Derniers Avis : La Belle et La Bête - Page 6

Très bel objet esthétique, “La Belle et la Bête“ version C.Gans en met plein la vue, chaque Euro dépensé n’est pas sans rappeler un Dollar hollywoodien investi. Cette superproduction française lorgne vers l’univers baroque de T.Burton et G.del Toro, et de ce point de vue, on ne pourra rien reprocher à son réalisateur tant son film est totalement maîtrisé et joli à regarder. Malheureusement, il manque cruellement de truculences et d’émotion, et son histoire n’apporte aucun intérêt. On s’ennuie ferme face à tant de contemplation sans contenu. Ni Belle, ni la Bête sont suffisamment mis en scène pour adhérer à une quelconque intensité: L.Seydoux illumine brièvement ce film mais à l’image de ses errances dans le château, il ne se passe pas grand-chose. V.Cassel manque de mordant, un comble pour une Bête qui ne sait pas montrer ses crocs. Que dire des seconds rôles aux interprétations aléatoires, parfois ridicules, soumis à des impasses scénaristiques. Ressusciter un vieux conte pour en faire uniquement un objet esthétique était-il vraiment nécessaire? C’est plutôt image Belle et film Bête.

Ce soir là j'ai vu deux bouses avec des créatures fantastiques (Celui-ci et Pirahnaconda...). Le hic c'est que l'une d'entre elles était en prime sur une grande chaîne et se veut sérieuse, ce qui fait de ce film pour moi, un Nanar et non une comédie Nanardsque comme l'autre l'est.
Déjà pas tenté à l'époque au cinéma et devant parfois faire des concessions à la maison sur le programme et bien c'était parti pour regarder ce film.

Points positifs: Une photographie et des musiques plutôt sympas avec un gros travail sur les costumes et les décors.
Voilà tout...

Pour le reste et bien... Le jeu des acteurs est nul, même Cassel que j'apprécie en temps normal. Son rôle ne lui donnait pas l'occasion de s'exprimer.
Léa Seydoux a vraiment le charisme d'une moule sur un rocher avec son air arrogant en tant que Belle "oulala attention j'ai du tempérament moi faut pas m'embêter bouuh, je m'appelle Belle, je suis pleine de compassion pour tout le monde mais je sais me défendre Rrrr! Et je tombe amoureuse d'un chat géant en deux jours aussi!" Et personnellement en tant que Belle, je n'accroche pas son physique.
Bref, sa prestation est nulle et coule une partie du film selon moi.

Car malheureusement, le film subit pour moi un soucis de tempo. L'histoire et le drame sont mal amenés, mal tournés. Des ralentis moches et mals fichus en sont l'exemple.
Les méchants ne font guère illusions non plus. Aucune sensation de danger. Les flashbacks sont tristounet alors que l'histoire a un gros potentiel. Dommage que le film n'est pas sut gérer selon moi la mélancolie qu'une telle histoire devait avoir, au lieu de cela on a un mièvre, mou et consensuel à souhait.

Enfin, le gros point noir pour moi... La Bête! Nan mais vraiment... C'est juste un gros chat avec une crinière... Pas terrifiante du tout, pas repoussante non plus bref...
Et les plans qui amènent la bête déjà mal fichu dans son visuel sont chaotiques. Les déplacements de la bête sont mals tournés et très courts comme si le réalisateur était gêné de montrer la Bête et qu'il ne fallait pas trop le montrer se mouvoir.
Bref, un suspens bidon au début du film pour savoir à quoi va ressembler le gros chat.
Bref, un suspens bidon d'une Belle qui raconte a deux enfants sa propre histoire avant qu'un Dussolier bidon ne contemple un prince reconverti en Bûcheron;

J'oubliais les deux sœurs, insupportables!!

Je ne connais la Belle et la Bête de Cocteau, mais cette version de Gans se regarde avec plaisir (même si le jeu des acteurs n'est pas toujours au top). Le point négatif du film est qu'il oscille trop entre le merveilleux façon Jeunet et son Amélie Poulain et le fantastique façon hollywood. Mais on ne peut que féliciter le cinéma français (et allemand puisque coproduction) de s'essayer à de tels fresques fantastico-romantique.

Relecture intéressante d'un conte plus que célèbre, ce film de Christophe Gans frappe par une qualité esthétique plutôt rare dans les productions européennes. Les effets spéciaux n'ont en effet pas à rougir de la comparaison avec Hollywood, et la féérie est admirablement rendue. L'onirisme imprègne l'histoire et le résultat est très spectaculaire. Malheureusement, si le film tient plutôt bien la route sur la longueur, c'est côté casting que le bât va franchement blesser: la Belle occupe presque tout l'écran au détriment de la Bête (un peu plus d'équilibre n'aurait pas été du luxe), mais l'on ne peut pas dire que leurs incarnations respectives transcendent le résultat: Léa Seydoux est en service minimum et Vincent Cassel n'a que peu d'occasions de se mettre en avant. Pour les rôles secondaires, c'est un peu la débandade et c'en devient même agaçant: les deux sœurs sont clairement ratées, les frères anecdotiques, seul André Dussollier animera le début avant de devoir s'effacer. En bref, le spectacle est au rendez-vous mais il eût fallu plus de profondeur et de maîtrise pour permettre à cette nouvelle version de marquer durablement les esprits. L'effort est en tout cas méritoire.

La Belle et la Bête version Gans, c’est un film où l’on retrouve son savoir-faire visuel. Pour le coup, moins dans la narration.
En fin de compte, La Belle et la Bête est un peu (beaucoup ?) frustrant. Le début est bon, même si on comprend assez vite que l’exposition étant longue, la seconde partie va être circonscrite, et en effet, elle l’est, de façon trop vive. Gans nous prive pratiquement totalement du glissement des sentiments de l’héroïne pour la bête. On se demande comment après trois repas et une danse elle se met soudain à l’aimer comme une folle ! Le film ne prend pas le temps d’exposer cet aspect pourtant essentiel du film, ce qui fait son essence, et c’est un point négatif, le réalisateur privilégiant d’ailleurs un final spectaculaire mais assez hors de propos par rapport au reste du métrage. Du coup, les sentiments peinent à surgir, et beaucoup d’éléments sont introduits, alors même qu’ils ne sont pas utilisés (les chiens).
Moyennement enthousiasmant sur le fond (tout n’est pas à jeter car Gans affiche de vraies ambitions), La Belle et la Bête l’est déjà davantage sur la forme. De beaux décors, une belle photographie, mais je reprocherai tout de même un recours beaucoup trop conséquent aux images numériques. Il y a un moment donné faut savoir dire « stop », Gans ne le fait pas vraiment, et il se laisse parfois emporter. Reste que le métrage est élégant, les costumes sont superbes, et la mise en scène ample du réalisateur montre qu’il n’a rien perdu de son sens du spectacle. Pour tout dire, bien que très réussi formellement, plus de naturel aurait été appréciable, et Gans avait déjà prouvé dans Le Pacte des loups que ce n’est pas forcément moins bien ! La bande son m’a paru assez classique. Les premières notes d’ouverture rappelleront d’ailleurs peut-être un autre film à certains spectateurs !
Le casting est propre, mais pas irréprochable. De très bons seconds rôles, avec un André Dussollier toujours au top, un Eduardo Noriega très investi dans son personnage de Perducas, globalement ça tient solidement dans l’arrière-plan, et on hérite, en tête d’affiche, du face à face Cassel-Seydoux. Cassel est tout à fait convaincant, même si finalement il n’apparait pas tant que cela, seulement dans les flash-backs plutôt bien introduit par Gans. Léa Seydoux se retrouve à assumer une grosse partie du film, avec une interprétation pas mauvaise mais un peu fade. Si Gans a su maitriser l’aspect spectacle, en revanche je suis plus réservé sur le traitement qu’il a réservé à Seydoux. Peu de plans marqués sur son visage par exemple. Pour ma part Seydoux ne rend pas assez compte des sentiments pourtant forcément marqués de son personnage, et Gans ne fait pas assez d’efforts de réalisation pour capter ce qu’elle peut exprimer, du coup on se retrouve avec un rôle qui manque de relief.
Ma conclusion sera que La Belle et la Bête est avant tout un film spectacle qui fait du bien dans le cinéma français, d’autant qu’il y a des ambitions sincères de la part de Gans qui ne nous sert pas juste un produit impersonnel. Néanmoins, je ne peux que constater des défauts significatifs. Un film pas déplaisant, mais qui n’enthousiasme pas non plus outre mesure. 3.

Du point de vue des décors, des costumes, des effets spéciaux et de la musique, c'est vraiment très beau. Côté scénario, ça n'est pas passionnant, mais c'est tout de même assez intéressant pour que l'on reste jusqu'au bout et le tout est quand même bien rythmé pour qu'on ne s'ennuie pas. Par contre, là où c'est assez mauvais, c'est au niveau du jeu des acteurs : par moments c'est une vraie catastrophe, c'est surjoué, ce n'est pas crédible du tout. Mention spéciale de la médiocrité à Audrey Lamy : elle s'est crue dans "Brice de Nice" ou quoi ?

Je trouve ce film époustouflant, tout simplement. Avec de grand acteurs. Énormément d'émotions, où l'on retrouve le mal et le bien, la douceur et la rudesse, la féminité et la masculinité. Peu importe s'il n'est pas fidèle à 100% au récit, c'est un film que je n'oublierai pas.

Trop d'effets spéciaux, des acteurs assez faibles (Cassel est invisible) mais surtout il manque cette touche d'émotion et de sincérité, tout est envoyé en tas avec beaucoup de personnages caractériel, les gentils heros et les vilains, classique et sans charisme. Par contre le personnage de La Bête est vraiment intéressant et à vrai dire, c'est la seule chose qui m'a donné envie de voir le film entier. Mais dans le fond on sent que Cassel ne peut pas développer son personnage à fond, la direction précipite l'histoire sans profondeur pour, bien sûr, satisfaire un public plus large, puis son maquillage douteux en 3D c'est pas top, pareil pour les petits chiens bizarre qui sont carrément inutile..

deçue je ne sais pas si je regarde la fin .... pour l'instant la pub me sauve..... Aucun jeu d'acteur pour Belle, elle ne nous fait pas réver .... malgré les images assez réussies. Déçue par cette pseudo atrice , qui ne nous emène pas. Il 'agit d'un conte, magique mais là pouf...... dommage

Que de belles images pour un scénario si faible. Pourquoi n'avoir pas enlevé quelques unes de ces belles images pour donner cet argent à des scénaristes qui auraient mis des émotions dans cette débauche (abusive) d'effets spéciaux ? Les dialogues sont plats, à chaque fois qu'un début d'émotion pourrait apparaître, on place une pointe d'ironie ou de pseudo-jovialité pour la casser, au cas où le spectateur aurait cru que le réalisateur se prenait au sérieux en faisant un film qui... mérite un réalisateur sérieux. Le film est tout entier basé sur un monde plus fantastique que jamais dans une réalisation de la belle et la bête. Un fantastique qui oscille entre poésie et monde effrayant. Mais il n'y a pas de poésie chez les personnages, ni de terreur. Là où l'on serait en droit d'attendre que Belle ou son père aient peur, ils n'ont pas peur. La débauche de magie n'a aucun effet sur Léa Seydoux, qui par contre à peur d'un coup du reflet de la Bête dans un verre, mais cette peur se transforme vite en un simple mépris qui donne un caractère on ne peut plus faux à leur relation. En fait, tout simplement, ce qui se passe dans ce film n'est pas vrai, à aucun moment on arrive à croire aux personnages et à leurs relations. Dommage, lorsqu'on adapte un conte dont toute la richesse repose sur les relations entre les personnages et leur complexe évolution.

Non mais au secours! je vais vite aller me revoir la version disney pour éviter de me pendre ...
non sérieusement, je ne vois pas quelle critique positive faire pour ce film, j'ai faillit m'endormir pendant tout le film.
Ah nan! pardon! je me suis réveillée quand spoiler: Belle se découvre amoureuse d'un seul coup
et j'ai éclaté de rire.
FILM CONSTERNANT

J'aime ce film parce que l'amour est toujours bon. L'histoire est célèbre et l' actrice principale travaille très bien. Je le recommande à tous.

Après « Le pacte des loups » et « Silent Hill », deux excellents films qui ont assis la carrière du réalisateur Christophe Gans il y a une dizaine d'années, on se demandait un peu ce qu'il était devenu. Et bien le voilà de retour avec une adaptation du très ancien Conte de « La belle et la bête », déjà plusieurs fois adapté au cinéma. On pense d'ailleurs immédiatement aux classiques de Walt Disney ou de Jean Cocteau et on se dit que la barrière est quand même placée très haut. Ceci dit, visiblement peu impressionné par le challenge, le cinéaste Français développe son projet avec un impressionnant sens artistique. Les images et les décors sont d'une beauté saisissante qui colle parfaitement avec l'univers onirique de cette grande œuvre littéraire. Christophe Gans n'hésite pas non plus à imposer sa « patte » avec des originalités amusantes comme les géants de pierre ou les petites créatures qui peuplent le château. On est immergé dès le début dans cet univers magique dont on n'a aucune envie de sortir tant il est maîtrisé. Les effets spéciaux sont superbes, les personnages attachants et la musique enchanteresse, mais que dire du couple d'acteurs principaux... Léa Seydoux est d'une beauté presque irréelle et Vincent Cassel à une classe folle en monstre sombre et mélancolique qui n'a rien perdu de son humanité. L'ensemble donne un film splendide, preuve indéniable que le cinéma français peut faire preuve d'originalité quand il le souhaite. C'est très rassurant et on en veut encore !

Nommé dans neuf catégories à la Berlinale 2014, La Belle et La Bête est l’une des réadaptations les plus réussies de ces dernières années. Rien à voir avec le chef d’œuvre de Jean Cocteau, il n’en résulte pas moins que ce conte revu par Christophe Gans est féérique. Ce qui ressort principalement, c’est la beauté et la magie des décors sublimés par des effets spéciaux à la pointe de la technologie. Si les personnages manquent peut-être d’une pointe d’émotion, il est surprenant de voir Léa Seydoux en douce princesse charismatique. Elle confirme cette année qu’elle sait tout faire et l’affirme dans des robes dignes des plus précieux rêves de jeunes filles. Aucun public ne sera lésé grâce à un mélange de genre. On retrouve à la fois beaucoup de noirceur, de poésie et d’humour. André Dussollier s’impose en papa protecteur à qui on a envie de donner toute sa confiance. La Belle et La Bête est une création à 45 millions d’euros, mais qui fait plaisir à voir. D’autant plus quand il s’agit d’une œuvre intégralement française.
D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44

Images magiques avec un Vincent Cassel absolument irréprochable !

Ne vous attendez pas à voir du Disney en version film, même si il y a quelques liens, l'histoire est loin d'être suivi à la lettre...

A voir sans attente particulière, juste pour le plaisir des yeux!