Avis sur Bob et Carole et Ted et Alice

Le sexe et la majoritè silencieuse! Paul Mazursky, ancien acteur de thèâtre et de tèlèvision, rèvèle dès son premier long-mètrage, "Bob and Carol and Ted and Alice", un talent indèniable dans l'art de la comèdie satirique! Le cinèaste fustige la majoritè silencieuse amèricaine, malade de sexualitè, à travers l'histoire de deux couples mariès qui sont les meilleurs amis du monde! Bob (Robert Culp) et Carole (Natalie Wood, d’une beautè toujours aussi fracassante) dècouvrent les vertus libèratrices d'un week-end passè dans un centre de dèfoulement et de dèconditionnement, où l'infidèlitè conjugale n'a plus de signification et où tout ècart est accueilli avec la bonne humeur! Cette nouvelle manière de vivre provoque un profond retentissement chez Alice (Dyan Cannon). Elle en devient frigide, au grand dèsespoir de Ted, son mari (Elliott Gould). Heureusement, l'infidèlitè conjugale sera là pour la guèrir! Les dernières images du film sont d’anthologies en nous montrant Bob et Carole, avec Alice et Ted, dans un grand lit! Aux spectateurs d'imaginer toutes les possibilitès, comme les y invite avec la publicitè du film de Mazursky en 1969, annèe dèfinitivement èrotique comme le chantait si bien Jane Birkin! La chanson « What The World Needs Now Is Love » de Jackie DeShannon est restèe cèlèbre, lièe à tout jamais à Bob, Carol, Ted et Alice...

La fin des années 60-début 70, une période unique où après des décennies de puritanisme l'amour libre ou du moins sa recherche explose. Une période définitivement révolue mais qui a laissé quelques témoignages dont ce "Bob et Carole et Ted et Alice"...
On ferme volontiers (un peu !!!) les yeux sur quelques effets kitschs et sur un scénario bavard, même si les dialogues sont bien écrits, pour se focaliser sur le regard un brin sarcastique que pose le réalisateur de Paul Mazursky non seulement sur cette époque mais surtout sur les bobos au train de vie beaucoup plus que confortable qui se veulent absolument être à la page, voir même être en avance sur les autres, sur la révolution sexuelle... L'avant-dernière scène est à ce niveau-là très drôle. La toute dernière séquence sur "What The World Needs Now Is Love" est quand à elle quasi-hypnotique.
Autre très bonne raison de voir ce film très typique de la fin des sixties, la sublime Natalie Wood y apparaît très souvent en petite tenue...

Derrière ces allures de comédie (s’il y a bien quelques scènes marrantes on est plus captivé par l'histoire et sa finalité) se cachent des questionnements, sur un sujet très attaché à son époque. On s'interroge sur le mode de fonctionnement d'un couple, comment peut il évoluer sans se casser, sur tromper sa femme... Tout ça à travers un couple plutôt libérée qui va entrainer dans ces questionnements un couple amie "traditionnelle". Le film est vraiment sympa, il y a pas trop de longueurs et on veut savoir le dénouement. Il y a un coté très kitsch qui ne plaira pas forcément à tout le monde mais je n'ai pas trouvé ça dérangeant. Je n'ai pas trouvé que ça avait mal vieilli, au contraire. Les dialogues sont super par contre ! Coté acteur, il y a bien évidemment Natalie Wood, qui avec ce style (année 60/70) est vraiment ravissante. Elle entre bien dans son rôle et a en plus hérité de dialogues marrant. Sinon les seconds rôles sont très bien, et apporte une touche marrante aux propos du film, notamment Elliot Gould. Bref une bonne comédie sympathique, marrante et sans longueur.

Une comédie bien plaisante parfaitement ancrée dans son époque, en pleine libération des mœurs de la fin des années 60. Les dialogues font mouches et le quatuor d'acteurs est impeccable (mention spéciale à Natalie Wood, toujours aussi sublime !). Bon, il faut reconnaitre que le film a quand même bien vieilli, néanmoins son propos n'en reste pas moins d'actualité : jusqu'à quel degrès d'intimité pouvons-nous partager avec nos amis ? Un couple peut-il se permettre des relations extra-conjugales dans un monde où la jalousie n'a plus de raison d'être ? Peut-on tout résoudre par le dialogue ?A défaut d'apporter toutes le réponses, ce film a le mérite de se poser les bonnes questions...

THERAPIE DE COUPLES. Peines lunes. Le sexe entre 2 personnes c'est beau, entre 4 c'est fantastique. Gros bémol de l'année 69, ici les parties concernées ont prit un sacré coup de vieux et la libération sexuelle n'est plus aussi jouissive qu'à leur époque. Je m'inquiète pour mon physique de cette année érotique où j'ai marché sur la terre, un grand pas pour mon humanité.

1969, année érotique, indéniablement ! La libération des mœurs est au coeur de ce film. Les thématiques abordées sont encore d'une grande fraîcheur aujourd'hui, très actuelles. Le style est proche du style théâtral par moments, et l'ensemble peut paraître daté mais garde un certain charme sixties très plaisant à mon goût.

Un film absolument nul, inutile et très vite ennuyeux. Jamais le scénario, en imaginant qu'il y en ait un car on peut se poser des questions, n'apporte de quoi "nourrir" le spectateur, de quoi le divertir ou le faire réfléchir. C'est abominable à suivre car les silences et les longueurs sont nombreux, la musique est agaçante, quant aux dialogues ils sont insipides et fades. Un ensemble de piètre qualité !!

Cette délicieuse comédie continue à se laisser voir avec plaisir, grâce à ses dialogues savoureux, aux situations hilarantes. Et ce malgré le sujet scabreux (pour l'époque, bien évidemment), traité avec élégance et humour, et d'autre part toujours parfaitement d'actualité. Sans oublier la mise en scène soignée et des comédiens en grande forme et très complices.
Cool and fun, sans lourdeurs, ça fait du bien !