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    Bird People
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    193 critiques spectateurs

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    Norgaard
    Norgaard

    14 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juin 2014
    Ayant comme d'habitude pris le parti de ne pas trop me renseigner sur le film en dehors de sa bande-annonce, j'attendais de Bird People toute autre chose que ce qu'il est. Quoi exactement je ne suis pas sûr, sans doute une forme de fresque contemplative sur la solitude etc etc, mais sûrement pas ça.

    Véritable OVNI, Bird People ne ressemble en effet à rien de ce que vous avez pu voir cette année, reste à savoir si c'est une bonne chose. Formidablement incohérent et inégal, le film de Pascale Ferran tente de tirer parti d'une vague méditation sur la liberté, où la figure de l'oiseau sert évidemment de métaphore, un peu facile. Sacrifiant ainsi l'unité de son film, mais pourquoi pas après tout, Pascale Ferran accouche d'une œuvre complètement éclatée, se décomposant grosse modo en quatre parties, tellement différentes tant sur le fond que sur la forme que l'on a un peu de mal à juger tout cela comme un film à part entière. Dans l'ordre chronologique (désolé d'être aussi banal) :

    Une introduction assez élégante où la contemplation n'empêche pas la mise en place des personnages et des lieux. A noter une première scène très réussie, et qui rétrospectivement est peut-être au final le sommet du film.
    Une seconde plus longue partie construite sur une histoire certes pas complètement inintéressante mais pas passionnante non plus, et qui n'est en plus pas aidée par la performance très anodine de Josh Charles, loin de nous transporter.
    Une troisième partie cette fois totalement surprenante et très originale, mais pas loin du grand n'importe quoi, selon que l'on aime le surnaturel ou pas. Joliment loufoque diront les amateurs, absurde et un peu conne diront les autres, dont j'ai peur d'être un peu plus proche. Mieux vaut en tout cas savoir s'abandonner à ce genre de bizarreries, parce que c'est sinon c'est un peu long et pénible.
    Un court et plus attendu final, qui essaie laborieusement de recoller les morceaux et de donner une cohérence à tout ça. Pas évident.

    Quelques autres idées en l'air, pour rester dans le ton du film :

    Ça fait un moment que je n'avais pas vu autant de personnes partir avant la fin d'un film. On n'aime, on n'aime pas, mais ça ne laisse pas indifférent, pas de doutes là-dessus.
    Quelle drôle d'idée que cette voix-off qui débarque au bout d'une demi-heure pour être abandonnée 10 minutes plus tard (je ne parle pas des pensées à voix haute utilisées pendant le reste du film. Ça pourquoi pas). Passablement inutile puisqu'elle se contente d'énoncer ce qu'on comprend très bien soi-même, elle est en plus servie par Mathieu Amalric lui-même, ce qui rajoute encore 5 couches d'étrangeté à l'affaire, pas forcément indispensables. La voix-off au cinéma, à n'utiliser qu'en cas d'extrême urgence.
    Anaïs Demoustier ressemble vraiment à un moineau, c'est criant. Sûrement pour ça qu'elle a eu le rôle.
    Je ne me serais jamais douté que Titi et Grosminet avaient eu une telle influence sur le cinéma d'auteur.
    Le Ministère de la Santé n'utilisera probablement pas Bird People dans sa prochaine campagne contre le tabac. Pascale Ferran a du prendre un sacré chèque de Marlboro par contre, chapeau le placement produit.
    Rocshdy Zem, le seul mec à faire des premiers rôles dans les grosses productions et des seconds rôles dans des films d'auteur. L'anti Anaïs Demoustier en quelque sorte.

    Bref, un film qui essaie et ose indéniablement beaucoup, mais pas forcément toujours à bon escient.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 juin 2014
    Non seulement c'est long mais c'est surtout très très chiant/ennuyant . Les 10 premières minutes sont pourtant très prometteuses mais des que l'on s'attarde sur l'américain ça se gâte. Quant à la partie "Audrey" no comment. Je n'y ai pas vu une once de poésie . Bref je n'ai rien compris à ce film. Je suis passé complètement au dessus comme un oiseau....dommage car Anais Demoustier Camélia Jordana et Roschdy Zem sont très bons .
    Claudine G
    Claudine G

    186 abonnés 485 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 juin 2014
    Entre un business man qui a envie de tout plaquer, qui ne rêve que d'une chose retrouver la liberté de vivre et de penser, et une femme de chambre, qui sans doute, elle aussi rêve d'un autre monde en se transformant en oiseau, je ne vois que ce parallèle pour donner une signification à ce film qui n'aurait jamais du voir le jour !
    Sylvain P
    Sylvain P

    315 abonnés 1 340 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 juin 2014
    Contemplatif... A Roissy, on suit des êtres qui se bousculent, puis des oiseaux qui se bousculent. Quelle différence entre ces espèces finalement? Et pourquoi s'intéresser à un personnage dans le processus créatif plutôt qu'à un autre? Pascale Ferran livre une poésie brute et (forcément) un peu sibylline. Une bonne idée ne fait cependant pas toujours un chef d'oeuvre.
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juin 2014
    Ce soir, j'ai envie de tout laisser tomber . Qu'est-ce que je fous devant mon écran à vouloir donner mon avis sur ce film ? Ne pouvais-je pas tout simplement en discuter avec la petite dizaine de personnes qui était dans la salle avec moi, qui a quitté le cinéma silencieusement, sans un regard pour personne, regagnant son univers intime pour, peut être aller lire mon billet ou celui d'un(e) autre sur un site internet ? Ai-je vraiment besoin de cet écran lumineux et froid pour prouver que j'existe ? Vous allez dire que je fais mon Garry et vous aurez raison.
    Vous ne connaissez pas Garry ? C'est un des deux personnages principaux du nouveau film de Pascale Ferran. C'est un cadre très supérieur, overbooké, toujours entre deux avions et négociant des affaires en millions de dollars. Un matin, après une nuit d'angoisse dans une chambre d'hôtel de Roissy, il décide de tout plaquer. Exit boulot, femme et enfants. Il décroche. Ras le bol de ce libéralisme aliénant. Marre de n'être qu'un soldat d'une guerre qui ne dit pas son nom. Il s'offre une autre vie sans pour autant laisser de côté cette technologie devenue indispensable au genre humain. Il continue de communiquer par sms, mail et rompt avec son épouse dans une hallucinante scène de rupture via Skype. Toujours branché mais défait des liens de la productivité, il s'offre un nouveau chemin.
    Garry, c'est un peu nous, tout comme l'autre personnage du film, Audrey, étudiante travaillant comme femme de chambre dans ce même hôtel international. Silencieuse et efficace, elle pénètre dans ces bulles d'intimité éphémère que sont les chambres de cet établissement. Son côté romanesque et rêveur lui fait imaginer des vies à la simple vue d'un billet d'avion ou d'un propos glissé dans un smartphone par une cliente errant dans un couloir. Besoin de rêve pour une jeune fille à la solitude latente et percevant toute la précarité d'un monde à la dérive. Elle aussi connaîtra l'euphorie de la liberté grâce à une originalité scénaristique dont je tairais la teneur.
    "Bird people " est un film d'une profonde originalité car c'est un film LIBRE . Pascale Ferran, grâce à un scénario impeccable et surtout à un regard de grande cinéaste, nous offre une leçon de liberté. Liberté de traiter son sujet sans aucun cliché, aucune convention, utilisant le romanesque comme le fantastique, la philosophie comme la sociologie, nous collant Mathieu Amalric narrateur le temps d'une scène, s'attardant sur des personnages secondaires comme sur d'infimes détails pour mieux revenir ensuite sur ses héros, s'offrant des trucages numériques dans un film résolument art et essai. C'est plein comme un oeuf, cela nourrit le spectateur et bien qu'il se passe pas grand chose, on ne s'ennuie jamais. Le film nous parle, nous donne à réfléchir, réagir, s'interroger. C'est peut être cette puissance narrative qui fait que le spectateur sort de la salle si silencieux... le film résonne fortement en lui.
    La fin sur le blog
    cinono1
    cinono1

    269 abonnés 2 000 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 janvier 2016
    Pascale Ferran a mêlé deux inspirations très différentes dans son film. Le premier jouant sur le réalisme, le naturalisme, pour montrer l'absurdité de l'organisation de la société et le poids qu'elle fait peser sur l'être humain, est d'ailleurs formidablement réussi. Ensuite, Pascale Ferran offre une dimension fantastique et poétique à son film l'emmenant dans des contrées oniriques. Bien que réussi elle-aussi, avec des plans de nuits épatants, on ne peut pas dire que le mélange s'opère très harmonieusement. Excellences interprétations des deux acteurs principaux. rien que pour l'audace folle de la réalisatrice et la justesse dont elle fait preuve, ce film s'avérera comme l'un des plus original de l'année.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juin 2014
    (...

    Pascale Ferran célèbre le rêve et la liberté. Bird People est à la fois un beau film politique et aussi un grand film onirique dont l'audace est à l'image de sa réalisatrice : exigeante. Du grand cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 juin 2015
    Mieux qu'une bonne surprise, un grand film hors normes. On voit finalement peu de projet sortant des sentiers battus dans le cinéma contemporain ces derniers temps, on est donc d'autant plus ravi de tomber par hasard sur une perle de folie. Prise de risque constante ; le film part sans cesse dans des directions inattendues. Après une splendide séquence d'ouverture très "Wim Wendersienne", le film bifurque sur une redite de Lost in translation, mais en y apportant sa touche personnelle. Fabuleux épisode de la rupture sur Skype, très risquée par sa longueur mais qui emporte totalement l'adhésion (excellent Josh Charles au passage). Et cette idée folle au mitan du film ! La réalisatrice n'a pas eu peur du ridicule, et tant mieux. Le plantage aurait pu être considérable, il n'en est rien ; à l'arrivée un bijou de poésie naïve au charme indéniable. On peut ne pas aimer Bird People bien entendu, mais le mépriser à renfort de point bobo, c'est pathétique. A moins bien entendu de ne pas aimer le cinéma, du moins le cinéma d'auteur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 juin 2014
    Enfin du cinéma, du vrai. Celui qui n'a pas besoin de mots pour dégager du sens, celui qui sait être poétique aussi. Quel beau moment. Je plane encore à l'heure où j'écris ce commentaire. Je le recommande à tous ceux qui sont las de trop de blablas, de trop d'images qui s'enchaînent à vitesse grand V sans laisser de temps pour la contemplation. Une très belle mise en scène, des acteurs qui font vrai. De l'émotion et des sourires. Une ambiance. Superbe!
    brunetol
    brunetol

    177 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 15 juin 2014
    Ça fait mal de noter "nul" un film français indépendant, a fortiori signé Pascale Ferran. Mais hélas, je ne vois aucune qualité à ce "Bird People" sinon qu'il est parfaitement raté. Après une introduction chorale un poil énigmatique mais longuette, ce film supposé poétique et aérien est plaqué au sol, ras de bitume, par le genre de séquence qu'on ne voudrait plus jamais voir : une réunion d'hommes d'affaire dans un bureau de la Défense, sommet de dialogue ridicule, filmée avec les pieds, d'une banalité de sitcom sans l'excuse du manque de moyens, absolument débile de la première à la dernière réplique. Abattu alors qu'il a à peine décollé, l'aéronef de Ferran ne s'en remettra pas. Dépourvu d'épine dorsale, construit sur une pauvre fausse bonne idée et lesté d'intentions envahissantes (dire poétiquement la folie de notre monde moderne...), le film se traine lamentablement, chaque minute s'écoulant comme une demi-heure. Incapable d'installer une ambiance, de sculpter un vrai climat faute de cadre, de lumière ou d'une bande-son adéquate, Pascale Ferran accumule les bêtises et les fautes de goûts, comme changer de registre sans arrêt (Amalric qui surgit de nulle part en off et aligne une litanie de commentaires aussi incongrus qu'inutiles), tartiner d'exclamations béates et redondantes - façon attraction du Futuroscope - ses séquences tremblotantes de survol nocturne ("Oooh, aaaah, ça alors, mais que m'arrive-t-il ?..."), sans oublier le couplet sur les économiquement faibles avec l'épisode Roshdy Zem et le documentaire appliqué sur le métier de femme de chambre, et va jusqu'à coller "Space Oddity" de Bowie sur le survol d'une tour de contrôle. Si ! "Ground control to Major Tom". Pauvre David. Bref, la réalisatrice se vautre dans les habituelles ornières du cinéma français d'auteur estampillé fonds d'aide, et ramasse une quasi-unanimité critique qui doit lui faire chaud au cœur, mais ne sauvera pas le film d'une déroute en salles. Elle aurait pu se contenter de faire un court-métrage avec la séquence du peintre japonais qui dessine le moineau. C'est mignon, gratuit, limite niais, mais joliment fait : prix du public garanti dans de nombreux festivals. Etirée sur plus de deux heures, cette "naïveté poétique" revendiquée devient insupportable de maladresse, on reste effaré par les efforts et les moyens déployés pour un résultat aussi lamentable, qui culmine dans une séquence finale affligeante de crétinerie. Résultat : "Bird people" est l'un des films les plus antipathiques de l'année.
    lilyzab
    lilyzab

    24 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 juin 2014
    Message à Pascale Ferran
    Je suis monteuse, ce film pourrait être une petite merveille en le remontant. Faites moi signe!
    Car en l'état , il perd beaucoup de sa force, il est complètement déséquilibré. C'est dommage!
    Thierry M
    Thierry M

    140 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 juin 2014
    On sombre souvent dans le n'importe quoi , franchement beaucoup trop long pour ce que c'est.
    FaRem
    FaRem

    7 705 abonnés 8 979 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 octobre 2014
    L'envie d'ailleurs et surtout de liberté de deux personnes radicalement opposées avec l'un qui veut tout plaquer et l'autre qui rêve d'une vie plus grande voilà le pitch voir le scénario entier de ce film que je n'ai absolument pas aimé car il ne se passe rien c'est typiquement le type de film qu'on regrette d'avoir choisi alors qu'on a même pas commencé à le regarder ou alors le type de film bien Français avec soi-disant des idées mais quand on le regarde on se demande où elles sont passées après c'est peut être pas mon style de film mais quand même deux heures pour montrer un tel néant c'est très long le pire arrive quand elle se transforme en petit oiseau... ok la métaphore de liberté mais très peu pour moi de toute façon pas besoin d'en dire plus pour comprendre que j'ai détesté..
    traversay1
    traversay1

    3 206 abonnés 4 661 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2014
    Bird People, situé à Roissy, possède quelques analogies avec Gare du Nord : grouillement de la foule, personnages en transit, une ville dans la ville où les gens ne font que passer. Seulement Pascale Ferran s'attache principalement à deux personnages qui résistent au mouvement, qui n'est souvent qu'une course échevelée pour oublier sa condition d'humain conditionné. Deux individus en rupture de ban, qui décrochent d'un coup de cette vie de dingue. Les deux segments de Bird People se rejoignent dans leur thématique mais ils n'ont pas le même attrait. Le premier est très fort avec son homme d'affaires qui plaque tout, travail et famille, avec une scène extraordinaire de rupture via skype. Le second a des visées plus poétiques mais il est, c'est le cas de le dire, bien plus volatil(e), audacieux par son idée, bluffant par sa réalisation mais étrangement moins convaincant. Un déséquilibre qui entache un peu la bonne impression de départ. Ce vol au dessus de nid de coucous, au sens littéral du terme, a quelque chose de fragile et de bancal malgré ses qualités.
    Laurent C.
    Laurent C.

    242 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2014
    C'est un joli film, étrange et délicat. Toutefois, quelque chose manque, on ne s'ennuie pas certes, mais parfois cette légèreté assomme.
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