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    Suzanne
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    3,6
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    305 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 décembre 2013
    Sincère, oui. Mais il ne se passe rien. J'ai eu l'impression de lire un synopsis, et non de voir un film. Si au moins, le scénario était prenant..mais non. Un bon jeu d'acteur ne fait pas forcément un bon film. Je commence à croire que les critiques cinéma sont de mèches avec les réals...
    Clémence N
    Clémence N

    37 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 mai 2014
    Une série de vignettes et ellipses, l'histoire d'une "vie" sans histoire racontée, des dialogues pauvres qui laissent le spectateur frustré. Je n'ai pas compris l'intérêt de ce film que j'ai trouvé d'un grand ennui.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 5 janvier 2014
    C'est long et surtout sans rien à se mettre sous la dent ! On a l'impression d'un "geste d'artiste", et le spectateur est censé faire son interprétation, inventer le sens, tout ca. Ben non, désolée.
    cinoque
    cinoque

    10 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 décembre 2013
    Moins mauvais que ce que les critiques dithyrambiques de la "bonne presse" ciné pouvaient laisser prévoir. Mais à mon sens, ce que Quillévéré peine à décrire c'est ce qui entraîne Suzanne sur son chemin (très) cabossé: un amour total, un amour fou. Pour ça, on a droit à quelques scènes maladroites ou juste "emblématiques" ( les allers-retours de Suzanne dans la rue, ne se résolvant pas à se détacher de son amour...) empesées de surcroît par le jeu du comédien. Qu'est-ce qui peut bien attirer Suzanne chez ce lourdaud bredouillant et niaisement sentimental ? L'histoire ne le dit pas... Dommage, on aurait aimer y croire. Restent un filmage malin, un récit habilement elliptique et quelques bons comédiens (Adèle Haenel est aussi juste que dans "Alyah" - vous n'avez pas vu "Alyah" ? Tant pis pour vous !)
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 24 décembre 2013
    Un premier film très inégal qui se sauve grâce à une mise en scène plutôt réussit et des acteurs, avec François Damiens en tête, juste excellent. Cependant le film pêche par son scénario lourd et où les ellipses nombreuses nous coupe de la trame du film. Le manque d'indications temporelles et spatiales tout le long du récit nous perd car , le scénario est d'une prétention énorme à vouloir ne pas guider par le spectateur on finit par le perdre complètement. Le film se déroulant sur 25 ans voire plus et dans différents lieux avec des sauts dans le temps complètement à l'improviste, et parfois sans réel changements. De ce fait on ne s'attache pas aux personnages, on attendra juste le prochain mauvais choix ou le prochain coup dure. Imaginez les malheur de Sophie ou un téléfilm de M6 avec un vrai réalisateur et de très bon acteur voila le résultat. Sarah Forestier est juste excellente tout l'émotion du film vient d'elle, cependant le vieillissement effectué sur François Damiens est inexistant sur elle. Il se passe 15 ans sans changer de tête et au final on a l'impression qu'elle à 5 ans de plus que son fils. Je passerai sur certains dialogue creux et d'une maladresse énorme, mais parfois relevé par de bons passages. Même si le résultat global est décevant avec aussi d'énorme longueurs, cela reste prometteur
    A suivre.
    Stefiwat75
    Stefiwat75

    8 abonnés 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2014
    C'est un film touchant. La vie de Suzanne est compliquée, simple, émouvante, drôle... A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 2 novembre 2014
    Film très intéressant, où le spectateur doit participer activement à l'histoire pour se faire sa propre idée des évènements passés sous silence.
    Bravo à Katell Quillévéré !
    selenie
    selenie

    5 456 abonnés 6 021 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 décembre 2013
    Après un petit film remarqué "Un poison violent" (2010) où une ado s'éveillait à la sexualité la réalisatrice Katell Quillévéré revient avec un film qui a fait l'ouverture de la 52ème semaine de la Critique à Cannes 2013. On y suit sur 25 ans le destin de Suzanne, de son enfance avec sa soeur et son père veuf. Le style de la mise en scène est clairement dans le film vérité, un réalisme social dans la veine du cinéma d'auteur façon "Louise Wimmer" (2012) de Cyril Mennegun. La critique pro a salué l'interprétation du trio d'acteur et, effectivement, il suffit de voir le film pour être happé par la performance de Adèle Haendel et surtout Sara Forestier ; on sera plus mitigé pour le grand François Damiens pas toujours à l'aise avec le drame pur. Mais c'est bien Sara Forestier qui vampirise l'écran et qui offre une interprétation éblouissante, d'autant plus salutaire qu'elle incarne un personnage peu attachant. Et c'est bien là le soucis de ce film... Jamais on nous offre de quoi avoir un temps soit peu d'empathie pour cette paumée. De l'adolescence à l'âge adulte elle reste une fille immature, naïve pour ne pas dire idiote. A l'adolescence ok, mais 15 ans après, mère de famille et un tour en prison ne permettent jamais à Suzanne d'avancer. Le soucis est donc qu'il n'y a jamais d'évolution dans un sens ou dans l'autre... Et ça commence par des détails, comment s'étonner d'être une fille facile quand on s'habille comme une allumeuse, qu'on risque la vie de son enfant à chaque fois qu'on grimpe en voiture, d'être aussi égoïste que stupide. Malgré une fin qui ose la note optimiste on y croit pas, de toute façon elle ne peut plus changer... Le film surnage donc grâce aux acteurs, il est dommage qu'il n'y a pas un minimum d'évolution réelle, d'un travail sur au moins une chose qui pourrait nous attacher à cette jeune femme perdue. Surtout qu'à l'inverse on ne peut que plaindre le père et la soeur comme admirer leur courage.
    vidalger
    vidalger

    293 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2015
    Un film noir à voir sans attendre. Les frères Dardenne ou Abdellatif Kéchiche n'ont qu'à bien se tenir. Une jeune réalisatrice brillante
    , après le très décevant "un poison violent", est sur leurs traces. Elle réussit à nous passionner avec une simple histoire d'amour, dans un milieu populaire, et avec des comédiennes qui ne sont pas (encore) des têtes d'affiche. L'intelligence des situations et des images est étonnante. Des ellipses pertinentes, des dialogues réalistes alternent avec des silences lourds mais encore plus réalistes et pertinents.
    François Damiens est un vrai chauffeur routier, veuf inconsolé, père aimant et un peu dépassé...un numéro d'acteur étonnant!
    norman06
    norman06

    300 abonnés 1 602 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2013
    Avec ses ellipses subtiles et son récit touchant, ce film est une réussite totale. Sara Forestier prouve encore qu'elle est une immense actrice.
    Dik ap Prale
    Dik ap Prale

    154 abonnés 2 759 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2022
    Une sensibilité perdue en milieu de parcours. Suzanne est le film qui émeut puis divise. Ces 25 années sont aussi enivrantes que déchirantes envers nous et ce qu'elles nous offrent.
    annereporter94
    annereporter94

    47 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2014
    Malgré quelques ellipses (mais l'histoire s'étend sur une trentaine d'années, ce qui les explique), ce film trace le portrait d'une Suzanne insoumise qui connait tous les aléas d'une vie qu'elle ne sait pas maîtriser et cela sous les regards inquiets mais souvent tendres de sa soeur et de son père.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 mars 2014
    A mon avis, ce type de film n'est pas un film mais un documentaire. Un documentaire bien scénarisé, bien mis en scène, bien joué par des acteurs convaincants mais un documentaire quand même. Manifestement, le but est de restituer la réalité, uniquement la réalité, exactement la réalité sans aucun artifice. Comme ces peintres du début du XX ème siècle qui "faisaient le plus ressemblant possible" ; la critique bourgeoise les appelait péjorativement "les peintres pompiers". Il est quand même surprenant de constater que la critique branchée actuelle porte ce type "d’œuvre" aux nues.

    En effet que ne voit-on pas dans "Suzanne" que l'on ne peut observer simplement en ouvrant les yeux et les oreilles dans son quartier, sa cité, son village ?
    Décortiquons.
    Un foyer mono parental tenu par un brave homme qui travaille dur pour élever ses deux filles adolescentes. Tu as besoin d'aller loin pour voir ça ?
    Une pauvre fille vaguement rebelle et plus vraisemblablement bornée qui tombe enceinte à quinze ans et choisit de garder l'enfant (qu'elle abandonnera quand même plus tard pour faire bonne mesure). Tu as besoin d'aller loin pour voir ça ?
    -- Certes, mais tu n'es pas romantique, tu n'as même pas vu que ce film irradie l'amour. D'abord l'amour de ce père pour ses filles, n'est-ce pas extraordinaire ?
    Ah ! Un père qui aime ses enfants, c'est extraordinaire ? Soit tu n'as pas d'enfants, soit il te manque un bout.
    - Mais l'amour que suzanne porte à l'admirable jeune homme qu'elle croise, n'est-ce point magique ?
    Si, bien sûr, l'amour est toujours magique mais ici je vois plutôt l'attirance un peu glauque que ressentent les filles paumées pour la petite gouape inculte qui partage leur banc au lycée. C'est d'une banalité affligeante. De surcroit j'ai rencontré des nanas que tu ne peux espérer séduire qu'en émaillant ton propos de citations surfant sur plusieurs siècles et conjuguées à l'imparfait du subjonctif, et bien ces mêmes nanas sont fascinées par l'histoire d'amour vécue par suzanne et le cornichon décrit ci-dessus. Ça c'est extraordinaire : on pourrait en faire un film sur la ou les dichotomies qui habitent l'âme humaine.
    -- Il reste quand même le propos sur le destin, le fatum qui écrase cette fille du peuple.
    Je n'y vois aucune fatalité mais un genre d'absurdité qui en pousse certains à faire, envers et contre tout, systématiquement, aveuglément, le mauvais choix. D'abord, contrairement à ses ainées, elle a eu le choix de pouvoir se protéger pour éviter la grossesse. Elle ne l'a pas fait. Ensuite elle aurait pu choisir l'IVG, certes c'est très difficile, c'est un acte capital, c'est un choix extrêmement poignant mais c'est quand même un choix que ses ainées n'avaient pas non plus. Elle ne l'a pas fait.
    Dans ce premier volet, je ne vois pas où est la malchance.
    Ensuite s'acoquiner avec un petit voleur suintant de médiocrité et pratiquer des cambriolages minables n'est quand même la meilleure méthode pour mener une vie paisible et heureuse. Bien sûr, le destin, la malchance, bref la police, frappe gentiment. Que fait notre belle, un peu sonnée par ce (gentil) coup du sort ? Elle se range ? Que nenni ! Elle a l'idée géniale de trafiquer de la drogue. Elle se fait gauler (note positive qui, pour beaucoup, signe la rédemption et la beauté du film : elle fait exprès de se faire gauler. C'est vrai mais vu le niveau d'excellence de ces deux bras cassés, ils n'auraient pas été bien loin, non plus).

    Donc, hormis le fait qu'elle se dénonce elle-même, ce qui est quand même original, c'est un documentaire scrupuleusement précis sur la vie de ces millions d'êtres qui, englués qu'ils sont dans leur origine sociale et manipulés par un environnement outrageusement consumériste, se débattent misérablement pour essayer de vivre. Malheureusement il ne nous apprend rien car comment ignorer cela à moins d'être sourd, aveugle, tétraplégique et habiter sur Sirius le jour d'une panne de courant ?

    Curieusement, dans des domaines différents, je trouve que les films "Amour" de Michael Haneke et "Henri" de Yolande Moreau et ce fameux "Suzanne" de Katell Quillévéré se ressemblent prodigieusement. Le documentaire social type premier degré, brut de fonderie, sans distanciation, sans poésie, sans humour, sans fantaisie, sans dialogue ni souffle épique serait-il à la mode ?
    Je le crains.
     Kurosawa
    Kurosawa

    517 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 novembre 2014
    Qu'est-ce qui distingue "Suzanne" des petits films français à la mise en scène "naturaliste" ? Au final, pas grand chose. La situation est désespérée, alors on pleure beaucoup, on crie aussi, et à la fin on met une touche d'espoir pour faire "solaire": tout cela est déjà vu et ne me touche absolument pas. Pourtant, le film a son originalité. Elle est évidente: le montage. Les ellipses sont surtout intéressantes en ce qu'elles rythment plutôt bien le film et apportent quelques surprises scénaristiques. En revanche, leur capacité à faire vivre le hors-champ temporel est mince. Aussi, il faut reconnaître à Katell Quillévéré son excellente direction d'acteurs, en particulier les trois rôles principaux. Le film n'est donc pas désastreux, mais la force créatrice de sa réalisation reste très limitée.
    Yves G.
    Yves G.

    1 292 abonnés 3 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2014
    "Suzanne" m'a bouleversé
    C'est un film qui ne paie pas de mine, qui ne se pousse pas du col.
    C'est un petit film français que j'ai bien failli ne pas voir parce qu'il a quasiment quitté l'écran au bout de trois semaines.

    Un chauffeur routier (François Damiens n'a jamais été aussi émouvant depuis qu'il a abandonné la comédie) porte à ses deux filles un amour d'autant plus attentif qu'il ne se console pas de son veuvage : Maria l'aînée (Adèle Haenel ferait presque oublier Adèle Exarchopoulos) et Suzanne la cadette (Sara Forestier est en train de devenir une grande actrice). Le trio vit modestement mais semble s'aimer si fort qu'il est prêt à affronter toutes les vicissitudes de la vie. Mais les choses se gâtent lorsque Suzanne, à peine sortie de l'adolescence, tombe enceinte, puis amoureuse d'un malfrat à la gueule d'ange avec qui elle disparaît.

    Katell Quilleveré a signé le scénario du film qu'elle réalise. Il procède par ellipses, divisant la vie de Suzanne en 5 périodes, séparées par de longs fondus au noir. Tout est dans le non-dit, dans l'ellipse : la disparition de Suzanne, le chagrin bourru de son père, l'enjouement factice de sa sœur, le coup de théâtre final ....

    Les critiques évoquent "A nos amours" de Pialat - dont l'héroïne se prénommait Suzanne. J'ai trouvé plus de ressemblance avec le naturalisme des frères Dardenne - que je vénère - leurs scénarios si ciselés et si simples à la fois, la banalité déprimante de leurs paysages urbains (la Wallonie chez eux, le Gard ici filmé sans décorum touristique), leur art de l'ellipse (Cf le mitan du "Silence de Lorna"). J'ai aussi pensé au dernier film de François Dupeyron "Mon âme par toi guérie".
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