Avis : Berberian Sound Studio - Page 3

Ou classer ce film d'amateur? Ce n'est pas un film d'horreur car il n y a ni sang ni tuerie rien de tout cela , pas de suspens , pas de terreur , rien en somme.
C'est juste l'histoire d'un sois disant pro du mixage de bande son de film qu'un studio italien sollicite. Arrivé d'angleterre , il découvre une ambiance à l'italienne , pas trés pro , un studio pas terrible mais c'est out .
Il ne se passe véritablement rien de particulier entre ces séances de bruitages (c'est chiant , maintenant on sait comment s'ont fait les bruits dans les films d'horreurs , les cons !).
On retiendra peut etre la bonne restitution de l'ambiance et de ces personnages particuliers de ce studio mais rien d'autre , pas de suspens , pas d'intrigue et finalement pas d'histoire.

Bien que conceptuel et totalement différent de ce que l'on a l'habitude de voire, il faudrait tout de même essayer de justifier quelque peu le scénario et ce qui y est développé, car la tout semble réellement dénué de sens, même si le principe est reste original et pas trop mal pensé mais on il est très difficile de trouver un intérêt cinématographique à ce film. Tout d'abord pour ce qui est de l'avancement de l'intrigue tout au long du film qui évolue quasiment pas, porte rien de passionnant si ce n'est la démonstration de ce en quoi consistait un studio d'enregistrement quelconque dans les années 70, et met en scène de façon la plus descriptive possible les moyens utilisés à l'époque pour créer du son dans les films, cela totalement mis en relief, et de façon plutôt pas mauvaise, par une bande son très soignée qui sait effectivement se vouloir stressante par son utilisation mais qui retombe comme un soufflé étant donné que rien n'est vraiment utile dans le scénario. La mise en scène à beau être un minimum soignée, on ne parvient jamais à accrocher et cela n'est absolument pas suffisamment ici pour en faire une œuvre de cinéma singulière, puisqu'il est clair que c'est le but recherché, pour ce qui est du genre horrifique en tout cas, puisque tout ce qui fait flipper dans le film c'est l'atmosphère très malsaine qui s'en dégage et même les quelques effets de scénario légèrement trash ne font pas avaler la pilule pour autant. Et du côté du casting, il n'y a pas grand chose à retenir non plus si ce n'est que les actrices utilisées pour les cris défendent correctement leur rôle, ce qui donne une certaine aura stressante lors des scènes dans lesquelles elles apparaissent mais sans aboutir, tout comme les visions du héros qui n'apportent absolument rien au film, et ne servent qu'à établir un dénouement totalement bidon. Étonnant quand on voit que ce film à si s'imposer dans les festivals récompensants le genre, et effectivement ce genre de terreur sonore fonctionne à certain égards mais ici il se contente d'allonger les unes derrière les autres les scènes de ce type, pour pas grand chose finalement... Alors on a plus à faire un documentaire glauque sur la façon de créer du son dans un film plutôt qu'un moment de frisson à proprement parlé, même si le stress parvient à se manifester de temps à autre,mais il est clair que l'effroi n'est pas de mise, et avec un scénario si vide il est pas évident de maintenir l'intérêt tout un long, et cela même si le film à volonté de faire hommage aux vieux films d'horreurs chers aux italiens, y'a absolument pas de quoi crier au miracle ici!

Peter Strickland nous offre un film visuellement maîtrisé, efficace et doublé d’une bande son aussi surprenante que pénétrante. L’histoire débute de manière plutôt prometteuse et originale en nous montrant cet ingénieur du son/bruiteur qui atterri pour des raisons professionnelles, tel un chien dans un jeu de quilles, de son Angleterre natale vers un studio italien spécialisé dans l’illustration sonore de films bis. Nous sommes dans les années ’70 et le cinéma de genre made in Italy bat alors son plein. Très vite, Gilderoy sera confronté à une certaine hostilité de la part de ses nouveaux collègues et son cadre de travail va peu à peu se transformer en véritable cauchemar. Dès ce basculement, j’avoue que ce film m’a complètement échappé et n’a trouvé à mes yeux aucune compréhension ni aucune logique. Appréciation mitigée donc malgré la présence de Toby Jones, acteur atypique et convaincant.

Berberian Sound Studio m'a véritable saoulé comme rarement ce fut le cas avec un flm dit "horrifique", pourtant c'est bien un film qui me tentait que ce soit de part sa nomination au festival Gerardmer et ses prix "de la critique" et du "jury" ou tout simplement l'idée assez original que proposait le film .
On est donc plongé dans les années 70 dans un studio de montage ou un ingénieur du son Anglais aux méthodes inventives va travailler sur un film d'horreur .

Pendant plus d'une heure on aura droit au même schéma lourdingue, découpage de légumes, hurlement, des gens ennuyeux et un personnage principal exaspérant ( gros tanguy de 40 ans avec une calvitie )
On enchaine les longueurs dans un rythme quasi inexistant et le pseudo coté psychologique que le film va nous offrir semble avoir du mal a s'installer .

On attend qu'il se passe un truc mais non, les seuls vraies choses horrifique sont celle diffusés dans le film d'horreur sur lequel les gens travaillent mais les scènes ne sont jamais montrés mais juste suggérés .
Ça braille et hurle a tout va au point de vous donner une migraine, et ces hurlements semblent être là juste pour masquer le manque cruel de profondeur et ne pas faire sombrer le spectateur dans l'ennui .

Bref en dehors de son idée fort sympathique et du monde du cinéma ce huis clos est un vide total d'une lourdeur incroyablement gonflante, ceux lent ennuyeux et vide .

On ne retiendra de 'Berberian Sound Studio' qu'un hommage formel du giallo, spécialité du cinéma de genre italien dont Dario Argento en est une référence. Mouvements de caméra très stylisés, bande son étrange et angoissante, couleurs criardes, quasiment tout y est sauf les scènes excessivement gores. Strickland a voulu miser entièrement son film sur la bande son - qui a continuellement un rôle majeur - et sur le spectacle visuel par une mise en scène très esthétisée. En revanche, le scénario ne suit aucune intrigue, ou celle-ci n'est pas approfondie, aucun rebondissement n'apporte un quelconque rythme au film. Malgré l'absence de scénario, La redondance de scènes quasi identiques pourra également paraître gênante. Malgré ces énormes défauts, 'Berberian Sound Studio' parvient à installer une ambiance malsaine, angoissante propre à ce genre de cinéma d'exploitation. Son projet ambitieux de faire peur uniquement par le son ne réussit pas complètement, mais, tout comme le récent 'Amer' d'Hélène Cattet et Bruno Forzani, l'hommage est bien rendu.

Oui, ben pas tout à fait convaincu par ce Berberian Sound Studio. Quelques bonnes choses ne font pas un film mémorable.
Dans les bons points on pourra placer l’interprétation. Toby Jones en tête, lequel a le physique de l’emploi et livre une prestation vraiment efficace, très fine, en sachant en plus qu’il porte quasiment à lui tout seul tout le film. Il se démarque en effet clairement des seconds rôles, pour l’essentiel italien, ce qui a évidemment le mérite de nous placer dans une atmosphère singulière, et cela dès le début, avec une secrétaire très « giallesque ». Non, la prestation relève clairement le niveau du film.
Un film qui peut compter aussi sur un très bon travail d’image. Dans la mise en scène bien sur, avec un réalisateur qui a compris ce qu’était le giallo, et qui multiplie les effets de style parfois au-delà même de ce que l’on peut attendre. On a un réalisateur visiblement talentueux et en maitrise, ce qui est un atout. La photographie est efficace, elle aussi, quoique de tendances un poil redondante. Le film tend à fixer une ambiance et à s’y tenir tout du long, ce qui pourra lasser, comme les décors d’ailleurs, qui finalement reste très linéaire. Autant au début c’est une belle surprise que de voir l’action se passer dans un studio comme celui-ci, ce que l’on voit peut au cinéma, autant sur la durée du film on finit par se sentir en train de tourner en rond. Quant à la musique, elle est appréciable, mais fait énormément penser à du Philip Glass, et je n’ai pas trouvé qu’elle s’insérer toujours parfaitement dans le film, qui en revanche fait un bon travail sur les bruitages et l’usage des sons, c’est vrai.
Non, le problème dominant de Berberian Sound Studio c’est le fond, et pas la forme. Qualitatif sur la forme, le film n’a en fait pas réellement de fond, et on se retrouve avec un film semi-expérimental qui finalement à le fessier entre deux chaises. Il ne se veut pas complétement expérimental, comme un Amer, et en même temps trop pour réellement enthousiasmer. Pas de suspens, peu de tension, un métrage extrêmement répétitif, doté de franches longueurs, il faut quand même s’accrocher pour tenir 1 heure 30, ce qui est regrettable pour un film de cette durée. Prenant au début, on se rend compté au bout de 30 minutes que rien ne va décoller et qu’on va avoir le droit à ça pendant tout le film, ce qui est franchement dommage. Il y avait matière à faire un film bien plus consistant, et là, sous un emballage attrayant qui parvient à maintenir l’intérêt, il y a un vide, que l’originalité du milieu dans lequel se déroule Berberian Sound Studio ne parvient pas à combler.
En clair si vous voulez voir un film avec une réelle histoire, passez votre chemin. Berberian Sound Studio n’a rien d’un giallo, et si sur la dimension visuelle ou sonore l’hommage est là, sur le fond ce n’est pas à la hauteur. Je regrette d’ailleurs que le genre giallesque inspire autant de films expérimentaux qui se réclament du genre. Il est dommage de ne retenir d’un Argento, d’un Bava, que le travail formel, et d’oublier qu’un giallo c’est un tout, pas uniquement une réalisation chiadée. 2.5.

Originale dans son concept, cette étrange réalisation de l'anglais Peter Strickland l'est assurément. Passionnante dans son déroulement, c'est moins le cas en revanche. « Berberian Sound Studio » ne montre jamais l'horreur, il la suggère pendant les 90 minutes de sa durée. Le réalisateur nous emmène au cœur d'un studio de production italien miteux des années 70 où un as du mixage, particulièrement étrange au demeurant (un rôle qui va comme un gant au faciès de l'acteur Toby Jones), est engagé par un réalisateur tout aussi étrange afin de créer les bruitages d'un film d'horreur particulièrement malsain. Les années 70... studio italien... film d'horreur malsain... vous l'avez sans doute deviné, le film en question est un giallo. Et l'ambiance de « Berberian Sound Studio » est effectivement « giallesque ». Sur un rythme de tortue asthmatique, bruitages inquiétants, hurlements stridents et intermittents du spectacle bizarroïdes composent cette œuvre atypique qui aurait certainement gagné à faire une cure de guronzan. Si l'intrigue n'est pas dénuée d'étrangeté, le développement est bien trop linéaire et le film ne décolle jamais vraiment. Un exercice de style très louable, doublé d'un bel hommage au genre en fond, mais cela ne suffit pas à faire un film. Bien trouvé mais, il faut bien le dire, assez chiant.

Que dire de ce film ? L'atmosphère des films italiens giallo des années 70 est parfaitement capturée et je suppose qu'à bien des égards ce film est un hommage à ces films. Ce que je n'ai pas aimé, c'est l'histoire que je sentais juste se perdre complètement. Il est l'un des pires films que je n'ai jamais vu de ma vie, je l'ai vu il y a quelques années et je viens de me souvenir de son existence donc j'ai décidé de publier cette critique. Berberian Sound Studio est film sans suspense, si vous avez le temps de regarder ce film, vous devriez passer l'aspirateur à la maison ou faire quelque chose qui figure sur votre liste de tâches depuis un moment. Essayer de trouver un aperçu critique est également difficile, vraiment juste un film ennuyeux, je me sens un peu mal de le dire, mais c'est l'un des meilleur exemple de perte de temps que je n'ai jamais rencontré...

Maniérisme sans objet, exercice de style sans enjeu, hommage sans sujet, un film aussi creux qu’ennuyeux.

1976 : Gilderoy, ingénieur du son anglais naïf et introverti, débarque en Italie pour travailler sur la post-production d'un giallo. Au sein du Berberian Sound Studio, il découvre un genre sur lequel il n'avait jamais travaillé et se retrouve confronté aux humeurs du producteurs, aux caprices des actrices et aux divagations du réalisateur. Seul et un peu perdu, logeant dans le studio, passant ses journées à bruiter des scènes atroces (les pastèques, radis et courgettes en prennent pour leur grade), Gilderoy commence à perdre pied... Si "Berberian Sound Studio" est un film qui parlera surtout aux amateurs du genre, il n'en est pas moins relativement fascinant notamment par son idée du huis-clos constant au sein du studio et pour l'envers du décor, aussi peu reluisant soit-il, qu'il nous montre. Peter Strickland est certainement un homme qui connaît ses références et il nous offre un film troublant et parfois déroutant. Si l'exercice de style est indéniablement réussi en terme de mise en scène, il tourne hélas parfois un peu en rond en terme scénaristique.

Le giallo considéré comme un genre mineur made in Italie dans les années 70/80 se voit depuis quelques temps magnifié par une jeune génération séduite par les outrances esthétiques et le radicalisme de cinéastes tels que Dario Argento, Mario Bava ou Sergio Martino. Ce sont d'abord les français Hélène Cattet et Bruno Forzani qui avec le très hermétique "Amer" (2010) ont tenté de transcender les partis pris esthétiques du genre. Le britannique Peter Strickland lui aussi dans la recherche sensorielle se penche sur l'aspect sonore de ces films où les cris féminins, chuchotements et bruits de lames qui s'enfoncent dans la chair fraîche, participaient autant à la montée de l'angoisse que les images aux couleurs très contrastées d'un expressionnisme bariolé à la sauce italienne. Rien de mieux que de transplanter un ingénieur du son anglais (Gilderoy), fils à maman timide, uniquement baigné dans l'univers du documentaire, dans un studio minable transalpin où une faune d'actrices et de techniciens de seconde zone tentent de donner vie à l'une des nombreuses productions bis qui sortaient dans le sillage des films des petits maîtres de l'époque. Du film en question qui indéniablement fait penser à une resucée du fameux "Suspiria" d'Argento, on ne verra que le générique, le reste passant via les bruits concoctés par Gilderoy, principalement à base de sévices appliqués à toutes sortes de fruits et de légumes (pastèques, laitues, carottes, courges,...) et par le regard tantôt ahuri, tantôt apeuré de l'ingénieur du son visiblement troublé par un univers qui après l'avoir intrigué, l'effraie. Confronté à des latins hauts en couleur et forts en gueule qui visiblement ne prennent par tout ceci très au sérieux, Gilderoy introverti et complexé commence à laisser aller une imagination qui galope d'autant mieux qu'il est logé dans le studio dont jamais Strickland ne nous fait sortir selon le principe très efficace du huis clos. Le mélange des cultures ajouté à la barrière de la langue, à l'isolement et aux images qui défilent sous ses yeux, amènent Gilderoy à vivre presque en réel l'expérience sensorielle du giallo et nous avec par le regard interposé du petit homme que l'on voit progressivement martyriser à profusion des fruits et légumes qui servent de défouloir à ses angoisses. "Berberian Sound Studio" est un exercice de style magnifiquement filmé , notamment la mise en mouvement de tout le matériel technique de prise de son du studio qui participe au rendu de l'ambiance voulue par Strickland mais qui séduira en premier les amoureux d'un genre aujourd'hui disparu.

Une atmosphère à l'italienne bien rendue par un Anglais pour un hommage aux semi-navets des années 70. Et du légume on en voit ici. Mais ça ne donne nullement un navet. L'humour, la suggestion, la parodie, les clins d'oeil, le jeu des acteurs, le montage et évidemment le son, tout converge vers un résultat de haute tenue. Les amateurs de gore iront se coucher tôt, car le spectacle reste dans les clous du moins visuellement parlant. Car il s'agit d'une oeuvre pour les cinéphiles qui s'empresseront de la regarder au moins une deuxième fois pour en goûter toutes les saveurs.

Un film visuellement magnifique. Très bien réaliser. Les acteurs joues bien et leurs personnages intrigues. C'est un film concept hommage au Gialli de Dario Argento. Très ambiant mais on s'ennuie faut bien le dire. Le son est énorme logique c'est le sujet du film. Après pas d'évolution dommage.

Poliment : une merde innommable, j'ai même pris le temps de me connecter sur le site pour que les gens ne perdent pas leur temps.
Pseudo masturbation intello à 2 francs 6 sous. Tout décousu pour être mal recousu sans fin, à moins de vouloir devenir truquiste de son... ne perdez pas même pas de temps a télécharger ça. Je le met aux côté de Bunny game. L'affiche doit être la tronche que j'ai fais une fois le mot fin apparaît.

Dans un cinéma récent qui est parfois trop conventionnel à mon goût, qu il est bon de voir un film qui débarque avec autant d originalité. Hommage évident au Gialo Italien mais s en écartant tout de même beaucoup; ici on mise tout sur l ambiance, il n y a aucune violence visible à l écran. Du coup le jeu sur le hors champ est très intéressant et en plus accentué par la formidable interprétation de Toby Jones. C est surprenant mais cela fait du bien d être surpris devant un film.