par contre, on émettra surtout deux bémols, le premier reste le côté bien mièvre de l'idylle (même après le réveil !) qui paraît peu crédible voir suranné, mais surtout il manque une montée en puissance et en tension plus pregnante. Succès mérité pour ce thriller psycho-fantastique puissant et inspiré, sans aucun doute une des meilleures adaptations de King malgré ses maladresses. Site : Selenie
Jamais revu depuis sa sortie en France en 1984. Le film n'a pas trop mal vieilli, toujours aussi fort. Une des meilleures adaptations de Stephan King, et il n'y en a pas eu beaucoup.
La dernière scène, la plus bouleversante, la plus connue est l'apogée d'une vie en sursis à cause du "don" qui lui a échu. Rien ne le rend heureux même quand il croit rendre service car il y a toujours derrière cette peur angoissante des autres face au "diable" qu'il est devenu. La mise en scène est moyenne pourtant et le film accuse un côté rétro mais le récit est très fort et l'histoire excellente.
La pâleur et le regard de glace de Christopher Walken portent ce thriller angoissant et froid. La rencontre entre la dissection clinique de la réalité de Cronenberg et les angoisses paranormales de King aboutit à un film presque parfait.
Adapté du roman de Stephen King, un film aussi glaçant qu'inquiétant dans le plus pur style Cronenberg, porté par l'excellente interprétation de Christopher Walken.
Entre "Vidéodrome" et "La Mouche", David Cronenberg quitte momentanément la chair pour se concentrer exclusivement sur le mental avec "Dead Zone". Sorti en 1984, il s'agit d'une des meilleures adaptations de l'oeuvre de Stephen King. Le sujet du roman en lui-même ne pouvait laisser indifférent le cinéaste ; outre les prémonitions, on y retrouve la thématique de l'accident de voiture qui reviendra de plus belle avec "Crash". Efficace, le film comporte même quelques fulgurances où culmine l'épouvante psychologique. Aussi "Dead Zone" ne serait pas le même sans Christopher Walken. Cronenberg a d'ailleurs indiqué plusieurs fois combien l'acteur s'est avéré déterminant pour la bonne marche du film ; celui-ci y est plus électrisant que jamais. Certes il y a un côté quelque peu feuilletonesque dans les aventures du personnage principal et il ne s'agit en aucun cas du meilleur Cronenberg mais "Dead Zone" constitue un exercice de style accompli.
David Cronenberg se met en retrait pour raconter une histoire de Stephen King. Très accessible, son film n'en est que plus appréciable, tourné autour de minis-intrigues d'un homme qui, suite à un accident de voiture, est assailli de visions du futur. Une touche de fantastique donc, mais c'est plus un drame existentiel autour d'un homme qui a tout perdu et qui se retrouve affublé d'un pouvoir qui l'affaiblit. Une touche de Cronenberg donc par ce rapport entre le corps et l'esprit et cette tension qu'il fait surgir de ce récit. Christopher Walken campe un personnage inquiétant et fascinant, auquel il apporte sa beauté étrange. Un thriller émouvant
L'un des films les plus connus de David Cronenberg : The Dead Zone peut compter sur le charisme magnétique de Christopher Walken, en proie à des prémonitions mortelles et sur un scénario qui démarre sur une romance puis entre nettement dans le domaine du fantastique. L'exercice de style, sans doute novateur pour l'époque, a malgré tout sacrément vieilli, à l'image d'une mise en scène sur courant alternatif.
Une adaptation de Stephen King des années 80 par un réalisateur pas encore reconnu à l'époque. L'histoire donc d'un homme qui devient, à la suite d'un coma longue durée, capable de voir l'avenir de ceux qui le touchent. Un pouvoir thaumaturgique qui n'intéresse pas spécialement Cronenberg, préférant s'appuyer sur le regard mélancolique et l'interprétation de Christopher Walken pour s'attacher à montrer l'isolement d'un homme perçu comme étrange et différent. La deuxième partie du film bascule dans le thriller puisque Walken croise un politicien véreux avide de pouvoir. Il n'empêche, Cronenberg ne se contente pas de filmer tout ça avec application. Le roman était sombre, le héros triste et vulnérable. Et c'est exactement ce que le film veut raconter plutôt que de verser dans le spectaculaire pop-corn. Bon film.
Le film qui m'a fait découvrir Stephen King. John reste dans le coma pendant 5 ans. A son réveil il a le don de voir l'avenir, le passé en touchant les gens. Ce don est t'il en rapport avec une zone qui semble éteinte dans son cerveau ? En serrant la main d'un prétendant à la présidence des États Unis, John découvre qu'il va déclencher la 3ème guerre mondiale. La zone morte s'étend dans le cerveau de John, John va mourir, il le sait. Que va t'il faire pour empêcher ce mégalomane d'accéder à la présidence ? L'histoire de John est bouleversante, c'est un film prenant, plein de suspense.
Je viens de revoir, de nombreuses années après, ce film tiré de l'oeuvre de Stephen King. Certes, l'ensemble a vieilli, et les scènes font un peu "téléguidées", mais la prestation de cet immense acteur qu'est Christopher Walken fait que cela reste très agréable à suivre. Un bon cru de David Cronenberg.