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    Bird People
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    193 critiques spectateurs

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    ffred
    ffred

    1 554 abonnés 3 984 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juin 2014
    Huit ans déjà depuis le très beau Lady Chatterley, le dernier film de pascale Ferran, César du meilleur film. Bird People était donc très attendu. Je ne savais pas du tout de quoi il en retournait et plusieurs jours après l'avoir vu, il me hante encore. D'entrée, le film fascine. La gare du Nord, le RER B, les pensées des passagers. Plus il avance et plus il devient...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 mai 2014
    C’est une histoire qui laisse un peu perplexe, le réalisateur a attaché beaucoup d’importance aux « non-lieux » ces endroits qui ne sont que des lieux de passages, comme ici à l’aéroport de Roissy. La caméra est souvent posée dans les grands terminaux à l'aéroport, dans le RER, à la Gare Saint Lazare, comme si on était là, assis, comme un oiseau qui regarde passer la foule, qui regarde les gens se presser et se battre contre le temps en assayent d’imaginer ce qu’ils pensent. L’histoire est centrée sur deux personnage un peu comme un roman, des chapitres différents s’enchaine pour pouvoir découvrir d’un coté la vie de la jeune Audrey, étudiante en situation bancale, qui a un métier à mi-temps, qui est devenu plein-temps dans un hotel proche de Roissy et d’un autre coté la vie de l’Américain Gary, stressé par son métier d’ingénieur qui ne le passionne plus et agacé par la vie avec sa femme qui lui déplaît de jour en jour.
    Les deux sont dans un changement de vie, dans un endroit de transit ! C’est vraiment une idée originale dans le scénario, certains moments sont un peu long, et d’autres très fantastiques, voir surréaliste tout ça sur une narration de Mathieu Amalric. Il faut rentrer dedans sans trop se poser de question et se laisser porter par le cours du film, c’est comme ça qu’on peut l’apprécier.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 13 juin 2014
    J'admire ceux qui auront compris le sens de ce film. Moi, ça m'est passé totalement à côté, bien que j'avoue ne pas avoir passé un mauvais moment... La première partie, celle avec Gary, n'est pas très claire : en dehors du fait qu'il en a marre de tout et de tout le monde et qu'il décide de tout plaquer, on reste un peu sur sa faim quant à ses motivations. Audrey qui, elle aussi, en a un peu marre de faire croire à ses parent qu'elle suit des cours à la fac' alors qu'elle n'est que bonniche à l'hôtel Hilton de Roissy (belle présentation de la qualité des relations humaines dans cet hôtel qui n'a même pas pris un pseudonyme !...), devient un beau soir un moineau qui découvre plein de choses, certes, un artiste japonais (?), la vie cachée de certains de ses collègues, mais aussi un chat qui manque de peu de la bouffer et in hibou itou. Elle retrouve finalement sa forme humaine et rencontre Gary l'espace d'un trajet en ascenseur. Scénario curieux, assez ésotérique qui plaira sans doute à certains. Je n'y ai quant à moi pas tellement retrouvé mon compte, en dépit de belles images et d'acteurs corrects.
    Oriwa
    Oriwa

    55 abonnés 898 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2014
    De manières différentes, chacun a besoin de prendre une liberté inespérée. L'un se pose en quittant tout, l'autre s'envole littéralement... Audacieux, intriguant et touchant. Le duo principal captive.
    nicolas t.
    nicolas t.

    56 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juin 2014
    Beau film exigeant, au rythme lent et au style presque documentaire, jusqu'à une envolée symbolique et réelle qui vaut la peine et se mérite.
    L'américain est moins intéressant que la petite française, femme de chambre. Dommage que la première partie soit si longue et appuyée. Très pénible scène de rupture sur skype.
    Roger O.
    Roger O.

    10 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juillet 2014
    Chacun dans sa case, chacun dans ses problèmes: même dans le RER bondé, pas la moindre solidarité, pas la moindre communauté humaine, tant les voyageurs sont englués dans leurs soucis individuels de travail, de famille.

    Chacun fuit ses responsabilités: pour rompre, l'Américain choisit la visio-conférence. Il n'a jamais eu le courage de s'expliquer clairement avec sa femme et il ne peut le faire que par l'intermédiaire d'un écran d'ordinateur à des milliers de kilomètres de chez lui. Il n'a que faire de la vie de son épouse totalement anéantie par sa décision soudaine et égoïste

    Chacun ment: le concierge du luxueux hôtel, dont les fenêtres donnent sur l'aéroport Charles-de-Gaulle, fait croire à sa collègue de travail qu'il dort chez un copain, en attendant de trouver un logement décent. En réalité, il couche dans sa voiture. Même la vieille cliente bien mise et si respectable raconte au téléphone qu'elle est dans le couloir de son immeuble alors qu'elle regagne sa chambre.

    La petite bonne du Hilton de Roissy, à qui personne ne parle, dont le travail n'est reconnu par personne, en a assez de nettoyer la saleté des autres, ces autres qui restent dans leurs cases toutes identiques. Elle décide de fuir, elle aussi: elle devient oiseau, comme dans un conte de fées, un simple moineau qui survole l'aéroport, de nuit, pendant que David Bowie chante Space oddity. C'est beau un aéroport vu d'oiseau, mais quand on est un petit oiseau, on court le risque d'être dévoré par un chat ou un hibou. Humain ou animal, on n'est jamais tranquille...sauf quand un artiste vous prend pour modèle, et qu'on devient tout fier qu'il vous dessine. Vous êtes enfin devenu quelqu'un.

    Quelqu'un, une personne, pourtant identique à d'autres personnes. Une parmi d'autres, avec un nom et un prénom. Et non plus personne, le néant. Nobody.

    Pascale Ferran sait filmer, nous amuser et même philosopher.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 juin 2014
    Vraiment très déçu, ca semble être un court-métrage de 2 heures. Les acteurs américains sont tous lamentables sauf la fille qu'on voit sur skype qui est la seule qui semble être concernée par l'histoire, dommage qu'on la voit sur un écran minuscule. Très surpris de l'emballement critique.
    Alasky
    Alasky

    307 abonnés 3 115 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 décembre 2021
    Quel beau moment de cinéma. Ce film m'a transportée de bout en bout ; une première partie intrigante et une deuxième partie tout en douceur, en mélancolie, en poésie. Un film très humain, sincère, magnifique. Deux heures suspendues, hors du temps.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    113 abonnés 2 192 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 septembre 2022
    Le sens du vent. L'oiseau en cage ne sait pas qu'il ne sait pas voler. Pascal Ferrand s'amuse avec son drone pendant une heure. A trop vouloir m'enfermer pour retrouver ma liberté.
    norman06
    norman06

    317 abonnés 1 615 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2014
    Inclassable, poétique, insolite : ce nouveau long métrage de Pascale Ferran est une réussite indéniable. Espérons que sa singularité ne l'empêche pas de trouver un vaste public.
    Hastur64
    Hastur64

    203 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 avril 2015
    Le film de Pascale Ferran est assez désarçonnant, pas désagréable, mais plutôt étrange. En fait, le film se concentre essentiellement sur deux personnages principaux : un ingénieur américain logeant dans un hôtel près de l’aéroport de Roissy et venu en France pour une réunion business et une étudiante travaillant à mi-temps dans ce même hôtel pour payer ses études. Mais, si on excepte cette localisation géographique commune, les deux personnages n’ont que peut de moments en commun et le film semble se scinder en deux en suivant quelques jours de la vie de ces deux êtres. Cela ne gêne pas et on prend autant plaisir au drame intimiste, et presque en huis-clos, de cet ingénieur qui en une soirée et dans l’intimité (donc) de sa chambre va bouleverser totalement sa vie qu’aux aventures surnaturelles de cette jeune fille qui dans la peau d’un (... je vous laisse le découvrir) va voir le monde sous d’autres perspectives. Le premier offre de beaux moments d’incompréhension entre cet homme qui renonce à tout et ces collègues, avocat et femme (l’affrontement entre cette dernière et son mari via Skype est d’ailleurs très fort) et le deuxième des plans spectaculaires et parfois poétiques qui chassent les dialogues, si présents dans le premier, pour du cinéma très visuel. Le film est un peu décevant dans sa conclusion et n’échappe pas à quelques coups de mou au long de ces deux heures, mais le spectacle qu’il offre est assez envoûtant. À voir.
    halou
    halou

    108 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2014
    Film atypique, contemplatif donc assez lent et épuré. Le spectateur se retrouve confronté à deux personnages, très bien interprétés par ailleurs, et leur "transformation". Tout est amené avec justesse et le film arrive à surprendre et toucher mais de façon sporadique et surtout pas tout le monde. Oeuvre originale certainement, transcendante pas vraiment.
    ninilechat
    ninilechat

    69 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 juin 2014
    La grosse désillusion du mois. J'avais plutôt une bonne opinion de Pascale Ferran. Ses deux premiers films étaient très intéressants, et sa Lady Chatterley ne manquait pas de charme. Là, je lis: film fantastique, et aussitôt, cling cling! les clignotants s'allument.

    Las! Madame Ferran est faite pour filmer du fantastique comme Jean-Luc Mélenchon pour porter une mitre d'évêque.

    Gary (Josh Charles) est américain, ingénieur en informatique, un gros poste apparemment; le voilà en transit à Paris, participant à une réunion avant de finaliser un très important contrat à Dubaï. Il se couche, dans sa chambre cosy du Hilton de Roissy, dort mal, le pauvre chat, angoisse -et le lendemain matin, regarde s'envoler son avion pour Dubaï. C'est fini. Il quitte tout, la firme, le travail, les Etats Unis, sa femme, ses enfants.... Déjà, on se méfie des innombrables films où le héros décide du jour au lendemain de changer complètement de vie, prélude en général à des tribulations très nanardesques.

    Très longue séquence où, face à son ordinateur et grâce à Skype, Gary explique à sa femme effondrée que leur mariage est une catastrophe et que, ciao! elle ne le reverra plus. bref, vous avez compris: il est comme un oiseau sur la branche! cuicui! libre comme l'air! cuicui! prêt à prendre son envol!

    Pendant ce temps, Audrey (l'excellente Anaïs Demoustier, qui nous rappelle la jeune Isabelle Huppert en plus lisse, sans cet arrière plan d'ambiguïté, voire de perversité) effectue son service de ménage. Etudiante, elle a pris quelques heures de travail de femme de chambre pour boucler son budget. Là, vous avez droit à tout un reportage, moyennement passionnant et très répétitif, sur la façon de faire une chambre d'hôtel: on ramasse les papiers, on vide la corbeille, on change les draps.... Bon, on nous épargne le récurage du bidet. Mais Audrey a un truc à part: fatiguée, elle se change en oiseau! cuicui! Le petit moineau virevolte de ci de là, rentre dans les chambres, copine avec un dessinateur japonais, se pose sur les poubelles, picore (documentaire animalier, à 14h30 sur France5), fait des loopings au dessus de Roissy la nuit. Là, on rentre dans la pub pour Aéroports de Paris. C'est d'un beau, Roissy la nuit! C'est superbe.

    Les deux héros se souriront le matin suivant en se croisant. Cuicui! Sans en parler, ils ont du se sentir les plumes....

    Vous verrez aussi passer Roschdy Zem, en concierge de nuit de l'hôtel, obligé de coucher dans sa voiture (petite touche sociale), dans un chemin abrité au milieu des petits piafs, cuicui! qui a l'air de se demander un peu ce qu'il fait là. Nous aussi.

    A part les côtés clips publicitaires, aucun intérêt.
    BMWC
    BMWC

    75 abonnés 789 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2014
    "Bird People" est un très beau conte sur l'émencipation, racontant avec apaisement et légèreté la coupure de deux personnes d'un monde hyperconnecté. Quel bonheur de voir ainsi un film si proche de ma propre vision du monde. Merci Pascale Ferran !
    keating
    keating

    49 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 février 2015
    Il m’est difficile d’écrire une critique pour ce film, car je suis convaincu qu’il vaut mieux le voir sans lire la moindre information à son sujet ! Bref, je vous dirai simplement d’aller voir « Bird People », un film original, et ça fait plaisir dans le cinéma français, une œuvre différente, qui va jusqu’au bout de ses idées sans peur du ridicule. Il fallait le faire ! Pascale Ferran tente beaucoup de choses, réussit la plupart du temps (il y a des éléments qui me plaisent moins, surtout dans la première heure). Mais le plus important, c’est que la cinéaste parvient à constamment nous surprendre ; je n’étais jamais tout à fait sûr des endroits où elle allait m’amener. Sur le fond, je ne suis pas totalement convaincu, surtout dans l’écriture du personnage masculin principal. Mais sur la forme, j’y ai trouvé beaucoup de belles surprises : des scènes très poétiques, des échanges de regards, une variété dans les types de plans toujours au service du récit, et un gros travail sur le son (bruits et musique). Je n’en dirai pas plus, si vous voulez voir du cinéma français différent et osé, tentez le coup sans vous renseigner plus !
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