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    Ombline
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    259 critiques spectateurs

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    shindu77
    shindu77

    73 abonnés 1 587 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 octobre 2015
    Bon film français sur un sujet sensible comme les femmes élevant un enfant en prison, la difficulté à se remettre dans le droit chemin. Une actrice principale excellente, un casting réussi, une réalisation maîtrisée, de la dramaturgie par moment. C'est un film méconnu qui mérite d'être vu.
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 264 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2013
    Beau film, fort et juste, qui fait honneur aux femmes, saisies dans un univers peu commun, celui d’une maternité en milieu carcéral ! Autant dire que certaines scènes sont rugueuses et d’autres mélodramatiques. Mais le talent du réalisateur apparaît justement dans l’art de ne pas tomber dans le mélo pur et larmoyant ni dans le piège de juger, de peindre une fresque sociale à la Zola. Hélas il ne s’évite pas parfois de tomber dans le cliché. Dommage ! Mélanie Thierry est remarquable de volonté, de violence contenue (pas toujours !), d’humanité et de féminité.
    Un film très prenant et très réussi, malgré quelques maladresses, d’un jeune réalisateur plein d’avenir.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    62 abonnés 805 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 décembre 2021
    Film carcéral d'une banalité dégoulinante, où tout se déroule de façon convenue et linéaire au possible. Aucune tension dramatique n'émerge de cette production finalement sans intérêt. N'est pas Jacques Audiard qui veut.
    xavierch
    xavierch

    44 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 septembre 2013
    Un film très prenant sur la maternité en prison, et le désir de s'en sortir pour son enfant.
    Mélanie Thierry est excellente et on est souvent touché par cette "jolie" histoire.
    Aspro
    Aspro

    13 abonnés 357 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 octobre 2013
    Un drame carceral qui n'a pas été traité comme j'aurais aimé 2/5
    Julien D
    Julien D

    1 107 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2013
    Le regard que porte ici le jeune et très prometteur Stéphane Cazes sur l’épineux problème de la maternité carcérale est sans conteste le film le plus bouleversant de cette rentrée 2012. C’est grâce à un intense effort de documentation, qui fit de la réalisation un travail de sept ans faites d’immersion tant du réalisateur que de l’actrice principale dans le quotidien des prisons pour femmes, que cet audacieux pamphlet social parvient à donner une justesse tant cruelle que mélodramatique à son propos. La mise en scène accumulant les gros plans met à la fois en avant le jeu très intense de Mélanie Thierry que le sentiment d’enfermement de son personnage. Le reste du casting permet de donner une crédibilité édifiante à la population pénitentiaire, dont un rôle de sociopathe superbement incarnée par Corinne Masiero. Tout en évitant tout jugement facile des protagonistes ou un quelconque appui poussif sur ses aspects les plus tragiques, ce choc émotionnel réveille tant les sanglots que la fibre maternaliste de son public.
    tixou0
    tixou0

    632 abonnés 1 970 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 septembre 2012
    Stéphane Cazes (29 ans à peine) a choisi pour son premier long métrage d'évoquer l'univers carcéral en rapportant l'expérience d'une "Ombline" de fiction : 20 ans et se découvrant enceinte au début de sa détention (elle a pris 3 ans ferme pour coups et blessures volontaires sur le policier ayant provoqué la chute mortelle de son compagnon, lors de l'interpellation de ce dernier). On va la suivre pendant sa grossesse, son accouchement à l'hôpital (où il faut toute la fermeté de la sage-femme pour qu'on lui enlève les menottes avant l'entrée en salle de travail), son apprentissage (émerveillé) de la maternité dans la "nursery" de la prison, puis jusqu'à la fin de sa peine (les derniers mois loin de son bébé, dont la loi l'a séparée quand il a eu 18 mois). Si les "films de prison" ne sont pas rares, ils mettent quasiment tous en scène des hommes - première originalité donc de choisir un quartier de femmes (le tournage ayant eu lieu dans un véritable établissement pénitentiaire), et deuxième, de décrire le quotidien d'une jeune mère dans un contexte aussi anormal. La mise en scène fluide et l’interprétation pleine de force et de grâce mêlées de Mélanie Thierry dans le rôle-titre sont les deux atouts majeurs d’ « Ombline ». On notera aussi la triste justesse de la présentation quasi-documentaire de cette existence au ralenti entre quatre murs, entre routine étouffante, constants rapports de force (entre codétenues, avec les « matonnes »), aliénation galopante (des cris nocturnes aux démences avérées) - rien de très original dans la démarche, ni dans la vision cependant (recours aux stéréotypes). Le portrait de détenue avec enfant (la partie centrale du film) réserve quant à elle de beaux moments d’émotion, mais on pourra noter d’assez nombreuses longueurs (facilités ?) dans les échanges mère/enfant, et un épilogue, en forme d’épiphanie, un brin trop candide (l’amour maternel amenant au retour de l’amour filial : Ombline, orpheline de mère avant de savoir marcher, renoue avec son père, lui-même incarcéré depuis 10 ans).
    Hastur64
    Hastur64

    191 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 novembre 2013
    Pour son premier long-métrage Stéphane Cazes n’a pas choisi la facilité d’un sujet de comédie pour s’attaquer à un sujet hautement dramatique : la maternité en prison. Il a déjà le mérite de traiter le sujet des femmes en prison, thème totalement absent du cinéma hexagonal, mais en plus il lui adjoint un sujet presque tabou, les naissances de bébés ayant lieu dans ce lieu de privations de liberté et leurs premiers mois dans ces conditions pas vraiment humaines. Il a en outre le bon goût de nous épargner les effets faciles et de traiter le thème de façon complète : gestation, accouchement, premiers mois en prison, séparation au bout de 18 mois, difficulté d’en avoir ou d’en conserver la garde, nécessité de se reconstruire et de se projeter dans un futur une fois la peine accomplie. Il fait donc un constat lucide de cette anomalie dans l’univers carcéral en n’oubliant pas les problèmes qui sont déjà le fait de l’institution pénitentiaires : violence, enfermement, manque des perspectives, défaut dans la réadaptation des prisonnières dans la vie normale… Il construit une histoire forte en s’appuyant sur tous ces données et offre à Mélanie Thierry un rôle sur mesure où celle-ci montre toute l’étendue de son talent. Un film très beau qui pourtant ne masque pas la violence de la situation sans pour autant s’y abandonner en ménageant des plages de tendresse avec les moments partagés entre la mère et l’enfant. À voir absolument tant pour la force et l’originalité du sujet que pour la réalisation et l’interprétation toutes deux très réussies.
    Thierry M
    Thierry M

    131 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 septembre 2012
    Jolie film et Enooooormmmme prestation de Melanie Thierry.
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    63 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2014
    Les premiers films des réalisateurs sont la plupart du temps synonymes de films un peu confus et manquant de maturité. On ne pourra pas reprocher cela à Stéphane Cazes, tant son sujet est déjà plein de cette maturité qui caractérise des cinéastes plus expérimentés. Le sujet choisi pour "Ombline" est fort et intense en émotion : une jeune femme accouche en prison et va tout faire pour garder son petit garçon, même après que la durée de 18 mois (autorisée par la loi) soit écoulée. Elle va devoir se reconstruire, psychologiquement parlant, pour montrer qu'elle peut l'élever seule. Cazes évite le pathos et nous dévoile avec force subtilités les coulisses d'un univers assez méconnu, celui des mères en prison. Même si l'histoire lorgne vers la fin vers le tire-larme, tout est joué en retenu par le casting (ou en brutalité pour Corinne Masiero, au choix), de sorte qu'on se prend rapidement en affection pour Ombline, cette jeune femme qui veut survivre pour elle et pour Lucas. Bon premier film.
    sylounette
    sylounette

    40 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2012
    cet univers clos dans lequel ces mères essaient de rendre un enfant heureux malgré le bruit et la solitude..... cet arrachement à 18 mois de ce petit être qui remplit leur vie , la justesse de jeu de Mélanie Thierry font que ce film est une belle réussite
    traversay1
    traversay1

    3 104 abonnés 4 627 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2012
    Une femme enceinte en prison. Puis avec son bébé. Comme la Leonera de Pablo Trapero, Ombline est une battante, qui va lutter becs et ongles pour garder son enfant. Une lionne en cage. Le film de Staphane Cazes n'est rien d'autre qu'une lente remontée vers la lumière. Dans un univers de violence tempéré d'éclairs de douceur. Il y a une certaine candeur dans cette oeuvre qui se termine par deux scènes de pure émotion. Justifiées par la somme de noirceur que l'héroïne et, partant, le spectateur, subissent pendant 90 minutes. Les films de prison n'échappent que rarement à un certain nombre de "clichés" : la matonne épouvantable et celle qui est compatissante, la co-détenue atrabilaire et celle qui est fragile, etc. Ombline se tire plutôt bien de ces stéréotypes par la grâce d'une mise en scène lumineuse, bien qu'en huis-clos, et un scénario qui joue habilement du passage du temps, en le compressant ou l'étirant, en alternance. Mélanie Thierry, butée et rageuse, compose son personnage avec une finesse de tous les instants. La maternité vue comme "instrument" de rédemption. Fort et beau sujet, traitement sensible et radical à la fois.
    Jonathan M
    Jonathan M

    111 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 novembre 2016
    Le parcours de vie de ce personnage féminin est cabossé à cause d'un passé fait de manque. La teneur de la haine est mesuré sur le visage de Mélanie Thierry. Abrupte, émotive, intenable, elle pète littéralement les plombs dans sa cellule. Une lueur de vie va pour elle tout changer. Un sourire, un regard optimiste, voila ce qu'il lui manqué. Je n'ai pas de mots pour décrire la violence de la scène où elle retrouve son père. Déchirant. C'est un très beau portrait de femme, une combattante.
    willycopresto
    willycopresto

    117 abonnés 1 349 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2016
    "Ombline" (2012) Arte le 09.11.2016

    Arte nous réserve parfois d'heureuses surprises comme ce drôle de film vraiment pas fait pour séduire le spectateur ni les foules ! Drôle de non-aventure qui ne laissera pas indifférent : on aimera ou on détestera, et on appréciera diversement ce qui aurait pu être un documentaire, selon qu'on est un homme ou une femme ! Interpréter donc le terme "drôle" dans le sens de bizarre, et non pas rigolo. Loin s'en faut : en effet c'est un film glauque, tourné comme un huis-clos dans une prison tout aussi glauque, glaciale, humide, avec des taulardes paumées, voire dingues. Dommage : le titre de cette histoire n'est pas terrible, et il a failli être encore pire : "le sens de la peine" devait-il se nommer initialement...
    Dépressifs, neurasthéniques s'abstenir de voir ces drames : cette histoire de nana qui accouche (vêle serait-on tenté de dire) en prison est sordide, dramatique, toujours touchante. Pour son premier long métrage, le réalisateur-scénariste Stéphane Cazes qui se sent investi d'une mission de visiteur de prison, ne visait pas la renommée commerciale : avec 26 000 entrées en salles, ce n'est pas un film "bankable" et il n'a pas été tourné dans ce but. Son oeuvre est travaillée, ciselée, et le scénario ne fait pas dans la dentelle. Il ne devait pas y avoir de musique mais elle n'est pas envahissante. En outre, la prestation fantastique de Mélanie Thierry à elle seule mérite la vision de ce film. On dirait qu'elle vit réellement cette histoire et elle parvient à vous immerger dans sa détresse. Autres prestation remarquable, celle de Corine Masiero qui n'a pas hésité à sacrifier sa cote de popularité en acceptant de jouer un rôle veule, vulgaire, méchant... Bien réussi.
    willycopresto
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    111 abonnés 1 577 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 octobre 2012
    Ombline est une jeune femme qui après avoir écopé de 3 ans de prison accouche en prison. Durant les 18 premiers mois de son fils, elle vit avec d’autres femmes dans une nurserie mais en prison. Et la loi est ainsi faite qu’à l’issue de ces 18 mois, l’enfant sort de prison et la mère regagne la vraie taule. La séparation est violente. L’attente des retrouvailles, l’organisation de la vie d’après mais aussi la survie d’Ombline durant ces 2 longues années constituent la seconde partie du film.
    Stéphane Cazes réalise un premier film engagé, coup de poing, émouvant sur un sujet très rarement traité : la maternité en prison. Très prometteur, ce premier film a les défauts de la jeunesse : quelques clichés et quelques passages obligés. Ces maladresses sont vite oubliées devant ce condensé d’émotion pure. Même si quelques scènes sont volontairement tire larmes, je suis à nouveau tombé dans le panneau et est été retourné par cette histoire d’une profonde humanité. L’amour d’Ombline a un double effet : nous faire oublié le contexte carcéral jusqu’au 18 mois de l’enfant ; et nous montre aussi comment un enfant construit aussi ses parents et peuvent être un moteur pour rester la tête hors de l’eau.
    Et pour finir, comment ne pas tarir d’éloge pour la juvénile Mélanie Thierry présente à chaque plan et qui porte magnifiquement le film. Alexis Campion ‘critique ciné’ la compare à une héroïne malmenée fille de Zola ou Dickens : que c’est pertinent.
    C’est le quatrième film de l’année autour de l’enfance et de l’amour filiale qui me secoue sévèrement… y’faut que j’arrête… Mais courrez le voir.
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