Avis : Dr. Jekyll et Sister Hyde - Page 2

Il s'agit d'une variation très étrange de la vieille histoire de Dr Jekyll et Mr Hyde. Dans cette ré imagination du conte de Stevenson Jekyll a essayé de créer un sérum pour prolonger la vie et a pensé que comme les femmes vivent plus longtemps que les hommes cela est dû aux hormones. Alors ses expériences lui permettent de changer de sexe. L'histoire ressemble beaucoup à celle de Jack l'Éventreur il y a même les infâmes Burke et Hare qui font une apparition dans le film. Donc, nous avons des changements de sexe, des meurtres à la Jack l'Éventreur et Burke et Hare. Il contient une tonne d'intrigues et lorsque Mme Hyde apparaît c'est souvent nue. Je pense que ce film souffre en fait de trop d'intrigues. Maintenant, je n'aurais pas fait un autre film Jekyll & Hyde il y en a déjà eu trop. Mais avoir autant d'idées divergentes semble brouiller un peu les choses. Le fait que les acteurs et les dialogues soient plutôt faibles n'aide pas non plus. En conséquence cela semble être un film d'horreur plutôt faible de la part de la Hammer...

Un de mes meilleurs souvenirs de séances de cinéma bis de la cinémathèque française. L'idée de scénario est délicieusement délirante : le docteur trouve la formule pour se transformer en femme (très méchante bien sur). Par la même occasion on a droit à White Chapell, les prostituées, Jack l'Eventreur, les voleurs de cadavres etc... C'est le type même de série B, de film de genre, totalement jubilatoire à force de savoir-faire, d'humour et d'intelligence (dans ce cas là il vaut bien le cinéma d'auteur). A quand la version DVD en France ?

Film très intéressant qui détourne le mythe du Dr Jekyll.
Le film a cependant quelques longueurs et aurait mérité quelques cut pour l'amener à 1h30 grand max.

Très culottée cette version de la nouvelle de Stevenson: pour rester jeune, le docteur doit trouver des hormones femelles, car on le sait les femmes vieillissent moins vite que les homme ! A force d'en consommer, prélevées sur des cadavres féminins , ( des prostituées qui meurent de façon pas naturelles), il se transforme en son double féminin ! Un double loin des images du sexe faible ( très bonne actrice), séductrice et tueuse en série. C'est traité sur le mode gothique de la Hammer: le fog londonien, les trognes grotesques (dans les sens artistique du terme). On ne sait pas s'il faut en rire ou en frissonner. En tout cas pour l'époque je pense que c'était osé d'aborder le sujet de la bisexualité de front, ca donne certaines scènes très originales dans le style. La mise en scène et les moyens ne sont peut-être pas à la hauteur d'un thème si fort, mais c'est le charme des films de genre. A voir;