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    Le Chanteur de jazz
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    Napoléon
    Napoléon

    114 abonnés 1 536 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mai 2023
    Un film ultra vieillissant qui ne vaut le coup que pour son intérêt historique et son très bon Jolson délivrant de belles prestations musicales.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    578 abonnés 2 743 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 janvier 2023
    La réussite qui fit passer The Jazz Singer à la postérité est essentiellement technique, projetant le cinéma dans l’âge du parlant grâce à ses séquences chantées et à la tirade de Jakie ; pour autant, ni le scénario ni la mise en scène ne surprennent, appliquant à la lettre pour le premier la dialectique de l’affranchissement d’un fils, qui quitte le domicile familial pour voler de ses propres ailes, et de la repentance puisqu’il revient à New York, retrouve les siens et accepte de chanter le Kol Nidre, pour la seconde une illustration propre mais sans fulgurances – exception faite, peut-être, du montage cut sur des actions simultanées que nous retrouverons, par exemple, dans le cinéma de Damien Chazelle.
    Le film investit le milieu juif, qu’il confronte à l’industrie du spectacle pour mieux aboutir à un statu quo facile ; ce faisant, il témoigne d’une réalité culturelle qui veut que « dans l’Amérique des années 1930, le chantre allait devenir un intermédiaire spirituel entre monde religieux et monde du spectacle. L’immigration de masse s’était accompagnée du phénomène du vedettariat lié aux chantres de talent, que les synagogues en concurrence cherchaient à s’attacher par contrats et faveurs » (Véronique Perrin-Eleftériou, « The Jazz Singer, vecteur de la mémoire judéo-américaine ? », 2004). Or, Jakie ne se comporte pas autrement qu’en showman quand il anime la nuit du Pardon, appliquant une gestuelle spectaculaire tout droit venue de ses numéros musicaux, à la différence de son père ascétique et rigoriste ; attitude qui ne semble déranger aucun fidèle... Il n’est pas anodin, d’ailleurs, que trois exemplaires du talit soient achetés en cadeau audit père de famille : ce dernier portera celui que lui offre son fils renié qui « reviendra à la vie » lors de sa participation au Kol Nidre, en échange de son propre souffle vital.
    The Jazz Singer s’empare ainsi d’une matière juive, religieuse et plastique, confrontée à une modernité placée sous le signe de la libération des corps et des pratiques : il adopte une tonalité mélodramatique, appuyée sur l’attachement à la figure maternelle qui définissait le divertissement yiddish de l’époque. La répartition des chansons n’est pas non plus laissée au hasard : le premier chant est religieux, assuré par le père, tout comme le dernier, assuré par le fils ; la musique sacrée encadre l’œuvre, comme repentance certaine du jazz qui conduit Jakie à se peindre le visage en noir comme « ombre de lui-même » (selon les dires de Moisha Yudelson).
    Broadway, dans tout cela, apparaît tel un prétexte commercial qui tente le fils égaré mais qui n’aura raison ni de sa foi ni de sa dévotion aux siens. Il est associé, par bijoux interposés, à une activité illicite et dangereuse. Dès lors, le dilemme représenté n’en est pas un : nous savons pertinemment que le personnage se raccordera à ses origines ; il se résout en un claquement de doigts qui préfère le happy end à la réflexion sur les points de contact de deux mondes. Reste un divertissement efficace et techniquement innovant.
    G 0 5 T
    G 0 5 T

    2 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 décembre 2021
    Un excellent film qui ma fait chanté et danser durant tout le long-métrage.
    Je pense que le film est largement sous côté par rapport a sa vrai valeur.
    Un Homme
    Un Homme

    1 abonné 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mai 2020
    Le premier film de l’histoire du
    cinéma sortie en 1927 !
    C’est pour moi un chef d’œuvre des années 20.
    Ça serte vieillit mais ça garde son charme.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 janvier 2019
    Ce film est considéré comme le premier film parlant. Il s'agit en fait plutôt d'un film sonore, comportant des bruits d'ambiance, de la musique et seulement quelques paroles. Les scènes uniquement jouées sont muettes (avec me semble-t-il des intertitres).
    J'ai été assez surprise en découvrant ce film; pas à cause de ce que je viens de dire, mais de son cadre. Le héros est en effet un jeune Juif (dont les parents sont probablement des immigrés russes ou polonais) qui a dû quitter le domicile familial pour pouvoir s'adonner à sa passion du jazz, et qui retrouvera sa famille dans des conditions dramatiques (son père, chanteur de synagogue, est trop malade pour assurer un office et on lui demande de le remplacer-il semble qu'avant de se consacrer au jazz, il ait été formé pour cette fonction- ce qui le fait renoncer à un show qui pourrait être décisif pour la suite de sa carrière). Du coup, une partie de la bande-son est composée de chants religieux en hébreu... (le héros en écoute aussi lors d'un concert donné par un célèbre cantor) . Il n'y en a pas tant que ça, mais ça surprend dans ce que je pensais être au départ une simple comédie musicale jazz, et ça marque (et ça rend le film assez original , dans la catégorie films musicaux).
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    158 abonnés 2 416 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2018
    Le chanteur de jazz est un classique du cinéma très sympathique. Il s'agit là du 1er film parlant (d'ailleurs il n'est que partiellement parlant, une grande partie du film restant muette).
    La thématique sera très souvent reprise plus tard (celle du personnage qui rêve d'une vie d'artiste qui va à l'encontre des souhaits des parents).
    Al Johnson est excellent dans le rôle principal. Il chante et joue super bien, il est particulièrement expressif. En revanche, ce n'est pas du tout crédible d'entendre l'enfant au début du film chanter avec une voix d'adulte. Pour le réussi, le film est plutôt réussi.
    7eme critique
    7eme critique

    457 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2017
    "The jazz singer" est un petit pas pour l'homme, un grand pas pour le cinéma !
    Ce film est à retenir pour son aspect révolutionnaire, puisqu'il est le premier film parlant de l'histoire du cinéma, que pour son scénario peu passionnant proposant une simple histoire de famille juive où s'affronteront projet professionnel et devoir héréditaire.
    Ce premier film parlant proposera une scène de dialogue, cinq scènes de jazz et une scène de chant religieux. La majeure partie du film restant muette, "The jazz singer" appartiendra donc bien à cette catégorie, mais aussi à celle des incontournables du septième art grâce à son avancée exceptionnelle.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    907 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juillet 2015
    Un film magnifique d'une grande beauté. Les liens familiaux, le monde du spectacle et l'amour d'une mère qui donne lieu à des moments très émouvants. Une très belle histoire également
    Matthieu F.
    Matthieu F.

    22 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 décembre 2013
    Le "Chanteur de Jazz" est aujourd'hui réputé comme étant le premier film parlant de l'histoire du cinéma. Outre ce lourd statut (à moitié mérité, puisqu'on y voit uniquement que quelques scènes chantées), le film présente de nombreuses qualités.
    L'histoire est celle de Jakie Rabinowitz, fils d'un chantre juif, qui décide de quitter la famille pour devenir un chanteur de théâtre et cabaret. Des années plus tard et ayant une carrière florissante, Jakie Rabinowitz retournera dans son New York d'origine et sera confronté à un choix typiquement cornélien : chanter dans la comédie musicale où il est embauché et connaître une belle carrière, ou changer de programme en devenant chantre pour aider son père dans la guérison (malade depuis son retour). Les conséquences de son choix ne seront pas celles attendues (loin du happy end).
    Le film surprend tout de même avec de très belles scènes malgré une simplicité du scénario plutôt visible. Je le conseille au moins pour son titre de "premier film parlant" de l'histoire.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 octobre 2013
    Considéré comme le premier long-métrage parlant de l'Histoire du Cinéma (chose qui n'est pas "vraie" à proprement parler puisque la plupart des scènes sonores couvrent uniquement les chansons durant métrage et que la seule scène parlante du film tient son existence d'une improvisation d'Al Jolson durant la partie de piano), "The Jazz Singer" tient son succès au fil du temps grâce à cette réputation. Même si le réalisateur Alan Crosland avait déjà tâté de l'enregistrement sonore avec son "Don Juan", le procédé Vitaphone ne fut que pleinement découvert avec "The Jazz Singer", sortant au passage la Warner de la faillite. A l'époque, les gens s'arrachaient les places pour aller voir ce "premier" film sonore. Mais passé le côté révolutionnaire de l'époque, qu'en est-il de ce "Jazz Singer" aujourd'hui? Rien de bien transcendant hélas. Le film se contente de raconter la simple histoire d'un gamin vivant dans une famille juif assez extrême dans leurs propos religieux, et qui finit par prendre la fuite de son domicile, suite à une altercation avec son paternel (le monsieur n'est pas content de voir son gosse chanter du jazz dans les lieux publics) pour espérer devenir chanteur de Jazz. Des années plus tard, après avoir réussi sa carrière, il revient au domicile pour espérer obtenir les louanges de sa famille. Fausse bonne idée, le père est toujours rancunier. Tout le film reposera là-dessus, sur une dualité entre la motivation de l'art en lui-même, et la famille (en passant par la religion). Le côté pathologique, soyons clair, est complètement désuet de nos jours et peut paraître ridicule. De plus, l'intrigue tient sur un papier WC tellement elle est simple. Non, ce qui sauve ce film du néant et qui le rend sympathique, c'est cette vision que l'on se fait aujourd'hui de toutes les séquences de chants ou le procédé Vitaphone fait des merveilles. La mise en scène et la qualité des musiques apporte un réel intérêt au film, de même que dans l'analyse du point de vue historique. "The Jazz Singer", si le fond de son scénario est mauvais, est tout de même regardable avec un œil analyseur sur ces séquences "parlantes" (plus chantantes que parlantes, enfin...). Cependant, même si il est intéressant d'analyser le film, cela ne suffit pas à en faire un chef d'oeuvre. Un film qui se situe dans la bonne grosse moyenne.
    Julien D
    Julien D

    1 099 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 juin 2013
    Un film dont le dilemme moral s’axe sur le choix entre deux styles de musiques ne pouvait se faire sans l’invention du cinéma parlant, et c’est grâce à cette innovation révolutionnaire que Le chanteur de jazz est à jamais entré dans l’histoire du 7ème art. La musique est bel et bien le pilier scénaristique de cette histoire qui renvoie son personnage, interprété avec beaucoup de finesse par Al Jolson, face à l’opposition entre ses traditions familiales inculqués par un père juif orthodoxe et une ambition personnelle le poussant vers les lumières du music-hall. Malheureusement, hormis ses scènes chantées entrainantes, le rythme du récit est terriblement inégal et les dialogues sont pour la plupart insipides. La qualité des images n’était certainement pas non plus ce qui pouvait se faire de mieux à l’époque. C’est donc uniquement sur son aspect technique et aucunement artistique que la toute première comédie musicale sur grand écran mérite d’être apprécié en tant que référence.
    TheDarkKnight74
    TheDarkKnight74

    19 abonnés 194 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2012
    Le fait que le chanteur de jazz soi le premier film parlant de l'histoire du 7e art est un solide prétexte pour ne pas passer à côté, et après sa vision, je dois avouer qu'il soit une date pour le cinéma m'importe peu : c'est avant tout un film sublime. Déjà je ne suis pas un grand habitué des films muets, pardonnez donc mes réactions enthousiastes de novices à ce sujet qui vont suivre. En effet le seul dialogue du film dure à peine une minute et que tout l'aspect innovation sonore technique se situe dans les chants. La musique est bien sûr son point fort, dès l'ouverture elle anime l'écran de joie et de vie, et sa qualité m'a franchement plu. Ensuite arrivent les premières scènes, simples mais ô combien touchantes, les mimiques des acteurs étant super émouvantes, de la femme du chantre se tamponnant les yeux au regard sournois mais sympathique de Yudelson le voisin qui les aide. L'histoire est celle d'une quête initiatique qui est posée avec une simplicité débordante d’honnêteté, et qui s'affine au fur et à mesure que progresse la carrière de Jackie, pour se terminer sur une épreuve des plus difficile qui lui demande de choisir entre son avenir et le pardon de son père. Ce questionnement nous tiraille à nous aussi, spectateur, sur ce que nous aurions fait à sa place, car si la conclusion est positive, c'est que du point de vue du réalisateur le bon choix est là : pour moi le raisonnement est qu'il faut s'interroger si on ne va pas se morfondre le restant de nos jours à cause d'un acte qu'on regrettera à jamais (celui de laisser son propre père mourir afin de saisir la chance de notre vie) malgré un destin orienté vers la reconnaissance et le succès. Le choix de Jack est moral, si il loupe une étape décisive de sa carrière, il pourra toujours le retenter de se relever (avec un talent comme le sien, il devrait y arriver), et des regrets de ce genre ne peuvent en rien égaler ceux du à l'abandon de son père. Ce final est mené avec rapidité et la tension dramatique monte en flèche. On savourera d'autant plus la dernière chanson du film et « l'exit » en musique. Ces chansons de jazz qui jalonnent ce long métrage sont interprétés à merveille par Alan Crossland, qui m'a enchanté alors que je suis un inculte du jazz. Cet homme est tout aussi génial en tant qu'acteur, tout comme les autres, mais c'est aussi le réalisateur. Il livre des images d'une plastique noir et blanc vraiment somptueuse, avec des reflets lumineux magnifiques et de nombreux détails, c'est peut-être aussi la qualité de la restauration qui y est pour quelque chose, mais là j'étais aux anges...On pourrait qualifier ce film de trop simpliste ou trop basique, moi j'y vois une œuvre remplie de bonté et diffusant de l'entrain à pleine puissance, un sacré stimulant contre les esprits bornés qui nous posent des problèmes lorsqu'on les rencontre (le message pourrait bien s'étendre au racisme), et un joli morceau de plaisir musical !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 avril 2012
    Précurseur du parlant, Un film historique pour le cinema !! je me suis remis dans le contexte et il devait vraiment être impressionant mais je le qualifierai pas de chef d'oeuvre. A voir
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 8 mars 2012
    Qu'est ce qu'un chef d’œuvre ? Je dirais que c'est un film qui ne vieillit pas ! Un film qui traverse le temps sans prendre une ride, et dont l'histoire, ou l'interprétation, ou la mise en scène, en font un grand moment de cinéma, un classique indémodable, comme The Kid, ou L'aurore, ou le cuirassé Potemkine. Le chanteur de jazz est le premier film parlant, est ce pour autant un chef d’œuvre ? Non ! Juste le premier film parlant, sans aucun autre intérêts. Exclusivement réservé aux cinéphiles qui ne veulent pas mourir idiot. Heureusement qu'il ne dure que 80 minutes.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    94 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2012
    Il est de ces films qui marquent l'histoire du Cinéma, non pour leur valeur intrinsèque, mais pour leurs innovations ou leur impact particulier. Ainsi Le Chanteur de jazz est depuis sa sortie même un évènement sans précédent : il s'agit du premier film parlant, ou du moins le premier à avoir des extraits chantés ou parlés. Pourtant, il serait injuste de limiter The Jazz singer à cela, et le film d'Alan Crosland mérite aussi une reconnaissance pour son récit pathétique, qui mêle mélodrame à comédie musicale. Le Chanteur de jazz raconte l'histoire d'un homme qui essaie de se séparer de ses origines juives, bien que tout l'y ramène, et spécialement son affection pour sa mère et son désir de réconciliation avec son père. Si le film peut paraître ambigu voire antisémite (le père veut à tout prix que son fils lui succède, il le renie dès que ce dernier souhaite disposer de son talent...), il n'en ait rien : il apparaît même comme un témoignage du statut des Juifs de l'époque voulant s'intégrer dans la société américaine. Et Le Chanteur de jazz est aussi, ne l'oublions pas, servi par l'admirable chant d'Al Jolson.
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